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Citations de Jennifer D. Richard (87)


Jennifer D. Richard
On ne voyage pas jusqu’au cœur des ténèbres sans y laisser un peu de son âme.
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Ota Benga ignore qu’il est le personnage central et solitaire d’une tragédie en plusieurs actes. Une histoire qui se déroule sur trois continents et dont les rebondissements se jouent encore sur nos yeux. Une fresque portée par des héros impuissants et des malfaiteurs couronnés, des hommes de bonne volonté et des lâches ordinaires. Avant lui, on a colonisé l’Afrique au nom de la civilisation. Après lui, on l’a pillée au nom des droits de l’homme. Ota Benga fait partie de ceux qui ne comptent pas. Il fait partie des non-personnes. 
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Jennifer D. Richard
« La faim… c’est terrible, ce que la faim peut vous pousser à faire. Tout ce qu’on a appris depuis notre enfance, les bonnes manières, les conventions. Tout cela vole en éclats, ici. Tout disparaît, il ne reste plus que les insticts.
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…tout le monde sait bien que les intentions nobles n’existent pas, en politique.
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Il n'y a pas de réel commerce avec les indigènes, dites-vous ? Je vous le confirme. Les boîtes de conserve dont vous parlez, que les bateaux déversent par milliers dans le port de Matadi... Savez-vous qu'elles sont vides ? Ce n'est même pas du corned-beef que l'on vend aux indigènes, ce sont des boîtes de corned-beef. Les rebuts de tissus des manufactures métropolitaines que vous voyez arriver en Afrique sont invendables, de même que toute la quincaillerie qu'on leur envoie. Que ferions-nous des grelots, sonnettes, pipes, flûtes, pots de fer troués, vases ébréchés, aliments périmés... ? En exportant en Afrique la camelote la plus médiocre et la plus surévaluée possible, et en l'échangeant contre des produits très sous-estimés, les sociétés gagnent sur les deux tableaux, à l'import et à l'export.
(p. 311)
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On ne se remet pas de tant de souffrance. Si on n’y perd pas la vie, on y laisse son âme.
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La culpabilité est personnelle, elle n’appartient pas à la communauté et on ne s’en débarrasse pas en arguant de l’existence de cet autre, qui le ferait à notre place.
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Il y a des choses qui ne se disent pas, et il y a des choses qu’on n’arrive pas à dire.
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C'est que chaque vie est un roman et chaque vie, avec les leçons qu'elle contient, devrait se transmettre de génération en génération, de manière à ne pas avoir été vécue en vain.
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Le regard des autres a l'importance que vous lui accordez.
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Pour la première fois depuis des années, j’ai envie de pleurer car je sens que mon étoile vient de s’éteindre.
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Nous ne nous détournons pas des femmes de notre âge uniquement par dégoût des corps et des esprits mûrs, mais surtout par peur de voir nos intentions démasquées.
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Le regard d'un père pour son fils, qu'il soit dur, tendre, agacé ou amusé, est celui qui compte le plus pour un homme, surtout pour qui n'a pas connu sa mère.
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Ce qu'elle ne parvient pas à faire avec sa famille, elle le fait avec les autres. C'est, il me semble, sa façon à elle de fuir.

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Couplée avec l’instruction et l’expérience, la cupidité peut soulever des montagnes.
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- [...] D'ailleurs, vous n'avez pas supprimé l'esclavage. Vous n'avez fait qu'effacer le mot. L'Europe aime les concepts. Enrobe tes meurtres des mots " civilisation " et " liberté ", et tu verras, on te pardonnera tout.
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A observer les trois filles, robustes travailleuses dont les âges allaient de douze à quinze ans, Washington se dit que le vieux n’était peut-être pas si vieux que ça. Un trop dur labeur et des brimades répétées avaient engendré ce dos tordu, ces genoux cagneux et ces cheveux blancs plus probablement que le seul passage des années.
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Quelques jours auparavant, un agriculteur noir lui avait raconté sa première visite aux urnes.
« Vous savez lire, vous, mais pas nous. A force, on a quand même compris comment il fallait voter. Avant les élections, on essaie de scruter le Blanc. On écoute tout ce qu’il dit, et plus notre tour approche, plus on écoute, et plus on scrute. Comme ça, on comprend ce qu’il va choisir. Et le jour des élections, quand c’est à nous de voter, on fait exactement l’inverse ! Comme ça, on est sûrs de faire les choses bien. »
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Mais comment ressembler à des hommes qui dénoncent l'esclavage quand on es issu d'une famille d'esclavagistes? Ce paradoxe nourrissait une grand part des réflexions du petit Sudiste. Partagé entre les discours racistes qui animaient les repas de famille et la perspective universaliste offerte pas les grands explorateurs, il ne savait comment aborder la question noire. Le rapport de couleurs demeurait pour lui un grand mystère.
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Illidan me manque tant que c’est pour moi une consolation de me dire que je ne penserai bientôt plus à lui. Moi aussi, à ma façon, je vais l’oublier. Car il a dû m’oublier. Sinon, il serait revenu me chercher
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