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Citations de Jeanne-Marie Sauvage-Avit (82)


Il avait soudain réalisé la catastrophe humaine, la folie d'un pays capable de sacrifier une génération d'hommes en pleine force de l'âge.
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J'ai confiance en ta mère. elle t'a bien éduquée, t'a raconté les choses de la vie, ce qu'on peut faire, ce qu'on ne peut pas faire quand on est une fille... les risques qu'on court quand on a perdu sa réputation. Si tu étais un garçon, ce serait différent...
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La guerre nous a donné l'illusion d'une émancipation. Le retour des survivants a tout remis en question.
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Elle avait parcouru du pays. Partout en Champagne, en Picardie, les mêmes cimetières, les mêmes croix blanches, les mêmes allées monotones, alignements de tombes uniformes qui hurlaient dans le silence l'accablement d'une nation, la honte des hommes.
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La déception de Perline fut profonde. Elle avait cru que les femmes allaient enfin se retrouver aux côtés des hommes, d'égal à égal. Il n'en fut rien. La plupart s'effacèrent, au prix parfois d'un immense sacrifice.
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Perline hocha la tête, approuva d'un mot. Derrière cette misère, elle voyait aussi des épouses se libérer de la tutelle masculine, marcher en brandissant des banderoles, oser se révolter contre des conditions de vie insupportables que leur imposait l guerre. Était-ce dans ce dénuement extrème qu'elles allaient trouver le chemin de leur émancipation ?
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Les épouses obéissent à leur mari. C'est le chef de famille. C'est lui qui a l'autorité. À l'école, les sœurs ont dû t'apprendre la modestie, l'obéissance, l'humilité. Des qualités féminines qu'on n'enseigne pas aux garçons.
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Du temps de Malvet, elle était toujours derrière, à attendre ses ordres, à lui passer les outils, à actionner le soufflet. Elle connait tous les gestes. Elle l'a vu faire tellement souvent. Et puis tu sais, Mellie, la force des hommes, c'est de faire croire aux femmes qu'elles ne sont pas capables.
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De leur côté, les patrons amassaient des fortunes, non seulement grâce aux commandes de l'armée mais aussi grâce à un système en vigueur qui faisait qu'une femme valait deux fois moins qu'un homme. Presque six francs par jour pour un homme, trois francs pour une femme.
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Ici, comme ailleurs, les femmes recevaient des gifles. Le mari avait un peu trop arrosé la Saint-Machin, l'épouse avait laissé mourir le feu ou cassé le bol de l'arrière-grand-mère... et vlan ! la baffe tombait.
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Quant aux filles, s'il ne rechignait pas à leur donner un minimum d'instruction, il était néanmoins persuadé que leur destin était avant tout de devenir des épouses obéissantes et de bonnes ménagères.
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- Alors pourquoi vous a-t-il fallu du courage pour rester?

- Parce que la solitude d'une immigrée dans une ville inconnue est terrible... Oh, non, ce n'est pas cela, je n'ai pas eu à me plaindre de discrimination. Londres est une ville extraordinaire pour sa tolérance envers les étrangers. Il y a un tel brassage de races, de nationalités, de couleurs de peau que les Londoniens ne font pas cas de nous. Je vous l'ai dit, j'étais en deuil.
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Quand il n'y aura plus d'hommes, affirmait Antonin, un soir, à un camarade que cette guerre trop longue rendait fou, plus d'hommes, rien que des enfants et des vieillards, il faudra bien que ça s'arrête.Même si les femmes continuent à fabriquer des milliers et des milliers d'obus par jour.
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Cette acceptation de la mort par toute une population l'angoissait . L'Union Sacrée, lisait-on dans les journaux. Tous unis contre l'ennemi, La mère patrie était en danger, il lui fallait des héros. Toujours plus de héros, plus de sacrifices. La guerre était-elle un Minotaure géant qui exigeait son quota de victimes quotidiennement ?
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Quand il avait reçu sa feuille de route, deux jours plus tôt, il n'avait manifesté ni violence, ni rancoeur. Il était monté sans mot dire au grenier, avait descendu la vieille valise en bois et commencé à faire ses paquets.
- Quand le tour d'Antonin viendra, il prendra le grand sac en toile, avait-il décidé, sans montrer la moindre émotion ni dans le ton de sa voix, ni dans ses gestes toujours calmes et posés.
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On ne buvait pas le champagne pour étancher sa soif, mais pour le plaisir.
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Quand on est immergé dans un pays, on apprend vite la langue.
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Les traces forment un dessin… Regarde. Là, il y a les vagues de la mer. La mer symbolise le voyage au loin… Je te vois partir… bientôt…
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Notre village était bouddhiste, il n’avait rien à voir avec ces règlements de comptes entre musulmans et hindous, néanmoins les habitants ont été chassés de leur vallée et ont pris la route de l’exil. Certains se sont arrêtés plus au nord, dans les grandes villes, d’autres ont poursuivi jusqu’ici. C’est la mer qui les a arrêtés. Ils ont dû changer de vie. D’éleveurs, ils sont devenus pêcheurs ou cultivateurs.
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Tu me crois riche. En fait, je ne le suis pas. Je ne garde jamais de monnaie ou d’objets précieux avec moi. Ce serait trop dangereux. Une femme seule, isolée au fond d’une impasse… Je dépense mon argent sitôt gagné, j’améliore mon habitat.
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