AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jennifer Saint (55)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Ariane

TW : accouchement, agression, alcool, dépression, deuil, famine, fausse couche, grossesse, guerre, inceste, misogynie, mort, mort animale, mort d'un enfant, mort d'un proche, sacrifice d'animaux, sang, sexisme, tentative de meurtres, viol, vomissement.



La belle plume de l'autrice nous transporte dans l'histoire de Minos, le roi de Crète, de Pasiphae, la reine, de Phèdre, la sœur d'Ariane, et d'Asterion, leur frère, à travers des chapitres courts. C'est cette famille qui constitue le cœur de l'intrigue, et je me suis rapidement laissé captiver par ce récit.



"Si irréprochable que soit la vie que nous menions, les passions et la cupidité des hommes pouvaient provoquer notre perte."



Lorsque Athènes est vaincu, ils vont devoir envoyer douze de ses enfants en sacrifice au terrible Minotaure chaque année. Ariane s'oppose à cette pratique cruelle.



Lorsque Thésée, un homme volontaire et séduisant se retrouve parmi les otages, Ariane est captivée par sa beauté. Thésée lui offre la possibilité de s'échapper de l'emprise de son père tyrannique. Un personnage que l'on déteste dès le départ, par la suite on découvre sa vanité, son égoïsme, sa lâcheté..



Cependant, Phèdre n'est pas présente lorsque sa sœur Ariane a le plus besoin d'elle. La question de la trahison plane : Phèdre a-t-elle trahi sa sœur, ou a-t-elle été trahie elle-même ?



Le parcours de vie d'Ariane est marqué par la trahison, la déception, la perte, l'abandon sur l'île de Naxos. Dans sa vie elle croise différentes personnes, notamment Thésée et Dionysos.



Cependant, le rôle d'Ariane semble se réduire principalement à être un fil conducteur de l'histoire, mettant en évidence les relations avec les hommes.



Malgré le grand plaisir que j'ai éprouvé en le lisant, j'aurais aimé une exploration plus approfondie du féminisme. Les personnages féminins semblent être les victimes des caprices des hommes, sans que leur force et leur résilience ne soient pleinement mises en valeur.



❤ à découvrir !
Commenter  J’apprécie          210
Ariane

Je referme ce roman à l'instant.



Une très belle histoire qui suit fidèlement la mythologie et Ariane et Phèdre, filles du roi Minos, et sœurs du Minotaure.

On va suivre la vie des deux jeunes femmes même si c'est Ariane qui est mise plus en avant vu que c'est son histoire qui prime ici.

Elle va être, toute sa vie, fille d'un roi cruel, femme d'un dieu et mère de garçons. Elle devra tout le temps se soumettre à part quelques moments où elle arrivera à se rebeller en voyant la bassesse des hommes et en restant méfiante vis à vis des dieux de l'Olympe.



La plume de Jennifer SAINT est vraiment agréable à lire, à comprendre. Elle s'inspire de la relation qu'elle a avec ses sœurs.



Un excellent moment de lecture qui a failli être un coup de cœur !
Commenter  J’apprécie          170
Ariane

Le livre est un très bel objet, rien à redire là-dessus. Malheureusement, j’ai abandonné ma lecture après trois semaines (j’en ai lu les deux tiers environ).



Je n’ai pas du tout accroché au personnage principal et je n’ai pas compris non plus pourquoi ce roman a été qualifié de féministe. Ariane ne prend pas du tout sa vie en main, elle est passive et se laisse entraîner au gré de ses rencontres avec des hommes (Thésée puis Dionysos). Sa soeur Phèdre est un peu plus intéressante.



Je regrette également que le contexte et les décors ne soient pas plus explicites. Avec la Crète et Athènes, il y avait pourtant matière à documentation.



Enfin, je n’ai pas non plus aimé le style d’écriture qui pouvait être maladroit à certains moments ou anachronique (l’autrice cite même un canapé, à un moment donné, sérieusement pour l’époque?).



Bref, si vous avez envie de lire un roman sur Ariane, préférez plutôt celui de Flora Boukri que j’ai davantage apprécié.
Commenter  J’apprécie          160
Ariane

En ce moment les ré-écritures de grands mythes grecs fleurissent, en particulier ceux qui relatent les mythes du point de vue d’une femme. Cela tombe bien, j’adore la mythologie grecque et plus largement l’antiquité.



Récemment, Madeline Miller nous avait livré le très bon Circé et ici Jennifer Saint prend la voix d’Ariane pour raconter son histoire. Je ne vais pas reprendre en détail l’histoire d’Ariane, fille du roi Minos de Crète et sœur du minotaure et de Phèdre. Elle s’éprend naïvement du beau Thésée, prince athénien qui tue le Minotaure. Le traître l’abandonnera sur l’île déserte de Naxos où elle mourra presque de faim jusqu’à ce que Dyonisos en personne ne débarque sur l’île et n’en tombe amoureux.



Voilà très brièvement le cœur de l’histoire que Jennifer Saint reprend de façon bien plus ample dans un récit qui se déroule entre la Crète, Naxos et Athènes. Les voix des deux sœurs Ariane et Phèdre alternent au fil des chapitres et racontent leurs vies de femmes soumises à la volonté des dieux et des hommes, qui souvent se jouent d’elles. C’est un roman qui a le mérite de replacer tous les personnages de cette longue histoire et visiblement Jennifer Saint s’est documentée à des sources variées avant de choisir la voie que prendrait le dénouement de son histoire.



C’est un roman sympathique qui se lit avec plaisir, mais n’a pas autant l’art consommé de Madeline Miller pour nous transporter aussi loin et aussi profondément dans le temps et dans l’espace.

Commenter  J’apprécie          160
Ariane

Ariane est la fille du roi Minos, roi de Crète, qui terrorise tout le monde, ses ennemis comme sa propre famille. Révoltée par le sort des femmes de son entourage et de son époque, elle décide de suivre sa propre voix. En effet, les femmes paient toujours les conséquences des crimes des dieux et des hommes. Mais quand Thésée arrive avec treize autres otages, Ariane tombe immédiatement amoureuse de lui et se laisse aveuglée par le beau prince. Elle décide de l'aider à se sauver du labyrinthe dont personne ne sort jamais vivant..

J'ai toujours beaucoup aimé lire les légendes et celle-ci n'a pas dérogé.

Clin d'oeil pour la couverture qui est vraiment superbe.

Jennifer Saint a su rendre la légende d'Ariane accessible au langage moderne. Le fil rouge d'Ariane n'est qu'une infime partie de sa légende.

Son histoire, tout comme celle de sa sœur sont intimement liées et entremêlées. C'était une époque où le sort des femmes étaient vraiment peu enviable. Elles étaient soumises aux caprices des hommes et des dieux. Elles étaient violées, enlevées selon le bon plaisir de ces messieurs.

Ariane est rebelle au début de sa vie mais je trouve qu'elle baisse les armes au fur et à mesure de sa vie, j'ai trouvé cela un peu décevant. Mais cela reste assez caractéristique des personnages mythologiques et ce que je trouve plaisant. Ce sont des personnages ambivalents et complexes, qui reflètent très bien la complexité de l'âme humaine.

En bref, c'est un livre parfait pour les amateurs de légendes.
Commenter  J’apprécie          90
Ariane

Une réécriture féministe du mythe du Labyrinthe où est enfermé le terrible Monstre : le Minotaure !

Une intrigue centrée sur le destin de deux sœurs : Ariane et sa sœur cadette, Phèdre !

L'autrice anglaise, Jennifer Saint, braque la lumière sur ces deux héroïnes du passé... résolument modernes !

Un premier roman prometteur qui plaira à tous les amateurs de mythologie !



Le roi Minos règne d'une main de fer sur la Crète, terrorisant ses ennemis vaincus, ses sujets et sa propre famille. Lorsque la cité vaincue d'Athènes envoie douze de ses enfants en sacrifice au terrible Minotaure, la princesse Ariane se rebelle contre tant de cruauté.



Ayant entendu trop de contes et de récits dans lesquels les plus faibles, les femmes surtout, subissent les conséquences des actes des puissants, elle est déterminée à tracer son propre destin. Et parmi les douze otages, Thésée va lui fournir l'occasion de contrer et fuir la tyrannie de son père, Minos. La légende du Labyrinthe s'enclenche...



Tour à tour princesse, traitresse, faiseuse de héros... le parcours d'Ariane fut semé d'embuches, à l'instar de celui de sa sœur, Phèdre, mais aussi ponctué de rencontres fabuleuses, comme celle du dieu Dionysos. En ce temps-là, dieux et héros exerçaient leur pouvoir sur terre, repoussant les femmes dans l'ombre. Ariane et Phèdre décident d'entrer dans la Lumière !



Je remercie les éditions @sabran et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir cette autrice que je ne connaissais pas, mais que je continuerai à suivre.



J'ai beaucoup aimé cette réécriture très poétique du mythe du Labyrinthe et du rôle joué par Ariane et Phèdre auprès du prince d'Athènes, Thésée. En braquant le feu des projecteurs sur Ariane et Phèdre, l'autrice modernise ce mythe grâce à sa réécriture féministe mettant ces héroïnes au premier plan.



La structure narrative bien maitrisée est composée de quatre parties dévoilant progressivement le destin croisé d'Ariane et de Phèdre qui aident Thésée à tuer le Minotaure. Mais, la vie dont elles rêvaient va vite les décevoir jusqu'à leur fin tragique.



L'intrigue est de plus en plus prenante au fil des pages et le style fluide et poétique de l'autrice rendent la lecture très agréable. Les personnages d'Ariane et Phèdre sont touchants car toutes deux décident de se rebeller contre le sort qui leur est réservé dans un monde dirigé par l'ordre patriarcal.



Je conseille ce roman historique à toutes celles et ceux qui s'intéressent à la mythologie grecque et au thème du féminisme car cette réécriture est vraiment réussie.
Commenter  J’apprécie          90
Ariane

Fan de mythologie en général et grecque en particulier, je ne pouvais pas passer à côté de ce titre.

Ariane, souvent limitée au rôle de celle qui a aidé Thésée à sortir du labyrinthe pour ensuite être abandonnée, mérite plus que quelques lignes dans des légendes qui ne sont pas les siennes. Son histoire est ici reprise afin d'essayer de mieux la comprendre. Englobée dans la légende de Thésée, de son père Minos, de sa sœur Phèdre ou du dieu Dionysos, l'auteure a extrait les épisodes qui permettent de mieux retracer son évolution et essayé de donner du sens à cet ensemble. Le tout donne une histoire violente et fascinante, dans laquelle la place de l'héroïne et des femmes en générale est souvent malmenée. Les dieux n'hésitant pas à s'en prendre à celles-ci pour se venger des hommes comme de nombreux exemples sont détaillés dans cette histoire. Thésée ainsi que de nombreux héros ne sont pas présenté sous un jour très favorable mais il faut bien avouer que les faits parlent souvent d'eux-mêmes vu le nombre de fois où l'un d'entre eux séduit et abandonne une femme quand il ne la viole pas purement et simplement.

J'ai bien aimé cette histoire malgré quelques longueurs mais je suis loin du coup de cœur que j'avais ressenti avec Circé.
Commenter  J’apprécie          80
Ariane

Dans la mythologie grecque, Ariane est connue pour avoir aidé Thésée à vaincre le Minotaure. Mais, tandis que Thésée est rentré à Athènes auréolé de gloire, qu’est-il donc advenu d’Ariane, celle sans qui il n’aurait jamais pu accomplir cet exploit ?



J’aime beaucoup les réécritures de mythes qui donnent la paroles aux femmes, trop souvent les grandes oubliées de la mythologie. Pour autant, je n’ai pas du tout réussi à accrocher avec ce livre.



Le roman m’a paru assez déséquilibré, avec une grosse première partie qui nous présente les protagonistes principaux, mais sans rentrer dans les détails. Ariane, Phèdre, Minos, Pasiphaé, Dédale… L’autrice reste toujours en surface, se contentant de raconter des faits, des pans bien connus des mythes qu’elle relate. Mais sans réellement réussir à leur donner vie.



La suite du roman est dans la même veine, même s’il se concentre uniquement sur Ariane et Phèdre. Je m’attendais à tout un développement sur elles, héroïnes sous-estimées et négligées, surtout quand la thématique de la maternité est abordée, mais je suis complètement restée sur ma faim. Ariane et Phèdre ne sont là que pour parler des autres (Dionysos, Thésée, Hyppolyte) ; elles n’ont absolument aucune incidence sur la vie des hommes dont elles servent simplement de faire-valoir. Pire, pour une héroïne donnant son nom au roman, j’ai trouvé Ariane complètement transparente et inutile.



En définitive, je suis complètement passée à côté de ce roman. Jennifer Saint nous promettait de mettre en lumière les femmes de l’ombre, simples noms de la mythologie grecque. Mais elle fait juste de ces femmes de simples victimes de l’égoïsme des hommes dont le lecteur ne peut qu’avoir pitié. Je n’ai accroché ni à la plume, ni aux personnages, et je trouve que l’autrice n’a pas du tout réussi à leur donner vie. Bref, une vraie déception…
Lien : https://aliceneverland.com/2..
Commenter  J’apprécie          80
Ariane

Je me suis plongée dans l'univers et la plume de Jennifer Saint et je remercie encore les éditions Sabran pour cette belle découverte.

Ariane de Crète, comme sa soeur, fait partie des héroines les plus malchanceuses et manipulées du panthéon grec. Elle espère, par sa rencontre avec Thésée, avoir un autre contrôle sur sa vie et échapper à l'emprise de son cruel roi de père Minos, ce qui évidemment, ne sera jamais le cas.

Tout au long du livre, elle est malmenée par les hommes - en passant également par Dionysos - jusqu'à pardonner l'impardonnable.

Phèdre, sa cadette, n'est pas en reste non plus et le summum sera atteint avec l'épisode Hippolyte. Malgré tout, elles tentent, chacune de leur côté, de s'affirmer et d'avoir leurs vies rien qu'à elles dans un monde dominé par les hommes, servant eux-mêmes de pantins aux dieux. Le travail d'écriture de l'auteur est bien fourni et son style, simple et spontané, nous fait voyager aux quatres coins de la Grèce. Je le conseille vivement!
Commenter  J’apprécie          60
Ariane

Merci à @netgalleyfrance et @sabran_editions pour ce service presse.



Après #circe de Madeleine Miller, j'avais hâte d'en apprendre plus sur sa nièce Ariane.



Mon retour de lecture est assez mitigé.



@jennifer.saint.author, à travers la réécriture de mythes grecs et grâce à un entrelacement d'histoires mythologiques, raconte l'histoire d'Ariane : enfance avec sa sœur Phèdre, naissance d'un frère très particulier (le Minotaure), le labyrinthe, le sacrifice d'adolescents athéniens, le fil donné au héros Thésée...



Ce pan de l'histoire est très connu mais l'auteure m'a permis de connaître la suite : l'histoire d'amour avec Dionysos...



Je ne spoile rien. Vous pouvez tout retrouver sur Wikipédia dont l'auteure suit le mythe original.



Bien que l'accent soit mis sur les personnages féminins, la perspective féministe de l'histoire, selon moi, n'a pas été assez développée. Je n'ai trouvé dans ce récit aucune femme forte, agissant selon des motivations qui lui sont propres. Mais plutôt des femmes prisonnières des caprices de leur amant, victimes de l'ego des hommes, impuissantes, n'ayant aucune autonomie.



Ariane, très crédule au début de l'histoire, reste passive tout au long du récit (sa seule action sera de donner la pelote de fil...).

C'est essentiellement à travers sa voix que l'histoire est contée.



Les hommes, juste des méchants masculins ignobles, égocentriques, vaniteux...



L'écriture est assez académique, l'histoire un peu terne. L'auteure emprunte des détours inutiles, rendant le rythme inégal.



Je suis restée assez spectatrice de cette histoire à cause d'un manque de profondeur sur les personnages, le lien entre les deux sœurs, les rites de Dionysos.
Commenter  J’apprécie          60
Ariane

Parfois un bel emballage ne suffit pas.



Rien ne va dans ce livre. L’autrice n’apporte rien de plus au mythe si ce n’est de le raconter au travers des personnages féminins (et ça ne suffit pas à en faire un roman féministe).



Si on connaît le mythe, on s’ennuie. Car c’est long. Trèèèès long. Ariane geint, ressasse et… arrache les vignes à mains nues (je ne vais pas m’en remettre de cette énormité).



Phèdre est un personnage plus intéressant mais là aussi on connaît l’histoire. Et passer derrière Racine c’est, comment dire ?, périlleux.



Bref, le travail éditorial est magnifique mais l’écrin ne renferme vraiment pas un bijou… et j’en suis la première dépitée parce que j’en attendais beaucoup.



Next !
Commenter  J’apprécie          50
Ariane

Appréciant fortement la mythologie, je suis toujours ravi de voir que celle-ci est de plus en plus remis aux goûts du jour et ce, bien davantage encore lorsque se sont les voies et figures féminines qui sont à l’honneur. C’est pourquoi et outres la beauté du livre-objet, je n’ai nullement hésité à me procurer Ariane de Jennifer Saint qui m’a grandement rappelé Madeline Miller dont je dois encore rencontrer Circé.



Pour autant et malgré ma bonne appréciation quant à la prose de Jennifer Saint, sa plume n’a rien de comparable à celle de son acolyte et je dois dire que je m’attendais à davantage de relief et de profondeur et quelque peu plus ambitieux. En effet, c’est avec extrême simplicité que la romancière nous conte l’histoire tumultueuse et passionnante d’Ariane. Je ne peux déplorer cette facilité d’accès qui permet à celle-ci d’offrir une accessible et véritable Iliade que j’ai fortement apprécié découvrir et vivre. Sans être des plus haletants, les épisodes dévoilés n’en sont pas moins captivants et mettent l’honneur une héroïne forte et combative à la fois tout en se dévoilant des plus douce qui soit. Ariane se dessine un véritable paradoxe que j’ai été ravi de rencontrer mais surtout d’appréhender. Sans forcément être parvenu à m’attacher pleinement à cette dernière, j’ai tout de même été assez sensible et attendri par son romantisme pur et véritable.



L’amour sous toutes ses formes se dessine d’ailleurs ce qui caractérise, guide et influence les choix et les positions de notre mortelle. Par amour, celle-ci se détournera des siens et sera bien des fois dupée sans pour autant jamais désespérée ni renoncée à son destin. Cette force de caractère m’a plus que séduit et j’ai été sensible aux différentes relations établies au court de cette assez courte – soyons franc – épopée. Qu’il s’agisse des liens qu’Ariane établit avec Thésée mais aussi sa sœur Phèdre et tant d’autres encore, chacun d’eux offrent quelques moments des plus sentimentaux. Mieux encore et à travers les trois majeurs parties composant cette ouvrage, j’ai décelé une fine mais notable évolution quant à celle-ci même si je m’attendais également à plus spectaculaire.



Pour autant et aussi séduisant que soit ce portrait, j’ai également été admiratif des nombreux lieux et divinités visités et rencontrés m’offrant un véritable dépaysement. Les descriptions se veulent assez succinctes mais des plus chaleureuses et offrent de vives peintures que j’ai aimé imaginer et visualiser. La luxure, caractéristique essentielle de mythologie est parfaitement représentée par la franche et visuelle plume de Jennifer Saint. A tel point que je n’ai d’ailleurs fait qu’une bouchée de son œuvre dont je ressors globalement convaincu.



Ainsi et malgré un léger manque de relief quant au style de l’auteure, je suis plus que ravi d’avoir rencontré et fait la connaissance d’Ariane. Cette œuvre permet de mettre en avant une figure féminine des plus aimante et combative à la fois, offrant un savoureux contraste que j’ai apprécié appréhender au cours des épisodes composant cette Iliade. Sans pour autant être aussi poignant que d’autres de ses acolytes, Jennifer Saint offre une simple mais douce visite du mythe.
Lien : https://mavenlitterae.wordpr..
Commenter  J’apprécie          50
Électre

La guerre de Troie est une source inépuisable de romans.



Celui-ci m’a attiré par la beauté de cette couverture et sa quatrième de couverture : cet épisode mythologique raconté par 3 femmes : Clytemnestre, Cassandre et Electre. Une façon de raconter les événements sans s’attarder outre mesure sur les combats et l’aspect guerrier du récit.



La difficulté réside dans le fait que ce genre de récit est connu dans ses rebondissements. Il faut donc, en gardant cette trame connue, trouver une originalité, une voie pour donner aux lecteurs envie de tourner les pages.



Ici, la mission n’est qu’en partie réussie. Jennifer Saint réussit à peindre avec talent et émotion les scènes les plus tragiques de la chute de Troie : le sacrifice d’Iphigénie, le sort des femmes troyennes…



Mais j’ai trouvé que dans beaucoup d’autres passages, les longueurs se succédaient avec un style plutôt plat.



Bref, une lecture sympathique mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Commenter  J’apprécie          50
Ariane

Férue de mythologie grecque, j’ai bien entendu craqué pour Ariane de Jennifer Saint. Et parce que je suis faible, j’ai succombé à la beauté de l’édition reliée. Le roman, comme son titre l’indique, reprend le mythe d’Ariane, célèbre pour avoir donné à Thésée le fil qui lui permettrait de retrouver son chemin dans le labyrinthe du Minotaure. Mais est-ce bien là toute la vie de cette princesse crétoise ?



Jennifer Saint retrace le destin d’Ariane tel qu’on le connaît et tel qu’on le connaît moins – j’ignorais ainsi toute la partie où, sur l’île de Naxos, Ariane poursuit sa vie. Son destin étant mêlé à celui d’autres figures, plus ou moins célèbres, de la mythologie, nous aurons également un bel aperçu de l’histoire de Thésée, Dionysos, Phèdre, Icare… Si l’autrice ne s’écarte guère du matériau originel – hormis à certains passages, où elle le fait de façon subtile – elle offre tout de même un roman plaisant à lire.



À travers Ariane et ses réflexions sur la condition des femmes, Jennifer Saint interroge sur la place de celles-ci, à l’époque comme dans les mythes. Toutefois, je n’irai pas jusqu’à dire que le livre est féministe, comme le laisse entendre sa présentation. En revanche, j’ai apprécié qu’Ariane ne soit pas une héroïne badass. Naïve, élevée entre quatre murs, Ariane se laisse porter par les événements, à quelques exceptions près. Pourtant, cela ne fait pas d’elle un personnage inintéressant, au contraire ! Elle m’a rappelé Meg, dans Les 4 filles du Dr March, qui rappelle à l’impétueuse Jo que ce n’est pas parce que ses rêves diffèrent des siens qu’ils ont moins d’importance.



De fait, la personnalité d’Ariane contraste avec celle de Phèdre, sa soeur, plus impétueuse et forte tête, et dont nous avons régulièrement le point de vue. Un contrepoint intéressant, qui permet également d’aborder le lien sororal. Parce que, malgré la présence d’hommes qui veulent punir, manipuler ou utiliser les femmes, Ariane reste une histoire de femmes. De celles qui veulent vivre libres, de celles qui veulent profiter de leur bonheur domestique. Jennifer Saint aborde même, à un moment donné, le thème délicat et douloureux de la dépression post-partum.



Au final, s’il manque simplement à ce roman l’immersion dans l’univers de la Grèce antique que l’on peut trouver chez Madeline Miller et Marie Tétart, Ariane reste une réécriture mythologique intéressante par son regard subtil sur des thématiques féminines, notamment la maternité. Je guette maintenant avec impatience la traduction d’Electre de la même autrice !
Lien : https://lullastories.wordpre..
Commenter  J’apprécie          40
Atalanta

J'ai beaucoup aimé découvrir la légende d'Atalante, dont je ne connaissais que le fait qu'elle ait été la seule femme argonaute (sans compter Medee).

C'était plaisant de suivre une héroïne moins connue, donc avec des surprises, dont la déesse protectrice n'est ni Athéna ni Héra, qui sont très souvent présentes dans ces récits.



Le roman passe vite, la narration est fluide et la plume de Jennifer Saint est toujours aussi agréable. Un plaisir de lecture qui se dévore presque trop vite !
Commenter  J’apprécie          40
Ariane

Ariane vit avec sa sœur Phedre en Crête. Elles sont les filles du roi Minos, monarque cruel craint par ses sujets mais aussi par tous les rois des autres cités grecques. La naissance de leur frère Asterion, enfant né d'un mauvais tour joué à son père par Poseidon, mi-homme mi-taureau, ajoute la honte à l'absence d'amour dans leur foyer.

C'est le héros Thèsee, qui choisit d'accompagner les jeunes hommes et femmes atheniens qui sont sacrifiés chaque année à la fureur du Minotaure, qui permettra à Ariane de s'échapper, tout en croyant trouver l'amour.

Abandonnée par son héros, elle se construira une vie de femme et de mère plus heureuse que celle de la sienne, prenant sa revanche sur sa vie passée.

Parallèlement sa sœur aussi trouvera un moyen de s'échapper de la Crête.

J'ai aimé suivre les destins de ces deux sœurs puis leur retrouvailles. Leur naïveté et leur passion qui les protègent puis les perdent, parlent à tous les cœurs.

J'aime cette auteure qui redonne un aspect humain à ces personnages de légende, qui fait couler le même sang que le notre dans leurs veines.



Commenter  J’apprécie          30
Ariane

Plongez au cœur de la Grèce Antique et découvrez l’histoire d’Ariane, fille de Minos et Pasiphaé, petite-fille de Zeus par son père et d’Hélios par sa mère et la sœur du célèbre Minotaure. Lorsque son frère, le célèbre Minotaure, est enfermé dans le Labyrinthe créé par Dédale, la cité d'Athènes est vaincue et doit envoyer douze de ses enfants en sacrifice au terrible Minotaure tous les neuf ans. Le Prince Thésée décide de mettre fin à ce carnage et se propose en tribut. Il est alors aidé par Ariane, la propre fille de Minos, avant de l’abandonner sur une île déserte.



Ariane Saint nous partage une réécriture mythologique et féministe, au côté d’Ariane et de sa sœur Phèdre. Deux destins tragiques, à l'opposé, mais intimement liés et entremêlés. Leur histoire a su m’emporter au fin fond de la Grèce Antique, à une époque supposée où les Dieux Grecques flirtent avec les humains, les demi-dieux sont nombreux à combattre les monstres, tels que Thésée combattant le Minotaure ou Persée contre Méduse.



Ariane est une histoire mystérieuse, pleine de suspense et de révélations, à l’image des Dieux grecs ! L’autrice propose une réécriture addictive et passionnante, à la Madeline Miller !



Un petit coup de cœur pour ce roman.
Lien : https://mathildelitteraire.b..
Commenter  J’apprécie          30
Ariane

Bien bien bien, il n'aura pas fait long feu ! Lu en quelques jours et encore j'étais fatiguée ! Si l'action n'est pas à son paroxysme (il s'agit pourtant de tuer le Minotaure) impossible de lâcher ce livre. Pourquoi ? Malgré une certaine lenteur, tout simplement parce que les personnages sont si bien construits, on rentre si bien dans leur tête que c'est eux qui finissent par entrer dans la nôtre.

Et puis, il n'y a pas qu'Ariane. Sa petite soeur Phèdre joue un rôle fantastique dans cette histoire.
Commenter  J’apprécie          30
Ariane

J'ai craint au début une histoire un peu attendue, totalement connue et ne me faisant découvrir que très peu de choses sur ce mythe. Mais une fois la partie du Minotaure dépassée, j'ai été bluffée par un récit exceptionnel qui nous montre une Ariane éblouissante et nous la dépeint, avec son destin passionnant, d'une toute autre manière. J'aime ces livres qui placent les femmes et leur terrible destinée au centre de l'intrigue. Et j'adore ces réécritures de contes qui nous prouvent, encore une fois, que ces belles histoires, ces héros ou tous ces faits superbement décrits, peuvent être trompeurs... Voir l'envers du décor et explorer, avec émotion, d'autres facettes de cette légende, avec une plume aussi exquise, ont été un ravissement pour moi !
Commenter  J’apprécie          30
Ariane

Regardez-moi la beauté de ce roman relié 🤩 je suis tombé en pâmoison devant 🤤



J’avoue que je n’avais pas de souvenirs très précis du mythe d’Ariane, hormis les grandes lignes du fil rouge dans le labyrinthe du Minotaure.



C’est donc avec plaisir que je me suis plongée dans cette réécriture.

L’auteur a fait le choix de passer assez rapidement sur la jeunesse d’Ariane. Elle nous explique en une centaine de pages, comment est né son monstrueux frère, comment Dédale s’est retrouvé prisonnier de Crête pour ses ingéniosités et comment Minos est devenu complètement fou de pouvoir. Très vite, Thésée fait son apparition, tue le Minotaure et embarque Ariane.



À partir de là, j’ai vraiment redécouvert l’histoire d’Ariane, je ne savais pas ce qui l’attendait à la suite de ces événements.



Ce que j’ai encore plus apprécié, c’est le fait que l’auteur donne également la parole à Phèdre, sa petite sœur. On a ainsi une vue d’ensemble de leurs destins si liés et pourtant si éloignés.



Je n’en dis pas plus, lisez le, pas besoin d’avoir des connaissances accrues en mythologie pour le dévorer et l’apprécier ! De plus, les beaux jours donnent envie de s’immerger sur les littoraux grecs ensoleillés 😎
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Jennifer Saint (296)Voir plus

Quiz Voir plus

Contrefaçon de titres

Roman de Yasmina Khadra

Ce que le jour doit à la nuit
Ce que la nuit doit au jour

15 questions
23 lecteurs ont répondu
Thèmes : roman , films , titres , originauxCréer un quiz sur cet auteur

{* *}