Joan G. Robinson

Ces derniers mois j’ai trop peu souvent pris le temps d’écrire des avis, seulement une petite dizaine de billets d’écrit cette année sur un peu plus de 80 livres lus. Ce n’est vraiment pas fameux, je ne vais clairement pas me mettre à rédiger maintenant tous mes avis en retard cependant certains livres méritent vraiment le détour et parmi ceux-ci Souvenirs de Marnie figure parmi le haut du panier.



C’est simple, c’est un gros coup de cœur, un petit bijou que je ne regrette pas de mettre offert car il figure parmi l’un des meilleurs livres jeunesse que j’ai lu ces dernières années. Beau, très bien écrit et mystérieux, j’ai été très rapidement complètement envoûté par la plume de Joan G. Robinson et l’ambiance qui se dégage de ce roman.



Parfois il suffit en effet de quelques lignes pour savoir qu’un roman va vous plaire, ce fut le cas pour moi avec celui-ci m’étant très rapidement laissé bercer par le style de l’autrice qui m’a totalement embarqué de page en page dans la bulle d’Anna, cette jeune adolescente solitaire qui pour des raisons de santé va profiter quelques semaines du calme d’un petit village côtier. Autant vous dire que je m’y serai cru moi aussi dans ce petit village, profitant des dunes, de la mer et du chant des goélands.



Il se dégage un vraie douceur et poésie à la lecture de cette histoire où l’on voit peu à peu cette jeune adolescente renfermée dépasser ses peurs et ses angoisses au fil des pages et s’ouvrir aux autres pour s’épanouir. L’amitié entre Anna et Marnie est très belle, pleine de mystère et très touchante. Cela est d’autant plus vrai une fois que l’on connaît la fin de ce très beau roman.



Ainsi, je ne saurais trop que vous recommander cette merveille, je vais l’acheter à nouveau et l’offrir et je sais quant à moi que je le relirai plus d’une fois. Si tout cela ne vous a pas convaincu de vous procurer ce roman, je me dois de rajouter ces quelques lignes pour dire toute mon admiration pour le travail éditorial de la maison d’édition Monsieur Toussaint Louverture qui a de nouveau réalisé ici un objet-livre étant lui aussi de toute beauté.



Si vous avez aimé l’adaptation du studio Ghibli (vraiment très belle), la littérature jeunesse, les beaux livres, lisez ce classique qui je l’espère vous plaira autant que moi je l’ai apprécié.

Tout le monde s'inquiète pour Anna. Le docteur Brown, mademoiselle Davison, sa maîtresse, et surtout Mme Preston. Parce que l'adolescente semble détachée de tout et indifférente, parce qu'elle n'a pas de meilleure amie. Aussi, lorsqu'arrivent les vacances scolaires, Mme Preston décide de l'envoyer passer quelques semaines dans le Norfolk, chez Susan et Sam Pegg, un couple d'amis, pensant que l'air marin lui ferait le plus grand bien. Une fois arrivée sur place, la jeune fille s'empresse d'écrire à Mme Preston, comme elle le lui avait demandé. La carte postale postée, la jeune fille descend vers la grève, admire la crique qui s'étend devant elle, écoute la clapotement de l'eau et le cri des oiseaux et remarque la maison qui donne sur la crique. Une grande maison, vieille, avec de nombreuses fenêtres. C'est depuis l'une d'elle qu'elle aperçoit, peu de temps après, une jeune fille se faisant brosser les cheveux...



Anna a construit une sorte de rempart autour d'elle et affiche, la plupart du temps, un visage de marbre. Indifférente aux autres, surtout aux enfants, elle est pourtant très vite attirée par la jeune fille qui habite la Villa du marais, prénommée Marnie. Happé dès les premières pages, l'on est de suite envouté par le mystère qui entoure aussi bien Anna que Marnie. Dans une ambiance tendre, un brin mélancolique, à l'instar de cette magnifique couverture, comme hors du temps, Joan G. Robinson dépeint, avec beaucoup d'émotions et d'intensité, l'amitié qui va très vite unir les deux adolescentes mais aussi, en s'inspirant de sa propre enfance, le portrait d'une jeune fille solitaire qui peine à trouver sa place et à se faire accepter. De sa plume élégante et épurée, elle aborde tout en finesse l'amitié, l'amour, l'abandon, la reconnaissance pour ce que l'on est vraiment, l'influence du passé... Entre récit initiatique et roman fantastique, « Souvenirs de Marnie » nous offre une douce parenthèse enchantée...

Comment résister à une couverture des Editions Monsieur Toussaint Louverture ? Là est la question... C'est impossible.

Cartonnée, solide, avec une illustration qui couvre à la fois le devant et le verso du roman, et du taupe pailleté sur l'intérieur... Et quelle beauté cette illustration, à chaque fois que mes yeux se posent sur elle, je me sens ♫Happy♫ !

Merci Mr Alex Green de rendre le monde plus beau...



Sorti en 1967, ce roman est légérement surrané. A mi-chemin entre rêves et réalité, je n'ai toujours pas tranché sur son genre - fantastique, imaginaire? Je ne peux en dire plus...



Anna, est envoyée au bord de mer chez un couple de personnes d'un certain âge, par sa tante. Au fil de l'histoire, on apprendra que la tante en question est une famille d'accueil , Anna est orpheline. Trés mal dans sa peau, Madame Preston ne sait plus comment la rattacher au monde - "Anna, tu n'essaiesmêmepas." Anna ne s'implique dans rien, ni le travail scolaire, ni les amitiés, rien. Aujourd'hui , on diagnostiquerait sûrement une dépression, mais , dans Souvenirs de Marnie, on fait confiance à l'air marin, pour lui remettre les idées en place, lui redonner des couleurs et peut-être quelques kilos...



Chez les Pegg, elle passera son temps à arpenter les marais, la plage, à courir partout et très vite elle rencontrera Marnie, adolescente solitaire comme elle, qui habite la belle maison au milieu du marais. Une amitié fusionnelle les lie jusqu'à ce que Marnie disparaisse.



Amie imaginaire ou bien réelle, vous n'êtes pas au bout de vos surprises. Vous ne devinerez pas.

La réponse est en partie dans cette merveilleuse illustration, Anna est seule sur la barque , mais le reflet dans l'eau en dessous, indique deux silhouettes...



C'est un roman onirique, poétique qui raconte délicatement la reconstruction d'une adolescente. On a tous besoin de racines, on a tous besoin d'amitié, d'amour, de monde autour de soi. Anna trouvera dans ces paysages cela et bien plus encore, elle trouvera le bonheur, un équilibre.



Une jolie histoire qui a été adaptée au cinéma par le studio japonais Ghibli.

Pointillisme, suggestion, poésie, liquide, souffle du vent, des marais, du sable, on imagine de très beaux paysages...

Délicatement et délicieusement suranné..

Ça ne vous est jamais arrivé de tomber sur une maison qui déclenche immédiatement un film dans votre esprit ? Une vision, un déjà-vu, une intuition obsédante ou tout simplement un lieu véritablement particulier dont vous auriez su percevoir la singularité ? C’est à peu près ce qui arrive à Anna, jeune orpheline venue panser son mal-être dans le Norfolk. Cette grande villa solitaire sur la grève, immuable face au va-et-vient des marées, n’est décidément pas ordinaire… Et Marnie, dans tout ça ? Et bien, lisez ce roman, vous verrez bien !



Joan G. Robinson mène sa barque en eaux troubles pour mieux nous intriguer : la Villa du marais est-elle hantée ? Anna sombre-t-elle dans la folie ? Les paysages anglais, entre collines et littoral nacré, ont beau être esquissés d’une plume délicieuse (bravo à la traductrice), on se demande si on a plongé dans un conte fantastique, voire un thriller où le mystère qui entoure l’histoire d’Anna se mêle à celui de la maison. Pourtant, il émane aussi de ce texte une douceur infinie, le calme étrange d’un monde en suspension où le temps s’écoule différemment, rythmé uniquement par les marées et les cris des oiseaux.



Le roman évoque avec une grande justesse les étés et les rencontres qui font grandir d’un coup. L’intensité de l’enfance, ses amitiés, ses colères et ses questionnements. Le besoin vital d’être accepté.e qui ne peut s’assouvir qu’en prenant le risque de laisser les autres venir à soi.



Après Watership Down et Anne de Green Gables, Monsieur Toussaint Louverture confirment leur rôle crucial de passeur avec cette nouvelle pépite de la littérature anglaise. Un texte à la saveur iodée, troublant, envoutant et étrangement réconfortant.
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Pourquoi ce manoir isolé, près de la mer, attire-t-il tant Anna ? Les fenêtres la regardent et cette vieille bâtisse inoccupée l'appelle.

Anna est une jeune adolescente mal dans sa peau, n'ayant qu'une envie, pouvoir être seule et flâner à son aise. Aussi, quand sa mère adoptive ne sachant plus quelle attitude adopter, lui propose de passer quelques semaines chez des amis, Mr et Mme Pegg, Anna ne sait pas encore qu'elle ira au-devant de rencontres inattendues qui scelleront son destin.

Une silhouette se profile derrière une des fenêtres de la maison vide et son occupante aux longs cheveux blonds a le don d'apparaître et de disparaître comme par magie.



Tout le mystère de l'adolescence est dépeint avec beaucoup de charme et de poésie dans ce roman écrit en 1967, devenu un classique de la littérature jeunesse. Une adaptation en a été faite par le Studio Ghibli en 2014, "Souvenirs de Marnie", dont il a été dit qu'il est des films dont on ne sort pas intact, l'oeil embué et le coeur serré.

Même si les personnages adultes de ce livre sont d'une gentillesse un peu caricaturale, on sort de cette lecture le coeur transformé en marshmallow.



Un petit mot aussi sur la maison d'éditions de Monsieur Toussaint Louverture. Il me semble qu'ils sont de vrais passionnés et amoureux du livre et quand c'est bien, pourquoi ne pas le dire ? Souvenirs de Marnie est un beau livre à offrir ou à s'offrir. On ne se lasse pas de le toucher et d'admirer la couverture réellement magnifique.

"Souvenirs de Marnie" est sans nul doute mon film préféré des Studios Ghibli. Je ne saurais décrire les émotions qui m'avaient parcourue la première fois que j'avais découvert cette œuvre, mais j'en étais sortie le visage recouvert de larmes en sachant définitivement que ce film avait été un immense coup de cœur.

Quand j'ai vu que ce film était tiré d'un livre et que ce dernier allait être traduit en France dans la même édition que "Anne, la Maison aux Pignons Verts", je me suis automatiquement dit : "Il me le faut !"



Je l'ai acheté dès qu'il fut sorti, et j'en suis très heureuse. L'objet en lui-même est sublime. La qualité du papier, la couverture rigide et représentant une illustration si fidèle à l'histoire, belle et mystérieuse... Tout simplement, j'adore.



En commençant ma lecture, j'avais un peu d'appréhension à l'idée de ne pas ressentir autant d'émotions que quand je (re)vois le film.



Finalement... j'ai beaucoup aimé cette lecture. Le film en est relativement fidèle et j'avais toutes les images en tête quand j'ai lu le roman. J'ai passé un très agréable moment et ça m'a donné envie de revoir le Ghibli. (qui est sincèrement un de mes films préférés !)



Malheureusement... ce ne fut pas un coup de cœur. Oh, j'aurais tant voulu mettre 5 étoiles ! Mais la vérité, c'est que pour une des premières fois de ma vie, j'ai préféré l'adaptation cinématographique à l’œuvre originale.



Le livre est génial, je ne dis pas le contraire, loin de là. Mais hélas, je n'ai pas ressenti du tout les mêmes émotions qu'avec le film.

Le film... avec la VO, les musiques, l'esthétique... il est magnifique. Il me transporte chaque fois que je le vois et je verse toujours des larmes même en sachant maintenant l'histoire et la fin.

Le roman est très beau, mais je n'ai pas été traversée par les émotions que j'ai pu avoir durant mon visionnage du Ghibli. Je n'avais pas la VO incroyable des personnages, ni la magnifique bande-son...

Le film a pour moi quelque chose en plus qui ajoute beaucoup d'émotions. Et malheureusement, malgré la qualité du récit, je ne l'ai pas ressenti durant cette lecture.



J'ai eu un petit pincement au cœur en lisant la courte biographie de l'autrice, à la fin du livre. J’aurais aimé qu’elle connaisse l’adaptation de Hayao Miyazaki. Sincèrement.

Ce film est une pépite et une œuvre beaucoup trop sous-côtée à mon goût des Studios Ghibli. Tout le monde connait "Le Voyage de Chihiro", "Mon Voisin Totoro", "Princesse Mononoké" ou encore "Le Château Ambulant", mais peu connaissent "Souvenirs de Marnie". Et franchement, il mériterait d'être davantage connu.

Ce film est une perle et je le conseille tout autant (même plus !) que le livre ♥

Un classique de la littérature jeunesse britannique, une belle histoire de solitude et d’amitié.



Une fille dont les parents sont décédés et qui a été « placée » dans une famille. Pour faire face à son malheur, Anna a décidé de refuser tout attendrissement et de tourner vers les autres un visage complètement neutre qui lui donne raison de se méfier des autres qui n’osent pas l’approcher. Après des ennuis de santé, elle est envoyée dans un village au bord de la mer où elle fera la connaissance de Marnie.



Une bien belle édition cartonnée pour cet ouvrage des années 60 qui contient un soupçon de fantastique, mais qui est loin de l’actualité et des réseaux sociaux.



Un roman qui demeure intéressant, car les émotions, la solitude de l'adolescence, sont intemporelles.

une très jolie découverte que ce roman édité aux éditions Toussaint Laventure.



Dans la même lignée que la collection Anne de Lucy Maud Montgomery, l'objet livre est magnifique avec des douces couleurs qui fleurent bon l'émotion, les vacances et les sentiments.



Il faut dire que c'est un peu le thème. Anna est une jeune orpheline envoyée pendant l'été à la campagne pour se refaire une santé. Très solitaire, elle noue très vite une amitié très forte avec la jeune occupante d'une maison des Marais... Sauf que voilà... Comme la couverture nous le suggère joliment, existe-t-elle vraiment cette petite Marnie?



Tout de suite, je me suis retrouvée dans la personnalité d'Anna qu'aujourd'hui on qualifierait volontiers de personnalité introvertie. C'est surtout une petite fille qui a besoin de sentir qu'on l'aime tout en s'étonnant toujours qu'on puisse l'apprécier. J'ai cru comprendre que l'autrice avait retransmis beaucoup de sa propre solitude et de son propre mal être ressentis durant son enfance à son héroïne.

Anna nous touche, Marnie aussi. L'autrice nous offre une magnifique plume pour nous conter ce récit initiatique et cette histoire d'amitié aussi vivace qu'éphémère, mais tellement touchante. Anna évolue au fur et à mesure du livre, que ce soit à propos de son ouverture aux autres ou de sa manière de se percevoir. Je suis toujours ébahie par ces auteurs -comme Harper Lee, Lucy Maud Montgomery - qui nous emmène dans une histoire qui fleure bon l'enfance, avec ce prisme de lecture, d'interprétation si subtil et qui a le bon goût d'une madeleine de Proust... C'est donc un récit qui parle de sentiments tels qu'une sensibilité d'enfant peut les ressentir mais également un récit qui fait naître pas mal de sentiments chez le lecteur lui-même.





Mme Robinson crée également une ambiance très particulière, mystérieuse autour de Marnie, de son existence. Une touche d'originalité qui donne une certaine épaisseur sans pour autant qu'on éprouve le besoin de tout comprendre. On l'accepte, assez tôt, tout est fait pour qu'on se doute de quelque chose mais on n'a pas d'explications de comment, de pourquoi. Ca fait partie de l'histoire, lui donne une certaine forme de magie et de saveur.



En définitive, l'objet livre est magnifique, à la hauteur de cette jolie histoire que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir et que je recommande chaleureusement. Il mérite amplement le titre de "classique".

Waou j'ai adoré ce roman ! J'ai beaucoup aimé l'ambiance qui s'en dégageait, l'impression de mystère qui plane tout au long de l'histoire et Anna, cette chère Anna, jeune fille solitaite, toujours par monts et par vaux.



L'auteure a su installé avec brio le décor de son histoire, nous nous imaginons sans mal à la suite de ses personnages. le roman a parfois l'allure d'un conte, avec une grande maison mystétrieuse au bord de l'eau, des personnages un peu féériques dont nous ne cessons de nous demander s'ils existent réellement ou non.



La jeune Anna en fait du chemin tout au long de l'histoire. D'un tempérament réservé, et même renfermé, elle va peu à peu évoluer et s'ouvrir aux autres.



L'auteure a su trouver les mots justes pour parler de la solitude de certains enfants, de leur mal-être mais aussi de lmaltraitance.



Je suis enchantée de ma lecture, de cette histoire qui m'a portée et que je n'ai pu lâcher avant d'en connaitre la fin.

Je voudrais également faire une mention spéciale à l'éditeur qui a fait un travail magnifique : le livre est tout simplement splendide, c'est un livre-objet que je prendrais grand plaisir à ranger dans ma bibliothèque. La couverture est suoerbe et le toucher du papier très agréable. Un sans faute !

« Elles poussèrent un petit portail, si bas qu'il arrivait à peine aux mains d'Anna. Le minuscule jardin regorgeait de fleurs et d'abeilles bourdonnantes. Anna et Madame Pegg remontèrent la courte allée jusqu'à la porte ouverte du cottage » .



Le roman de « Souvenirs de Marnie » est une très belle lecture. C'est grâce à mon ami Yendare que je le découvre et en plus la couverture m'attire elle est magnifique.



Je ne connais pas du tout l'auteure Joan G. Robinson je plonge donc dans son univers. On découvre alors notre héroïne Anna, on l'accompagne dans son nouveau village. Elle est adoptée et ses parents trouvent qu'elle devrait changer d'air car elle a du mal à s'adapter et ça lui ferait du bien.



C'est un petit roman, les chapitres sont bien divisés ainsi que la plume est à la fois très jolie et très fluide. On adore retrouver notre héroïne Anna qui nous amène voir les dunes, la mer et la villa. On perçoit une note douce, envoûtante et mélancolique. On se laisse envelopper par la mystérieuse Marnie. Notre héroïne Anna ressent qu'elle y est familière. L'auteure Joan G. Robinson nous enchante par ses superbes descriptions.



« Anna n'avait pas beaucoup marché mais elle avait la sensation d'avoir pénétré un autre monde. Un monde reculé et paisible, où il n'y avait que des bateaux, des oiseaux, de l'eau et un ciel infini ».



On rencontre alors son petit monde mais plus que tout elle va à sa rencontre avec elle-même.



C'est un très beau moment de lecture où on s'évade instantané dans un espace-temps. C'est aussi un roman jeunesse, l'auteure Joan G. Robinson nous offre dans « Souvenirs de Marnie » une tranche de sa vie. C'est une très belle découverte que je partage et j'en remercie mon ami. J'invite donc à aller voir sa belle chronique.



« Le vent siffla à ses oreilles et elle se mit à crier, puis à chanter à tue-tête. Elle repensa à un matin d'été – quand était-ce ? – où elle avait couru sur une digue par un vent aussi fort et avait ressenti le même bonheur. C'était avec Marnie, la première fois qu'elles étaient allées cueillir des

champignons – la toute première fois qu'elles étaient réellement amies ».



Siabelle

Attention coup de cœur !

J'ai complètement craqué pour ce livre. D'abord pour la beauté de l'objet, relié, une illustration délicatement nacrée en couverture, des pages soyeuses... bref une édition magnifique (merci à Monsieur Toussaint Louverture).

L'histoire ensuite. Anna jeune fille adoptée introvertie et incapable de se lier avec les autres est envoyée quelques temps chez des amis au bord de la mer. Là, largement livrée à elle-même, la petite sauvageonne va se découvrir l'amitié avec une jeune fille solitaire du même âge. Elles cultiveront une amitié secrète jusqu'à la disparition de Marnie.

Une histoire douce et délicate, mais également intrigante qui se lit d'une traite tellement l'écriture est agréable. Anna découvrira que, malgré son amour de la solitude, elle est capable de s'entendre avec les autres. Elle découvrira également qu'elle est liée à Marnie d'une manière imprévue.

À peine terminé je vais découvrir l'adaptation des studio Ghibli

Un roman pour lequel je me suis fait surprendre, je n'avais pas vu venir le dénouement et ça c'est le gros point positif, en plus d'avoir trouvé le récit bien émouvant sur la fin.

Il est ici question d'Anna, jeune orpheline qui va être envoyée dans une petite ville anglaise de bord de mer, chez des amis de sa famille d'accueil. C'est une jeune fille solitaire, qui ne respire pas la joie, jusqu'au jour où elle fait la connaissance de Marnie....

Un récit qui peut paraitre un peu simple de prime abord, pas forcement intéressant aussi. C'est d'ailleurs ce que j'ai ressenti à la moitié du roman, même si j'étais attachée à Anna, je ne voyais pas vraiment l'intérêt du récit. le mystère qui entoure Marnie, on pense le cerner et donc j'attendais la révélation avec un peu d'ennui je l'avoue. Mais la dernière partie rattrape tout, les révélations s'enchainent et l'histoire prend une tournure plus intime. J'ai enfin pu faire les liens et comprendre l'importance de ce que j'avais lu avant. Je vais maintenant regarder l'adaptation !

Vous savez ce sentiment du livre qui vous trouve ?

Non seulement qui se dévore en laissant de côté tout ce qu'il faudrait faire, mais qui de plus vous parle, comme s'il était écrit pour vous.



Dès les premières pages, dans la poésie de l'écriture, les descriptions tellement vivantes, entrer dans le livre est un enchantement. Mais surtout il y a Anna. Anna tellement vraie, tellement moi, réellement proche à chaque ligne qui la décrivait. Et même si j'avais déjà vu l'adaptation de Miyazaki, je suis rentrée dans l'histoire comme on court fort dans les vagues qui se brisent sur la plage. J'ai adoré lire tout ce qu'a vécu ce personnage de papier. Anna a été ma Marnie à moi.



Un bonheur ce livre.

Un grand coup de cœur.

Tout autant de lire les petits mots descriptifs de Monsieur Toussaint L'Ouverture aux frontières du livre.

J’ignorais jusqu’à ces dernières semaines l’existence de ce roman, celui qui a inspiré le Studio Ghibli. C’est la critique de Siabelle qui me l’a fait connaître. J’ai donc commandé en même temps que mon exemplaire « Zephyr, Alabama » et je l’ai reçu emballé, très professionnel de la part des Éditions Monsieur Toussaint Louverture, avec en cadeau, une belle carte postale vintage.



Suite à cette lecture, que j’espérais féerique et onirique, s’est révélé moins passionnante, puisque ce roman a eu le malheur d’arriver après le chef-d’œuvre de Robert McCammon. Difficile de rivaliser côté plume. De plus, ayant vu la sublime adaptation réalisée par Hiromasa Yonebayashi et les merveilleuses musiques de Takatsugu Muramastu, je n’ai pu m’empêcher de les comparer, ce qui est stupide.



Ce récit se veut avant tout contemplatif. Il faut se laisser bercer par cette délicate brise anglaise. Il faut avouer que l’endroit est enchanteur, avec cette charmante ville côtière et son moulin. La personnalité d’Anna est très bien réussie dans le roman, mais la relation avec Marnie, est à mon sens, bien moins remarquable que dans l’adaptation. J’ai ressenti bien plus d’émotion dans l’œuvre nippone. Par ailleurs, j’ai eu le sentiment que l’intrigue n’avançait pas beaucoup, jusqu’à l’arrivée des autres enfants. Cette famille bourgeoise a redonné un bon coup de fouet et d’intérêt. J’ai par ailleurs bien mieux apprécié la complicité avec Scilla.



Bien que j’eusse connu (la langue française est gracieuse) le dénouement finale, dans l’ensemble j’ai bien aimé. Joan Gale Robinson a créé de beaux personnages, j’ai eu par ailleurs beaucoup d’empathie pour Gossdetro.



C’est un magnifique ouvrage qu’ont façonné les Éditions Monsieur Toussaint Louverture, comme pour mieux rendre hommage à cette auteure, avec un papier de qualité.

Anna, jeune orpheline d’une dizaine d’années, vit à Londres dans une famille d’accueil. Son caractère taciturne et plutôt solitaire inquiète son entourage, on décide donc de l’envoyer passer l’été « au grand air », chez monsieur et madame Pegg, dans un village de bord de mer.

C’est là qu’elle rencontre Marnie, une jeune fille solaire qui deviendra vite son amie. Seulement la vie de Marnie est teintée de mystère et ses comportements semblent étranges, elle apparaît souvent comme par magie, vit dans une vaste maison où se donnent des fêtes somptueuses, disparaît plusieurs jours sans explications.

Pendant qu’au village, on commence à regarder d’un drôle d’oeil la petite citadine renfrognée qui semble parler toute seule…



Un classique de la littérature jeunesse anglaise que j’ai pris plaisir à découvrir, notamment pour cette ambiance littorale si particulière, où se côtoient soleil et embruns, marais et plage, roseaux et lavande de mer. Un décor battu par les vents superbement rendu par l’écriture un brun mélancolique de Joan G. Robinson.

Car de mélancolie ce roman en est plein, comme l’est le cœur d’Anna, étrangement étrangère au monde qui l’entoure, toute en sensibilité, rongée de l’intérieur par cette impression tenace de toujours déranger.

Une difficulté à trouver sa place à laquelle s’ajoute la détresse d’avoir été délaissée.



Une histoire qui m’a touché, malgré la tristesse qui se dégage de l’ensemble;

j’ai aimé la fragilité de cette petite héroïne, l’ambiance fantastique distillée avec subtilité et poésie, et l’atmosphère saline de la grève britannique.

Anna est une jeune fille orpheline un peu introvertie, rêveuse et solitaire. Inquiète par son manque d'entrain et sa mélancolie, sa tante décide de l'envoyer en vacances dans un petit village de bord de mer, afin qu'elle retrouve le sourire. Là-bas, elle fera la rencontre de Marnie, une jeune fille énigmatique et lumineuse, avec qui elle va créer un lien profond.

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J'ai été touchée par le personnage d'Anna, que personne ne semble vraiment comprendre. Comme si l'envie d'être seule – plutôt que mal accompagnée – était une tare génétique inadmissible dans ce monde. Au départ pourtant, j'ai été assez déstabilisée par cette héroïne qui dégage une certaine passivité et une froideur manifeste. Son désintérêt, ou son appréhension, concernant les interactions sociales, la pousse à vagabonder, solitaire, et à se réfugier dans ses rêveries. Elle s'est forgée un masque de neutralité émotionnelle et une carapace que rien ni personne ne paraît pouvoir percer.

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Toutefois, il va suffire d'une rencontre pour illuminer tout son être et la ramener à la vie. Il y a une atmosphère légèrement onirique et mystérieuse dans cette partie du récit, qui m'a transportée. J'ai aimé observer cette amitié naissante et assister à ces instants de joie auprès de la mystérieuse Marnie. Qui est-elle et que fait-elle de ses journées, dans ce manoir au bord des marais, en attendant les retrouvailles avec Anna ? La curiosité m'a piquée et je me suis laissé bercer par l'histoire, dont l'intrigue se fait plus présente à chaque page.

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La deuxième moitié du roman est teintée d'insouciance et de fraîcheur, et j'ai aimé le changement délicat qui s'opère chez notre héroïne. Une partie empreinte de bienveillance et d'amour que j'ai trouvé attendrissante.

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Ce roman me laissera le souvenir merveilleux d'une histoire hors du temps, poétique et émouvante. Un classique de la littérature jeunesse que je suis enchantée d'avoir découvert et que je recommande vivement.

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Mon avis est sur le blog.

Caroline - le murmure des âmes livres

Une lecture apaisante et mélancolique, idéale pour l'été. Un joli roman dont il se dégage beaucoup de douceur et de poésie.

Le style d'écriture est très plaisant, on s'imagine très bien les paysages et on est tout de suite happé par le mystère qui entoure la Villa du marais et la présence de Marnie.

Et puis comment résister à cette sublime édition par Monsieur Toussaint Louverture !

Je suis maintenant curieuse de découvrir l'adaptation par le studio Ghibli.

J'ai découvert cette histoire avec l'excellent film de Miyazaki et j'avais une énorme envie de lire le roman et je n'ai pas été déçu.

Un joli conte qui nous raconte l'histoire d'Anna une petite fille orpheline qui se refuse d'aimer et de se faire aimer va grâce à la rencontre d'une mystérieuse petit fille va apprendre à s'ouvrir aux autres et en même temps en apprendre plus sur son passé.

Une très bonne lecture et la plume de l'autrice ainsi que l'ambiance font qu'il est impossible de lâcher la liseuse. Je me suis de plus beaucoup attachée aux personnages que j'ai trouvé émouvants.

Il y a quelques années, j'ai eu un énorme coup de cœur pour le film des studios Ghibli "Les souvenirs de Marnie".

Alors quand les éditions Monsieur Toussaint Louverture ont sorti ce titre, je me suis jetée dessus.



Pourtant, je l'ai commencé plusieurs fois sans jamais dépasser 30 pages. Ce n'était juste pas le bon moment. Puis voilà je l'ai repris hier soir...et l'ai dévoré.



J'ai retrouvé le côté lent et contemplatif, les émotions intenses et l'amour des personnages qui m'avaient tant hapés dans le film. J'ai tout autant rêvé à la villa en lisant le texte. Par contre, j'ai trouvé, et c'est normal, que l'on comprenait bien mieux les craintes, le vécu et donc le caractère de Anna en lisant le livre qu'en visionnant le film.



Je conseille cette histoire à tout le monde !

Je n'ai qu'un regret, avoir tout su de la fin en lisant ce roman. Quelle expérience ce doit être de lire un livre pareil en se laissant porter par le décor, par Anna et Marnie, par nos émotions...

Les objets livres de chez Monsieur Toussaint Louverture sont des merveilles. Souvenirs de Marnie ne déroge pas à cette règle. Encore un fabuleux ouvrage, que l’on prend plaisir à ouvrir, brillant à l’intérieur, aux pages épaisses… Mais c’est bien sûr l’histoire racontée qui m’a emportée. Je ne m’attendais pas à débarquer en bord de mer avec Anna. Sa famille adoptive l’a en effet envoyée dans un village côtier de l’est de l’Angleterre, car la petite jeune fille est apathique et ne semble avoir goût à rien. En réalité, Anna est assez fâchée d’avoir découvert que les Preston étaient payés pour s’occuper d’elle et s’entraîne à rester en toutes circonstances de physionomie la plus neutre possible. Elle est accueillie par le couple Pegg avec bienveillance. Anna découvre ainsi la liberté, la plage et le plaisir de la solitude choisie. Du moment qu’elle est présente aux repas, les Pegg la laisse naviguer à sa guise. C’est ainsi qu’elle va rencontrer Marnie, la jeune fille d’une villa qui l’intrigue beaucoup. Anna est étonnée, la villa devrait normalement recevoir de nouveaux propriétaires. Marnie est mystérieuse, pleine de craintes, surprenante. Entre les deux jeunes filles se tisse une amitié rapide et très forte que le départ précipité de Marnie risque de briser… Ce roman, publié pour la première fois en 1967, fait parti des 50 livres qu’il faut avoir lu selon Hayao Miyazaki. Il sera adapté par le Studio Ghibli en 2014. De mon côté, il m’a fait drôlement battre le coeur et m’a permis de plonger dans des univers parallèles à mes lectures d’enfance. J’en ai particulièrement apprécié l’atmosphère. C’est envoûtant, initiatique et très beau.
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