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EAN : 9782330167868
320 pages
Actes Sud (24/08/2022)
3.85/5   175 notes
Résumé :
Suzanne, une streameuse survoltée et volontaire, chassée de chez elle ; Saskia, une artiste en devenir découragée par un galeriste méprisant ; Anne-Lise, une fille de bonne famille vivant une spiritualité en décalage avec son époque. Ces trois jeunes femmes cohabitent, d’abord sans se connaître, au dernier étage d’un immeuble bourgeois. Mais peu à peu, des apparitions fantomatiques perturbent le jeu-vidéo de l’une, un esprit s’invite dans la chambre de l’autre, et d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (74) Voir plus Ajouter une critique
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Un gros coup de coeur pour cette histoire et pour toutes les femmes incroyables de ce récit.
Les Errantes est la surprenante et bouleversante histoire de trois jeunes filles .qui ont aménagé au sixième étage d'un immeuble haussmannien. Immeuble au triste passé dont la concierge est la mémoire et la gardienne.
Chacune va se trouver aux prises avec d'étranges phénomènes. de quoi s'agit-il ? Entité malfaisante, mise en garde ou message à délivrer ? Toutes trois vont essayer de s'en sortir ensemble. En enquêtant sur leurs revenantes, d'étonnantes révélations les attendent. Nos trois héroïnes en ressortiront plus fortes. Ces événements passés leur donneront envie d'aider d'autres femmes dans le présent.
Ce roman est un hommage aux premières féministes, à celles qui ont persévéré dans un univers masculin . Marguerite Porète fut brûlée vive pour ses idées, Hildegarde de Bingen est devenue célèbre. J'ai eu la joie de découvrir la peintre suédoise Hilma af Klint, pionnière de l'art abstrait. Son oeuvre est magnifique !
Autre découverte moins honorable pour la France, le Bon Pasteur, les irlandais avait les mêmes institutions pour les jeunes filles. Nombre d'entre elles y furent enfermées pour conduite légère dans les années cinquante.
Ce roman par le biais du fantastique est une immense réflexion sur le féminisme . Un livre qui incite à poursuivre sa route malgré les embûches.
Pour celles et ceux qui ne la connaisse pas . Jo Witek a eut le prix Babelio avec son roman : « J'ai quatorze ans et ce n'est pas une bonne chose ».
Les Errantes sort le 17 Août 2022
Merci aux éditions Acte Sud Junior.
#LesErrantes # NetGalleyFrance
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Encore une autre lecture relevant du genre fantastique de Jo Witek.
J'apprécie les écrits de cette auteure jeunesse, cet ouvrage ne fait pas exception.
C'est l'histoire de 3 jeunes filles qui vont être embarquées dans de curieuses aventures qui les marqueront pour le restant de leurs jours et vont dévier leur destinée.
Parmi elles, une gameuse de génie, une lycéenne mystique et une étudiante étrangère en Art plastique.
Que ce soit sur la toile ou dans une réalité fantasmée, elles vont rencontrer des personnages surgissant d'un ailleurs spatio-temporel indéfini.
Les voix, les visions, les bruits surgissent à chaque instant.
Les jeunes filles hallucinent-elles ou perçoivent-t-elles des phénomènes que les autres ne voient ni n'entendent ?
C'est à cette question que le roman répondra.
On est immergé dans un univers fantastique où génie, réalité, folie semblent se côtoyer.
On est sur le qui vive à chaque chapitre, nos nerfs sont mis à rude épreuve. L'angoisse va crescendo grâce à une dramaturgie et un rythme soutenus.
L'envie de découvrir la suite nous dévore, c'est ainsi que nous nous retrouvons à terminer le livre à une heure tardive, emportés par les voyages que l'auteur nous permet de faire en nous entrainant dans les cerveaux des jeunes filles affolées.
Ce sont d'incessants va-et-vient entre réel et virtualité grâce à une manette de jeu, des chants religieux et une artiste peintre nous emportant au-delà du réel, dans un passé douloureux et désormais révolu. Jo Witek met en scène un univers féminin où chacune d'entre elles tente de trouver sa place dans notre monde...
L'objet livre est beau, l'histoire tient la route. Ce roman est à recommander.


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Suzanne fuit son père et part s'installer dans une petite chambre sous les toits d'un grand immeuble parisien. Saskia, jeune peintre cherche à trouver sa voie. Anne-Lise, fille de grands propriétaires a du mal à se faire comprendre par sa fille. Les trois jeunes filles auront des visions de revenantes qui les feront passer pour des dérangées.
De Jo Witek, j'avais déjà lu Mentine il y a un moment et J'ai 14 ans et ce n'est pas une bonne nouvelle. C'est un tout autre registre avec Les errantes car il s'agit bien d'une histoire de fantômes. Mais même si on frémit de ces effrayants spectres, on découvre aussi le destin de femmes persécutées dans l'histoire : des femmes dont on condamnait les paroles, écrits et actions en les punissant sévèrement. Je suis consciente que les femmes ont toujours eu moins de considération que les hommes depuis la nuit des temps. Mais c'est ahurissant à chaque fois de lire toutes les horreurs qu'elles subissent. Je ne connaissais pas les instituts du Bon Pasteur et ce qu'il s'y passait.
Une très belle histoire d'amitié et de femmes, très émouvante.
#Leserrantes
#NetGalleyFrance
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Les Errantes de Jo Witek, présentation
Suzanne est gameuse, streameuse. Elle veut en faire son métier. Elle doit reprendre ses études sur injonction de son père. On lui offre un studio à Paris où elle installe tout son matériel.

Anne-Lise est scolarisée dans un lycée huppé. Elle est différente, harcelée par les autres. Seule, elle veut donner, aimer, mais ne sait pas comment. Elle entend des voix.

Avis Les Errantes de Jo Witek
Ce sont trois jeunes filles qui vivent dans des chambres de bonne d'un bel immeuble parisien. Pour Anne-Lise, c'est un choix, elle est la fille des propriétaires et elle souhaite vivre seule, avoir plus ou moins son indépendance car elle n'est pas comprise par ses parents et les élèves qu'elle côtoie. Même si Anne-Lise ne va plus à la messe, elle sait qu'elle peut trouver sa voie en faisant le bien autour d'elle. Saskia est une jeune artiste. Elle est venue à Paris pour étudier et présenter ses peintures. Sa professeure lui a dit qu'elle avait du talent, mais le galériste rencontré lui douche tous ses espoirs. Suzanne a quitté le domicile familial. Car son père veut qu'elle reprenne ses études. Mais elle ne pense qu'à gagner sa vie en étant la meilleure gameuse de tous les temps, en partageant sa vie sur les réseaux sociaux.


Qu'ont ces trois jeunes filles en commun ? Anne-Lise entend des voix, des chants. Saskia voit un fantôme près d'elle, une femme qui ne la quitte pas. Suzanne, lors d'un jeu, va faire face à un personnage et ses actions la banniront un temps de la plateforme où elle est inscrite. Elles ont peur, elles sont seules et elles ne savent pas que les unes et les autres vivent des moments de pure terreur. Anne-Lise, lors d'une énième confrontation avec les voix est internée, d'office, par ses parents. Saskia, malgré la peur, tente d'affronter son fantôme et a compris que cela se passe au sixième étage de cet immeuble. Elle affrontera ses peurs pour aller sauver sa voisine, Suzanne. Et même si elle n'est pas amie avec Suzanne, elle va l'aider à revenir dans le monde réel. Les deux jeunes filles vont mettre au point un plan et quand elles récupéreront Anne-Lise, elles seront trois à trouver la vérité sur ces phénomènes étranges, paranormaux. Dans la vie réelle, elles n'auraient jamais dû se rencontrer, devenir amies. Mais enfermées, faisant le point sur tout ce qu'elles ont trouvé, elles montreront une belle solidarité.

Malgré la peur qui les étreint, ces jeune filles seront fortes, penseront également à elles au plus fort de leurs rencontres. Cela sera difficile mais avec cette entraide, elles arriveront à s'en sortir et évolueront dans le temps avec ces femmes qui ont vécu des expériences où les hommes ont toujours fait la loi, tout comme les institutions. En avance sur son temps, l'une n'aura jamais été comprise. Il faudra bien des années après sa mort pour qu'elle soit mondialement reconnue. Ce sont également des femmes qui ont été internées chez les soeurs car jugées comme des jeunes femmes de mauvaise vie, on devait leur réapprendre à vivre selon la loi des hommes. Les mauvaises expériences vécues en ont fait des parias. Elles ont subi les pires sévices pendant cet enfermement mais que sont-elles devenues lorsqu'elles ont été libérées ? Certaines n'ont pas survécu. Les femmes étaient également brûlées vives à cause de leurs idées ou parce qu'elles étaient jugées comme des sorcières. Et oui, tout cela s'est passé en France, loin dans le temps mais aussi très près.

Ces trois jeunes filles ont trouvé leur voie, mais comment le faire accepter par des proches, par ceux qui jugent un travail, par une communauté prompte à réagir négativement ? Jo Witek, romancière déjà lue dans le cadre de services presse, nous offre un roman très intéressant à lire, destiné à des adolescents. En tant qu'adulte, j'ai bien aimé suivre les aventures des unes et des autres, mais cela n'a pas été un véritable coup de coeur, même si j'ai encore appris beaucoup de choses.

Je remercie les éditions Actes Sud Junior pour cette lecture.

Lien : https://livresaprofusion.wor..
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J'ai emprunté ce livre par hasard que je divaguais dans les rayons d'une bibliothèque.

La couverture a attiré mon attention car, posée au milieu des autres couvertures toutes colorées, elle sortait du lot. de plus, le fantôme représenté sur celle-ci m'a encore plus donné envie de lire ce livre. Pour ne pas regretter, j'ai lu le résumé.
Il était clairement explicite et indiqué nettement les grands thèmes de ce roman de Jo Witek, un auteur que je ne connais pas. Les mots "revenus, phénomènes étranges, huit clos, enfer mental, épouvante haletante, paranormal" nous mettent directement dans l'ambiance.
Moi, qui n'est pas trop une adepte de roman d'horreur ou d'épouvante, j'ai emprunté ce livre sur les conseils de la bibliothécaire qui me vantait les mérites de ce livre.

Je suis donc retournée chez moi, ce livre en main et je m'y suis plongée dès que je suis arrivé.

Je vous avoue qu'à un moment, j'ai cru abandonner tellement le début était long. La mise en place de l'intrigue est lente, comme la présentation des personnages, même s'ils ne sont pas beaucoup.
D'ailleurs, dans ce roman, nous avons le droit à plusieurs points de vue. Celui de Saskia, une jeune artiste peintre rejetée par un galeriste, Suzanne une gameuse connue sous le nom d'Argie et Anne-Lise, une lycéenne très croyante.
Au début j'ai eu du mal à suivre, mais ensuite, quand elles se retrouvent toutes les trois au même endroit, la lecture va tout de suite plus vite.
Mais encore, il y avait des longueurs...

Petit à petit, Jo Witek incruste des évènements paranormaux dans son roman. Il y met aussi un mystère, ce qui fait qu'on a envie de reconnaitre le pourquoi du comment.
L'intrigue est bien menée et haletante à souhait. On ne sait pas ce qui va se passer et on est surpris.
L'auteur a fait se mélanger deux époques diamétralement opposées. On sent dans notre lecture qu'il fait des recherches sur une époque, ses moeurs et ses coutumes...

Mais c'est un évènement pour moi, qui m'a vraiment fait aimé cette lecture. A partir de cet évènement, tout s'enchaine et on connait enfin les réponses à nos questions.

Les personnages sont, comme dit précédemment, longs à développer mais ce qui a encore, une fois, changé la donne dans notre lecture est l'apparition des évènement paranormaux. Chaque fille vit quelque chose de différent et donc chacune d'elle doit trouver une solution à son problème personnel.
Mais cela n'empêche pas le fait qu'elles s'entraident mutuellement.
Suzanne est le personnage que j'ai le mieux aimé même si ce n'est pas celui qui a été le mieux mise en avant, je trouve. La jeune gameuse casse les codes et a un humour que j'adore !! (L'humour noir ;)). Elle est enthousiaste et joyeuse mais dès que le paranormal entre dans sa ville, elle change, mais pas complètement. Parfois, on retrouve son enthousiasme, et son humour.
Saskia est le personnage le plus mis en avant dans ce roman (de mon point de vue). Je l'ai apprécié mais moins (beaucoup moins ^^) que Suzanne.
Saskia est l'adulte du groupe et c'est aussi celle dont l'évènement paranormal est le plus développé. Il est toujours présent, contrairement aux autres.
Le dernier personnage principal est Anne-Lise. C'est celui que j'ai le moins aimé. Peut-être parce que c'est le moins développé... Je ne m'y pas du tout attaché, je l'ai même trouvé chiante à certains moments. Heureusement, cela ne m'a pas empêché d'aimer ma lecture :) !

La fin du roman est extrêmement bien mené et on découvre tout d'un coup. Tout s'éclaire ! J'ai beaucoup aimé cette fin et je trouve que l'auteur l'a très bien écrite.

Résumé: même si au début j'ai cru que j'allais l'abandonner, ce livre s'est finalement révélé être une très bonne lecture ! Même si le côté épouvante évoqué dans le résumé n'est pas assez présent à mon goût...
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critiques presse (1)
Ricochet
20 décembre 2022
Écrit à plusieurs voix, qui alternent selon les chapitres, le roman se construit avec une certaine densité et entremêle des histoires qu’on rapproche les unes des autres. Je m’attendais à une fusion, mais le surnaturel reste différencié, lié à chacune des héroïnes.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Chers esprits … nous sommes ici réunies toutes les trois pour demander conseil à l’esprit d’Hilma af Klint. Nous vous prions, esprits de l’univers, de nous protéger des âmes malveillantes et des puissances maléfiques … Nous sommes ici dans une démarche d’amour et de bienveillance. Merci à vous de nous entendre. Elle eu envie d’éclater de rire, elle se retint. Saskia les autorisa à rouvrir les yeux. La séance pouvait commencer.
- Hilam, chère Hilma, êtes-vous avec nous ?
Rien d’anormal. L’eau du robinet gouttait. Leurs trois respirations étaient à l’unisson. Anne-Lise en bonne élève avait déjà le stylo pointé vers le cahier, prête à noter la réponse de la revenante. Saskia reposa sa question avec plus de naturel. La quatrième fois, elle la tente en anglais et le verre bougea légèrement, une sorte de tremblement.
- Il se passe quelque chose, murmura Saskia, leur précisant qu’elle sentait la chaleur de l’Autre au milieu d’elles, presque une brûlure.
La tension monta d’un cran quand le corps de Saskia se mit à onduler telle une volute de cigarette Assise, les yeux fermés, elle semblait loin, barrée, en transe. Suzanne commença à flipper comme en haut d’un grand huit. Impossible d’en redescendre avant la fin du tour. C’était parti. Saski poursuivit l’interrogatoire en anglais.
Hilma, can you hear me ?
Et le verre sous la main de Saskia se déplaça d’un coup. Suzanne croisa le regard d’Anne-Lise, elles s’observèrent en apnée avec le même air mi-stupide, mi-terrifié. Elles n’avaient pas rêvé. Le verre avait tremblé, puis viré à gauche pour stopper sur la case « Oui ».
- Bordel ! lâcha-t-elle, surprise.
Anne-Lise nota avec application la première réponse dans son cahier et, d’un air sévère tel un adulte face à un enfant agité dans un musée, elle lui fit signe de se taire.
- Chut !
Suzanne eut encore envie de la gifler.
- Do you have a message for me, Hilma ? Poursuivit la médium.
Le verre effectua un mouvement sec sur la gauche. Et stoppa sur la case « Oui ».
- What message, Hilma ?
Elles retinrent leur respiration. Le robinet gouttait toujours. Elle compta cinq ploc, avant que le verre n’emporte à toute vitesse la main de Saskia. Le « capteur de flux » dicta sa réponse. A voix haute, Suzanne énuméra alors les lettres pointées sur la table de ouija.
p. 220 221

Citation choisie par Athena
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Quelqu’un voit un truc ? Je vais me diriger par là.
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Il fallait courir, fuir les remarques des dominants de son âge, éviter leurs tirs de haine ordinaire. Baisser la tête, s'enfoncer plus profondément encore dans son être intérieur pour se protéger de la violence quotidienne et l'accepter tel un chemin de pénitence. Ils la dégoûtaient. Eux, leurs sarcasmes, leurs jugements hâtifs et définitifs, comme l'agitation de la capitale qui se donnait de grands airs, parce qu'elle était réservée, à ceux qui consommaient cher et sain, mais qui pensaient sale. Dégueulasses dans leur tête, polluants avec leurs mots et leurs idées de prédateurs qui chassaient tout ce qui les dérangeaient, même les oiseaux.
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"Une aubaine", s'était-elle dit, avant de découvrir les dédales de l'escalier de service mal éclairé et lescouloirs crasseux du sixième qui tranchait nettement avec les lustres du hallet le charme de la cour intérieure. Sous les toits, ça puait la misère et son enthosiasme s'ébranla dans une grimace quand elle passa devant les toilettes vétustes du palier.
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Ce n'était pas un Ave Maria comme les autres fois, mais l'Ordo virtutum d'Hildegard von Bingen. La musique sacrée d'une compositrice du Moyen Âge qu'elle adorait. Hildegard était pour elle un modèle, celui d'une femme libre, d'une sainte vénérée de son vivant par les puissants et le pape, pour sa musique et ses écrits, comme par les mendiants pour les soins qu'elle leur prodiguait gratuitement. Car Hildegard était aussi médecin, "une extraordinaire soignante", pensa-t-elle, puisque neuf siècles plus tard sa musique la remettait en marche, elle, Anne-Lise de La Tour.
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Vidéo de Jo Witek
« Cet épisode a été enregistré avec des adolescents hospitalisés au centre de Jour pour Adolescents « L'entracte » intégré au service de Psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent, de Psychiatrie générale et d'Addictologie à l'hôpital Avicenne de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) situé à Bobigny à l'automne-hiver 2023. le livre lu dans cet épisode est « J'entends des pas derrière moi » de Jo Witek paru aux éditions Nathan.
Avec la participation de Baptiste Montaigne, champion du grand concours national de lecture « Si on lisait à voix haute » 2023 pour le générique, Benoit Artaud à la prise de son et montage.
Remerciements au docteur Taïeb, responsable du Centre de Jour pour Adolescents « L'entracte » intégré au service de Psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent, de Psychiatrie générale et d'Addictologie à l'hôpital Avicenne, à Michèle Sawaya, psychologue, Nancy Andrieu, éducatrice spécialisée, Marc Colaciuri, psychologue, Mohammad Mouma, infirmier, Marie-Lucie Guyard, psychomotricienne, ainsi qu'à Quentin Bardou, comédien.
***
Le Centre national du livre lance un programme en direction des hôpitaux, Mots parleurs, en partenariat avec l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette action s'inscrit dans la continuité des actions menées pour transmettre le goût de la lecture à tous et notamment aux publics éloignés du livre. Cette action vise à conjuguer lecture, écriture et mise en voix. Les enfants, adolescents et adultes, en collaboration avec le personnel hospitalier, sont ainsi invités à choisir un livre parmi une sélection, en lien avec la thématique de l'édition 2023 des Nuits de la lecture : la peur. Pour cette première édition 2023, six établissements de l'AP-HP participent. Quatre établissements sont situés en Île-de-France et deux en région (Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine). le projet se déroule de fin septembre 2023 à début janvier 2024. A partir d'un ouvrage sélectionné avec le personnel hospitalier, les enfants, adolescents et adultes sont amenés à choisir des extraits de textes pour les lire et les commenter. Sur la base du volontariat, Mots parleurs propose ainsi à des groupes de trois à dix patients accompagnés de personnel soignant d'écrire et d'enregistrer leur production, au cours de six ateliers répartis dans différents hôpitaux. Ils débattent pour élire l'ouvrage qui constituera la matière de leur travail. Afin de les guider dans la sélection des extraits, dans la rédaction et dans l'enregistrement du podcast, ils sont accompagnés par un écrivain ou un comédien, ainsi qu'un réalisateur et technicien du spectacle. Ce podcast, d'une vingtaine de minute, est ensuite mis à disposition de tous les patients et personnels soignants de l'AP-HP. »
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