Citations de Jinpachi Môri (34)
Les gens de la ville... ils sont tous, à différents degrés, fatigués, écrasés par la pression. Comme ce couple... et c'est pour ça que je vous le répète : beaucoup d'entre eux ont probablement besoin d'être confrontés à du nouveau... à des valeurs nouvelles.
- Et ces valeurs, vous croyez qu'ils peuvent les trouver dans un petit village de campagne, comme le nôtre ?
- Je crois que si vous y mettez un peu du vôtre, Kohei, c'est un paradis qu'ils pourront trouver ici.
Dans notre société qui ne s'intéresse qu'aux diplômes, les lycées agricoles sont le vilain petit canard. Les professeurs ont pris la mauvaise habitude de n'y envoyer que les "mauvais" ceux qui n'ont pas de bons résultats scolaires. Et pourtant, vous savez, Monsieur Togashi. Les lycées agricoles, ce sont des endroits fabuleux !
Ces cinquante ares de riz qu'il fait pousser en y mettant tout son coeur... Vous l'obligez à les détruire, de ses propres mains ! Et tout ça pour quoi ?! Pour un simple bout de papier minable que Tokyo vous envoie !!
- Et vous ?! Qui êtes-vous ?!
- Je suis un entremetteur de vengeance… En japonais, on appelle ça un « Ada’uchi ». (p. 30)
On devrait toujours se méfier des goûts qui marquent notre époque palais. (p. 12)
- Super Shuei... C'est un des cinq plus gros groupes de distributeurs du pays ! Incroyable !
- Vous n'êtes pas n'importe qui, dites donc !
- Les légumes que je vous avais achetés la dernière fois étaient absolument succulents ! Ma société et moi aimerions que vous nous laissiez les distribuer par le biais de nos supermarchés...
- Par don ?!
Si vous acceptez, nous vous laisserons fixer vos tarifs vous mêmes. Les bons produits frais attirent les consommateurs. Avoir vos légumes ferait une excellente publicité pour nos magasins.
- C'est... C'est trop beau pour être vrai... Il doit y avoir un piège quelque part...
- Je suis un businessman et je suis ici pour gagner de l'argent... Il va donc sans dire que je me montrerai intransigeant sur la qualité des produits que vous me livrerez. Mais c'est la seule et unique condition que je vous imposerai.
- On devrait pouvoir s'en accomoder [sic].
- Nous serions heureux de pouvoir travailler avec vous !
- Arrêtez ! Ne vous battez pas !!
- Laisse-les faire ! Pour deux jeunes gens, en venir aux poings pour défendre l'avenir d'un village... C'est une occasion unique dans une vie ! Alors allez-y ! Battez-vous sans retenue !
Ces soixante-dix dernières années, nous les paysans nous sommes vautrés dans le pêché. Nous avons vendu très cher du mauvais riz aux gens de la ville. Avec nos produits chimiques, nous avons empoisonné les carassins dans les rivières et exterminé les vers de terre. Pour de l'argent nous nous sommes changés en monstres... nous avons haï nos voisins et détruit les terres que tu nous avais confiées. Je t'en implore : fais-moi payer seul pour tous ces péchés et en échange, ramène les autres Hommes à la raison..
Dans la vie, il faut savourer l'instant présent !
La joie et la peine ne sont belles que lorsqu'on les assume.
- Ouaaaah ! Alors c'est comme ça qu'ils poussent ?
- Pourquoi ? Tu croyais que les poireaux, ça poussait dans les arbres ?
- Oui !
- ...
- Dites donc, ils ont été croqués par des insectes, vos légumes !
- Oui, madame ! C'est parce qu'ils ont été cultivés au fumier !
- Et alors ? Est-ce que ça a un avantage particulier ?
- Bien sûr ! Les légumes cultivés à l'engrais naturel sont bien meilleurs que ceux cultivés à l'engrais chimique ! D'abord, ils se gâtent moins vite... Et ensuite, ils sont plus fermes et contiennent plus de vitamine C que leurs "cousins" chimiques !
Je me dis juste que, pour les humains, c'est comme pour le riz parfumé dans le riz normal... il arrive qu'un seul d'entre eux réussisse à transformer tous les autres !
On devrait toujours se méfier des goûts qui marquent notre palais...