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Citations de Jo Witek (752)


Il était 5 heures de l'après-midi quand elle quitta sa chambre. Alors, sans hésiter, Jill se glissa de nouveau sous la couette et se réfugia dans le sommeil pour atteindre ce que les enfants appellent le pays des rêves où tout devient possible.
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Dans une sorte de tournoiement au ralenti, il balaya ce grouillement hostile. Cette masse d’humains bruyante et cruelle qui ne lui réservait as la moindre place. Même pas à leurs pieds. Même pas un chien. Il mit sa capuche, resserra les deux brides de son sac à dos et se dirigea avec assurance et rapidité vers la salle de cours.

Désormais il était seul contre eux. Seul contre tous.

(p. 74)
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Les gosses n'étaient pas toujours en sécurité dans leur maison, car c'était là que pour certains leur vie se faisait bousiller à jamais. Une violence sans témoins, bien calfeutrée derrière les doubles rideaux. (p.223)
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« le soir, j’ouvre ma boîte et tous les sourires de la journée illuminent le plafond de ma chambre »
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Certains jours, Saskia parvenait à se rebeller. Elle hurlait sur son fantôme sur celle qu'elle appelait l'Autre désormais.
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Je porte pour l'occasion ...le collier de mariage que ma mère m'a offert. Le sien. Celui qu'elle avait reçu de sa propre mère et ainsi de suite depuis plusieurs générations. In collier de chien. Un collier de servitude, transmis de mères en filles nubiles.
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...j'ai ouvert la fenêtre qui donne sur la planète et je me suis fait la promesse de ne jamais laisser personne la refermer. Je suis une fille éclairée et jamais je ne pourrai vivre dans l'obscurité. Ma tête a dit non, mon corps a dit non. Mes rêves ont dit non.
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Lorsque papa conduit la voiture
la nuit je m'endors derrière lui.
Mes rêves roulent à plus de cent.
Et quand on est arrivé, pour ne pas me réveiller
ses bras m'emportent comme un bébé.
Tout doucement, dans un lit volant,
mes rêves flottent sous la nuit étoilée, grimpent les escaliers
et atterrissent délicatement sur les plumes de mon oreiller.
- Bonne nuit, ma princesse adorée, me dit-il dans un baiser.
Et moi, même en dormant je ne peux m'empêcher de
le serrer fort, encore, encore et encore...
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C'est si rare chez les adultes. La franchise, je veux dire.
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Exténués par mes courtes nuits, mes parent m'ont très vite appris à m'occuper seule dans ma chambre, ce qui m'a plongé dans de longs moments de solitude que j'ai appris à partager au fil des années avec les livres. La lecture fût la cabane de mon enfance.
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Le désir amoureux, comme la mer, n'était pas sans danger. Fascinant, hypnotique, rassurant vu de loin, mais parfois, comme la mer, il prenait des vies, brisait des corps et ravivait des manques.
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Je partis donc en vacances en Normandie avec l'envie de me pendre ou de trouver un moyen spatio-temporel de sauter cette maudite année de troisième que j'envisageais alors comme la pire de mon existence.
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« Mes copains et moi, on a mené un combat de onze ans pour refuser que le camp militaire du coin s'agrandisse et bousille notre boulot de paysans. Onze ans, à résister aux décisions de l'Etat et de l'armée ! Autant te dire que si tu veux jouer à la plus maligne avec moi, tu dois savoir que tu perdras. Je ne me laisse jamais marcher sur les pieds, surtout pas par des gamines de ton âge [12 ans]. Je te conseille donc d'arrêter tes conneries puériles et de fermer ton clapet un peu plus souvent. Tu as des trucs à apprendre ici... c'est ce que ton père pense, en tout cas. Alors jeune fille, je te souhaite la bienvenue à 'La Blanchette', mais ne m'emmerde pas trop ! Ce n'est pas une menace, c'est un conseil. »
Je suis restée scotchée. Pour la première fois depuis ma rencontre avec le vieux, j'ai dû admettre qu'il me plaisait. Ça faisait longtemps que quelqu'un ne m'avait pas mouchée de la sorte et c'est vrai que ça fait du bien de temps en temps.
(p. 92-93)
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J’ai peur.
Il fait nuit, j’entends du bruit.
Mon cœur bat vite.
Est-ce un fantôme ? Un loup ?
Un serpent venimeux ? Un terrible dragon ?
Courage ! Il faut que j'allume la lumière !
Ah ! C'est toi Grisou ! Mon petit monstre chat de gouttière.
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- Bon, si on gagne, j’achète une maison de vacances avec piscine en plus de mon garage pro ! lance papa en sortant de la boutique.
-Non, une villa au bord de la mer ! insiste Adèle. À Dubaï. Ça a l’air trop stylé.
- Dubaï ? Quelle horreur ! réplique ma mère, outrée. Cette ville remplie de boutiques de luxe fait partie d’un émirat où les femmes risquent la prison si elles dénoncent les violences sexuelles qu’elles ont subies. Impossible ! Non, si on gagne, on part sur un voilier faire le tour du monde ! Ça serait formidable.
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Ne pas brûler les étapes, ne m'imposer aucune pression. Si demain un garçon entre dans mon cœur, ce sera en douceur et parce que je l'y aurai invité.
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En retrouvant mes amies, Zaïa et Cassandre, j'ai un peu esquivé le sujet des amours de vacances. "Alors ? Raconte, Pia ? tu as eu un copain cet été ?" Impossible à dire. J'ai juste parlé de flirt, de mauvais plan. Pourtant, pour le premier baiser ou le premier pelotage, j'avais été la raine. Miss grande gueule entre filles, avec des détails croustillants, des exagérations et des bêlements qui nous faisaient du bien à toutes. Mais là, rien. Bloquée. Le souvenir de cette nuit est restée en moi. Enfermé dans mon ventre.
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Qui de nos jours prend encore le temps de lever la tête pour observer la beauté de la Voie lactée ?
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Il fallait courir, fuir les remarques des dominants de son âge, éviter leurs tirs de haine ordinaire. Baisser la tête, s'enfoncer plus profondément encore dans son être intérieur pour se protéger de la violence quotidienne et l'accepter tel un chemin de pénitence. Ils la dégoûtaient. Eux, leurs sarcasmes, leurs jugements hâtifs et définitifs, comme l'agitation de la capitale qui se donnait de grands airs, parce qu'elle était réservée, à ceux qui consommaient cher et sain, mais qui pensaient sale. Dégueulasses dans leur tête, polluants avec leurs mots et leurs idées de prédateurs qui chassaient tout ce qui les dérangeaient, même les oiseaux.
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- On a toutes des attaches ici, je lui rétorque froidement, mais quand les liens se font menottes, il faut s’échapper.

P 73
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