Joe Todd-Stanton

: C'est excellent.

Nous avions pris plaisir à mettre un premier pied dans l'arbre généalogique de la famille Vieillepierre.

Notre premier récit découvert, raconté par le conservateur lui-même du musée des Vieillepierre aventuriers, leur descendant aussi, nous rapportait l'exception, Lucie, la fille de l'ancêtre Arthur, un des premiers à être touché par le virus de l'exploration.

Rappelez-vous, elle ne se sentait pas touchée par la grâce ni chatouillée par l'envie de voir ailleurs ce qui se passait, comme les autres avant elle.

Cela s'est bien terminée.

Nous avions envie d'en savoir plus sur ce père bienveillant apparaissant dans le récit: Arthur.

Le volume précédent revenait sur son enfance.

Bienvenue en Islande.

Il semblerait que Lucie ne soit pas la seule à ne pas être appelée par la soif de l'aventure, à voir la tête des habitants de sa petite ville.

Il passe rapidement pour un enfant excentrique.

Il nous amuse, nous lecteurs, dans sa version vestimentaire très colorée et lumineuse d' "Harry Potter" de J.K. Rowling.

Les missions qu'il se donne, inspirées des contes et légendes d'Atrix la doyenne, tendront des travaux d'Hercule à la tâche du boyscout.

L'album de Joe Todd-Stanton est tendre et amusant.

Un fléau s'abattra sur la ville et d'aucun ne se sentira en état pour saisir la quête pour y remédier.

Sauf l'enfant: Arthur.

Le chemin est semé d'embûches et les jeunes lecteurs adoreront s'identifier à cet enfant héros, plus vaillant que tous les adultes réunis.

L'auteur nous fera le cadeau de quelques chouettes références aux mythes qui pourraient donner envie aux lecteurs d'y revenir.

On aime.

Lucie et l’énigme du sphinx de Joe Todd-Stanton

Tome deux de la famille VieillePierre

Une bien belle histoire que celle de Lucie issue d’une famille d’aventuriers qui n’en ont pas l’air. BD d’apprentissage pour contrôler sa peur du noir et d’autres choses et BD pleine d’amour entre Lucie et son père, le tout au milieu de la merveilleuse mythologie égyptienne et des superbes graphismes qui la font vivre. Lu un nombre incalculable de fois à ma petite fille de 7 ans qui en redemande. Excellent.

J'ai découvert Joe Todd-Stanton avec le secret du rocher noir. J'ai tout de suite apprécié son style graphique, la palette de couleurs et la façon dont il croque ses personnages. Depuis, je m'efforce de découvrir tous ses ouvrages. J'avais déjà lu le second tome de cette chouette petite saga, à mi-chemin entre la bande dessinée et l'album, alors je suis ravie d'avoir pu Arthur et la Corde d'or.



Voici donc Arthur, l'ancêtre de la famille Vieillepierre, celui par qui tout a commencé. Il grandit en Islande. C'est un enfant différent des autres, très curieux. Lorsqu'une bête féroce (Fenrir) s'attaque à son village, il prend son courage à deux mains pour la combattre. Et pour cela, il doit partir à la recherche d'une corde d'or...



Avec cette histoire, nous sommes plongés dans le folklore nordique, avec ses paysages découpés et glacials, ses monstres, ses dieux malicieux. le jeune Arthur affronte sa peur fait preuve de beaucoup de courage pour aider les autres, et réussit là où personne ne l'attendait. Un beau moyen de montrer qu'il faut croire en soi.



Une collection d'ouvrages qui mêle folklore et aventure, avec de très jolis dessins, que j'aime tout particulièrement !

Dans une petite ville d’Islande, un loup noir géant et monstrueux vient éteindre le feu qui permettait aux habitants de se chauffer. De plus, tout le monde est blessé. Seul le jeune et curieux Arthur, parti fureter dans la forêt, reste sain et sauf. C’est donc lui, malgré la désapprobation générale, qui part raconter à Thor, dieu du ciel et du tonnerre, les mésaventures de son peuple. Thor propose de rallumer le feu, à condition que le jeune garçon l’aide à capturer le monstre…



Une petite BD d’aventure sympathique qui propose une petite immersion dans la mythologie nordique avec des dessins vifs aux couleurs chaleureuses qui plairont sûrement aux jeunes lecteurs.

Cet album a été largement relayé sur les réseaux sociaux livresques et autres magazines littéraires et l'on comprend aisément pourquoi.

On retrouve le talent de conteur et les magnifiques dessins de Joe Todd-Stanton (Jules et le renard, Le secret du rocher noir) dans une histoire autour du changement et des difficultés qui y sont liés.

Le narrateur est un-une enfant habitant près de la mer avec son père et qui va déménager en ville, loin du ciel dégagé. L'environnement est différent mais les relations sociales changent aussi. On sent le stress et la solitude du héros, et l'on comprend son envie d'évasion.

L'ensemble est très poétique et la fin d'un optimisme non forcé, montrant seulement qu'il suffit parfois de peu pour se sentir de nouveau chez soi.

L’album est magnifique, rien que de le voir donne envie de craquer.

C’est une histoire simple et douce, avec comme de la magie par moment. Et nous le savons bien, avec tout va mieux, tout paraît plus beau.

Les illustrations de Joe Todd-Stanton sont magnifiques et justement magiques, tellement belles. On se délecte de chaque page.

Le texte est lui aussi beau et poétique.

Mention spéciale pour son papa ❤ qui semble seul à veiller sur elle



Ce n’est pas facile pour Mila (la petite fille) car elle doit quitter tout ce qu’elle connaît, elle passe d’un endroit paisible, en pleine nature, où elle pouvait voir les étoiles, s’endormir avec le bruit des vagues à la ville et en plus un appartement. Elle ne se sent plus chez elle.

Elle voit à peine les étoiles, mais un jour elle voit une comète. Vous verrez c’est super bien fait, et nous aussi nous vivons un moment tellement magique et hors du temps.

Mais heureusement elle à son chat, son papa, son imagination, ses souvenirs, et de nouvelles opportunités.



Toucher rêche de la couverture avec des effets magnifiques. Nos yeux pointent directement dessus.

C’est juste magnifique ce qui se déploie autour de la petite et ça donne un petit relief quand on touche

Les pages restent un peu rêches, une sensation (ce n’est pas gênant). Très bonne qualité.

Une double page fait un effet miroir entre les deux (imagination / réalité)

Une double page se regarde dans l’autre sens, oui il faut le tourner.



Très bonne lecture / Coup de cœur. Dans leurs sorties, il me faisait mais tellement envie, après s’être perdu dans la galaxie, le voilà chez moi, l’histoire m’a touché, le graphisme je m’en suis délectée, le chat est trop mignon.
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Ours est un chien guide, sa mission est de protéger son maître Patrick qui est aveugle. Tout va pour le mieux entre les 2 êtres jusqu'au jour où Ours perd peu à peu la vue. Désemparé, Ours s'enfuit alors à travers la forêt à la recherche de solutions, où il va faire plusieurs rencontres... On entre visuellement dans la tête d'Ours avec les planches toutes en nuances de gris en opposition avec la réalité avec des planches colorées. Les dessins servent parfaitement la quête initiatique d'Ours. Une BD magnifique sur le handicap et les relations homme-animal. Un coup de cœur !

Après "Jules et le renard" et "Le secret du rocher noir" (entre autres), Joe Todd-Stanton et ses couleurs vives reviennent en force !



Mila, enfant qui a toujours connu la nature et sa magie, est effrayée par la ville où le travail de son père l'a fait emménager. Face à ce trop plein de gris, elle retrouve brièvement son paradis terrestre grâce à une comète au pouvoir bien particulier.



On se laisse porter par l'onirisme de cet album, lumineux et résilient, où un moment d'intense imagination et de puissante créativité va permettre le rebond.

La famille Vieillepierre : Lucie et l'énigme du Sphinx de Joe Todd & Stanton.



Mi album jeunesse mi bande dessinée jeunesse, ce livre nous offre une plongée dans le monde égyptien d'une bien belle façon.



N'ayant jamais lu les deux précédents opus (Arthur et la corde d'or & Le voyage de Kaï) ce fut une totale découverte pour nous.



Lucie est une petite fille qui a du mal à voir en son père l'aventurier aux milles exploits qu'il se prétend avoir été.



Mais Lucie est aussi une petite fille qui a une peur panique du noir.



Quand Lucie comprend que son père est parti en Egypte pour trouver un remède à sa phobie du noir, elle décide de partir à sa recherche pour l'aider.



Une folle aventure à dos de Phoenix commence alors, une plongée dans l'Égypte antique aux côtés de Thot, de Râ, d'Anubis, d'Isis, de Bastet...



Une approche détournée de l'Egypte ancienne, ludique et palpitante.



Une très belle lecture jeunesse aux illustrations sympathiques, colorées et gaies.

La couverture m'a attirée, et quand j'ai compris que c'était une histoire de l'auteur du Secret du Rocher noir, je n'ai pas été étonnée !

J'aime beaucoup la couverture, les dessins sont mignons tout plein, et surtout, la texture n'est pas courante. Et la quatrième de couverture ! Une pépite !

Jules est littéralement à croquer, d'ailleurs le renard est d'accord avec moi !

Le détails dans les dessins est un régal : le plan des différents terriers est au mur de la maison de Jules, au fur et à mesure il déblaie les dégâts causés par le renard...

Décidément, j’aurais lu cette saga dans le désordre ! Cette fois, c’est le troisième tome (il ne me reste plus qu’à découvrir le second et j’aurais lu tous ceux sortis)… bon, ce n’est pas dramatique parce qu’ils peuvent se lire indépendamment les uns des autres et celui-ci est très bien expliqué dès le début : le gardien des trésors de la famille Vieillepierre nous présente un certain nombre d’objets précieux avant de se décider à nous parler d’un fruit : une pêche ancienne.

On découvre donc Kaï et sa mère Wen. Toutes deux cherchent des trésors pour la famille Vieillepierre quand des villageois leur demandent de l’aide : un monstre les attaque et les terrorise. Les deux héroïnes se rendent à la bibliothèque afin de trouver une solution pour vaincre la créature. Mais Kaï s’ennuie. Elle découvre un parchemin contant l’histoire de roi des singes et décide de le libérer afin qu’il lui file un coup de main.

Quand on connaît le personnage mythique, on sait qu’il n’en fait qu’à sa tête et cette fois-ci n’est pas différente.



J’ai adoré cette lecture et notamment les personnages.

Kaï ne m’a pas agacée, ce qui aurait pu être le cas vu son comportement impatient. Je crois même que je l’ai bien aimée, contrairement au roi des singes qui m’a fait grincer des dents. On ne sait pas grand-chose de Wen, mais elle se montre calme, posée, sage et sagace ce qui m’a plu.



Les dessins sont super beaux. Des créatures fabuleuses se cachent dans les décors et j’ai adoré m’y attarder pour les trouver. Les couleurs sont harmonieuses. Cela contribue à l’atmosphère très asiatique qui se dégage de ce récit.

C’est un coup de cœur pour ce troisième tome qui est, pour l’instant, mon préféré.
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Une aventure toute mignonne pour les enfants mais aussi pour les grands. Il y a peu de texte ce qui en fait une histoire parfaite parfaite à lire avant de se coucher mais surtout cette bd est une invitation au voyage par la beauté de ces dessins.

Chaque tome raconte l'aventure d'un membre de la famille Vieillepierre, un enfant, et il s'adresse de ce fait directement aux plus jeunes qui peuvent ainsi s'identifier au personnage.

Ici nous allons explorer des légendes chinoise, notamment celle du roi Singe mais aussi comme les feux d'artifice ont pu apparaître.

C'est beau, c'est mignon, c'est parfait.
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L’histoire en elle-même est très prenante : poussée par son courage et sa curiosité, Erine part à l’aventure pour finalement passer un message de paix et de solidarité. S’ouvrant à la différence, poussant au-delà des apparences menaçantes, elle va finalement agir pour protéger la nature.

La mise en page est très agréable. Sur les pages épaisses, les illustrations s’étalent tantôt en pleine page, tantôt en vignettes. Le texte est court et l’on se laisse porter par le rythme de cette histoire.



Mais ce sont les illustrations qui m’ont mis des étoiles plein les yeux. J’avais hâte de tourner cette couverture cartonnée, parsemée de dizaines de petits poissons en relief. Les illustrations de Joe Todd-Stanton subliment la mer, les profondeurs et, surtout, la faune qui la peuple (les méduses sont magnifiques par exemple). Au fil des pages, toutes sortes d’espèces font leur apparition : dauphins, phoques, seiches, méduses, pieuvre géantes et, bien entendu, mille et un poissons. Ces créatures de toutes tailles, couleurs et formes créent une mosaïque multicolore, un ballet fascinant et mystérieux autour de cet être de pierre, protecteur de cette diversité. On ne se lasse pas de les détailler pour en découvrir toutes les richesses. Les couleurs et les contrastes sont magnifiques et offrent un superbe album sur le monde sous-marin.

(Petit dilemme personnel : vous mettre les plus belles ou ne pas révéler la suite de l’histoire ? J’ai opté pour le second choix, donc les plus jolies pages restent à découvrir.)



Un album sublime, poétique et optimiste dans lequel une petite fille ouvre les yeux des adultes et les incite à protéger l’océan et ses habitants.
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Un petit air de Tintin et l'ïle noire mais de loin ! Ici une masse noire en partie immergée dan l'océan fait peur aux marins. Erine, fille de marin (sa maman), n'a pas le droit de monter à bord du bateau, à cause du danger. Mais Erine finit pas réussir à prendre la mer bien cachée au fonds du bateau de sa mère.



Hélas, elle passe par dessus bord juste à côté du rocher noir. Quelle horreur....



On tremble, on la voit couler, remonter... et être sauvée par ce rocher noir. Il n'est ni menaçant, ni destructeur !



Erine donc refait surface sur le rocher et découvre un monde merveilleux ! Ce rocher abrite une faune incroyable.



Quelles vilaines croyances au sujet du rocher. Erine se chargera de remettre de l'ordre dans tout ça. Sa désobéissance aura eu raison des manoeuvres des adultes.



Les illustrations sont sympas dans des tons bleu foncé.

Un album jeunesse tout mignon de la part de mon nouvel auteur chouchou, Joe Todd-Stanton ! Après la Comète qui a été un gros coup de cœur, j’avais très envie de poursuivre l’exploration de la bibliographie de ce créateur, chose faite avec Le secret du rocher noir, avec lequel j’ai passé un super moment.



J’aime énormément l’univers choisi par l’auteur, celui du monde marin, dessus ou dessous le niveau de la mer, en nous parlant à la fois de la pêche et de développement durable, d’écologie, de faune et flore marine. Les thèmes abordés sont très chouettes et les messages sont très subtils, j’ai adoré cette légende du rocher noir.



Les apparences sont trompeuses et Erine va apprendre cette leçon de vie en découvrant qu’est-ce qui se cache derrière les légendes, elle va partir explorer les fonds marins bien malgré elle et se retrouver devant la vérité. J’ai passé un chouette moment avec histoire, comme je le disais, c’est subtil et élégant, tendre et poétique, une petite touche d’humour et ce qu’il faut pour nous attendrir.



Le texte est donc super agréable à lire, la mise en page m’a séduite dès les premières double-page, je la trouve originale et moderne. Les illustrations sont super jolies, on a une belle palette de tons bleus, verts, gris sur lesquels viennent se greffer quelques touches de couleur, celles des poissons ou de l’imper d’Erine. C’est vraiment très beau et apaisant à regarder.
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En regardant du côté des bacs pour albums jeunesse, je suis tombée sur ce livre dont j’ai adoré le titre, le résumé et cette sublime couverture. Je connaissais de nom l’auteur, mais je n’avais rien lu de lui, du coup, je suis repartie avec cet album. Première lecture de 2024 et premier coup de cœur pour cette magnifique histoire.



L’histoire nous propose une jolie relation entre un père et sa fille à travers des instants de vie faite de rires, d’art, d’étoiles et de mer jusqu’au jour où la petite famille doit déménager dans la grande ville. A partir de cet instant, les choses ne sont plus comme avant pour la petite Mila et elle est bien décidée à se créer un nouveau chez soi digne de ce nom ! C’est un album tellement doux et réconfortant, j’ai passé un super moment avec son lot d’émotions.



Le thème du déménagement est très bien traité à travers les changements que va subir Mila : ne plus jouer avec son père, perdre le son des vagues, admirer un immense ciel noir sans étoiles. Ce sont des petites choses, mais des détails de grande importance, j’ai apprécié la délicatesse du propos, l’élégance du texte et surtout, j’ai adoré voir un grain de malice et de fantaisie, le pouvoir de l’imagination offrant une belle parenthèse et une fin touchante.



L’ambiance est douce, ni trop alarmiste ni trop mièvre, c’est réconfortant pile comme j’aime, avec un texte soigné et simple, une touche d’humour et de poésie qui vient accompagner de merveilleuses illustrations. Les décors, les objets, tout est détaillé et identifiable sans être surchargé. Les compositions sont formidables et donnent du rythme à l’histoire, et les couleurs, ce mélange entre bleu, vert et jaune, ça fonctionne de fou.



Les personnages sont très expressifs et ainsi, on s’attache très rapidement à eux. Comme je le disais, on voit clairement la relation très chouette entre un père et sa fille, c’est émouvant. D’autant plus que Mila est une fille pleine d’imagination et de rêves, elle est sensible et bien déterminée à résoudre le mystère de la comète qui l’entrainera à travers ses souvenirs se créer un chez-soi, à recréer du lien avec les autres. Je trouve que les messages transmis à travers l’album et Mila sont merveilleux.
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Ce comics alterne le point de vue de deux narrateurs : Ours, le premier, est un jeune chien, mi-labrador, mi-golden retriver, choisi pour les qualités de ces deux races pour devenir chien guide d’aveugle. On rencontre ensuite le personnage de Patrick, 28 ans, aveugle suite à un accident, et réparateur de machines à café. Patrick se rend dans un centre de formation de chiens guide ; le coup de foudre avec Ours est immédiat, et réciproque. Très vite, homme et chien découvrent le plaisir de la vie partagée. Ours est très fier et très consciencieux dans son travail, sa mission. Mais un jour, une grande tâche noire envahit brusquement le champ de vision du chien, qui s’enfuit, paniqué. Comment va-t-il pouvoir retrouver son maître bien-aimé en étant lui-même aveugle ?



Une très belle histoire, très émouvante, autour de la symbiose qui peut se nouer entre un chien d’assistance et son maître. L’alternance des deux narrateurs, l’humain et le chien, est une belle idée qui permet de connaître les émotions très intenses du chien. Le dessin est très réussi ; il occupe d’ailleurs une place prépondérante dans la narration car une fois le chien devenu aveugle, on adopte sa perception du monde qui l’entoure. Ses sens, qui prennent le relais de sa vue, lui permettent de se reconstituer une image de son environnement immédiat, et le décalage entre cette représentation et la réalité est drôle et touchant.

Lucie, notre petite héroïne, est la fille d'Arthur. Et laissez moi vous dire qu'elle a un avis plutôt tranché sur son père. Pour elle, ce n'est qu'un très vieux monsieur tout mollasson. Elle ne croit en aucun cas que toutes les histoires qu'il lui raconte sont le récit de sa vie. Arthur essaie pourtant de la faire participer à ses aventures, mais la petite fille a peur de beaucoup trop de choses et refuse toujours de l'accompagner. Son père part donc seul en Egypte pour récupérer un vieux livre caché dans le ventre du Sphinx. Vous pensez que ça sent le désastre ? Lucie aussi ! Surtout que son père ne peut même pas se baisser pour ramasser ses lunettes alors partir au bout du monde chasser un trésor... sûrement pas ! La petite fille décide donc de prendre son courage à deux mains, d'enfourcher son oiseau géant et de partir secourir son père en Egypte. Elle va alors négocier avec le dieu Tot, embarquer sur la barque solaire de Ra, résoudre l'énigme du Sphinx et sauver son père au passage. Une vraie aventurière quoi !
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Le secret du rocher noir est un livre à la fois magnifique et touchant. Il aborde le thème du courage, la peur de l'inconnu, mais aussi le thème de la mer et ses trésors, poissons et autres cétacés, dans l'intention d'évoquer la protection de la nature.



Dans cette histoire, une petite fille fait preuve d'un grand courage pour oser aller là où personne n'est encore allé : Le Rocher Noir, dont tout le monde a peur et s'imagine les pires histoires rocambolesques et effrayantes. Bravant les interdits, elle découvre un monde sous-marin incroyable, onirique, peuplé d'espèces animales superbes, mais aussi pollué et dégradé par l'homme. Elle décide de prévenir les humains qui au début ne l'écoutent pas. Faisant preuve d'ingéniosité, elle va leur faire découvrir la beauté de ce monde méconnu.



J'ai beaucoup aimé cette histoire, que je comprends comme une métaphore de la protection de la nature, que l'auteur nous offre avec beaucoup de douceur et de poésie, et un brin de fantasmagorique dont nous nous sommes régalés. L'histoire est élégamment menée, la lecture très agréable. J'ai aimé que le personnage de cette aventure soit une enfant, une fille (notons le look non genré qui participe à déconstruire des codes ancestraux), une enfant courageuse, qui ne se laisse pas impressionnée par les croyances effrayantes au sujet de cette ilôt méconnu. Qui ose partir à l'aventure (bien qu'elle désobéisse pour cela). Et enfin, qui saura écouter son intuition pour protéger ce rocher des humains.



Le travail d'illustrations est impressionnant, le choix de teintes légèrement désaturées et foncées nous immergent dans cet univers de bord d'océan du nord de l'Europe, ajoutant à cette ambiance magique d'un rocher vivant. J'ai aimé le mélange de mise en page, avec parfois un style bd, parfois des pleines pages, et cette magnifique double page puissante, à observer dans la verticale. Superbe !



Bonne lecture !
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Avec La comète, Joe Todd-Stanton propose aux enfants une histoire pleine de magie, d’imagination et de poésie. L’auteur anglais qui signe à la fois les textes et les illustrations aborde la thématique d’un nouvel ancrage après un déménagement.



Apprendre à avancer malgré le changement, se construire, prendre le temps de devenir ! Grandir, oui, mais bercés d’amour, de rencontres, d’imaginaire et d’un brin de magie !



Et il nous montre que, parfois, il suffit juste d’un peu d’imagination et d’une comète pour tout changer !



Ses couleurs, sa lumière et ses illustrations pleines de douceur font merveille et nous en mettent plein les mirettes. Le découpage varié des pages apporte une certaine énergie et permet à Joe Todd-Stanton de nous montrer l’étendue de son grand talent.



Une histoire tendre et réconfortante que je vous recommande chaudement.
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