Citations de John Woods (54)
Ce sont nos différences qui nous définissent, qui nous séparent à jamais, malgré tous nos grands discours sur l'égalité.
tu seras une super veto, chevy.
mais devient jamais une sale conne. Et devient jamais chiante. Arrête d'être sensible.
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Le bahut ressemble à une prison – murs ternes de parpaings, petites fenêtres carrées (...) Mon père raconte que l’établissement a été construit par l’entreprise qui s’est occupée de la prison d’État. Oncle Tom dit que c’est voulu.
"C’est pour vous conditionner à vivre dans un État policier. Ça commence par la sonnerie qui retentit tous les matins, huit heures de cours, et tu deviens vite l’esclave d’une entreprise qui reste vissé à un bureau sans âme de neuf heures à dix-sept heures, paye assidûment ses impôts au complexe militaro-industriel, envoie ses enfants à la guerre, et vote pour les gens que la télévision lui dit d’élire. Tout ça en exerçant les compétences intellectuelles limitées auxquelles on t’a appris à te fier. Ils te prennent très tôt en main, dans les années les plus formatrices de ta vie. C’est la plus grosse machine à laver le cerveau de cette nation. "
Ce sont nos différences qui nous définissent, qui nous séparent à jamais, malgré tous nos grands discours sur l’égalité .
Le sens de la vie, c’est l’enfant d’une femme stérile.
J'ai toujours adoré l'hiver parce qu'à cette saison la forêt est silencieuse. Plus d'insectes, rien qui morde ou qui pique. Aucun autre son que celui de mes pas, le crissement de la neige, le craquement d'une grosse branche gelée. Mon haleine fait comme des volutes fantomatiques, et je m'imagine mon âme qui s'élève. ( p 401 / 402 )
... les croyances religieuses sont un signe de maladie mentale. D'une peur et d'une haine profondes de la réalité.
Les époques difficiles engendrent des gens durs ; les gens durs font revenir les époques douces ; les époques douces engendrent des personnes molles ; et les personnes molles foutent tout en l’air.
(...) les références à l’espace m’ont toujours remplie d’effroi, l’image de nous tous flottant dans le noir.
Le passé n’est qu’une histoire sur laquelle on tombe d’accord. La vérité réside dans sa propre énonciation.
Ce sont nos différences qui nous définissent, qui nous séparent à jamais, malgré tous nos grands discours sur l’égalité.
Dans les ténèbres, je me sens à l’aise, je me sens puissante. Peut-être y’a t’il vraiment de la cruauté en moi. Acquise ou innée, je n’en sais rien. Peut-être que je voulais simplement voir ce qui arriverait. Peut-être que je voulais sortir de l’ombre et prendre part à ce combat. Peut-être que personne ne sait pourquoi les gens agissent comme il le font.
Je déteste cette expression, souffre-douleur. Ça ne suffit pas à décrire ce qu’on endure, et ça me donne l’impression d’être une victime sans défense.
Il n’y a pas eu que ces connasses. Dès l’âge de six ans, me lever pour aller à l’école a constitué un acte de bravoure et de résilience. On se moquait de moi parce que j’étais grosse, parce que j’étais pauvre. On ne se lassait pas de me rabaisser. Je savais qu’ils riaient tous dans mon dos, que tout le monde avait une mauvaise blague à balancer sur mon compte.
[...] La vie d'un homme ne peut quand même pas se résumer à essayer de rendre heureuse une salle conne.
[...] - Je croyais que vous étiez un gentil monsieur.
- Dans ce cas. Je tuerais d'abord ton chien.
Un curieux brassage de hippies vegan anti-déforestation et de fermiers racistes pro-armes.
Lui n'ira pas à l'université, II avait parlé une fois d'ingénierie mécanique, et puis dès le début du lycée avait arrêté de rêver, arrêté d'essayer. Pas la peine de se préparer à une formation qu'on n'a pas les moyens de se payer. Ce genre de prise de conscience arrive tôt par chez nous.
Peu après l'installation des tours, mon petit frère est né difforme. Son oreille gauche est repliée sur elle-même, comme une aile de chauve-souris. Et ses yeux bleus sont toujours baignés de larmes. Les crises reviennent chaque semaine gencives serrées dans des spasmes, bave teintée de sang. Ses membres potelés pris de secousses tapent contre le sol Ses cris sont des gargouillements étouffés dans une bouche noyée d'écume. Papa prend rarement son fils dans ses bras, pose rarement un regard sur lui. Il l'évite comme si mon frère était un trou dans lequel il pouvait tomber. Nous avons laissé ça arriver.
Les experts soutiennent que la fracturation hydraulique est sans danger. C'est ce que dit le journal local, comme il a commencé à le faire cinq ans avant leur arrivée, pour nous préparer, pour nous convaincre. Leurs discours rassurants promettaient richesse et sécurité à cette partie oubliée de la vallée de l'Ohio.
Papa a un revolver, je crois. Et maman a un AK-47.