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EAN : 9782848654805
274 pages
Sarbacane (05/10/2011)
3.38/5   16 notes
Résumé :
Et si, comme le pense Hannah, la vie était un vaste jeu vidéo auquel nous jouons tous en réseau ?!...
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Toute la vie c'est celle de Michel, gamin mal aimé, sans père , terrifié par ce qui lui arrive. Il vient d'apprendre qu'il a un cancer, mais un de ceux qui guérit à 90 %. On le lui a certifié.
Outre Michel, dans cette cour des miracles, sans miracle, il y a Isa, la mère. Nymphomane qui ne sait pas aimer ses mômes, ou alors très mal. Hannah la frangine de 12 ans, télépathe et qui parle comme un adulte et puis Daniel, le voisin qui va embarquer dans l'aventure de cette famille peu conventionnelle et s'attacher au jeune malade.
un livre sur la vie et sur la mort. Écrit à 4 voix, dont on ne saisit pas toujours le sens. Pensées, paroles s'entrecroisent... Il y a des bonus aussi, comme un jeu vidéo, il faut passer les obstacles peu à peu. Vaincre le Boss !!!
le personnage fort c'est Hannah, qui lit dans les pensées. L'émouvant c'est Michel, 13 ans, malade terrifié qui attend un geste d'amour de sa mère...
Un livre assez cru, éprouvant par moment, déroutant tout le temps. Il y a un peu d'humour (noir) entre ses lignes mais trop d'obstacles sur le chemin de cette vie font que je ne pourrais le conseiller aux ados.
Un roman qui m'a dérangé par certains côtés. Dommage car il y a des moments forts dans cette histoire.
Game over.


(p 230)
Hannah
"Devinette à présent ; qu'est-ce qui marche sur quatre jambes, puis deux, et finit sur quatre roues? Michou ! 13 kilos de moins - une fixité nouvelle dans le regard. Lui, ce sont le cou, la tripe, les poumons, le sang et les os qui flanchent."
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Dan est projeté dans la vie de ses voisins. ISa, la mère, originale est borderline. Hannah, la fille, semble lire dans les pensées des autres. Michel, le fils, toujours malade se voit annoncé une leucémie. Et Dan? Et bien, il a une voiture, qui va peu à peu l'amener à rentrer dans le quotidien de cette famille.

Entre problèmes de communication et quipropos, on sourit à ce décalage entre deux mondes. Entre rires et larmes, le récit fonctionne en donnant la parole à chacun des protagonistes, avec chacun sa vérité, ses peurs, ses lâchetés, ses espoirs...
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Toute la vie est construit de manière originale et je pense que c'est ce qui donne une grande plus-value au roman. Pas de chapitre. Pas d'acte. Mais trois grandes parties dans lesquelles nous sommes à chaque fois confrontés aux pensées des personnages : Daniel, Isabelle, Michel, Hannah, Claire et Fred. Ce système narratif original en littérature m'a tout de suite fait penser aux films « Usual Suspects » ou encore « La véritable histoire du petit chaperon rouge ». Vous lisez une même histoire, une même scène mais ce sont les émotions et les pensées du personnage qui priment. Inutile de dire que cette manière d'écrire vous fait directement entrer dans l'histoire et vous cernez davantage les personnages quoique Han reste mystérieuse. Quand je parle de découverte de personnage, je pense notamment à Isabelle : la maman. On découvre que cette femme n'est pas qu'une mère hystérique complètement chamboulée : Jérôme creuse chacun de ses personnages, il efface le vernis du masque qu'ils possèdent pour nous les montrer de l'intérieur. Et alors, quelle beauté ! des êtres humains tout simplement mais ils sont si bien cernés, travaillés, habillés que ça en devient magique.

Cette petite famille et Daniel vont être confrontés à un important bouleversement. Michel, le fils, a une nouvelle maladie. Un cancer. Fait-il partie des 90% ou des 10 % ? Va-t-il survivre ou est-ce son billet pour la rencontre avec le Boss final ? Vous allez certainement vous imaginer Michel comme le personnage d'Oscar d'Eric Emmanuel Schmitt mais il n'en est rien. On ne parle pas trop de ce cancer, on ne parle pas trop de la chimiothérapie et des médicaments. Evidemment, Michel en fait mention dans son journal intime : « Han a dit que de tenir un journal me ferait du bien. C'est à retardement, alors. » L'auteur se focalise davantage sur les relations qui peuvent se créer entre différentes personnes confrontées à un tel bouleversement :

- Comment une mère distante et froide doit réagir dans cette situation ?

- Doit-on être franc ?

- Comment accompagner un enfant qui est en train de mourir ?

Des questions criantes de vérité qui sont de plus en plus abordées dans la littérature, le cinéma, la télévision … comme si on essayait de nous y préparer. Cette manière d'écrire couplée à ces questions fait que j'ai été captivé. Dévorer le livre en deux jours. J'avais hâte d'en savoir plus notamment après les « bonus stage » !

N'imaginez pas une Spleen curieuse de savoir si le petit va mourir ou vivre ! Non ! J'étais curieuse d'en savoir davantage sur Han. Qui est-elle ? Quel est ce don ? Comment peut-elle « pénétrer » l'esprit des Autres et notamment de son frère ? Sont-ce les livres de psychologie lus plus tôt qui la rendent ainsi ? Ou alors a-t-elle véritablement un pouvoir de télépathe ? Cette partie digne de la science fiction ne m'a pas choqué. C'était certainement le défi de l'auteur : ne pas choquer ces lecteurs en insérant cette part de mystère. L'histoire n'en perd pas son authenticité. On y croit presque. le personnage de Han parvient à porter tout ce surréalisme sur ses épaules … et je dois dire que j'ai beaucoup apprécié sa manière de présenter la Mort à son petit frère passionné de jeux vidéos. La mort ne serait en réalité que le Boss final de cette vie dont nous sommes le personnage principal…

Bref, ce roman à la polyphonie maitrisée est une franche réussite. Jérôme Bourgine maitrise sa plume, ses personnages et surtout son scénario qui ne perd à aucun moment de son rythme.

Lien : http://leslescturesdespleenl..
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Ce roman tourne autour du cancer de Michel, un jeune garçon de 13 ans. L'auteur nous livre quatre points de vue sur cette maladie : ceux d'Isabelle (la mère en apparence insensible mais terrorisée), de Michel (qui s'accroche à la vie tant qu'il peut), d'Hannah (la soeur de 12 ans fine psychologue et télépathe) et celui de Daniel (leur voisin scientifique qui n'a pas accompli grand chose de sa vie). Les uns après les autres, les personnages s'expriment. Je dois dire que j'apprécie particulièrement ce type de narration à plusieurs voix, et que je m'en suis réjouie d'avance.

Néanmoins, après lecture, j'ai bien du mal à démêler mes sentiments vis à vis de ce livre tant ils sont contradictoires. J'ai finalement décidé de procéder de la façon suivante : des points positifs, les points négatifs, puis le reste des points positifs (comme cela, je reste une gentille fille et je ne laisse pas mes émotions me dominer !).

Tout d'abord, rassurons les anxieux, il n'y a rien de pathétique dans ce livre. Pas d'apitoiement sur le jeune héros, pas de misérabilisme. Il s'agit d'une véritable histoire, qui n'a pas pour vocation de faire pleurer dans les chaumières, oh que non. C'est un livre qui vous « remue » bien plus profondément que cela, sans avoir besoin d'épanchements lacrymaux.

Parlons un peu des personnages. Les deux personnages masculins m'ont beaucoup plu. Daniel, le voisin, est un bon exemple de trentenaire qui n'est pas encore accompli en tant qu'adulte, qui manque de courage pour faire des choix. Jusqu'à ce que la famille de Michel le pousse dans ses retranchements. Quant au jeune Michel, il est très attachant : c'est un garçon qui a besoin d'amour, qui est lucide sur lui-même, et qui trouve des forces insoupçonnée en lui pour rester digne dans la maladie. Il est très crédible.

En revanche, et on en vient aux points négatifs, j'ai eu beaucoup de mal avec les deux personnages féminins. La « vulgarité assumée » (le terme n'est pas exact, mais j'ai du mal à en trouver un qui soit approprié) d'Isabelle tout au long du roman m'a un peu gênée, ainsi que son égocentrisme. de même, le cynisme et la dureté d'Hannah envers Michel me l'ont rendue antipathique. Ma sensibilité (parfois exacerbée je l'admets) m'a donc éloignée de ces deux personnages.

Les dialogues trop travaillés d'Hannah avec les autres personnages, avec d'innombrables jeux de mots, l'ont rendue pour moi trop irréelle, même si on peut apprécier l'exercice de style. de même, l'usage de métaphores autour du sucre tout au long du roman m'a un peu pesé lors de la lecture, je n'y ai pas adhéré.

Ainsi, j'ai été moins touchée par ce livre que je n'aurai pu l'être et je me suis un peu laissée « parasitée » par ce qui m'a dérangée dans le livre. C'est étrange car d'ordinaire, je ne suis pas dérangée par l'irréalité des histoires, je ne parviens pas à m'expliquer pourquoi je suis restée « en dehors ». Et c'est dommage, car c'est un livre qui fait beaucoup réfléchir. L'auteur y développe toute une philosophie de la vie, et une théorie sur ce qu'il se passe après la mort. Il évoque aussi la difficulté d'être parent lorsqu'on ne s'aime pas soi-même, ou les difficultés à s'engager. Enfin, l'histoire est présentée comme une sorte de jeu vidéo, et la scène finale pose la question du sens de ce que nous avons lu jusqu'à présent : une simple partie en réseau ou la vraie vie ?

Aussi, la note moyenne que je vais délivrer à l'issue de cet article ne signifie pas que ce livre est moyen, loin de là, mais qu'il m'a baladée plusieurs heures durant entre admiration et rejet. Quoi qu'il en soit, on sent un grand travail d'écriture derrière ces lignes, et ce roman m'a fait réfléchir. Pour cela, je vous encourage à le lire car il peut vous plaire
Lien : http://romans-entre-deux-mon..
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Je pense que j'ai été un peu déçue par ma lecture, je ne m'attendais pas trop à ça. du coup, je ne sais pas trop quoi en dire. Je voudrais déjà remercier Victor de chez Sarbacane pour ce partenariat. La couverture m'avait assez intéresse de plus le résumé assez sympathique. Mais finalement, je n'ai pas trouvé ce à quoi je m'attendais. On a un récit à quatre voix, assez perturbant et en même temps assez sympa. Cela nous a permis de mieux situer les sentiments des personnages. Nous avons Michel 13 ans, atteint d'un cancer, mais on s'aperçoit vite que cet enfant est limite maudit par la maladie. On a sa soeur Hannah qui à 12 ans, un peu trop intelligente lorsqu'on voit sa mère. Une mère complètement paumée, enfin, c'est mon ressentis, et qui manque cruellement de maturité, mais qui a aussi un blocage sur certains sentiments. Puis au milieu, on a Daniel, le voisin qui sort de nul par. Enfin bref, l'histoire tourne autour du cancer de Michel, mais pas que, et dans un sens, ce n'est pas plus mal comme ça, on oublie un peu la gravité de sa maladie. Mais finalement, j'ai vraiment eu du mal avec les deux personnages féminins. Entre une mère trop vulgaire, égocentrique et immature, avec une gamine qui s'exprime mieux qu'elle enfin quand elle parle correctement avec sa bouche et qui est bien plus intelligente qu'elle. du coup, on se demande si les rôles ne sont pas inversés. J'avoue que je reproche beaucoup à l'auteur d'utilise un style bien trop familier où la vulgarité est bien trop présente à mon goût, j'ai eu une impression de concours de la vulgarité d'ailleurs. du coup, cela m'a assez vite refroidi dans mon enthousiasme à le lire. Mais mise à part ça, on a quatre personnes brisées par la vie qu'on découvre petit à petit et malgré que je ne les ai pas forcement aimé au début, j'ai fini par m'attacher un petit peu à eux. Par contre, le système de quatre voix a souvent fait partir en live l'histoire sans vraiment que je comprenne l'intérêt, mais du coup, ça dynamise beaucoup le livre et les pages passent relativement vite. Je n'ai pas bien compris la fin, mais j'ai surement loupé un truc. Enfin bref, un livre un peu bizarre.

En conclusion, un livre dont j'ai du mal à faire ressortir mon ressenti, j'ai trop d'avis négatifs dessus. Et pourtant, il y a une petite leçon sur la vie et la mort, assez discrète qui malheureusement pour ma part s'est noyé dans mon blocage avec le style familier bien trop vulgarisé. Des personnages, auxquels on finit par s'attacher et par parfois rire avec eux. Mais ce roman reste bien trop bizarre à mes yeux du coup, j'ai un peu de mal à y mettre les mots.
Lien : http://plaisirdelire01.blogs..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Moi, je dis : la vie normale, elle est vachement sympa, en réalité. C’est con qu’il faille tomber malade pour s’en rendre compte. Papi, le père de Fred, dit tout le temps : Notre santé est notre bien le plus précieux. J’ai toujours pensé : truc de vieux schnok. Plus maintenant.
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- Faut la comprendre aussi : elle a pas toujours eu une vie facile, maman. Et moi qui suis tout l' temps malade.
Petit perroquet : *L'enfant aime la main qui le frappe*, c'est donc vrai.
- Michel, si tu me permets ; tu ne vas pas me dire que tu trouves normal que ta mère te dise que tu lui pourrissais la vie, que ton père est parti à cause de toi, que tu sentais " mauvais", toutes ces choses.... monstrueuses !
(p 32)

* en italique dans le texte.
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Et tandis qu’un braiment d’ânesse en rut à vous glacer les sangs s’élevait dans la clairière, elle s’est laissée avec honte et délices. On vit alors les reflets du soleil iriser ses jambes de brillants fils de lumière là où l’urine traçait son chemin, faisant étinceler quelques diamants sur le pont de sa culotte tendue à mi-cuisses. Un spectacle définitivement gore. Mais aussi, pour des êtres humains avérés, une confession d’une grande délicatesse.
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- La prochaine fois qu'on te tend ton rêve sur un plateau, Dan, gratte-toi discrètement les couilles ... Si tu en sens quatre, refuse poliment
-Hannah !!!
(p 208)
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- J'aime bien quand tu ris.
- moi aussi. C'est juste les occasions qui manquent.
(p 42)
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