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Critiques de Jim Zub (36)
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Rick et Morty vs Dungeons et Dragons, tome 1

"Rick & Morty Vs Dungeons & Dragons de @PatRothfuss et @JimZub chez @HiComicsFrance



Synopsis :



"Le meilleur jeu de rôle au monde. La famille la plus dysfonctionnelle de sa dimension. Aucun risque que ça ne tourne mal, hein ? 



Dans son lycée, tout le monde ne parle plus que de Dungeons & Dragons. Bien décidé à faire partie des cool kids, Morty se tourne vers son grand-père Rick, qui, en plus d’être le scientifique le plus génial et le plus dépravé du multivers, se trouve être un joueur D&D hors pair. Mais quand on s’appelle Rick Sanchez, le jeu de plateau prend d’autres dimensions !



Rick, Morty, Summer, Beth et Jerry atterrissent alors dans des univers parallèles entièrement gouvernés par les règles du jeu, et toute la famille s’embarque dans des quêtes IRL épiques et hilarantes."



Scénario : Patrick Rothfuss et Jim Zub ;

Editeur : HiComics ;

Prix : 16.90 € ;



Je vais le dire tout de suite, comme ça vous pourrez me conspuer, avant de lire ma chronique : je ne suis pas un fan de la série Rick & Morty. Voilà, c'est dit. Je n'ai pas accroché sur la version française, comme sur la version originale. J'ai vraiment du mal avec Rick et sa façon de dégueuler toutes les 5 min. Pourtant, j'adore les Simpsons, les Griffins, American Dad ou encore Futurama, South Park, mais là rien n'y a fait. A réessayer certainement. Tout ça pour dire que si j'ai lu ce tome 1, c'est uniquement parce que Patrick Rothfuss en est le co-scénariste avec Jim Zub. Vous connaissez ma passion pour Rothfuss et son talent, c'est pour cela qu'il y a de quoi être charmé. En plus, ce comics fait référence au must have du jeu de rôles : Dungeons & Dragons et ce n'est pas rien.



On est donc embarqué par Rick dans une aventure extra-dimensionnelle afin d'inculquer les bases des différentes versions de D&D ou Dungeons & Dragons à Morty. Chose pas aisée du tout, car c'est un boulet, un cancre, une sacrée quiche à ce jeu. Jeu qui est pourtant sur toutes les lèvres de ses petits camarades. En plus, c'est pour impressionner une demoiselle, donc ce n'est pas gagné, mais alors pas du tout. Vous vous douterez donc que ce qui germe dans l'esprit dégueulasse de Rick, va les entraîner dans une aventure rocambolesque riche en rencontres et en morts brutales.



Ce comics est découpé en deux parties, la première lorsque Rick tient la barque, la deuxième lorsqu'il est plus en retrait et qu'il laisse la place, à contre cœur, aux autres. La première partie a failli me faire lâcher ma lecture, tant j'ai trouvé Rick insupportable, mais bon, je n'aime pas beaucoup le personnage, ceci explique certainement cela. Elle est quand même sympa, car on replonge avec plaisir dans la préparation des jeux de rôles à l'ancienne et l'effet nostalgie est là et fonctionne très bien. Choisir sa classe, définir ses aptitudes à coup de dés et pouvoir lancer le dé ultime de 20, s'est un peu la cerise sur le gâteau, bien que nous ne jouions pas directement. Cela m'a presque donné envie de courir à l'Oeuf Tambour à La Varenne, mais bon je m'égare. Concernant, la deuxième partie, c'est là que nous lecteur, prenons notre pied, en tout cas pour moi, car Rick ferme enfin sa gueule et laisse les rênes au père de Morty. L'aventure s'en trouve énormément embellie, elle devient même beaucoup plus intéressante et agréable à suivre. Les différents personnages composants l'équipe de Morty, apportent chacun leur petite touche afin que l'histoire soit fun et très irrespectueuse. C'est donc une bonne lecture, qui aurait pu être parfaite, sans cette première partie légèrement ennuyante. Je vous conseille donc également la lecture de ce comics.



Note : 17/20.
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Conan le barbare, tome 4 : Le pays du lotus

Si les deux premiers tomes de la nouvelle série "Conan le Barbare" de Marvel étaient tout simplement excellents (se suffisant à eux mêmes, ce qui n'est pas plus mal), les deux suivants concluant cette petite collection sont beaucoup plus décevants. Pas qu'ils soient mauvais, mais ils proposent de l'aventure pulp sans grande inventivité et ne réussissent jamais à recréer le véritable souffle épique à la Robert E. Howard.

Cet ultime opus "conclus" l'histoire avec une aventure au Khïtai, pays inspiré de la Chine et que Conan n'a finalement que peu visité depuis presque un siècle d'existence. Le Cimmérien ayant traversé la moitié du monde pour "simplement" rendre une épée maudite à son propriétaire, sera embarqué dans une révolution cherchant à renverser un Empereur vu comme un Dieu par son peuple... Sur le papier cela sonne bien mais l'histoire est finalement vite expédié et ne resteras pas gravé dans nos mémoires.
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Wayward, tome 2 : Les liens qui unissent

Ce comics ressemblant grandement à un manga en couleur se déroule à Tokyo, des ados se retrouvent dotés de pouvoirs et se regroupent pour combattre des forces maléfiques très décidées à mener la vie dure à nos nouveaux héros.



La ville de Tokyo est ici magnifiée, les dessins de l'architecture urbaine m'ont vraiment impressionnés et cela m'a permis de me plonger dans cette histoire sans en relever la tête jusqu'à avoir lu les deux tomes disponibles.



Les personnages présentés ici sont adolescents (un peu trop ado dans leur manière de parler ou dans leurs réactions à mon goût), une fille métissée japonaise et irlandaise, deux autres filles japonaises et deux garçons japonais également. Ces jeunes se découvrent des pouvoirs chacun de leur côté et vont finir par se réunir. Là où les pouvoirs sont intéressants c'est qu'ils sont inspirés du folklore japonais (une fille qui se transforme et chats), ou encore moderne (un jeune homme avec des pouvoirs psychiques) et d'autres tout aussi séduisants. Le bestiaire est lui aussi inspiré des mythes et légendes japonais et c'est un vrai plus pour le rendu final.



Visuellement c'est assez sympa, j'aime les traits des dessins qui font très occidentaux mais avec les costumes et le bestiaire vraiment japonais dans le style. Ce mélange visuel des cultures est un vrai point fort.

Les couleurs, elles, sont assez vives et chatoyantes, pour un rendu qui peut dérouter, si vous réussissez à passer le cap du mélange des genres vous apprécierez ce comics pour le fort caractère qu'il dégage.



Sur le blog :

https://unbouquinsinonrien.blogspot.com/2019/05/wayward-1-2-zub-cummings.html
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Tony Stark - Iron Man, tome 2 : Stark reali..

Ce tome fait suite à Tony Stark: Iron Man Vol. 1: Self-Made Man (épisodes 1 à 5) qu'il faut avoir lu avant. Il contient les épisodes 6 à 11, initialement parus en 2019, coécrits par Dan Slott, et par Jeremy Whitley (épisodes 6 & 7), Jim Zub (épisode 9, 10, 11), dessinés et encrés par Valerio Schiti (épisodes 7 à 11) et mis en couleurs par Edgar Delgado. Paolo Villanelli a dessiné quelques pages de l'épisode 9, Les couvertures ont été réalisées par Alexander Lozano.



Amanda Armstrong est perdue dans ses pensées sur son balcon. Andy Bhang lui apporte une tasse de café. Amanda lui explique que bien qu'elle soit la mère de Tony Stark et qu'elle ait fait des efforts pour communiquer avec lui et prendre du temps pour être avec lui, ce dernier semble passer d'une aventure à une autre, sans avoir de temps à lui consacrer. Par exemple, ces derniers jours, il a été entièrement accaparé par la sortie de son nouveau produit : eScape, un programme de réalité virtuelle, attendu par des millions de consommateurs, dont certains font la queue devant les magasins, depuis la veille au soir. L'interface pour se connecter à ce jeu a la forme de la plaque faciale de l'armure d'Iron Man. Peu de temps avant le début des ventes, Iron Man, Wasp et James Rhodes dans le tank volant Manticore interviennent sur une autoroute pour empêcher le vol d'interface par un groupe de Raiders. Dans la réalité eScape, un joueur a choisi l'armure argent & rouge d'Iron Man, et il s'attaque à des Modok en proférant gros mot sur mot. L'intelligence artificielle lui donne un avertissement, puis un second, puis l'avertit que la prochaine fois occasionnera son éviction du jeu. Le joueur récidivant, il se heurte à Arsenal qui le massacre, provoquant la fin de la connexion du joueur.



Jocasta se réveille, s'habille, sort dans la rue avec une apparence de jeune femme pour rejoindre les bureaux de Stark Unimited. Arrivée au pied de la tour, elle demande à Motherboard d'arrêter la simulation. Elle se rend compte que si elle a passé une bonne nuit de sommeil, elle oublié de se recharger pendant ce temps, et que ses batteries sont un peu faibles. Iron Man arrive à la tour Stark Unilimited. Tony Stark explique qu'il souhaite un point concernant eScape, sur tout ce qui ne va pas à Bethany Cabe, tout ce qui inquiète Jocasta, toutes les observations bizarres d'Andy Bhang et ensuite l'avis des autres personnes présentes dans la pièce par ordre de taille. Bethany Cabe pointe du doigt toutes les failles de sécurité, puis Amanda Armstrong essaye de parler à son fils. Mais il lui indique qu'il n'a pas le temps pour le moment, et il revêt l'interface eScape, en s'écroulant dans un fauteuil. Bethany Cabe est possédée un instant par le Contrôleur. Aaron Stack vient s'excuser de son attitude à la fenêtre, pour demander pardon à Jocasta. Andy Bhang confie une interface à Amanda Arstrong pour qu'elle puisse aller interpeller son fils dans eScape.



Avec le premier tome de cette saison, Dan Slott avait su installer une nouvelle situation dynamique pour Tony Stark, avec une nouvelle entreprise (Stark Unilimited), une branche d'activités (à commencer par ce programme de réalité virtuelle) et un ensemble de personnages secondaires habituels et moins classiques. À la fin du premier tome, le lecteur pouvait penser que l'intrigue allait passer à autre chose que cette application eScape. Mais en fait il s'agit du premier produit d'envergure commercialisé par Strak Unilimited, et le Contrôleur (Basil Sandhurst) poursuit la mise en œuvre de son plan. Le scénario mêle habilement plusieurs fibres narratives : l'enjeu lié au lancement d'un nouveau jeu à l'échelle mondiale (faisant écho à la réalité de logiciels planétaires), des combats de superhéros, les relations interpersonnelles, et la présence de la mère biologique de Tony Stark. Dan Slott arrive à gérer ces différentes composantes de sorte à ce qu'elles interagissent organiquement entre elles, pour une intrigue cohérente et dense, où les combats mettent en jeu des motivations personnelles différenciées.



Après l'épisode 5 consacré à Arno Stark et dessiné par Max Dunbar & Gang Hyuk Lim, le lecteur retrouve Valerio Schiti, le dessinateur des 4 premiers épisodes, celui qui a donné son identité graphique à la série. Il réalise des dessins avec une bonne densité d'informations, ajoutant un peu de poids aux contours avec un trait appuyé par certains endroits et des petits aplats de noir irréguliers et fluides qui viennent sculpter certaines formes, en particulier les corps des superhéros et des supercriminels. Cela donne une apparence un peu touffue aux pages, renforcée par la mise en couleurs travaillée d'Edgar Delgado qui ajoute encore des informations visuelles en particulier par l'usage des dégradés de couleurs, pour accentuer le relief des surfaces détourées. L'artiste s'avère très investi pour représenter les nombreux personnages, en particulier les superhéros choisis par les utilisateurs de eScape, et les superhéros amenés à intervenir dans le monde réel comme l'équipe Winter Guard (Vanguard, Darkstar, Ursa Major, Crimson Dynamo). Le lecteur se rend compte qu'il n'a aucune difficulté à reconnaître les civils : Tnoy Stark bien sûr, James Rhodes, Amanda Armstrong, Andy Bhang, Bethany Cabe, 2 ou 3 utilisateurs particuliers de eScape. Schiti a tendance à accentuer les expressions de visages, ainsi que les postures des personnages, pour mieux faire apparaître leur état d'esprit et leur émotion. Ce parti pris fonctionne mieux pour les moments comiques, que pour les moments dramatiques, qu'il s'agisse de Tony Stark en train de fanfaronner, ou d'une jeune demoiselle en habit de princesse sur une licorne avec des ailes (dans eScape bien sûr).



L'intrigue est riche en personnages, mais aussi en localisations et en rebondissements. Valerio Schiti sait donner de la consistance aussi bien à l'architecture extérieure de gratte-ciel de Stark Unlimited, qu'à une autoroute avec circulation, à différents environnements dans eScape dont une pièce blanche où se trouve l'avatar de Motherboard, et au jardin qui l'entoure, ou encore au complexe de production de Baintronics. Il gère ces lieux de manière assez précise pour qu'ils soient uniques et solides, et de manière assez lâche pour ne pas avoir à se préoccuper de la cohérence spatiale des raccords entre 2 angles de vue différents. Le lecteur se rend compte qu'il se sent autant impliqué par l'attention qu'Andy Bhang porte à Amanda Armstrong quand il l'écoute sur sa terrasse, que par l'avatar en armure argent et rouge d'Iron Man qui se retrouve la tête écrasée entre les 2 énormes mains d'Arsenal. Il prend autant de plaisir à voir les émotions de Jocasta, qu'à voir un avatar de Black Widow dans son tout premier costume, qu'à retrouver des variations sur plusieurs modèles emblématiques d'armure d'Iron Man. Valerio Schiti sait aussi user à bon escient d'un humour visuel discret comme un Conan à lunettes, Tony Stark écroulé dans son fauteuil avec une interface eScape sur le visage, le sourire des joueurs ayant été éjectés quand le Contrôleur leur permet d'accéder de nouveau à eScape ou encore le sourire du Docteur Shapiro (un chat qui parle).



C'est d'ailleurs une petite inquiétude du lecteur de savoir si la narration de Dan Slott aura également conservé sa gentille malice, bien qu'il soit aidé par 2 autres coscénaristes. Il ne faut pas longtemps pour constater que c'est bel et bien le cas. Le scénariste se moque gentiment des trolls de réseaux sociaux ou de jeux en ligne massivement multijoueur. Le lecteur ne perçoit aucune acrimonie ou méchanceté, juste une remarque pertinente. Tony Stark est charmant, parfois moqueur, mais pas suffisant ou railleur. Slott (avec l'aide de Zub et Whitley) a su trouver le bon dosage pour conserver le génie de Tony Stark (Qui aurait pu anticiper que le Contrôleur tente de prendre le contrôle de eScape ?), sans le rendre agaçant, sans qu'il ne perde rien de son charme naturel. Avec ses différentes composantes, l'intrigue entremêle réalité et réalité virtuelle, sans révolutionner le principe, mais sans se cantonner à un dispositif générique et cliché, tout en développant des enjeux personnels. Comme dans le premier tome, Dan Slott continue de développer des révélations faites par de précédents scénaristes. Il n'utilise par Amanda Armstrong comme un artifice narratif : il met en scène la difficulté pour une mère biologique n'ayant pas élevé son enfant de trouver sa place auprès de lui, de développer une relation alors qu'il est déjà adulte et indépendant. Le lecteur se rend compte qu'il s'attache aussi aux autres personnages secondaires, impossible de ne pas ressentir de l'empathie pour le pauvre Aaron Stack, amoureux de Jocasta, mais avec des convictions diamétralement opposées aux siennes en ce qui concerne la relation entre humains et androïdes dotés de conscience. Impossible de ne pas ressentir un petit pincement au cœur quant au sort de Friday Stark.



A priori, le lecteur éprouve quelques craintes en découvrant que Dan Slott a été aidé par 2 autres coscénaristes, ce qui risque de miner ses qualités d'auteur. Il se rend compte qu'il est vite happé par la richesse de la narration graphique, ainsi que par la densité de l'intrigue. Il découvre avec plaisir que cette narration collaborative reste tout public, tout en étant capable de nuance (aussi bien dans les dialogues que dans les dessins), avec une tonalité positive, et des thèmes adultes.
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Wayward, tome 1 : Un nouveau départ

Énorme coup de cœur pour ce premier tome qui mélange croyance japonaises et personnages à la Buffy. C'est intrigant, l'action et les émotions se mêlent parfaitement. Les personnages sont tout de suite attachants ! Ce nouveau Scooby-gang s'annonce très prometteur ! Vivement la suite !
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Conan Le Barbare, tome 3 : Dans le creuset

Ce troisième tome de cette collection nous propose un récit du barbare en deux parties.

La première est une sorte de huis clos dans laquelle le cimmérien doit déjouer les pièges d'un tournoi un peu particulier pour en sortir vivant. Tout d'abord présenté comme une succession d'épreuves à passer, d'énigmes à résoudre et de combats a remporter, le récit s'ouvre sur une machinerie interne et un complot sont le tournoi n'est que la façade. Le barbare doit non seulement subir les épreuves mais en plus survivre aux assauts d'un assassin glissé dans les rangs de son groupe. Complot qu'il finira par déjouer à grand coups de lames.

La seconde partie fait suite directement et se concentre sur l'arme dont le barbare a hérité et qui semble contrôler son esprit. Une arme ancienne aux pouvoirs maléfiques immenses qui se sert de son porteur pour se nourrir d'âmes toujours plus. La référence est plus qu'évident mais s'arrête là.

Le scénario est bien construit, menant le lecteur étape par étape jusqu'au dénouement de manière très linéaire. Le barbare est plutôt fidèle au personnage de Howard mais graphiquement, le changement de dessinateurs donne au barbare une carrure, une allure et une prestance différentes d'un chapitre a l'autre. Le dernier chapitre est le plus pauvre graphiquement parlant.

Il s'agit là d'une aventure qui se lira vite et qui s'oubliera pratiquement aussi vite, ne laissant pas une marque indélébile dans nos esprits, surtout pour les gens du cimmérien.

Il est clairement un niveau en dessous des deux premiers tomes.

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Glitterbomb, tome 2 : The Fame Game

Ce tome fait suite à Glitterbomb 1 qu'il faut avoir lu avant car c'est la continuation directe de l'intrigue. Il comprend les épisodes 1 à 4 de cette deuxième minisérie, initialement parus en 2017, écrits par Jim Zub, dessinés et encrés par Djibril Morissette-Phan, avec une mise en couleurs réalisée par J. Michael Russell.



Vendredi soir à une cérémonie de remise de prix, Farrah Durante a exterminé une quarantaine de stars du cinéma. Samedi matin, le pays entier pleure ses vedettes et des dizaines de gerbe de fleurs ont été déposées devant le théâtre où a eu lieu le massacre. Dès le dimanche, monsieur Zhang, un agent artistique, a mis la main sur Kaydon Klay, la baby-sitter engagée par Farrah Durante pour s'occuper de son fils Marty. Il lui organise sa première conférence de presse ce même dimanche. La jeune fille (16 ans, 17 ans dans quelques jours) se retrouve face à une trentaine de journalistes et photographes, la mitraillant en continu et buvant ses paroles. Elle répond gentiment et poliment aux questions et sent les larmes lui monter aux yeux, petit à petit submergée par l'émotion causée par la mort de Farrah Durante. Pendant ce temps-là, monsieur Zhang a téléphoné à la journaliste télé Chelsie Megs pour arranger un reportage exclusif.



Après ce moment intense, le temps est venu pour Kaydon Klay de rentrer chez elle, ou plutôt dans le modeste appartement de banlieue où l'élève sa mère. Elle accepte de prendre le taxi que paye monsieur Zhang. Le chauffeur lui fait remarquer que maintenant elle est importante, pas comme les individus qui la regardent avec curiosité depuis le trottoir. Sa mère l'accueille en pleurs, folle d'inquiétude, car sa fille n'avait même pas pensé à lui passer un coup de fil. Puis elle lui fait la leçon, alors que sa fille lui répond qu'elle a un agent artistique. La dispute est interrompue par des coups frappés à la porte. Il s'agit de l'inspecteur de police Isaac Rahal qui vient poser des questions à Kaydon, alors qu'en fait il a été mis en congé d'office, suite à son implication dans l'affaire Durante. Il finit par repartir sans avoir trouvé les réponses qu'il cherchait, en laissant sa carte. Le lendemain, le lundi, Kaydon retourne au lycée, où elle est bien accueillie par sa copine Martina. Mais rapidement Conrad lui montre une information sur son téléphone où la presse à sensation indique qu'elle et Farrah entretenaient une relation homosexuelle. La célébrité est en marche.



Le lecteur était ressorti plutôt content du premier tome, montrant une actrice commençant à prendre de l'âge, se rendant compte que l'industrie cinématographique serait sans pitié pour elle. Il se demande dans quelle direction Jim Zub va orienter le récit pour ce qui pourrait être considéré comme une deuxième saison. Le récit reprend le lendemain de la fin du premier tome et se poursuit en prenant la baby-sitter comme personnage principal. Le lecteur assiste à sa récupération par l'industrie du divertissement. L'agent artistique sait très bien qu'il tient là une cliente à fort potentiel mais un produit à la durée de vie limité. Il se montre réglo. Il n'essaye pas d'abuser d'elle physiquement. Il lui arrange de bonnes scènes, qu'il a préparé de son côté, mais dont il ne lui dit rien auparavant pour préserver sa spontanéité. D'un côté, il se montre sans gentillesse quand il arrange un rendez-vous devant les caméras sans prévenir sa cliente qu'il s'agit de la mettre en face de Marty, le fils de Farrah qu'elle n'avait pas revu. De l'autre côté, il la prend à part pour lui expliquer que sa célébrité ne doit rien à un talent particulier qu'elle aurait, qu'elle ne découle que de la familiarité que le public développe avec elle suite au traumatisme de la mort de Farrah Durante. Il ne fait que faire son boulot, et il le fait bien, de manière professionnelle. De la même manière, la journaliste télé Chelsie Megs ne fait que son boulot, c’est-à-dire arranger des prises de vue pour augmenter l'audience. Kaydon Klay demande à un caméraman s'il n'éprouve jamais de remord à participer à ces prises de vue. Il lui répond qu'il ne s'agit que d'une séquence parmi tant d'autres.



Le scénariste ne triche pas et montre bien que tout n'est pas rose dans cette soudaine notoriété. Kaydon Klay peut tirer un trait sur ses précédentes amitiés, des individus incapables de se projeter dans ce qu'elle vit, ou essayant de la salir parce qu'elle accède à un autre monde qui ne voudra jamais d'eux. Il évoque également les textos et autres courriels de haine, par des individus pour qui toute célébrité est une cible pour leur aigreur et leur méchanceté. Il montre la coupure qui se produit entre Kaydon et sa mère du fait d'un changement radical de valeurs incompatibles avec celles de sa mère. Enfin, Kaydon Klay a bien conscience de la présence de cette créature à l'apparence à la fois séduisante et maléfique qui la conseille sur le bon comportement à adopter. Elle n'a qu'une conscience beaucoup plus vague des quelques décès dans son entourage. L'auteur montre également le traumatisme et le stress qui l'accompagne, que subit l'inspecteur Isaac Rahal, lui aussi incapable de surmonter l'horreur de ce à quoi il a assisté, de réconcilier cette facette de la condition humaine avec son quotidien, avec sa relation avec sa femme.



Le lecteur retrouve Djibril Morissette-Phan, le même dessinateur que pour le premier tome. Il détoure les formes avec un trait un peu gras qui gomme quelques détails, mais qui donne aussi une apparence plus banale aux personnages et aux décors. Le lecteur observe qu'il a su concevoir des personnages bien différenciés, ayant un langage corporel d'adultes, avec des expressions de visage normales et mesurées. Il choisit avec pertinence les tenues vestimentaires des individus, en fonction de leur position sociale et de leur métier, ainsi que de leur âge. En particulier Kaydon Klay s'habille comme une vraie adolescente, et son agent Zhang lui fait comprendre que pour l'un des entretiens elle doit changer de garde-robe. Comme souvent dans les comics, l'artiste s'affranchit de représenter les décors quand la scène se déroule sur une page ou plus. Toutefois, cela ne nuit pas à l'immersion du lecteur, car il peut identifier dans chaque séquence où elle se déroule. Djibril Morissette-Phan prend à chaque fois le temps de planter le décor, avec un niveau de détails suffisant, qu'il s'agisse du bureau professionnel de Zhang, de la résidence modeste où se trouve l'appartement des Klay, du pavillon modeste des parents de Martina, des couloirs du lycée, du parc public avec une balançoire ou d'une loge de studio de télévision.



Le lecteur apprécie la compétence de metteur en scène du dessinateur. Il sait éviter la succession de têtes en train de parler, avec des plans de prise de vue montrant où se trouvent les personnages, les gestes qu'ils font, leurs déplacements. La direction d'acteur est de type naturaliste et mesurée. Morissette-Phan gère les quelques apparitions surnaturelles de manière pragmatique, sans s'appesantir sur les détails gore, mais sans atténuer non plus la dimension horrifique. La narration visuelle n'est pas spectaculaire à proprement parler, mais elle est compétente, facile à lire et adaptée au scénario, bien calibrée.



Jim Zub & Djibril Morissette-Phan racontent les conséquences du geste de Farrah Durante, sur une personne de son entourage : sa baby-sitter. Le lecteur a bien compris que la créature surnaturelle est l'incarnation de la soif de reconnaissance, de la soif de notoriété. Les auteurs ne se reposent pas pour autant sur cette créature horrifique, et ils suivent la situation très prosaïque de Kaydon Klay, montrant comment elle se retrouve tout naturellement happée dans la machine médiatique. Ils ont l'intelligence de ne pas diaboliser les individus qui incarnent ce système. Ils ne font que leur métier, il leur tient à cœur de bien le faire c’est-à-dire de disposer de séquences qui feront du chiffre lors de leur diffusion, de capter l'émotion des individus impliqués pour la transformer en chiffre d'affaires. D'une certaine manière, il n'y a rien de personnel dans leur comportement, c'est juste leur métier. D'un autre côté, ces professionnels ne remettent pas un seul instant le système en cause. Djibril Morissette-Phan conserve une certaine mesure dans ses dessins, évitant de sombrer dans le sensationnalisme, ce qui donne plus de crédibilité au récit. Jim Zub met à nu plusieurs mécanismes de cet engrenage qui permet à un individu sans talent particulier de devenir une célébrité éphémère, d'alimenter le système de l'information qui est devenu du divertissement au même titre que tous les autres programmes alimentant un flux incessant et toujours croissant. L'analyse n'est pas révolutionnaire, mais elle est rondement menée, avec pertinence et intelligence.



Comme dans le tome précédent, le lecteur découvre 3 courtes nouvelles en fin de volume, écrites par Holly Raychelle Hughes. La première n'est pas une œuvre de fiction, mais plus une description de des étapes à suivre pour se faire remarquer à Hollywood, non pas par un coup de chance du jour au lendemain, mais de manière professionnelle, avec un agent artistique qui va travailler à moyenne ou longue échéance. Le deuxième texte prend la forme d'une sorte d'autofiction relatant plusieurs exemples de mise en œuvre des techniques de marketing pour promouvoir des acteurs. Le troisième texte appartient plus au registre de la nouvelle mêlée d'autofiction, avec le récit d'un individu mettant tout en œuvre pour devenir producteur et réalisateur du pilote d'une série de sa conception. Comme dans le premier tome, le lecteur se rend compte que ces textes se lisent avec une grande facilité et qu'ils sont très intéressants dans ce qu'ils décrivent des rouages d'une industrie qui se nourrit des espoirs et des sacrifices d'individus.
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Wayward, tome 1 : Un nouveau départ

Un démarrage accrocheur et plein de promesses !



Ce groupe d'ados aux pouvoirs troubles rappelle des jeunes X-Men sans professeurs, avec une magie bourrée d'idées neuves. Les méchants eux-mêmes ne ressemblent à rien de ce que j'ai déjà vu/lu.

La chose qui s'en rapprocherait le plus c'est Buffy...

L'histoire est profondément basée sur les personnages et leurs émotions. Après une première partie introductrice, l'action se déchaîne et prend aux tripes.

En plus de ce scénario d'une rare qualité, les images sont absolument superbes, avec un travail lumineux sur les couleurs.



Wayward s'annonce déjà grandiose, et s'il continue sur cette lancée, on assiste peut-être à la naissance d'une nouvelle série culte.
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Glitterbomb, tome 1 : Red Carpet

Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. Il comprend les 4 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2016, écrits par Jim Zubb, dessinés et encrés par Djibril Morissette-Phan, avec une mise en couleurs de K. Michael Russell. Le tome se termine avec 4 courtes nouvelles (entre 2 et 4 pages) écrites par Holly Raychelle Hughes.



L'histoire commence dans le bureau de l'agent artistique Roger Tulder. Il reçoit l'actrice Farrah Durante et lui explique qu'elle n'est plus tout à fait de première fraîcheur, qu'elle ne provoque pas de gaule chez les adolescents pré pubères, bref que si elle ne fournit pas rapidement un argument de vente concernant sa personne, il cessera de la représenter. La réponse de Farrah Durante ne se fait pas attendre : un appendice perforant jaillit de sa bouche, pénètre d'un jet par la bouche de Tulder, et ressort en perforant l'arrière du crâne, causant une mort aussi instantanée que sanglante.



Tout a commencé pour Farrah Durante, six heures plus tôt. Elle attendait comme d'autres jeunes actrices (mais plus jeunes qu'elle) pour passer une audition afin de décrocher un rôle dans une série télévisée. L'une des autres candidates, Brooke Vixy, avait engagé la conversation avec, l'ayant identifiée comme ayant joué dans la série télévisée Space Farers. Mais les réponses de Farrah Durante avaient été assez acides et amères. N'ayant pas obtenu le rôle, Farrah Durante avait conduit jusqu'en bord de mer, avec l'intention avérée de se donner la mort par noyade, malgré les textos insistants de Kaydon Clay, la babysitteure, de son fils Marty. Dans les profondeurs, une entité avait ressenti son vide intérieur comme un appel, et avait investi son corps.



Depuis le début des années 2010, l'éditeur Image Comics est devenu une machine à publier les auteurs indépendants, aussi bien dans des séries à moyen ou long court, que pour des histoires complètes en quelques numéros, à tel point que le lecteur n'a que l'embarras du choix. Pourquoi pas tenter cette histoire complète à un prix très attractif ? Jim Zub est alors déjà l'auteur de sa propre série Wayward et le scénariste de séries Marvel comme Invaders (une série de superhéros) ou Figment (d'après un personnage de Disney). Il propose une histoire mettant en scène une actrice de séries télévisées, n'ayant connu qu'un rôle secondaire dans une série diffusée à l'échelle du pays, disposant des moyens de se venger des humiliations du milieu du spectacle télé. Le scénariste n'utilise pas son personnage pour titiller le lecteur. Il raconte une histoire de manière honnête, avec une femme ayant conscience de s'être investie dans son métier, et qu'elle a dépassé la date de péremption aux yeux de ses employeurs.



Le regard que porte Jim Zub sur le métier d'actrice est décillé, sans être trop cynique. Farrah Durante a bien compris que sa valeur en tant qu'actrice était devenue proche de zéro car beaucoup de jeunes femmes plus fraîches qu'elle sont depuis arrivées sur le marché. Le scénariste fait le nécessaire pour développer la personnalité de sa protagoniste. Farrah Durante n'est pas aigrie, mais elle a pleinement conscience de sa situation professionnelle, et elle se rend compte à quel point le système dans lequel elle a investi sa vie ne le lui rendra jamais. Ses meilleures années professionnelles sont déjà derrière elle, et le sommet de sa carrière fut un second rôle dans une série télévisée, dont elle fut évincée par une actrice jalouse et s'étant montrée plus amicale (avec promiscuité sexuelle si affinité) avec le premier rôle masculin. Jim Zub ne joue pas la carte du misérabilisme. Farrah Durante dispose encore d'un toit. Elle a de quoi nourrir son fils et elle dispose encore d'un ou deux amis, dont Dean Soltkin, un acteur avec une meilleure carrière qu'elle, et un véritable ami. De même, Farrah a dû se défendre contre des acteurs se permettant des privautés, sans que cela n'en devienne trop glauque.



Le scénariste raconte bel et bien une histoire avec une conclusion satisfaisante. Il s'agit donc d'une forme de vengeance qui s'exerce à l'encontre des individus qui ont incarné le système aux yeux de Farrah Durante, qui ont appliqué ses règles, l'ayant ainsi perpétué. Il y a un petit pourcentage d'individus à qui le système permet de prospérer, et tous les autres qui sont exploités par le système et par les individus qui le constituent. Le scénariste nourrit son récit avec différents personnages. Il y a l'inspecteur de police Isaac Rahal qui se rend bien compte que Farrah Durante en sait plus qu'elle ne le dit, mais sans pouvoir relier la sauvagerie des crimes avec sa personne. Il y a la babysitteure qui continue à travailler pour Farrah Durante, bien que cette maman ne respecte jamais les horaires, et qu'elle ne paye pas de manière très régulière. Il y a encore Dean Soltkin qui s'inquiète pour son amie et Brooke Vixy la jeune première. Farrah ne ressent pas tant de la jalousie vis-à-vis d'elle plutôt qu'une forme de mépris mêlée à de la pitié, en sachant ce qui attend cette jeune femme, c’est-à-dire une carrière similaire à la sienne. Mais il n'en reste pas moins que sur le moment, Brooke Vixy est une jeune actrice avec une valeur marchande réelle, et qu'elle, Farrah, n'a plu. Le lecteur peut s'investir émotionnellement aussi bien dans Farrah Durante pour cette envie de récupérer un retour sur l'investissement qu'elle a fait de sa vie dans le métier d'actrice, que dans Brooke Vixy, en particulier grâce à une séance chez le psychologue qui permet d'apprécier son caractère constructif et agréable.



Jim Zub raconte également un thriller avec une dimension horrifique, dont l'issue n'est pas une évidence dès le départ. Il bénéficie des dessins de Djibril Morissette-Phan, dans une veine naturaliste et descriptive. Cet artiste donne des morphologies réalistes aux personnages, sans gonfler les poitrines de ces dames à l'hélium, sans choisir des angles de vue se focalisant sur leurs attributs sexuels, en conservant une vision respectable. Les visages sont assez expressifs, même si certaines émotions semblent un peu sur-jouées de manière ponctuelle. Les tenues vestimentaires appartiennent également au registre du réel, adaptées à la condition sociale des individus, ainsi qu'à leur activité. À l'occasion d'un gala de charité, Farrah Durante revêt une robe moulante, mais pas indécente ou vulgaire.



Djibril Morissette-Phan prend soin de représenter les différents environnements en début de chaque nouvelle séquence, avec assez de détails pour qu'ils soient spécifiques. Il s'affranchit parfois de les représenter une page durant, surtout lorsqu'il s'agit d'une scène de dialogue. Il semble prendre plaisir à dessiner la tête des personnages en train de parler, en sachant leur insuffler un semblant de vie et accentuer leur état d'esprit par des postures adéquates. Le lecteur apprécie une narration visuelle simple et efficace, avec des personnages sympathiques. Lors des manifestations de l'entité surnaturelle, l'horreur reste facile à soutenir, du fait que les dessins ne soient pas photoréalistes. Il est possible de comparer le résultat à des effets spéciaux pas très sophistiqués, mais utilisés à bon escient.



Ce tome, annoncé comme le premier d'une série (ça reste à voir), fournit une lecture agréable avec des dessins adultes et racontant bien l'histoire. Le scénariste trouve un point d'équilibre élégant entre l'histoire personnelle de Farrah Durante et un regard analytique sur le système professionnel du métier d'acteurs. Le lecteur n'y trouve pas forcément des éclairages très nouveaux sur le métier d'acteur et le système dans lequel il s'inscrit, par contre les questions que se pose (de manière un peu brutale et définitive) Farrah Durante peuvent se transposer à tous les milieux professionnels, pour des réponses pas forcément réjouissantes. 4 étoiles.



À la fin du tome, le lecteur à la surprise de découvrir 10 pages de texte se découpant en 4 courtes nouvelles. Holly Raychelle Hughes raconte l'histoire d'une assistante de production consciencieuse, finissant par renoncer à son métier du fait des crasses de ses collègues, celle d'une personne ayant gravi les échelons des métiers techniques au cours de 18 ans de carrière, celle d'une chauffeuse devenue scénariste ayant croisé Jeff Goldblum, et celle d'une autre assistante de production prise en grippe par une actrice, alors que son couple bat de l'aile.



Le lecteur n'avait certainement pas acheté ce tome pour lire ces histoires, mais curieux, il se lance dans la première. Leur brièveté fait qu'il lit la première rapidement, puis la suivante, puis les 2 autres. En quelques lignes, l'auteure parvient à faire vivre un personnage à lui donner une situation et des sentiments plausibles. Elle confronte la réalité du métier de sa protagoniste, aux comportements des autres professionnels autour d'elle, et à ses valeurs morales. Loin d'être des bouche-trous, ces histoires développent le thème principal de la bande dessinée, et en donne des éclairages différents et complémentaires. 5 étoiles.
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Donjons et Dragons : Monstres et créatures

L'avis d'Ophélie en vidéo:


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Wayward, tome 2 : Les liens qui unissent

J'ai d'abord été déstabilisé par la violence d'une des héroïnes qui charcute ses adversaires comme une tueuse psychopathe... Mais au fil du récit j'ai retrouvé la magie urbaine étrange et fascinante du 1er tome. Le comportement brutal de l'héroïne semble assumé et fera sûrement partie d'une évolution future, surtout que tout n'est pas blanc ou noir dans l'univers de Wayward...



Les pouvoirs sont toujours aussi originaux, certaines planches impressionnantes, et le scénario solide.



J'ai également adoré les pages d'explications en bonus qui regorgent d'informations insolites sur le folklore japonais.



Un très bon comics baigné dans la culture nippone !
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Pathfinder, tome 3 : L'enfant de Lamashtu

Un tome agréable à lire : on sent que la série trouve son rythme de croisière et, si tout n’est pas encore parfait, loin de là, les amateurs du jeu de rôle prendront plaisir à la lecture.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Wayward, tome 1 : Un nouveau départ

Ce comics ressemblant grandement à un manga en couleur se déroule à Tokyo, des ados se retrouvent dotés de pouvoirs et se regroupent pour combattre des forces maléfiques très décidées à mener la vie dure à nos nouveaux héros.



La ville de Tokyo est ici magnifiée, les dessins de l'architecture urbaine m'ont vraiment impressionnés et cela m'a permis de me plonger dans cette histoire sans en relever la tête jusqu'à avoir lu les deux tomes disponibles.



Les personnages présentés ici sont adolescents (un peu trop ado dans leur manière de parler ou dans leurs réactions à mon goût), une fille métissée japonaise et irlandaise, deux autres filles japonaises et deux garçons japonais également. Ces jeunes se découvrent des pouvoirs chacun de leur côté et vont finir par se réunir. Là où les pouvoirs sont intéressants c'est qu'ils sont inspirés du folklore japonais (une fille qui se transforme et chats), ou encore moderne (un jeune homme avec des pouvoirs psychiques) et d'autres tout aussi séduisants. Le bestiaire est lui aussi inspiré des mythes et légendes japonais et c'est un vrai plus pour le rendu final.



Visuellement c'est assez sympa, j'aime les traits des dessins qui font très occidentaux mais avec les costumes et le bestiaire vraiment japonais dans le style. Ce mélange visuel des cultures est un vrai point fort.

Les couleurs, elles, sont assez vives et chatoyantes, pour un rendu qui peut dérouter, si vous réussissez à passer le cap du mélange des genres vous apprécierez ce comics pour le fort caractère qu'il dégage.



Sur le blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Wayward, tome 1 : Un nouveau départ

Un bon premier tome, une histoire prometteuse. Vous aimez les chat, le Japon, les jeunes avec des pouvoirs. Venez essayé.

PS: Un avis plus détaillé sera bientôt disponible sur Izneo.
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Wayward, tome 1 : Un nouveau départ

Ce récit dynamique nous entraîne au Japon des yôkais, peu représenté dans le milieu des comics. Un Japon que nous découvrons en même temps que l’héroïne dans une aventure visuellement réussie ! Métaphore du passage à l’âge adulte, le surnaturel déboule dans la vie de l’héroïne pour la changer à tout jamais. Le niveau est élevé pour la suite !
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Rick et Morty vs Dungeons et Dragons, tome 1

Pour tous les rôlistes, cet opus de Rick et Morty va vous faire plaisir! Car en plus d’être dans l’univers de ces personnages déjantés, nous (re)découvrons le plaisir de l’initiation du jeu de rôle ! Après cette lecture, on a envie de prendre les dés, les livres de D&D et de s’enfermer dans cave avec de vieux rôlistes. En plus, c’est Patrick Rosthfuss aux manettes du scénario. Que demander de plus?
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Wayward, tome 2 : Les liens qui unissent

La fille de la couverture est une jeune japonaise, on sent totalement avec elle le poids de la culture japonaise et de ce qu'on attend d'elle. Elle rêve d'autre chose, mais comme on dit il faut se méfier de ce qu'on désire, elle se découvre alors des pouvoirs, et frôle la mort.

Le groupe est disloqué.

Le graphisme est toujours du tonnerre

Les combats sont intéressants, et plutôt violents.

Les liens se mettent en place.

Les bonus explicatifs le long du comics, ou encore toutes les pages bonus nous permettent encore de mieux nous immerger dans la culture japonaise et son folklore, d'apprendre plein de choses, de s'ouvrir.

Avis prochainement disponible sur Izneo.
Lien : https://www.izneo.com/fr/com..
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Wayward, tome 1 : Un nouveau départ

J’ai été séduite par le couverture de ce comics. Une fille à l’air badass et des chats i am sold ! Mais j’ai honnêtement été un peu déçu par Wayward.

Rori débarque au Japon pour vivre avec sa mère mais dès le début l’intégration st dure surtout au lycée où elle ne passe pas inaperçu avec ses cheveux roux. C’est auprès d’un groupe de marginaux aux super-pouvoirs qu’elle va finalement trouver sa place. Et c’est là que ça coince.

Rori se fait attaquer au détour d’une réelle, découvre ses pouvoirs et… voilà. Elle n’est pas plus surprise que ça. D’ailleurs aucun des ados n’a l’air particulièrement surpris. Zéro panique, ils sont déjà tous prêts à se battre ! Ça ne m’a pas semblé très crédible.

Le scénario va vite, trop vite même. On découvre les personnages les uns après les autres sans plus d’explication. D’ailleurs, j’ai largement préféré le personnage d’Ayane qui me semble plus intéressante que Rori.

Les graphismes, eux, sont assez bons et on sent que les auteurs s’inspirent du style manga et connaissent le Japon. Ils maîtrisent ses mythes et ses légendes. On retrouve notamment des kappas et d’autres créatures au fil de l’histoire.
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Pathfinder, tome 3 : L'enfant de Lamashtu

Le premier cycle de Pathfinder s'achève avec cet "Enfant de Lamashtu", nombreux lecteurs et lectrices auront sûrement lâchés l'aventure, seul les amateurs d'heroic-fantasy testostéronée poursuivront cette quête sans finesse et sans originalité, le dernier tome de ce triptyque ce consacre principalement à nous montrer l'affrontement avec la mère des monstres...
Lien : http://www.psychovision.net/..
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Pathfinder, tome 2 : Le tombeau des Gueux

Partie qui semble maîtrisée par un maître du jeu avec quelques bonnes idées, mais très brouillon.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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