Des hippies militent à Washington pour la paix et surtout contre la guerre du Vietman et les militaires sont présents pour la sécurité. Mais des zombies débarquent dans la capitale et foutent le bordel. Le comics repose essentiellement sur cette histoire vu que la 2ème est courte et sans intérêt.
Scénario : 3/5 et dessins 1/5 vraiment pas top. Donc comics à oublier rapidement. Contrairement au 2 premiers qui n'étaient pas si mal, là franchement ils se sont pas foulés ! A éviter donc de toute urgence.
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Ce roman est la dernière novélisation de la trilogie des morts-vivants publiée dans la collection Gore. Comme sur le film « La nuit des morts-vivants », John Russo revient en tant que co-scénariste sur « Le retour des morts-vivants » réalisé par Dan O’Bannon en 1985.
Le ton volontairement parodique et révolutionnaire de ce volet (les morts-vivants courent et parlent) a déçu les puristes. Personnellement, j’ai beaucoup aimé.
Tout commence par une maladresse lourde de conséquences. Des fûts stockés clandestinement par l’Armée, un nuage toxique, une pluie malvenue sur la morgue et le cimetière proche font le malheur d’une bande de punks puis des habitants des alentours.
A la fin du récit, l’intervention de l'Armée (qui mérite ici son surnom de grande muette) fait sourire.
Naturellement, dans cette version écrite, il manque la bande son du film, très Rock'n'roll ("Surfin' Dead" des Cramps).
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Le début est très tape à l'oeil.
Puis on bascule rapidement dans un livre "survie" mais pas de grandes épopées ou aventures: l'ensemble se déroule sur une distance de 10 km ! Le déroulement est confus, je me suis vite mélangé les pinceaux entre les noms des personnages: qui est gentil, qui est méchant. Ca flingue de partout, c'est assez violent car l'auteur détruit facilement ses personnages et ça frite du zombie.
La fin est mieux: plus de mouvement, on est enfin centré sur un héros, les enjeux sont plus clairs. Globalement ce livre n'est pas bon et je ne le garde que pour sa couverture "culte" qui a marqué mon entourage ^^
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John Russo (co-scénariste avec G.A. Romero du film « La nuit des morts-vivants ») a écrit cette suite qui n’a jamais vu le jour sous forme cinématographique à cause d’un différent entre les deux hommes. De son côté, G.A. Romero a réalisé en 1978 sa propre suite : le célèbre film « Zombie » avec en filigrane une critique de notre société de consommation. Bien que différent, ce livre est néanmoins une réussite.
Pour une raison mystérieuse, les personnes décédées récemment reviennent à la vie. Il est inutile de communiquer avec elles. Généralement plus faibles qu’un adulte, ces êtres semblent dénués d’intelligence mais capable de gestes simples comme tenir un gourdin. Ils sont guidés par l’instinct de se nourrir... de chair humaine. Notre seule chance est de les détruire (les brûler, les découper ou leur tirer une balle dans la tête). Isolés ou en groupes, les morts-vivants envahissent les villes et les campagnes...
L'auteur insiste sur les travers du genre humain face au danger (l’individualisme, la bêtise etc.). « Le réveil des morts-vivants » aurait fait un très bon film.
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Il y a très longtemps j'avais lu un article sur les hommes-léopards dans un des livres Inexpliqué un documentaire spécialisé sur l'étrange. Je croyais qu'ils venaient de l'Amérique du Sud mais en fait c'est en Afrique. Tout comme dans le livre, C'est un sorcier d'un village africain on ne dit pas grand chose de lui juste qui peut prendre l'apparence d'une panthère noire et qu'elle est nourrit avec de la chaire humaine. Mais selon un article de Wikipédia; ils auraient aussi des hommes-chimpanzés, des hommes-crocodiles, des hommes-gorilles, et même des hommes-babouins. Pourtant lorsque j'ai pris ce livre, c'était en pensant au film Cat People ou la Féline avec Nastassja Kinski sortie en 1982. Cette fois-ci, c'est une famille petite bourgeoise qui visite les lieux où de vrais cow-boys ont existé en vue de l'écriture d'un livre sur le sujet. Par hasard, il rencontre un itinérant qui a fait la guerre du Vietnam qui se croit fou et malade par dessus le marché. L'histoire est assez classique dans son approche à croire qu'on la préparait pour en faire un film si on voit ou veut en venir l'auteur John Russo. La style de transcande pas le genre, et les description de sexe ont n'y échappe pas. C'est pas le meilleur que j'ai lu et la fin révèle une partie du mythe on pourrait dire.
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Un roman dans la veine de "Massacre à la tronçonneuse" par l'auteur de "La nuit des morts vivants".
On y suit les déboires d'une jeune fugueuse se trouvant aux prises avec une famille de rednecks. Rien de bien original dit comme ça, mais le roman date de 1980, soit avant la flopée de films aux scénarios voisins sortis dans les décennies suivantes.
L'auteur y ajoute en plus un background intéressant autour de la magie noire et consacre quelques chapitres réussis à expliquer comment la famille de loufdingues en est arrivé là. Pas un must, mais une lecture tout de même plaisante.
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Dans le prologue de ce livre, une mère et ses quatre enfants, âgés de dix à seize ans, capturent la fille d’un voisin dans un piège à loup. Persuadée qu’il s’agit d’un démon, la petite famille massacre leur victime en allant jusqu'à détacher à coups de pelle, la tête, les bras et les jambes du corps sans vie !
C’est à la disparition du père que cette mère de famille sombre totalement dans la folie en entrainant ses enfants avec elle. Cette partie du récit est particulièrement émouvante. Sous prétexte que le grand-père était un « sorcier », la mère et ses enfants vouent leur vie à la sorcellerie et deviennent des assassins.
Une dizaine d’années plus tard, Cynthia, la cadette est maintenant à la tête d’une congrégation qui réunit près de deux cents « sorciers » venus des quatre coins des USA pour assister au rituel de Pâques pendant lequel trois jeunes filles enlevées sont sacrifiées. Les frères de Cynthia ont grandi eux aussi et sa mère semble toujours présente mais jamais visible (on comprend à la fin ce qu’elle est devenue…).
Un professeur d’anthropologie essaie en vain de ramener Cynthia à la réalité. Malheureusement pour lui, il assiste à la cérémonie finale le corps paralysé (sauf la tête !) par les soins d'un chiropracteur membre de la congrégation de Cynthia.
Parallèlement, on suit Nancy, une jeune fille de seize ans qui s’enfuit de son domicile pour échapper à son beau-père, un policier alcoolique qui veut abuser d’elle. Dans sa fuite, Nancy est enlevée et séquestrée par notre famille d’illuminés pour le sacrifice de Pâques. Cette partie du roman m’a rappelé le film « Massacre à la tronçonneuse » avec sa famille de malades.
Dans sa cage, Nancy se tourne vers Dieu et prie, alors que dans la grande salle d’à côté se déroule une cérémonie obscène vouée à Satan.
Quelle serait la réaction du beau-père s’il voyait Nancy ainsi prisonnière, lui qui risque son couple, sa carrière et sa liberté si elle parle ? : la sauver ou la laisser à son triste sort ?
« Zéro heure » est le numéro 79 de la collection Gore, le quatrième et dernier roman de John Russo publié dans cette collection. C’est une histoire inédite qui n’a rien avoir avec les zombies, thème de prédilection de l’auteur. Ses novélisations des films de George A. Roméro : « La nuit des morts-vivants » (Gore n°1), « Le réveil des morts-vivants » (Gore n°6) et « Le retour des morts-vivants » (Gore n°9) ont marqué les débuts de la collection Gore.
La lecture de « Zéro heure » (titre original « Midnight » paru initialement en 1980) procure un certain malaise tant les personnages sont complexes. Leurs actes sont motivés et à leurs yeux excusables. Le policier est conscient des pulsions sexuelles qu’il ressent envers Nancy. Il fait tout pour les repousser mais elles finissent par avoir le dessus. Evidemment, il rejette la faute sur sa belle-fille qu’il juge provocante.
C’est probablement l’un des meilleurs romans Gore US de la collection. Subtil, notamment lorsqu’il aborde l’évolution de ces enfants innocents qui adultes deviennent des fanatiques à cause de la folie de leur mère.
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