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Critiques de Jeffrey Archer (379)
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Qui ne tente rien

C’est curieux de constater qu’en exergue, l’auteur tient à préciser que Qui ne tente rien n’a rien n’est pas un roman policier, mais l’histoire d’un policier. Certes on comprend par la préface qu’il s’agit du début d’une nouvelle série qui vise à développer l’un des personnages de la saga des Clifton, mais quand même, qu’est ce qu’un polar, sinon la plupart du temps l’histoire ‘un policer, assortie de celles des bandits qu’il traque.



Warwick a donc décidé, contre l’avis paternel, qui avait des ambitions plus élevées pour le fils de la famille, de faire carrière dans la police. Reçu haut la main à l’épreuve finale, il a par un concours de circonstances l’occasion de faire preuve de son érudition en matière d’art pictural lors de son entretien à Scotland Yard, ce qui lui vaudra de sauter des étapes intermédiaires pour se retrouver directement au saint des saints !



S’ensuit une enquête concernant le vol et le trafic de faux de toiles célèbres que William va tenter d’élucider. Même si on se doute de l’issue, l’attention est maintenue grâce au secret que cache la jeune femme, conservatrice d’un musée et dont William s’est épris.



Très agréable récit, bien ficelé avec un héros sympathique et intelligent autour duquel gravitent de non moins interessants personnages secondaires. l'histoire est racontée essentiellement à travers des dialogues, ce qui rend le récit vivant.



Jeffrey Archer démontre qu’il est tout aussi talentueux dans le polar, malgré ses allégations, que dans la littérature blanche, et on retrouvera avec plaisir William pour la suite de ses aventures.



#Quinetenterien #NetGalleyFrance
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A pile ou face

En 1968 à Leningrad, le jeune Alexandre termine brillamment le lycée et les portes de l'université s'ouvrent à lui. Mais pour son grand malheur, son père, considéré par le régime comme un leader syndical potentiellement influent, est assassiné par le KGB. L'avenir d'Alexandre et de sa mère est désormais compromis, voire rempli de dangers, et ils décident alors de prendre tous les risques pour fuir l'URSS. le jour du départ, sur le quai du port, ils ont le choix : embarquer clandestinement sur un bateau direction New York, ou sur un navire qui ralliera la Grande-Bretagne. Pressés par le temps, Alexandre tire à pile ou face...

Plutôt que de nous montrer de quel côté tombe la pièce, l'auteur ne choisit pas et nous propose deux histoires pour le prix d'une seule, puisqu'il envisage les deux hypothèses. Les chapitres déroulent alors en alternance la vie d'Alexandre – rebaptisé Sasha – à Londres et celle d'Alex aux Etats-Unis.

Si l'idée de départ est originale, le reste du bouquin l'est beaucoup moins (à part peut-être la fin, mais j'y reviendrai). Tout cela est assez romanesque et les rebondissements ne manquent pas, mais les deux histoires sont convenues, prévisibles, les personnages lisses et stéréotypés, et en plus, leurs destins sont similaires, au point que je les ai parfois mélangés. Si l'alternative "USA" est un peu plus palpitante, il n'en reste pas moins que dans les deux cas, le jeune homme est brillant, réussi tout ce qu'il entreprend, rencontre la femme de sa vie, se dévoue corps et âme à la politique (Sasha) ou aux affaires (Alex), et que, même si on lui met beaucoup de bâtons dans les roues, il s'en sort toujours (trop) facilement deux paragraphes plus loin et hop, péripétie suivante SVP. Tout est raconté très superficiellement, sans vraiment rien approfondir.

Cela a l'avantage de se lire très vite et cela aurait pu être une lecture légère et plaisante par temps de canicule, mais je trouve que la fin sombre dans le n'importe quoi. Pendant tout le roman, j'avais cru comprendre que l'auteur nous embarquait dans DEUX histoires indépendantes à partir d'UN point de départ commun : Alexandre choisit d'embarquer pour New York OU pour Londres. Mais dans les derniers chapitres et le twist final, l'auteur amène l'idée qu'il y avait en parallèle Sasha à Londres ET Alex aux States, et que tous les deux sont en route pour Saint-Pétersbourg, envisageant de se présenter à l'élection présidentielle russe (déjà rien que ça...). Alors là, soit on nage en pleine science-fiction juste pour quelques pages, soit dans un manque flagrant de cohérence. Et évidemment, cela s'arrête là, sur une pirouette dont je ne sais pas si elle se veut vraiment originale ou si elle cache simplement le fait que l'auteur ne savait pas comment terminer son/ses histoire(s). A pile ou face, en ce qui me concerne, j'ai perdu.



En partenariat avec les Editions Les Escales via Netgalley.



#APileOuFace #NetGalleyFrance
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Ni vu ni connu

Ni vu ni connu est le deuxième tome des aventures du récemment promu brigadier Warwick. Celui-ci passe du service de défense des œuvres d'art à la brigade des stupéfiants. Il va participer principalement pendant ces quelques mois à l'enquête visant à capturer un des barons de la drogue, surnommé la Vipère.

Ne lisez pas les romans de cette série en espérant une tension insupportable au fil des pages, vous seriez déçus. L'intérêt principal pour moi à nouveau dans ce tome figure dans l'atmosphère et les personnages, au comportement et à l'humour si british. J'ai retrouvé avec plaisir les personnages entourent le jeune Warwick, à commencer par son père et sa sœur, avocats tous les deux, dont les interventions dans un procès sont les exemples typiques de cet aspect britannique et m'ont réjouie. On retrouve aussi quelques-uns des personnages liés au marché de l'art, dont sa femme Beth et l'escroc Miles Faulkner qui a plus d'un tour dans son sac et que la brigade de Scotland Yard s'évertue à faire tomber..

Cela dit, le suivi de l'enquête, de ses avancées, des précautions prises pour ne pas alerter le truand est aussi intéressant : on est ici dans un travail de fourmi échelonné sur de longs mois, où rien n' arrive par hasard ni par chance, mais par des jours et des jours d'investigations patientes.

Un deuxième tome qui ne sera surement pas le dernier, vu ce qui se passe dans les dernières pages.

Un grand merci aux éditions Les Escales pour ce partage #Nivuniconnu #NetGalleyFrance
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Le Sentier de la gloire

Je suis depuis toujours passionnée d'alpinisme.

Je précise : je n'ai pas fait l'Everest, mais j'adore faire de longues randonnées en montagne l'été et occasionnellement de toutes petites "grimpettes".

Les alpinistes et les grandes histoires de l'alpinisme m'ont toujours fascinée. En particulier les pionniers qui partaient à l'aventure avec des moyens et un équipement avec lesquels plus personne ne se risquerait de nos jours.

Parmi ces histoires, celle de George Mallory occupe une place de choix. Mallory est un vrai personnage de roman et il n'est pas étonnant qu'il ait inspiré différents auteurs.

À son sujet, j'ai déjà lu une excellente biographie romancée (L'homme qui voulait toucher le ciel, de Tanis Rideout) dans laquelle les scènes d'alpinisme, plus vraies que nature, m'avaient enchantée. Une lecture très prenante, dont je garde un souvenir très fort.

Toute biographie implique des choix, et la biographie romancée encore plus me semble-t-il, parce qu'elle donne plus de liberté à son auteur : que décide-t-on de mettre en avant, sur quels aspects insiste-t-on le plus, quels événements développe-t-on davantage ?

C'est amusant de constater que sur le même sujet, Jeffrey Archer a fait des choix radicalement différents. Il n'a pas du tout attaqué son sujet sous le même angle et son livre est vraiment différent de celui de Tanis Rideout.

Sous sa plume, notre héros est drôle, gai et espiègle. Cet aspect de sa personnalité est ce qui ressort le plus de cette lecture. L'auteur insiste beaucoup sur sa vie personnelle, il s'attache à mettre en avant sa relation avec sa femme, et si cela rend le personnage très humain, j'ai trouvé que le livre était de temps à autre à la limite de la mièvrerie.

En ce qui concerne l'alpinisme, là aussi, les choix des deux auteurs divergent. Si Tanis Rideout s'est concentrée sur la seconde tentative de George sur l'Everest, celle qui lui sera fatale, Jeffrey Archer a choisi de développer davantage tout ce qui a précédé : la formation du jeune alpiniste, la constitution de l'équipe de la première expédition de 1922, celle de l'équipe de la seconde tentative, en 1924.

Le fonctionnement de la Royal Geographical Society est décrit de façon assez amusante : tous ces messieurs prennent des décisions qui ne sont pas que sportives, mais politiques, et jouent un jeu pas toujours très franc.

Les tests de sélection des membres de l'expédition donnent lieu à des scènes parfois cocasses, comme l'épreuve du tapis roulant, censée déterminer les candidats qui seront les plus résistants au froid et à l'altitude.

À travers ce roman, George Mallory apparaît très attachant. Esprit libre, jeune homme fin et cultivé, il traduisait l'Illiade ou lisait Joyce le soir sous sa tente pour se détendre.

L'auteur rend bien sa fascination, voire son obsession pour l'Everest. L'alpiniste voulait tellement conquérir ce sommet, il le voulait de toutes ses forces, sans sous-estimer le danger d'une telle entreprise. Son amour pour sa femme et ses trois enfants n'a pas suffi : la montagne a été la plus forte, il se devait d'y retourner, il n'aurait pas supporté qu'un autre que lui la conquière.

Le sentier de la gloire, bien que non exempt de défauts, m'a fait passer un bon moment de lecture. C'est léger et distrayant, mais pour ceux que le personnage de George Mallory intéresse, je recommande plutôt la lecture de L'homme qui voulait toucher le ciel, de Tanis Rideout.

Pour ceux que le mystère de sa mort intrigue (À ce jour, on sait seulement que George Mallory a disparu sur l'Everest le 8 juin 1924, mais on ne sait toujours pas s'il est allé ou non jusqu'au sommet.), je conseille l'excellent livre-documentaire "Mallory & Irvine. À la recherche des fantômes de l'Everest" de Conrad Anker, qui retrace la découverte du corps de George Mallory en 1999.

Pour terminer sur ce sujet, le remarquable manga en cinq volumes "Le sommet des Dieux", dont l'intrigue repose sur la découverte d'un appareil photo qui aurait appartenu à notre héros et qui pourrait aider à résoudre le mystère, est un magnifique hommage à l'alpinisme.

Enfin, je ne peux m'empêcher de recommander Au sommet de l'Everest d'Edmund Hillary, extraordinaire récit plein d'humanité, du vainqueur de l'Everest. Il y évoque les expéditions précédentes et les alpinistes qui ont échoué à l'Everest, George Mallory en particulier, avec une grande justesse et beaucoup de respect.
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Seul contre tous

La scène se passe dans un pub londonien.

Danny demande la main de Beth. Leur témoin Bernie: le frère de cette dernière.

Tout va pour le mieux sauf que quatre individus avinés, au comptoir, ont des mots injurieux et vulgaires à l'encontre de Beth.

Provocation, bousculade, les hommes se retrouvent dehors où Bernie est tué d'un coup de couteau.

Danny est pris le couteau à la main et est accusé du meurtre de son ami.

Il nie !

Jugement : il est condamné à 22 ans de prison.



Pour ceux qui ont lu Le comte de Monte Cristo de A. Dumas on peut dire que cette histoire y ressemble bigrement.

On l'aura compris il s'agit d'une vengeance mais pas si simple: l'accusé dors en prison et les soi-disant auteurs du crime courent dehors. De plus ils ont pignon sur rue. La tâche ne sera pas aisée.

Ce que j'aime chez Archer c'est sa façon de conter les choses. Les phrases sont simples et non tarabiscotées, droit au but (comme on dit à Marseille chez les footeux) sans ambages ni circonvolutions. C'est peut être dû au traducteur? Néanmoins (ou en plus) c'est un excellent roman qui tient bien la route.

La partie relative au procès est rondement menée et bien intéressante. Il faut dire que j'aime ça les polars juridiques. Avocats des deux bords ont les arguments justifiant leurs propos et l'interrogatoire des témoins est aux petits oignons.

Et pour finir, cerise sur le gâteau, un retournement de situation tout à fait impensable mais bien concocté.

Bref du tout bon et un excellent moment de lecture.

Je conseille.
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Kane et Abel

Tout commence par la naissance de deux enfants, le même jour, au début du siècle dernier. Là s’arrête la similitude : Wladek, qui n’est pas encore Abel, voit le jour sur le sol humide d’une forêt polonaise. Kane est le descendant d’une famille de banquier; de lui, on pourrait dire qu’il est né avec une cuillère d’argent dans la bouche. Comment ces deux êtres pourront-ils un jour se croiser? Pour Kane une voie royale est tracée, aidée par ces capacités intellectuelles hors norme. Pour Wladek, un extraordinaire instinct de survie, qui s’apparente à la «volonté de puissance» de Nietsche, lui permet de passer outre une série d’obstacles qui auraient fait renoncer le commun des mortels.



Leurs chemins vont donc converger, pour le pire plus que pour le meilleur. D’autant que l’un comme l’autre sont dotés d’un orgueil hypertrophié. Ajoutons à cela quelques non-dits cruciaux et l’on se retrouve au temps des Capulet et des Montaigus.



Le roman est aussi le prétexte d’une fresque économico-historique du vingtième siècle, remarquablement dépeinte et très vivante du fait du sort intriqué de nos deux héros.

Même rebelle au notions de bases de l’économie mondiale, on suit aisément les tenants et aboutissants des manoeuvres financières décrites. Le décor est planté principalement aux Etats-unis, et l’on survole la Prohibition, le McCarthysme,, de Truman à Kennedy, en passant par la seconde guerre mondiale. L’évolution des moeurs de la société américaine, et en particulier de la place de la femme, et des rôles dévolus à chacun dans les couples, est bien mise en évidence.



La construction est extrêmement habile, puisque les deux destins convergents sont évoqués à tour de rôle, et généralement la fin d’un chapitre laisse le lecteur aux abois, ce qui est particulièrement incitatif pour poursuivre la lecture. C’est ainsi que l’on vient à bout presque sans s’en rendre compte des quelque 700 pages qui composent le roman



Très bon moment de lecture, pour lequel je remercie les éditions du livre de Poche.




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Qui ne tente rien

"Qui ne tente rien" est le premier tome de la nouvelle saga de Jeffrey Archer. Ce tome a pour mission de planter le décors, l'atmosphère et présenter les personnages.

Ici nous sommes invités à suivre le parcours d'un jeune policier enquêteur nommé William Warwick. Il a toujours voulu faire ce métier malgré le chemin tout tracé que lui avait préparé son père.

Pour sa première mission il se voit confier une affaire dans le milieu artistique. Un tableau de Rembrandt d'une grande valeur vient de disparaître.

J'ai apprécié l'écriture de l'auteur qui m'a aidé à rentrer pleinement dans l'histoire et passé un agréable moment de lecture avec une enquête sympathique, sans prise de tête.

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Les fautes de nos pères

A cause des révélations d'un ami de la famille, la cérémonie de mariage d'Harry Clifton et Emma Barrington est interrompue. Sa filiation mise en doute, le jeune homme n'a d'autre choix que de quitter Bristol. Il s'engage dans la marine mais son navire est torpillé par les allemands. Harry en profite pour endosser l'identité de Tom Bradshaw et laisser Harry Clifton pour mort, pensant comme cela permettre à Emma de refaire sa vie. Mais dès son arrivée à New-York il est arrêté, Tom Bradshaw étant accusé d'avoir tué son frère. Grâce à l'influence de la famille, les charges sont abandonnées mais il reste coupable de désertion. Contre 1000 livres et la promesse d'une peine légère, Harry accepte de cacher sa véritable identité et de plaider coupable. Il est incarcéré pour 6 ans à la prison de Levenham.

De son côté, Emma est de retour à Bristol après avoir accouché du fils de Harry dans la propriété écossaise de la famille. En rendant visite à Maisie Clifton, celle qui aurait du être sa belle-mère, elle voit une lettre où elle croit reconnaître l'écriture de son fiancé. Persuadée que l'homme qu'elle aime n'a pas péri en mer, elle part pour l'Amérique, bien décidée à le retrouver et à l'épouser.

Pendant ce temps, la guerre fait rage et Giles Barrington, frère d'Emma et meilleur ami d'Harry, fait ses classes et se prépare à aller combattre les troupes de Rommel en Afrique du Nord.





Deuxième tome des aventures des familles Barrington et Clifton où les personnages traversent la deuxième guerre mondiale qui est finalement peu de chose en comparaison de leurs déboires familiaux et sentimentaux.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que Jeffrey ARCHER ne fait pas dans la nuance. Les gentils sont beaux, courageux et intelligents pendant que les méchants sont vils, fourbes et stupides. Ses héros masculins respectent les liens d'amitié, ont le sens de l'honneur, combattent l'Allemagne nazie avec pour seules armes leur courage et leur intelligence supérieure, survivent à tous les tirs, bombes et autres mines quand autour d'eux les simples mortels tombent comme des mouches. Les femmes, elles, sont belles, volontaires, capables de diriger un hôtel sans savoir ni lire ni écrire ou de devenir une serveuse de haut vol alors même qu'elles ont été élevées dans la soie.

Heureusement, pour faire pendant à toutes ses qualités humaines, cette chaleureuse bonté d'âme, Jeffrey ARCHER nous a mijoté un duo de méchants particulièrement relevé, un aristocrate et un docker, pour faire bonne mesure. Ils ne sont qu'égoïsme, bassesse, lâcheté et vénalité. Le premier vole, escroque, dépense sans compter, profite d'une femme amoureuse puis l'abandonne sans état d'âme. Le deuxième, sans foi ni loi, boit son salaire, terrorise sa mère et trahit sa soeur. Et tous deux n'hésitent pas à user de violence contre quiconque se met en travers de leur route, sans distinction de sexe.

Voilà pour la psychologie. Pour le reste, ce qui se veut une "saga flamboyante" n'est qu'une succession de fadaises ridicules, souvent invraisemblables qui conduisent tout droit à un final au suspens intenable : Harry est-il un Clifton ou un Barrington ? En l'absence de tests ADN, c'est à la justice de trancher...

Cela ferait certainement un honnête téléfilm dans la série "Les tourments de l'amour", un après-midi sur M6 mais, à lire, c'est aussi indigeste qu'une production des éditions Harlequin.
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Seul l'avenir le dira

Il y a quelques jours sur le forum était lancée une discussion où l'on devait partager notre coup de cœur concernant les livres publiés en 2012. Et bien le voici mon coup de cœur!

A travers ce roman, on suit le destin deux deux familles anglaise : Les Barrington et les Clifton.

Harry Clifton, n'a jamais connu son père et sa famille refuse de lui en parler. Ce jeune garçon vit dans une famille pauvre et grâce aux sacrifices de sa mère il va pouvoir intégrer des écoles prestigieuses et sortir de cette misère. Son meilleur ami Gille Barrington et comme un frère pour lui et bien entendu Emma sa jeune sœur va vite tomber éperdument amoureuse d'Harry. Mais le jour de le mariage, la vérité sur le père d'Harry va éclater....

Ce roman est tout simplement passionnant, les personnages sont décrit avec une précision étonnante. La période d'entre les deux guerres également.

Et puis que dire de la construction du roman qui alterne les narrateurs. J'ai beaucoup apprécié, le fait de découvrir tour à tour les pensées de chaque protagonistes. Alors certes on revit certaines scènes plusieurs fois, mais l'auteur y ajoute chaque fois un petit quelque chose qui fait qu'on arrive plus à lâcher le roman.

Harry est le héros parfait, gentil garçon bien élevé qui malgré ses origines réussi tout ce qu'il entreprend. Maisie sa mère est une femme courageuse, qui élève seule son fils et qui travaille dur pour pouvoir offrir ce qu'il y a de mieux a son fils. Puis on fait la rencontre d' Hugo Barrington, personnage que l'on adore détester, Old jack tan l'ami d'Harry est le papa qu'il n'a pas eu et puis enfin c'est au tour d'Emma de prendre la place de narratrice. Jeune fille naïve , impossible de ne pas se reconnaitre un peu en elle.

Et puis arrive cette révélation à la fin qu'on connait depuis le début, ce secret que l'on découvre par bride a travers les pages du roman et qui éclate le jour du mariage.

Pas de Happy end, pour ce premier tome de la saga des Clifton mais ça promet une belle suite. J'ai la chance que le tome deux soit déjà sorti chez moi alors sur ce, je file continuer ma lecture.....
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Qui ne tente rien

Je ne connaissais pas l'auteur, ni la saga des Clifton dont le personnage principal de ce roman-ci est le héros de romans écrits par un des protagonistes de la saga. L'auteur reprend ici de façon directe, sans passer par l'intermédiaire de Harry Clifton , écrivain, la genèse de ce personnage.

William (et non Bill svp) Warwick veut être policier, depuis des années, au désespoir de son père qui aurait préféré le voir devenir avocat pour travailler avec lui et prendre sa suite. William transige et accepte de faire des études : il choisit l'histoire de l'art, ce qui lui permettra grâce à ces connaissances d'intégrer très vite Scotland Yard dans l'office de lutte contre le trafic des biens culturels, où il va participer à diverses enquêtes, toutes dans le domaine de l'art.

Ce n'est pas l'intérêt des enquêtes qui a été pour moi le point fort de ce livre. Ce que j'ai aimé, c'est l'atmosphère, britannique et riche de cet humour si appréciable. Ce sont aussi tous les personnages, nombreux, tous bien décrits. Le personnage principal en premier lieu, mélange étonnant de naïveté parfois, d'intelligence, celle de l'esprit et celle du coeur, et de détermination. Et tous les autres, l'agent Fred Yates qui va partager son expérience pendant les deux années de patrouille du héros, sa famille aux membres si délicieusement britanniques, ses collègues de Scotland Yard, et puis aussi Beth, qui deviendra la femme de sa vie, mais qui cache un secret qui peut-être peut interférer avec l'une des enquêtes. Beaucoup de personnages, beaucoup de dialogues, une lecture plaisante qui n'est qu'un premier tome. Je retrouverai je pense avec plaisir, ces personnages.

Merci aux éditions Les Escales pour ce partage #Quinetenterien #NetGalleyFrance

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Kane et Abel

J'ai découvert Jeffrey Archer il y a quelques semaines a peine avec son fabuleux roman Seul l'avenir le dira et la suite que j'ai lu en anglais. J'étais donc impatiente de découvrir un autre de ses romans. Je me suis donc précipitée pour lire kane et Abel.

J'ai retrouvé son écriture, ce pouvoir de conteur qu'a l'auteur! Je dis et répète ce pouvoir car l'auteur arrive avec quelques mots a nous faire voyager, a raconter a merveille des petits détails qui nous donne l'impression d’être dans l'histoire.

Kane et Abel sont deux personnages que tout oppose, l'un est issu d'une famille très pauvre de Pologne, l'autre vit aux États-Unis dans une famille riche, banquier de père en fils. Je me suis longtemps demandée comment ces deux là aller se rencontrer! Ils ont une ambition démesurée, veulent réussir à tout prix ce qui m'a un peu surprise parfois notamment l'ascension d'Abel que j'ai trouvé carrément improbable!

Certains passages m'ont semblé long, les discussions de banques ou descriptions de guerre.

Bref une très bonne saga mais pas la meilleure selon moi!
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Ni vu ni connu

William Warwick, qui vient d’être nommé brigadier à la brigade des stups, est en plein préparatif de son mariage avec Beth qui travaille dans le domaine de l’art. en même temps, son vieil ennemi, le baron de la drogue Miles Faulkner qu’il s’agit de prendre la main dans le sac.



Un ancien copain de collège, consommateur, avec lequel il a eu autrefois des démêlés, va être recruter comme « taupe » en échange d’une fuite au Brésil avec sa dulcinée. Devenu témoin protégé, il va devoir raconter comment fonctionne le trafiquant. Mais, est-il fiable ?



Un autre baron de la drogue, Assem Rashidi, alias la Vipère, fait également l’objet d’une surveillance, et William participe au plan mis en œuvre par l’équipe.



L’enquête policière est sympathique, sur fond de mariage, voyage de noces à Rome, pour William et Beth, et de divorce tonitruant (allez, j’ose, abracadabrantesque !) avec argent sale, tableaux de grands maîtres, notamment Vermeer pour Faulkner.



J’ai lu ce livre d’une traite car je voulais respirer entre deux romans forts de cette rentrée. J’ai aimé les relations entre les membres de la famille Warwick : Sir John, le père, avocat représentant la Couronne, sa fille qui doit prouver qu’elle est douée aussi, et William qui a choisi la police au grand dam de son père, après avoir entamé des études d’art.



J’ai aimé l’humour, « so british », mais l’histoire en elle-même n’est pas vraiment trépidante. C’était mon premier « contact » avec Jeffrey Archer et je suis restée sur ma faim. L’auteur nous propose un récit drôle et des réflexions sur le monde des dealers intéressantes mais, on les connaît, ce n’est pas mieux chez nous… il faut dire aussi qu’après avoir refermer « Berlin Requiem » c’était ce polar partait avec un sérieux handicap…



Lectures en cours, entre autres, : « S’adapter » « La carte postale » et « Enfant de salaud », ce qui explique le besoin d’humour…



Un grand merci à NetGalley et aux éditions les Escales qui m’ont permis de découvrir ce roman et découvrir son auteur.



#Nivuniconnu #NetGalleyFrance



Sortie le 06/10/2021
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Kane et Abel

Les 2 héros du romans vivent le rêve américain.

Ils partent de zéro ( ou plutôt ils repartent de zéros) et à la force de leur travail , ils arrivent à bâtir un empire. Mais le rêve se transforme en cauchemar car l'obsession de la réussite, pourrit leurs vies. Le rêve américain est souligné car bien qu'ennemi, ils vont combattre pour la liberté.

C'est dommage que les 2 héros sont d'extraction supérieure ( l'un banquier et l'autre fils d'un noble ) ce qui amoindri le rêve américain...

Roman facile à lire, Roman qui ne fait dans la nuance.







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Qui ne tente rien

Jeffrey Archer revient à l’occasion de cette rentrée littéraire avec « Nothing Ventured », le premier tome d’une saga qui va avoir pour personnage principal William Warwick. Et encore une fois, je suis conquise par la plume de l’auteur qui m’avait déjà beaucoup plu avec la saga des Clifton.



William a toujours voulu rentrer dans la police et devenir enquêteur. Mais il refuse tout passe-droit de la part de son père, grand avocat. Après deux ans à arpenter les rues et à faire la circulation, il se retrouve par un concours de circonstances à faire son entrée à Scotland Yard, auprès du département qui enquête sur les œuvres d’art et d’antiquité.



Avec un résumé comme celui-ci, j’attendais sa sortie avec impatience et je dois dire que j’ai beaucoup apprécié l’erreur de ma librairie habituelle qui a mis ce livre en rayon une semaine avant sa sortie officielle. Je me suis donc plongée avec plaisir dans cette lecture et je dois dire que j’ai savouré mon plaisir. William est un personnage attachant, intelligent et rusé mais surtout très humain. En effet, il est débutant, il fait des erreurs mais par chance retombe toujours sur ses pattes. Et puis, la fin annonce un deuxième tome plus que prometteur.
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Les fautes de nos pères

Je n’avais pas lu le premier tome de la chronique des Clifton et j’ai donc découvert avec stupeur et une indignation difficilement contenue les tourments que fait endurer le méchant Hugo Barrington à sa fille la gentille Emma et au valeureux Harry Clifton : les retournements de fortune des familles Clifton et Barrington évoluent dans un suspense in-sou-te-na-ble alors que la guerre fait rage sans toutefois que l’on entende siffler les obus.

Car les vrais enjeux de cette saga sont d’ordre juridique et financier : qui héritera du titre et de la fortune des Barrington ? Comment récupérer les droits d’auteur d’Harry, injustement volés par un avocat indélicat ?

Et puis il y a Maisie la superwoman, la maman d’Harry, qui sans savoir lire ni écrire et avec un passé de prostituée, parvient à devenir directrice d’un grand restaurant et doit repousser les soupirants qui se pressent pour l’épouser…

Il y a aussi Stan, le frère de Maisie, un être ignoble celui-là, il sort tout droit des archives de Dickens et vendrait père et mère pour 1 shilling.

Alors un compromis entre l’univers impitoyable de Dallas et les Feux de l’Amour ?

Et pour faire bonne mesure, le 2e tome s’arrête à nouveau dans un suspense ébouriffant …

A la rigueur une lecture pour un long trajet en train (ça se lit très bien…)

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Les fautes de nos pères

Voici la suite de "Seul l'avenir le dira" et ce tome est à la hauteur du premier.



Nous retrouvons Harry en prison pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Emma, toujours aussi amoureuse va tout faire pour le faire sortir. Son frère Giles et meilleur ami d'Harry s'est engagé dans l'armée. Maisie, elle travaille toujours aussi dur et Hugo continue de lui mettre des bâtons dans les roues. Ce dernier toujours aussi détestable va connaitre un fin tragique dans ce tome mais je n'en dirait pas plus...



Jeffrey Archer m'a encore captivé, cette grande fresque familiale est juste passionnante et laisse présager un troisième livre tout aussi bien (ça va d'ailleurs être difficile d'attendre sa sortie). L'auteur a la capacité de rendre vivant ses personnages, on a l'impression d’être a leur coté dans l'histoire et de les connaitre. Et puis l'époque est très bien décrite : ce deuxième tome se déroule durant la seconde guerre mondiale, grande période de changement. On le voit notamment quand Emma est narratrice et ou elle rencontre tant de difficultés a cause du fait qu'elle est une femme. A l'inverse sa grande tante Phillys et elle une femme très moderne qui fume, boit et porte des pantalons.

Je ne me lasse pas de cette saga et j'ai hâte de découvrir la suite.
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Seul l'avenir le dira

Romanesque à souhait!



Amours contrariés, recherches des origines familiales, manipulations, disparitions... Toutes les ficelles d'un roman à rebondissements sont utilisées pour capter le lecteur et l'entrainer à suivre le destin de Harry Clifton, jeune anglais des années 30/40.

C'est du lourd dans le genre, et je n'ai pas accroché.



J'ai lu ce livre sur tablette, en itinérance estivale. Sans ce contexte léger, cette lecture n'aurait pas été à son terme.

Livre trop simpliste et trop manichéen, personnages stéréotypés, récit trop convenu aux rebondissements prévisibles, sur fond de seconde guerre mondiale. Pas assez fouillé dans le conteste social ou historique choisi, ce qui aurait pu lui sauver la mise.



Je me suis ennuyée ferme et l'ai donc lu en diagonale, sachant d'avance que la fin aguicheuse de ce premier opus ne me verra pas connaître la suite de la vie difficile du gentil Harry.









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Qui ne tente rien

William désire devenir policier depuis toujours contre l’avis de son père qui aimerait le voir avocat comme lui et sa soeur Grace, mais la mère soutient son fils. William étudiera l’art avant de faire l’école de police. Il ne veut pas profiter d’une promotion accélérée grâce à son diplôme et patrouille durant 2 ans avant de devenir inspecteur. Il intègre par la suite le service des biens culturels et traque des faussaires. Nous suivons en particulier deux enquêtes autour d’un avocat véreux, l’une concernant des contrefaçons de monnaies anciennes et l’autre un tableau de Rembrandt. William tombe amoureux de Beth, qui cache un secret.



Je ne connaissais pas du tout cet auteur que j’ai découvert avec plaisir. C’est un roman d’énigme très sympathique, avec du suspense et pas de violence, ou très peu. C’est vraiment un polar typiquement anglais de type mystery cosy. Plusieurs chapitres concernent des comptes rendus de procès, mais ce n’est jamais pesant. Il y a beaucoup de dialogue, ce qui rend le texte très vivant.



Les personnages principaux sont attachants et agréables. Le roman traite de la justice et de la corruption avec quelques policiers ripous pas tristes.



Il ne faut pas y chercher de grandes thématiques ou un message percutant, c’est juste un simple polar très agréable à lire et sans prise de tête. L’écriture est très fluide. Ce livre m’a donné envie de connaître la suite des aventures de William, dont le tome 2 est déjà paru en anglais, et aussi de découvrir la saga des Clifford, monument de cet auteur dont je n’avais jamais entendu parler avant, mais je vais rapidement y remédier.



Un grand merci aux Editions des Escales et à Netgalley pour cet excellent moment de lecture.
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Kane et Abel

18 avril 1906 à Boston nait le jeune William fils et héritier d'une des plus grandes fortunes de la ville et dont la voie sur le chemin de la réussite et de la puissance est déjà tracée

18 avril 1906 dans une cambrousse Polonaise, nait, d'une inconnue qui mourra en couche seule dans la forêt, le jeune Waldek qui devra lutter pour survivre à sa famille d'adoption, puis aux Allemands, aux Russes, aux Turcs, à travers une Europe dévastée par la guerre.

Ces 2 naissances n'ont rien en commun si ce n'est d'avoir lieu le même jour et pourtant William et Waldek vont se croiser plusieurs fois, à plusieurs moment de leurs vies, ils vont se connaitre, ils vont se haïr, ils vont aussi s'aimer d'une certaine manière.

William est un banquier dans l’âme, dès sa plus tendre enfance il sera un homme d’affaires avisé et compétent, doublé d’un fin politique, ce qui lui permettra d’intégrer à 21 ans le conseil d’administration de la banque dont il revendique l’héritage. Waldek lui a soif de vivre et de reconnaissance il se sent bafoué lorsque les Allemands puis les Russes prennent possessions des biens de son mentor. Il n’a pas eu d’enfance et veut réussir sa vie d’homme, il mettra tout en œuvre pour que celle-ci ressemble à celle qu’il a rêvée.

Pourtant un évènement va marquer la vie des 2 protagonistes et cet évènement irréversible fera naître entre eux une haine que seule, la mort pourra défaire.

Un livre passionnant qu'on aimerait lire d'une traite, si ce n'était qu'il faut bien dormir de temps en temps.

On retrouve comme l'a déjà dit une critique, du Ken Follett notamment dans sa trilogie « le siècle » mais en moins systémique, les personnages sont magnifiquement croqués et on a envie de croire que l’auteur les a aimés comme les lecteurs les aiment tout au long du récit et que le choix du dénouement a été un déchirement.
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Ni vu ni connu

J’ai retrouvé avec plaisir William Warwick fraîchement promu brigadier dans la police londonienne, après le trafic d’oeuvres d’art, il va devoir se frotter à celui de la drogue. Avec ses nouveaux collègues, il participe à la traque, puis à l’arrestation d’un notable à la tête d’un trafic de stupéfiants. En même temps il organise son mariage avec Beth.



Toutefois, il n’en a pas fini avec Miles Faulkner, un escroc très doué qui le poursuit depuis le premier tome de la série, Qui ne tente rien. Il sera condamné par la justice mais continuera à n’en faire qu’à sa tête car il n’a aucune intention de laisser sa belle demeure et sa collection de tableaux à son ex-femme. Il a plus d’un tour dans son sac et son denier fait d’armes annonce le troisième tome de la série.



Il ne faut pas choisir ce polar pour y découvrir une enquête trépidante avec moult rebondissements, même si Faulkner réserve plusieurs mauvaises surprises à son ex, amie de William. Il s’agit de la mise en place minutieuse et longue d’un piège pour démasquer et confondre des barons de la drogue dont le principal se cache sous l’identité d’un respectable marchand de thé. J’ai beaucoup aimé l’ambiance très anglaise avec l’humour qui en découle. L’auteur connaît bien le monde policier et judiciaire, aussi son polar est-il tout à fait crédible. J’ai trouvé très intéressant de suivre l’enquête de longue haleine de la brigade des stups et la mise en place de la souricière. De leur côté, les délinquants sont loin d’être démunis et bénéficient aussi d’un avocat particulièrement retors.



J’apprécie beaucoup cette série à l’esprit si anglais. Warwick est plus crédible que certain héros de polars américains de type superman, c’est un héros du quotidien très sympathique. Un grand merci à Netgalley et aux Editions Les Escales pour cette agréable découverte.



#Nivuniconnu #NetGalleyFrance !
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