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Critiques de Jérôme Bourgine (111)
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Bras de fer

Je tiens a remercier Sandrine57 (babelio) qui a gentillement fait voyager son exemplaire pour permettre a des lecteurs/ lectrices de découvrir "Bras de fer". Je l'avais remarqué lors d'une masse critique mais je n'avais pas été sélectionné pour ce titre.



Après lecture, j'ai un avis en demi-teinte. Il s'agit la, d'un livre très poignant, fort et prenant. Les thèmes du handicap ou encore de la drogue sont très bien traités et jamais on ne tombe dans le pathos ou le mélo.



Le roman est aussi très bien construit, on est spectateur de la descente aux enfers de Julian et de Leila, que l'on s'en en détresse de jours en jours.



Ce qui m'a moins plu, c'est l'écriture de l'auteur. Elle est dure et tranchante. Elle s'harmonise très bien avec les thèmes du livres mais elle m'a empêché de bien apprécier les personnages. Je les trouvé froid et n'arrivait pas a n'y attacher.



En tout cas, c'est un roman qui se lit vite et qui fait réfléchir. La vie ne tient qu'a un fil et en 5 minutes tout peut basculer.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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La classe de mer de Monsieur Ganèche

Une belle surprise que ce roman d'aventure frais et vivifiant qui nous offre l'air marin en plus de propos qui militent pour une pédagogie bienveillante notamment pour les élèves en difficultés !



Monsieur Ganèche a été désigné responsable de six enfants connus pour être de mauvais élèves lors d'une sortie en classe de mer.



Il a des fiches qui figent chacun de ses jeunes dans des jugements hâtifs. Chacun a ses défauts : tête en l'air, pile électrique, démotivé, absentéisme, milieu social défavorisé, cancre, manque de confiance, désintéressé, rêveur...



L'enseignant va très vite faire connaissance avec ses petits diables. Alors qu'une course est lancée, leur bateau tombe en panne et ils se retrouvent abandonnés sur une île inconnue.



Ils vont devoir s'unir et harmoniser leurs compétences afin de s'en sortir. Lorsqu'ils découvrent par hasard un trafic d'animaux rares, le danger les pousse à s'organiser...



Un très bon livre, beau, aéré et joyeux qui nous invite à voir les élèves différents comme étant toujours possibles à motiver, apprendre, développer des compétences.



Le maître est ici toujours positif tout en restant exigeant et encadrant. Il amène les jeunes à participer à la construction de leurs savoirs et à développer à la fois leurs compétences et leurs propres caractères.



A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Bras de fer

Julian, 1 mètre 90 de muscles, le regard bleu acier, champion d'Île de France junior de natation, amoureux de Leila, tout juste bachelier, 18 ans dans quelques jours et bientôt une moto pour emmener Leila en balade. Mais entre lui et ce rêve, il a Louis, son père. Pour obtenir sa moto, il doit battre Louis au bras de fer et ce n'est pas une mince affaire. Personne ne peut battre Louis...D'ailleurs, le jour J, Julian perd. Dépité, il emprunte une moto, file sur la route et tombe. Amputé d'un bras, Julian voit sa vie s'effondrer, plus d'envies, plus de projets, plus d'avenir. Malgré l'amour de Leila, Julian n'a plus le goût de vivre jusqu'au jour où il fume son premier joint. Sous l'emprise de la drogue, tout redevient possible! Même son bras semble être là à nouveau! Alors pendant que Leila se démène pour faire bouillir la marmite, Julian fume en cachette, puis sniffe de la coke, prend de l'ecstasy, se pique à l'héroïne...Leila est impuissante à stopper cette descente aux enfers, ce tourbillon qui les emporte tous les deux vers le fond. Julian peut-il encore être sauvé?





Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas pris une telle claque en lisant un roman! Jérôme BOURGINE raconte une histoire poignante, terriblement dure, choquante parfois mais ce qui fait la force de son récit, c'est la puissance qu'il insuffle à ses personnages. Julian, son mal de vivre, son handicap et sa déchéance sont très bien rendus mais sans trémolos, dans toute la dureté de la réalité des drogués. le cynisme de ce monde où l'amour, les amis, la famille n'existent plus, la perte de la dignité, le manque, les pensées uniquement tournées vers la prochaine dose, tout est décrit à la perfection et Julian en devient touchant par sa fragilité, même quand il vole, ment, trahit.

Mais même si la drogue tient une grande place dans l'histoire, Bras de fer est surtout un roman sur l'amour, celui incarné par la belle Leila. Une guerrière qui n'a pas eu la vie douce jusqu'à présent et qui met tous ses espoirs dans sa vie à deux avec Julian. Quand son bonheur s'effondre, elle tient bon. Portée par ses sentiments, elle continue à espérer qu'ils finiront par s'en sortir. Sa chute prévisible, loin d'être pathétique, est un hymne à ses sentiments. Leila est un personnage qui émeut certes mais surtout qui force l'admiration.

Et l'amour se retrouve aussi dans ce qui lie Julian à son père, autre personnage clé de ce roman. D'emblée, j'ai aimé cet homme taciturne et pudique. Ouvrier syndicaliste, droit dans ses bottes, il est de cette génération d'hommes durs qui ne font pas dans le sentimental. Parler, rêver, rire, pleurer, se plaindre, ça sert à rien! Et dire aux autres qu'on les aime? Totalement inutile puisqu'il est évidemment qu'un bon mari aime sa femme, qu'un bon père aime son fils. Il lui faudra bien du courage à cet homme d'un autre temps pour accepter un fils écorché vif, remettre en cause ses valeurs et s'ouvrir aux sentiments.

Du début jusqu'à sa fin en apothéose, Bras de fer est une histoire sombre qui prend aux tripes. J'ai du mal à comprendre qu'il soit classé en littérature jeunesse. C'est une lecture d'adulte qui remue, choque et secoue le lecteur.
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Mots pour Maux

Julian, treize ans, vient de perdre son père. Malheureux et en colère, il ne sait comment réagir face à cet immense vide. Mais voilà qu’un étrange icône apparaît sur son ordinateur, et en cliquant dessus il découvre un message de son père...



La mort, nul ne peut y échapper. Et faire face au deuil, nous y sommes tous confrontés. Ce livre-jeunesse peut se révéler une aide précieuse pour ces jours d’après. Les mots choisis sont de douces infusions pour apaiser les maux, l’absence, le vide. Et aussi pour comprendre que chacun réagit différemment et que la peine peut aussi être partagée.



Alors oui, le texte est triste mais il n’est pas que cela. Il questionne sur la mort, sur l’au-delà, sur la possibilité qu’a chacun d’appréhender l’après, sur la vie et sur l’amour. C’est un texte touchant et riche de pensées positives.

Et c’est une belle découverte que je dois à la masse critique de Babelio et au Verger des Hespérides que je remercie vivement.
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Bras de fer

La vie de Julian, 18 ans, tout jeune bachelier, champion d’Ile-de-France de natation, promis à devenir un talentueux infographiste, bascule le jour où il perd son bras après un accident de moto. Amputé net, comme sa vie. Son père l’avait pourtant prévenu. Il a désobéi.



Tout ça parce qu’il a perdu contre lui au bras de fer le jour de son 18ème anniversaire. L'enjeu était de taille : s'il gagnait, son père lui offrait sa propre moto. Un jour qu'il attendait depuis si longtemps.



Plus rien ne sera pareil à présent, malgré le soutien de ses amis, de sa famille et surtout de Leila, celle qu’il aime et qui l’aime comme personne. Leila qui travaille à n’en plus finir pour les aider à construire leur « vie à eux» dans un petit appartement, à Orgemont. Pas très cosy, mais c’est toujours ça. Ils sont libres, c’est tout ce qui compte. La vraie vie, loin des parents, va pouvoir commencer.



Pourtant, c’est le début d’une lente descente aux enfers pour Julian. Rongé par le remords, faible, malheureux, il devient rapidement influençable. Il essaie de penser à autre chose, abandonne son credo selon lequel « tu évites la première fois, tu évites la deuxième», en fumant son premier joint. Puis c’est le shit, l’héroïne, la coke. Julian devient vite accro et l’apparition du Manque, ce vieux démon qui le hante et qui n’arrive pas à sortir de sa tête, le déchire de l’intérieur, s’immisce peu à peu dans sa vie pour finalement prendre toute la place. Mystérieusement, les revenus du couple fondent comme neige au soleil. Leila se demande ce qu’il se passe, ne s’en sort plus, cherche des solutions, des explications, puis comprend, pardonne, console. Comme toujours.



Je crois que c’est la première fois que des personnages de fiction me manquent autant après avoir refermé un livre. Un livre passionnant avec des protagonistes attachants, qui nous prend aux tripes, et que j’ai lu d’une traite. J’ai eu peur pour eux à chaque page, je tremblais pour Leila en me demandant quelle catastrophe pouvait bien encore lui arriver. Au moment où ils semblaient toucher le fond, ils creusaient encore.



On croit à 100% en cette histoire malgré les tournures et les rebondissements qu’elle emprunte à certains moments-lorsque l’on se retrouve dans la maison d’un trafiquant d’armes ou dans une soirée échangiste par exemple-en ces personnages-ou plutôt ces personnes, ces gens-, à la relation qu’ils entretiennent tout au long du livre : celle de Julian et Leila bien sûr, de Julian et de son père, ou encore de Véro et de Leila.



Merci à Babelio et aux éditions Sarbacane pour cette belle découverte, je ne manquerai pas de recommander ce livre !

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La révolte des animaux

Merci à babelio et aux éditions Pourpenser de m'avoir offert ce livre dans le cadre de l'opération masse critique. Un album destiné à la jeunesse et à tous où l'animal, et plus précisément, les animaux, sont les personnages qui incarnent la Révolte. La révolte des animaux ? Une révolte contre l'homme, contre le saccage de la vie et de la Terre par l'homme.

Grève des animaux, sacrifices... la détermination est grande et infinie...



""La révolte des animaux"... L'expression est utilisée pour la première fois par le prix Nobel de biologie Antonio Chercao, un chercheur brésilien qui a expliqué, à l'occasion d'un discours, qu'en cas de crise majeure : "l'intelligence collective de certaines espèces animales infléchissait volontairement les comportements individuels à travers rationnement et contrôle des naissances. Dans le but d'assurer à long terme la survie de l'espèce."



Cet album illustre l'engagement démocratique et valorise le vivre ensemble dans notre monde où l'homme se permet de réduire en esclavage et en produits les animaux, doués de sensations et d'organisation. Des questions fondamentales sont alors posées par Jérôme Bourgine : que serait notre monde sans animaux ? Quand bien même les hommes maltraitent leurs semblables, peuvent-ils véritablement se passer de leur présence ?



L'illustratrice, Minna, est passionnée par les animaux. Sa citation préférée ? "On reconnait le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux (Gandhi)". Comme Levi Strauss, Bourgine nous montre que l'homme a fait l'erreur de se séparer radicalement de l'animal qu'il exploite...



L'homme : un animal rationnel ?

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Le voyage impossible

Alors que son père est dans le coma, Tibo est contacté par Arcturus, une entité mystérieuse qui l'incite à agir. Car Tibo détient le seul exemplaire des données recueillies par son père sur le travail d'enfants organisé par une multinationale. Une course poursuite s'enchaîne entre l'argent et la morale, la vie et la mort...



Un roman d'initiation où le héros doit gagner en autonomie et volonté pour accomplir sa quête. La dimension onirique complète de façon convainquante la lutte engagée. Un intertexte renvoie aux codes d'aujourd'hui, jeux vidéos, star wars... Au final un bon livre mais avec quelques longueurs. J'ai surtout apprécié le cours d'avance d'Acturus et ses préceptes.


Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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La classe de mer de Monsieur Ganèche

Mon avis: Je tiens à remercier tout d'abord les éditions Sarbacane pour l'envoi de ce tout nouveau Pépix qui sortira le 06 janvier, Jérôme Bourgine que j'avais découvert dans Le voyage impossible nous revient ici avec une aventure des plus drôlesse, un roman pour les plus jeunes mais qui m'a fait passer un excellent moment de détente. Quoi de meilleur que de partir le temps d'une soirée à l'aventure avec un professeur assez loufoque accompagné de 6 drôles de jeunes garnements, pas très futés mais tellement attachants.



Du coté de l'histoire: Nous suivons dans ce roman Monsieur Ganèche, jeune professeur remplaçant qui a eu le bonheur d’être nommé responsable d'une classe de mer pour six enfants pas spécialement faciles ni futés. Notre jeune professeur se demande au début de ce voyage comment il va réussir à gérer ces six " cas sociaux" qui ne sont pas les derniers à faire quelques bêtises. Il essaie tant bien que mal de les canaliser et leur explique tour à tour que chacun d'entre eux possède un réel talent ou don et que s'ils arrivent à vivre cette classe de mer relativement tranquille, ils pourront à eux six réaliser des choses tout simplement démentes.

Mais voilà qu'un imprévu va faire basculer cette classe de mer en réelle enquête, échoués sur une petite île mystérieuse, ils vont découvrir le repaire de terribles trafiquants d'animaux exotiques. Comment vont ils réussir à gérer la situation et s'entendront ils assez pour déjouer les pièges de ces trafiquants ? Toute cette petite équipe va alors unir ses forces pour déjouer le plan de ces terribles personnages. Du coté de l'écriture: J'ai adoré retrouver la plume de Jérôme Bourgine, toujours aussi agréable. Son écriture fraîche et légère nous embarque rapidement dans cette aventure. Les personnages sont drôlissimes et j'ai pour ma part, particulièrement adoré ce professeur qui à mon avis, n'est pas spécialement plus doué que ses élèves... Il y a dans ce roman des expressions que j'ai adoré, je rigolais toute seule en découvrant au fil des pages ces phrases assez coquasses.

L'auteur nous fait passer dans cette histoire, un message sur le trafic d'animaux, provoqué généralement par la demande des personnes voulant absolument un animal de compagnie toujours plus extraordinaire et étonnant que son voisin, et tenter d'expliquer cela à un public jeune est une réelle belle idée, le tout abordé dans une superbe aventure, pleine de suspens, de folies et d'humour est pour moi un pari réussi, nos jeunes lecteurs comprendront rapidement que le désir de ces NAC engendra forcément un trafic peu recommandable. Jérôme Bourgine aborde également d'autres sujets dans son roman, comme l'entraide, l'amitié, les valeurs, la différence autant de sujets importants à faire découvrir à nos enfants.

Je n'oublie pas non plus de vous parler des superbes illustrations réalisées par Maurèen Poignonnec qui accompagnent à merveille cette histoire, moi perso j'adore la tête de Monsieur Ganèche :)

Un petit bémol tout de même j'ai trouvé qu'il y avait pas trop de bonus cette fois-ci, j'aurais aimé en voir un peu plus. En conclusion: Une aventure pleine d'humour accompagnée tout de même de pas mal de suspens, des petits garnements vraiment attachants et un professeur tout aussi drôle que les enfants, voilà la recette du cocktail fabuleux que nous a offert une fois de plus la collection Pépix qui commence cette année 2016 sur les chapeaux de roues.

La plume de Jérôme Bourgine est toujours aussi fraîche et prenante, je trouve que ce registre pour jeunes enfants lui va également très bien, les illustrations de Maurèen Poignonnec sont à tomber et accompagnent merveilleusement bien la plume de Jérôme Bourgine. En bref j'ai adoré ce nouveau roman de la collection Pépix, un vrai régal.
Lien : http://aupaysdelire.blogspot..
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La classe de mer de Monsieur Ganèche

Zlatan, Céline, Tho, Lucas, Fatima et Maïtiti, voilà les six « cas sociaux » dont Monsieur Ganèche, professeur remplaçant, a hérité. Monsieur Ganèche et ses grandes oreilles décollées, son petit air dans la Lune mais terrifiant lorsqu’il est en colère… Tout un tas de caractères bien différents qui vont être amenés à vivre ensemble et à constituer une équipe quand les problèmes commencent. Car l’île sur laquelle ils se retrouvent abandonnés est en réalité le repaire de trafiquants d’animaux (je ne vous spoile pas, c’est écrit sur la 4e de couverture !) et vous vous doutez bien qu’une bande de morveux sur le territoire de ces affreux bonhommes n’est pas la bienvenue…



On retrouve dans cette histoire tout le cocktail qui nous plaît dans la collection Pépix : de l’humour et, surtout, de l’aventure. On s’attache très rapidement à chacun des personnages (mêmes si certains sont vraiment des sales gosses) et notamment à Monsieur Ganèche, à sa bienveillance et à son côté un peu original. En fait, Monsieur Ganèche, c’est un peu l’instit’ qu’on aurait bien aimé avoir. Mais ce que j’ai préféré, c’est l’intrigue de Jérôme Bourgine, rondement menée, qui nous entraîne d’un bout à l’autre de l’île et transforme nos jeunes héros en aventuriers intrépides. A la lecture, j’ai repensé à tous ces films que je regardais enfant, où des gamins partaient à la chasse au trésor en faisant tourner en bourrique les terribles méchants. En tous cas, une classe de mer qui tourne de cette manière, j’aurais bien aimé en vivre une !



Un Pépix ne serait pas non plus réussi sans ses illustrations et celles-ci, de Maurèen Poignonnec, sont une invitation de plus au désir d’aventure. J’ai beaucoup aimé son trait, fin et malicieux, et toute l’énergie qui s’en dégage. C’en est presque à regretter que toutes les images ne soient pas en couleur !



Une très chouette histoire, en tous cas, où l’amitié, la confiance en soi et la défense des animaux sont les maîtres mots. Et un bel avant-goût des vacances d’été…
Lien : http://bobetjeanmichel.com/2..
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L'homme qui voulait voir tous les pays du m..

Il y est parvenu, il est allé dans tous les pays du monde ! à 76 ans, sa "soif du monde demeure intacte"... Son "plaisir du voyage est toujours aussi intense. Pas blasé, le mec."

C'est une amie lectrice qui m'a conseillé cet ouvrage, et je ne le regrette pas. André Brugiroux, qui a déjà publié "La terre n'est qu'un seul pays" semble le premier, et le seul a voir réalisé cet exploit, sans dépenser plus d'un dollar par jour en règle générale. Il nous parle de ses aventures, bonnes ou mauvaises, pas forcément de façon chronologique, mais avec un certain recul. En le lisant, je viens de faire une sorte de tour du monde, et de notre époque. Tout n'a pas été facile, mais il a toujours cru en sa bonne étoile et fait confiance à ceux qu'il a croisés sur son chemin. Il est devenu un adepte de Baha'u'llàh (1817-1892, ignorante que j'étais, je viens de le découvrir)

J'oubliais, "il me reste un blanc sur ma carte, dans l'océan indien, et ça me chiffonne" dit-il en terminant son livre : l'Archipel des Chagos. Il lance un dernier cri : "ö lecteur. Y aurait-il un skipper ou un skippeuse dans le port pour m'y conduire ?"

Avis aux amateurs, de récits, et de voyages !
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Bras de fer

En lisant le résumé du livre, on aurait pu aisément croire que Bras de fer traité d'un sujet sur le handicap et la difficulté à surmonter cette déficience physique, mais que nenni, c'est toute une histoire de drogue et d'addiction qui se cache derrière ce roman.



Julian est un grand jeune homme de 18 ans, il est champion de natation d’île de France. Il est en couple avec Leila, une arabe très gentille, et follement amoureuse de Julian. Le père de Julian, Louis, est surnommé depuis sa plus tendre enfance "Bras de fer", dû au fait d'une histoire inventée par un médecin quand il était à l'hôpital, pour se faire recoudre le bras. Depuis ce jour, il est devenu le champion incontesté du jeu du bras d'honneur, communément appelé bras de fer. Julian essaie de battre son père depuis sa plus tendre enfance, mais en vain. Louis l'a alors mit au défi de le battre à sa majorité, et il lui paierait, en contrepartie, la moto dont il rêve depuis tout petit. Ayant perdu une nouvelle fois contre son père, Julian vole la moto d'un de ses amis, et décide de rejoindre sa copine... mais catastrophe, il attrape un accident ! A partir de ce jour, sa vie va déraper et changer du tout au tout.



Le début du roman ne laisse pas du tout présager l'histoire qui va se déroule tout à long du livre.

On démarre sur les chapeaux de roues, tous les évènements s'enchaînent à une grand vitesse, sans laisser aux lecteurs le temps de dire "ouf". J'avoue qu'avec toutes les informations que Jérôme Bourgine nous balance au début, j'avais du mal à tout enregistrer au fur et à mesure. L'entrée dans le roman est brutal, l'auteur nous met directement face aux vies et aux situations des différents personnages.



Julian représente au début du livre un garçon normal, mais qui va se transformer au fil des pages. Sa lente descente aux enfers va commencer dès son accident, pour ne faire qu'empirer tout au long de l'histoire.

Leila est réellement amoureuse de Julian. L'amour qu'elle lui voue et inconditionnel, omniprésent, et les preuves d'amour qu'elle lui montre (aussi indirectement que directement), démontre bien toute l'importance qu'elle lui accorde. Elle fait beaucoup de sacrifice pour lui. Après son accident, elle aurait pu le quitter, le laisser tout seul, mais non, elle est restée, et à continuer à vivre avec lui comme si rien ne s'était passé. Même après qu'il ait commencé à sombrer dans la drogue, elle est restée auprès de lui, et lui a voué une confiance exceptionnelle. Elle a crut en lui, en ses promesses, et même en ses mensonges.

Attachants, vulnérables mais également touchants, ces deux jeunes gens vont émouvoir le lecteur, et faire en sorte qu'il ne sorte pas indemne de sa lecture.



Un sujet fragile, un thème qui remue et percute le lecteur. Mais pour nuancer ce fort sujet, Jérôme Bourgine a ajouté des touches d'humour, de tendresse et beaucoup d'amour qui permettent d'atténuer la violence du roman.



Je tenais à féliciter l'auteur pour la dénouement de son livre. Une fin bouleversante, où j'ai failli pleurer, pour la première fois en lisant un texte. J'aurais bien lu encore quelques centaines de pages de ce livre : les pages filent toutes seules, on s'attache aux personnages, et l'histoire et fort agréable et réaliste...



Un livre qui fait prendre conscience de certaines réalités de la vie d'aujourd'hui, il est fort, très troublant. Ceux qui le liront ne ressortiront pas indemnes, et s'en souviendront longtemps.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Le voyage impossible

Le père de Tibo, 14 ans, est dans le coma depuis plusieurs mois. Les médecins ne savent pas quand il en sortira, ni si cela arrivera un jour. Tibo, la moral au plus bas, esssaie de mener une vie normale. Sa rencontre avec Lime, une fille enthousiaste, lui mettra du baume au coeur.

Parallèlement, nous faisons connaissance avec Arcturus, un curieux personnage qui voyage dans l’astral, c’est à dire dans le monde des pensées. Lors de l’une de ses expéditions, il entre en contact avec le père de Tibo qu’il va falloir secourir et il ne pourra y arriver sans l’aide du jeune garçon. L’aventure commence alors.

Voici un roman aux multiples facettes. Fantastique et réaliste à la fois, baignant dans l’étrange, avec des voyages hors du corps, et dans une actualité brûlante, le travail des enfants et le pouvoir des multinationales, il se veut énergique.

Les personnages sont sympathiques et bien dessinés. Je n’ai par contre pas réussi à m’y attacher. Tibo et surtout Lime font preuve d’une maturité étonnante et cela manque un peu de justesse et de vraisemblance à mon sens. J'ai eu du mal à me mettre à leur place.

On est happé par l’histoire et la thématique est originale et bien ancrée dans notre époque. Néanmoins, le caractère un peu fouilli de l’histoire m’a freinée au fil des pages. Cela bouge beaucoup, dans tous les sens, et parfois, on perd un peu le fil. Mon attention n’a pas toujours été totale et j'ai du me forcer pour terminer les dernières pages.

Je suis étonnée de trouver ce roman dans la collection Exprim’ de Sarbacane qui propose, en général, des textes piquants, voir dérangeants.

Ici, nous avons un roman bien ficelé malgré tout, assez gentil et un brin moralisateur même qui s’adresse plus à des jeunes de douze ans qu’à des ados confirmés. Il m’a manqué un souffle continu pour l’apprécier totalement mais je suis certaine qu’il trouvera son public. Les thèmes sont accrocheurs et le qualité d’écriture est au rendez-vous.

Merci à Babelio et aux éditions Sarbacane pour m’avoir offert ce livre dans le cadre de Masse critique.
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Toute la vie

Dan est projeté dans la vie de ses voisins. ISa, la mère, originale est borderline. Hannah, la fille, semble lire dans les pensées des autres. Michel, le fils, toujours malade se voit annoncé une leucémie. Et Dan? Et bien, il a une voiture, qui va peu à peu l'amener à rentrer dans le quotidien de cette famille.



Entre problèmes de communication et quipropos, on sourit à ce décalage entre deux mondes. Entre rires et larmes, le récit fonctionne en donnant la parole à chacun des protagonistes, avec chacun sa vérité, ses peurs, ses lâchetés, ses espoirs...
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L'homme qui voulait voir tous les pays du m..

« L’homme qui voulait voir tous les pays du monde » a son titre tout trouvé : c’est l’histoire vraie d’un homme banal qui avait un rêve. Visiter tous les pays du monde ! Un souhait, un besoin plus qu’un pari.



André Brugiroux, l’auteur nomade, nous racontera sa vie, au détour de ses rencontres et ses voyages, au travers des pages de ce modeste livre. D’ailleurs, difficile de déterminer ce que c’est, un guide, une encyclopédie ?



Son périple débutera à l’aube des années 1955 et durera près de 60 ans… Il part à 17 ans avec 10 francs en poche. Il a commencé à une époque où les moyens n’étaient pas les mêmes, où tout n’était pas aussi cher, les gens peut être moins suspicieux, certains tous aussi généreux. Mais nous pourrons aussi constater le progrès ou les régressions de l’être humain. Peut être le moment – accompagné de cette pause actuelle – pour faire le point sur notre vie, nos rêves, nos réels besoins.



Dans ces années là – et même encore aujourd’hui pour certains pays, tout est question d’organisation, et d’autorisations administratives. Vous vous doutez bien qu’il y a 50 ans, toutes les frontières n’étaient pas ouvertes et les conditions d’accès étaient parfois très compliquées. Il faut pouvoir entrer dans tel ou tel pays par connaissance, par invitation ou hasard. Il lui faudra parfois plusieurs aller/retour ou attendre quelques années pour parvenir à rentrer dans certains pays, de l’Europe, à l’Asie, l’Amérique en repassant par l’Europe car un ami lui ouvre les portes, pour ensuite revenir vers l’Afrique. Et comme ça toute sa vie.



En 70 le stop, l’auto stop, le nomadisme, c’était très peu pratiqué, peu envisageable, incroyable, fou ! Qui ose partir à l’aventure ? Et bizarrement aujourd’hui, on trouve hallucinant de voyager ainsi alors que bien des moyens de locomotion sont à disposition et parfois peu chers.



On compare un voyageur-nomade à une personne sans attaches, sans avenir, comme un raté de la société qui ne possède rien qu’un sac à dos et des souvenirs. A l‘heure où aujourd’hui il faut acquérir maison, compte en banque et grosse voiture pour « réussir », il est peut être temps de se poser les bonnes questions.



Le nomadisme est un état d’esprit. On ne le fait pas pour la gloire ou parce qu’on n’a pas de sous pour voyager. On devient nomade par ce qu’on en a besoin. On veut rester libre. On veut réussir notre vie. C’est un énorme voyage intérieur, une ouverture d’esprit qu’on n’apprend pas avec le métro/boulot/dodo. Partie seulement 1 an et demi en mer, j’ai appris sur moi et le monde, bien plus que dans mes 40 ans de « vie d’avant ».



Pour revenir au livre, André Brugiroux nous contera évidement comment il a réussi à entrer dans les pays, mais bien sûr, nous donnera beaucoup d’anecdotes internationales mêlées à l’histoire de notre monde, des frontières. Vous vous en doutez, en 40 ans, il s’en est passé des choses !



• Fin 71, il est un des premiers voyageurs à pouvoir découvrir le Yemen, qui n’accueillait alors aucun touriste. C’est grâce à l’entraide et à des rencontres fortuites durant son périple, qu’il a pu entrer dans ce pays comme un membre d’une famille. Pourtant, pays protégé et non touché par les Trentes Glorieuses, il découvre encore des coutumes moyenâgeuses, où notamment, les femmes ne doivent pas croiser les hommes de la maison. C’est par un malheureux hasard que l’auteur y croise la femme de son hôte : la pauvre n’a d’autre moyen que de relever sa jupe pour se ouvrir le visage.. Charmant dit-il !



• Opposition dans les cultures : au Japon, fragment de la planète Mars échoué sur cette terre, c’est un déshonneur inenvisageable de faire du stop. Par contre, prendre un auto stoppeur est un grand honneur et certains Japonais feront même 700 km pour emmener en voiture André Brugiroux à l’étape suivante de son tour du monde !



• Les excisions des fillettes à Djibouti au moment de son voyage mais encore en pratique de nos jours chez certaines ethnies du Mali, du Sénégal et en Mauritanie..



Bien évidement, parti jeune de chez lui sur les routes de sa vie, son manque de connaissance de certaines coutumes lui valent quelques déconvenues administratives et judiciaires parfois, des passages en garde à vue, des nuitées au niouf. Son pire souvenir, en Afghanistan, où les soldats incultes ont l’arme particulièrement facile, les habitants peu enclins à l’hospitalité.. Assurément un pays superbe mais habité par le peuple le plus rustre qu’il lui ait été donné de rencontrer.



A l’opposé avec les Philippins, le peuple le plus gentil du monde..



Vous l’aurez compris, mon retour de lecture n’est une infime partie de ce livre-témoignage : « L’homme qui voulait voir tous les pays du monde » est un recueil d’anecdotes, d’histoires vécues au plus proche de l’humain et l’évolution de notre monde. Le tout dans une plume qui se veut très facile, imaginez vous un soir autour d’un bon feu et quelques amis qui vous racontent leur voyage..



Bizarrement, moi qui ai le sang de baroudeuse, je n’ai pas été envieuse. Certainement « le trop » de pays. Bien que ce soit sur plusieurs années, le livre lui ne défile que sur 200 pages rendant la lecture assez dense. Les informations fusent au rythme des pays visités. Les anecdotes médicales, les bons moments chez les locaux, les galères rencontrées aux douanes, tantôt comique comme en Ethiopie, tantôt tragique comme en Afghanistan.



Et je crois que c’est ce trop plein qui m’a étouffé. Malgré tout, je sais que lorsqu’on voyage, on aimerait raconter aux autres, tout ce que l’on a vécu. Trop ou trop peu, difficile de faire le choix et de résumer toute une vie dans seulement 200/300 pages.



Alors je parlerais tout de même de ce lire témoignage en positif : il est bon de le lire, de s’imprégner de toutes ces richesses que nous offre le monde, le partage et les rencontres avec l’humain. Surtout en ce moment..



Je vous spoile carrément mais oui, André Brugiroux a bien visiter Tous les pays du monde et son périple s’est achevé en 2016. Certes, il n’y était pas en club 5 étoiles à chaque fois, mais il a tout de même traversé les états administratifs de tous les pays de notre globe.. quoique.. Lorsque j’ai lu le livre, il y a quelques mois, l’auteur approchait des 83 ans et il ne lui restait que l‘Archipel des Chagos dans l’Océan Indien. Absolument impossible d’y aborder car les Américains y ont établis la plus grosse base militaire au monde, elle reste néanmoins accessible par la mer par des navigateurs qui arrivent à y faire escale. Si par hasard des voileux passent sur ce blog… !
Lien : https://felicielitaussi.word..
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La classe de mer de Monsieur Ganèche

Souvenez-vous de l’esprit d’aventure de vos neuf ans — celui que vous guettiez au coin de chaque rue, celui qui vous faisait voir comme l’odyssée du siècle un voyage en car scolaire avec tous vos copains. Vous y êtes ? Parfait, alors en route pour la classe de mer de Monsieur Ganèche !



Monsieur Ganèche, c’est un instit’ remplaçant, et, manque de bol, on lui a refilé les 6 cas sociaux de l’école : des hurluberlus inadaptés, en retard, mal élevés, distraits, que sais-je. Du moins, c’est ce que voudraient nous faire croire leurs bulletins de note. Heureusement qu’on est davantage que ses bulletins ! Monsieur Ganèche, avec ses grandes oreilles frémissantes en guise de radar à vérité, fait bien vite le tri : derrière le bout-en-train, l’intello, l’effrontée, la lunaire, le gros nounours et la douce fantaisiste qui, de prime abord, semble ingérables, il y a six personnalités exceptionnelles qui, d’après lui, n’ont pas été réunies par hasard. LE DESTIN EST INTERVENU.



Monsieur Ganèche va tout mettre en œuvre pour convaincre son improbable bande de former une équipe soudée et, comme c’est un chouette type futé (bien qu’un peu habité), ça va marcher. Zlatan, Tho, Céline, Fatima, Lucas et Maïtiti, sans jamais se défaire de leur (insupportable) (charmante) UNIQUE personnalité, vont découvrir leurs forces respectives — et s’associer pour déjouer le plan des brigands.



Ah oui, parce qu’il y a des brigands. De vils trafiquants d’animaux, pour être plus précis. Monsieur Ganèche joue de malchance, dans cette affaire : sa classe de mer a à peine commencé que, paf ! panne d’essence et poum ! île déserte et pan ! brigands. Dans les dents !



*Les plus :



-Des personnages attachants : chaque enfant a ses qualités, ses défauts, sa façon de s’exprimer et de voir le monde, ce qui rend délicieux le spectacle de leurs interactions et évolutions.



-Rien n’est magique : les enfants ne se défont pas de leurs défauts d’un claquement de doigts, ils apprennent surtout à composer avec et à trouver leur place dans un groupe, et c’est une dynamique assez agréable.



-Cette fantasque et irrésistible amie : l’aventure. La classe de mer tourne très vite à l’exploration d’un lieu inconnu, puis à la découverte d’un bunker secret et d’un chargement précieux, puis à l’affrontement contre les méchants et enfin à l’orchestration stratégique : autant d’éléments qui me font dire qu’on a là une belle histoire de pirates adaptée au monde moderne.



-Les jeux de police, qui rendent la lecture vivante et interactive. Un bon travail de maquette !



-Les illustrations de Maurèen Poignonec, très gaies, donnent vie aux trublions de cette équipée avec la même personnalité, tendre et énergique, que le texte. Ce qui donne un ensemble très harmonieux et agréable à lire.



*Les moins :



-Un début un peu forcé, un peu précipité : la présentation des personnages m’a semblé à la fois très naïve et un brin embrouillée sur les premières pages.



-[Monsieur Ganèche, enfin, on ne laisse pas deux enfants de 11 ans prendre la mer sur une barque en pleine nuit. Vous êtes pardonné, mais c’est bien parce que, dans les histoires pour enfants, les adultes irresponsables sont mes préférés. Surtout quand ils sont là « C’est moi l’adulte, je sais ce que je fais. Hmm, alors. Ok, on va d’abord vérifier que les mygales vont bien. »]



Une aventure qui réussit l’habile et inattendue prouesse de me ramener à l’état rêveur et fébrile de mes huit ans, quand je m’imaginais fuguer avec mes copains de classe pour aller sur une île déserte (et adopter un léopard). Et créer une société nouvelle, à base de cabanes dans les bois (dont je serais la reine guerrière, bien sûr).



En somme, cela fonctionne parfaitement bien, surtout, il me semble, pour le public visé des 8-10 ans. Et, chose assez rare pour être mentionnée, la dynamique "Clan des Sept" prend à merveille : on a envie de retrouver la bande dans une nouvelle aventure.
Lien : http://allezvousfairelire.co..
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Toute la vie

Toute la vie c'est celle de Michel, gamin mal aimé, sans père , terrifié par ce qui lui arrive. Il vient d'apprendre qu'il a un cancer, mais un de ceux qui guérit à 90 %. On le lui a certifié.

Outre Michel, dans cette cour des miracles, sans miracle, il y a Isa, la mère. Nymphomane qui ne sait pas aimer ses mômes, ou alors très mal. Hannah la frangine de 12 ans, télépathe et qui parle comme un adulte et puis Daniel, le voisin qui va embarquer dans l'aventure de cette famille peu conventionnelle et s'attacher au jeune malade.

un livre sur la vie et sur la mort. Écrit à 4 voix, dont on ne saisit pas toujours le sens. Pensées, paroles s'entrecroisent... Il y a des bonus aussi, comme un jeu vidéo, il faut passer les obstacles peu à peu. Vaincre le Boss !!!

le personnage fort c'est Hannah, qui lit dans les pensées. L'émouvant c'est Michel, 13 ans, malade terrifié qui attend un geste d'amour de sa mère...

Un livre assez cru, éprouvant par moment, déroutant tout le temps. Il y a un peu d'humour (noir) entre ses lignes mais trop d'obstacles sur le chemin de cette vie font que je ne pourrais le conseiller aux ados.

Un roman qui m'a dérangé par certains côtés. Dommage car il y a des moments forts dans cette histoire.

Game over.





(p 230)

Hannah

"Devinette à présent ; qu'est-ce qui marche sur quatre jambes, puis deux, et finit sur quatre roues? Michou ! 13 kilos de moins - une fixité nouvelle dans le regard. Lui, ce sont le cou, la tripe, les poumons, le sang et les os qui flanchent."

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Bras de fer

Bras de fer est une énième histoire de drogue ; les couvertures ne nous laissent jamais y penser une seule seconde. L'histoire qu'elles renferment est bien plus sombre, triste et tortueuse que l'espoir qu'elles nous avaient laissé imaginer.



Bras de fer, c'est le surnom du père du personnage principal, le défi que celui-ci lance à son fils tous les ans. C'est aussi le bras de fer contre la vie de ce dernier, le bras de fer de sa petite amie contre sa descente aux enfers et pour garder la tête hors de l'eau, le bras de fer du lecteur pour poursuivre sa lecture en gardant son sang froid, bouleversé par les émotions si puissantes sous la plume de l'auteur qui viennent peser lourdes dans sa tête et dans son coeur. On se prend de pitié pour la pauvre Leila qui, tel un ange gardien, ne se décourage jamais pour aider son petit ami ; "mais pense un peu à toi, Leila !" se prend-on à dire tout haut. On s'agace à chaque erreur que fera Julian ; on tourne une page et il s'enfonce un peu plus dès le premier paragraphe de la suivante, non sans nous attrister. L'auteur a ce style d'écriture qui glisse tout seul à travers des chapitres tout petits ; "encore un et cette fois, je me couche", mais peine perdue, le destin de Julian et de sa petite amie, bien que triste à mourir, est captivant sous la plume efficace et impressionnante de l'auteur : c'est le coeur déchiré par tous les efforts vains de la jeune femme qu'on lit son histoire et on est toujours un peu plus déçu, agacé, outré par le jeune homme qui entraînera dans sa chute les personnes qu'il croisera sur son chemin.



Je serai contente de passer à un autre livre ; non pas que Bras de Fer soit mauvais, loin (très loin) de là ! C'EST un bon livre. Un livre que l'on vit. Mais impossible de sortir indemne de cette lecture et on a vite envie de passer à quelque chose de plus gai, ensoleillé et enjoué. Je ne sais pas quoi penser finalement, j'en ai du mal à écrire ma critique. La lecture a été dure en raison de l'histoire sombre et du destin qui semble s'acharner, sans pitié, sur ces personnages et contre lequel nous ne pouvons rien ; on les regarde, Leila et Julian, s'écrouler, impuissant, la larme à l'oeil. On finit par connaître par coeur les deux jeunes gens, on a envie de parler d'eux comme s'ils étaient des amis de longues dates. "Et s'il avait remporté le bras de fer ?" "Et s'il n'était jamais monté sur cette moto ?" "Et si ? Et si ? Et si." On remplit livre de "et si" car on souffre tellement pour ses personnages attachants qu'on leur souhaite un destin tout autre et de passer des vacances en amoureux sur l'île de leurs rêves.
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Toute la vie

En recevant le livre, j'ai déjà craqué sur la couverture et ce petit côté "nature paisible" donc j'ai commencé ma lecture avec un bon sentiment. Et il est resté ! Voir tous ces personnages se battre à leur façon contre le cancer de Michel est un beau message de vie. Chacun a ses propres réactions, ses maladresses, son optimisme...

La structure du roman permet de développer les sentiments des personnages puisqu'ils sont narrateurs chacun leur tour. Ainsi le lecteur les connaît tous personnellement et peut se faire son opinion lui-même.

C'est un livre qui m'a beaucoup plu parce qu'il touche à des choses de la vie : des évènements, des sentiments ! Il n'y a pas de solution toute faite et chacun doit trouver sa propre voie pour vivre au mieux avec ce qu'on lui impose.
Lien : http://litterature-jeunesse...
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L'homme qui voulait voir tous les pays du m..

Sa vie pourrait-être un roman d'aventure, il a visité plus de 200 pays..

Et quels périples !

Il apprend plusieurs langues, rencontre de nouvelles connaissance qui pour certains deviendrons des amis.

Il sera tenté, par la richesse, l'amour, etc. Mais il réussira à continuer malgré tout son rêve d'enfant, visiter tous les pays du monde, et sa question : "Les hommes, seront-ils un jour capables d'établir la paix sur terre ?". Savoir si la paix est possible..

Un grand témoignage sur des voyages ceux d'un homme qui n'a pas abandonné son rêve d'enfant..



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L'homme qui voulait voir tous les pays du m..

S’il est un homme qui peut se targuer d’avoir réalisé, adulte, tous ses rêves d'enfant, c’est bien André Brugiroux. Surnommé « le pape des routards », il a d’abord bouclé en dix-huit ans d’auto-stop, bateau-stop et autres subterfuges peu onéreux, un incroyable tour du monde. Puis au fil des ans, des occasions et des conférences, il a réussi à poser son sac dans presque tous les pays du monde. Seule, l’Arabie Saoudite s’est longtemps refusée à lui, mais, il a réussi récemment, grâce à un concours de circonstances quasi miraculeux, à accrocher ce dernier trophée à son tableau de chasse de globe-trotteur ! Et tout ça, à raison d’un seul dollar par jour, sans jamais devoir payer pour coucher à l’hôtel (sauf quand c’était absolument obligatoire comme en URSS ou en Corée du Nord), sans se munir du moindre canif (en signe de non-violence assumée), ni d’une simple gourde même en plein désert (pour toujours devoir s’en remettre au bon vouloir de l’Autre).

« L’homme qui voulait voir tous les pays du monde » est un témoignage passionnant et époustouflant de toute une vie passée sur les chemins dans une quête assez unique de cette totalité de voyages qui vise le Livre des Records et frise un tantinet la monomanie. En effet, il reste à Brugiroux un lieu non visité, les îles Chagos, base militaire US vidée de ses habitants. Lire ces aventures permet d’apprendre pas mal de choses sur la réalité de pays dont le lecteur n’a souvent qu’une idée faussée par la présentation tendancieuse qu’en font nos médias. Que de péripéties, que de dangers, que de rebondissements, que de souffrances pour arriver à pareil résultat. L’auteur en tire la leçon suivante : « La terre n’est qu’un seul pays et tous les hommes en sont les citoyens », précepte proclamé par Bahà'u'llàh, fondateur d’une religion universelle dérivée de l’Islam et prônant un idéal de paix par la gouvernance mondiale. Ouvrage que l’on conseillera aux amateurs d’aventures loin des sentiers battus touristiques, aux rêveurs de grands espaces, tout en se permettant deux petits reproches. Bien des lieux mériteraient de plus amples développements. L’auteur aurait pu en profiter pour réduire la durée de ses prêchi-prêcha baha'istes un brin lassants. L’enfer « mondialiste » est pavé de si bonnes intentions…
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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