John Tarachine

Ça me fait penser qu’il y a quelque chose que je me dis souvent. Que critiquer quelque chose qu’on ne comprend pas, c’est une forme de fuite… Une sorte de mécanisme de défense quand on est effrayé.

Partir, prendre la route, c’est vivre à fond. C’est se fondre dans le paysage. C’est traverser les apparences et s’habituer aux différences.

Fais attention à ne pas rejeter ceux que tu aimes. Je pense que tu devrais partir un peu à la découverte du monde.

En fait, maman, tu as l'air totalement ordinaire à première vue mais tu es une vraie otaku. Une otaku de l'introspection.

Être capable de mobiliser des gens autour de soi, d’une façon ou d’une autre c’est un talent précieux !

Kai : [...] Critiquer quelque chose qu’on ne comprend pas, c’est une forme de fuite... Une sorte de mécanisme de défense quand on est effrayé...

Peut-être .. que les sujets qui intéressent le plus de monde sont ceux que chacun rencontre dans sa vie […] .. je crois qu’on développe tous des « récepteurs » selon nos expériences ..

Un cœur agité c’est comme la météo on ne peut pas le contrôler.

Je me rends compte qu'à la fac, on a sa place tant qu'on règle les frais d'inscription. Mais dans le reste de la société, on n'en a une que tant qu'on est utile.

Cette vague qui enfle dans mon cœur, ce n'est pas uniquement de l'inquiétude.

Umiko : C'est comme mettre un bateau à l'eau... Moi, je le vois comme ça. Ce bateau... Pour certains, c'est un radeau, pour d'autres un paquebot... C'est là que l'âge et le milieu jouent beaucoup... Mais tout le monde peut prendre le large ! Moi, ce jour là... J'ai remarqué la mer devant moi pour la première fois. Ça m'a donné des frissons !

En ce moment, je suis tiraillée entre ce que je veux et ce que je peux faire.

Te prends pas la tête comme ça, tu vas finir chauve.

Il ne faut pas oublier les choses qui comptent vraiment dans la vie. Mais personne n'y arrive. Elles s'échappent de notre mémoire, goutte à goutte. Et à la fin, on oublie même qu'on les a oubliées.

Si on ne pouvait aimer qu’en se conformant aux attentes de la société ce serait triste, non ?

Réfléchir sur soi-même est un processus …douloureux … il faut revenir sur ses actions passées … sur les mots qui ont été prononcées

Et j’ai réalisé qu’il y avait toujours une part de moi qui observait ma vie d’un œil extérieur… Les situations dans lesquelles je me trouve, mes pensées et mes sentiments et je me suis dit que cette introspection perpétuelle, c’était ça le processus de création…

Pourvu que la nuit ne nous emporte pas dans ses flots…

C'est comme s'il y avait une vague puissante qui me poussait vers l'avant...

Les gens comme vous, devraient se dépêcher de faire des films, comme si leurs vies en dépendaient !