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4.42/5 (sur 327 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) le : 10/02/1910
Mort(e) le : 20/08/1988
Biographie :

Auteure et illustratrice britannique de livres pour enfants.

Elle a publié son premier livre en 1939.

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Bibliographie de Joan G. Robinson   (2)Voir plus

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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
La mère de Gossdetro - la vieille West - , elle en avait déjà dix quand il est né. " Comment tu vas l'appeler ? " Ils lui ont tous demandé ça, alors la pauvre, elle a répondu : " Pas la moindre idée ! Ce qui est certain, c'est que c'est le gosse de trop." Et c'est resté ! (...) Et depuis, on l'appelle Gossdetro."
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Elle avait déjà passé de nombreuses après-midi couchée dans le sable, à écouter le bruit du vent dans les herbes hautes, la clameur des goélands et le doux murmure de la mer. C’était un peu comme être à la bordure du monde. Parfois, les goélands se rapprochaient et se disputaient bruyamment un poisson, d’autres fois, ils poussaient des cris mélancoliques dans le lointain, ce qui aurait presque fait pleurer Anna aussi, pas réellement, mais en silence, à l’intérieur. Leur complainte était si triste, si belle et ancestrale, qu’elle lui évoquait une chose agréable qu’elle aurait connue un jour, puis perdue et jamais retrouvée.
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L’air marin du littoral montait jusqu’à elle accompagné du cri des goélands. Plusieurs barques étaient amarrées et s’entrechoquaient doucement avec la marée qui changeait. Anna n’avait pas beaucoup marché mais elle avait la sensation d’avoir pénétré un autre monde. Un monde reculé et paisible, où il n’y avait que des bateaux, des oiseaux, de l’eau et un ciel infini.
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Ce n’était pas une maison ordinaire, dans une longue rue, comme celle où habitait Anna à Londres. Elle n’était pas mitoyenne, elle avait quelque chose de tranquille, serein, immortel, comme si elle était là depuis toujours, et qu’à force de regarder la marée monter et descendre, encore et encore, elle avait tout oublié de la vie qui s’agitait dans son dos pour sombrer dans un doux rêve. Un rêve de vacances estivales, de chaussures pleines de sable dispersées dans les pièces du rez-de-chaussée, d’algues accrochées à une fenêtre par des mains d’enfants pour prédire l’humidité et l’arrivée de la pluie, de filets à crevettes posés dans l’entrée, de seaux colorés, d’une étoile de mer séchée poussée dans un coin, d’un vieux chapeau de plage…
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Pourtant, il semblait presque à Anna que la maison l’épiait, la guettait, et avait patiemment attendu qu’elle se retourne et la reconnaisse.
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Je crois que d'une certaine façon, elle m'aime... en quelque sorte, répliqua Anna par souci d'honnêteté.Mais tu saisis la différence, non ? Ça te plairait, toi,d'avoir des gens PAYES pour t'aimer ?
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- Anna ! Oh, comme j’aimerais venir te retrouver ! Mais je ne peux pas. Ils m’ont enfermée. Et ils ont décrété que je partais demain. Je voulais te le dire - te dire adieu - mais ils refusent de me laisser sortir. Anna… répéta-t-elle en se tordant les mains de désespoir. Je t’en prie, pardonne-moi ! Je ne voulais pas te laisser seule comme ça. Je n’ai fait que pleurer depuis, cloîtrée dans ma chambre. Dis-moi que tu me pardonnes !
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Il y avait un cadre au-dessus du lit, une broderie au point de croix avec une ancre bleue et en rouge, une phrase : « Retenez ce qui est bon »

(Monsieur Toussaint L’Ouverture, p.15)
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C’était une de ces journées figées, grises et nacrées, sans la moindre houle, et où le ciel et l’eau semblaient soudés, où tout est doux et triste et rêveur. Sam avait râlé au petit déjeuner qu’avec cette météo ses rhumatismes allaient lui en faire voir des vertes et des pas mûres, mais c’était le temps préféré d’Anna. Il correspondait bien à ce qu’elle ressentait.
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« Oui ! Oh, oui, bien sûr que je te pardonne ! Et je t’aime, Marnie. Je ne t’oublierai jamais ! »
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