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3.85/5 (sur 44 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1986
Biographie :

Editrice et écrivaine.

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Jeanne Pham Tran vous présente son ouvrage "De rage et de lumière" aux éditions Mercure de France. Rentrée littéraire janvier 2023. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2671011/jeanne-pham-tran-de-rage-et-de-lumiere Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
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Nous sommes en voyage perpétuel sur cette bonne terre, nous allons dans une direction que nous ne connaissons pas encore, la vie comme la mort sont des découvertes de contrées inconnues. Des aventures.
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Pour cesser d'avoir peur et de souffrir de la mort, il faut accueillir ce qui change, le considérer comme un élément du Tout, un passage vers autre chose, pas une fin absolue.
Nous sommes en voyage perpétuel sur cette bonne terre, nous allons dans une direction que nous ne connaissons pas encore, la vie comme la mort sont des découvertes de contrées inconnues. Des aventures.
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On dit souvent en psychanalyse que le couple forme un troisième personnage, en sus des deux protagonistes déjà en jeu. Ce personnage fictif peut aussi bien être une version améliorée qu’une version dégradée des deux êtres.
Dans le cas de nos parents, c’était hélas la deuxième option qui avait prévalu.
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Prendre soin de la beauté. De quelle beauté parlait-elle ? Comment peut-on encore employer ce terme alors que nous sommes témoins des injustices, de la vio-lence, de l'enlaidissement du monde? Comment peut-elle penser à la beauté dans cet état de souffrance et d'épuisement ?
Avec quelle ardeur et quelle grâce elle se bat. Je me demande d'où lui viennent cette force d'âme, cette façon de rester si attentive aux autres, sans jamais céder au cynisme ni à la haine. Elle s'est armée de bonté comme d'autres s'arment de colère. Elle s'est élevée. De rage et de lumière.
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Cela me rappelle les courses que l'on faisait parfois le week-end avec mon père chez les Frères Tang, le grand supermarché asiatique du 13ème arrondissement. Nous y achetions des nems, des banh cuon, des hakao, du canard et du porc laqué, des mangues et des litchis, des bonbons Lapin Blanc et des sacs de riz au jasmin de 50 kilos. Qu'est-ce que cela signifiait pour mon père ? Était-ce sa manière à lui de nous transmettre quelque chose de lui ?
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Et j’ai compris que cette urgence à chercher partout la beauté qui habitait notre mère avait quelque chose à voir avec la proximité de la mort. Fallait-il recueillir la beauté, s’en abreuver, pour repousser la mort ? Ou bien nous la confier, nous l’offrir, dans toute son abondance, avant de partir ? Ou, comme le laboureur de La Fontaine, nous transmettre une philosophie, un état d’esprit, une disposition : pour voir la beauté, il faut être attentif à ce qui nous entoure, il faut savoir regarder. Peut-être est-ce de cette générosité du regard que surgit l’émerveillement. De cette minutieuse attention aux autres, à l’univers, jaillissait la beauté. Elle venait du cœur.
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Un jour, nous revenions de notre promenade au jardin, les infirmières l'avaient aidée à rejoindre son lit, ma mère semblait assoupie, je me suis agenouillée à côté d'elle, la tête posée sur le matelas. Soudain, j'ai senti sa main dans mes cheveux, la douceur de cette caresse maternelle m'a emplie de larmes, et elle a dit ces mots comme dans un rêve : Je n'ai plus peur, tu sais. Je sais qu'il y a autre chose après. Puis elle a ajouté : N'aie pas peur. Et promets-moi ceci. Promets-moi de rester unie avec tes sœurs. C'est le plus important. Et promets-moi de faire attention à la beauté. Oui, prends soin de la beauté. J'ai promis.
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Jeanne Pham Tran
Quoi dire. Quoi ajouter à la dérive. Certains préfèrent se taire. D’autres parlent sans fin pour ne pas laisser de place au silence. Certains viennent en pèlerinage. D’autres s’imaginent qu’il ne s’agit que d’un voyage, qu’après tout ira mieux. Certains prient. D’autres plaisantent. Certains pleurent. D’autres sourient. Tous espèrent. On ne choisit pas comment on réagit à cela, la maladie, la mort qui vient. On fait tous avec ce qu’on a d’amour en soi, avec nos terreurs et nos histoires, avec nos fantômes et nos forces invisibles.
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Jeanne Pham Tran
Entre fils électriques et barreaux de fer, la lumière s’estompe et modifie les perspectives. C’est l’heure des peintres, quand les gris et les teintes blafardes virent progressivement aux couleurs du soir, allant du rose au safran, du violet au rouge écarlate. Sur ce décor, des images passent et se superposent. Des corps. Des morts. Des guerres. Les tragédies se relient dans ma tête, les cadavres et les oubliés se tiennent par la main, dans une danse macabre à donner la nausée. Nous sommes tous les enfants de ces ténèbres.
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Pour Jack, ce n'était pas encore l'heure du bio et de la décroissance, mais il avait déjà un petit côté rebelle. Il se moquait de l'argent, et s'en moque toujours. Aujourd'hui, on dirait qu'il exerçait un métier « qui a du sens ». Entre la terre et les bêtes, il était du coté de la nature, de la vie à l'état pur. Il avait échappé aux buildings, à la vie de bureau et aux pubs londoniens remplis de traders.
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Qui a écrit ça ? [3]

QUEL ROMANCIER A ECRIT CES PHRASES: « Nous disons bien que l’heure de la mort est incertaine, mais quand nous disons cela, nous nous représentons cette heure comme située dans un espace vague et lointain, nous ne pensons pas qu’elle ait un rapport quelconque avec la journée déjà commencée et puisse signifier que la mort — ou sa première prise de possession partielle de nous, après laquelle elle ne nous lâchera plus — pourra se produire dans cet après-midi même, si peu incertain, cet après-midi où l’emploi de toutes les heures est réglé d’avance » ?

Marcel Proust
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