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Citations de John Woods (54)


Je me demandais ce qu'il trouvait de plus à Marybeth et à Olivia. Toutes deux sont plus minces que moi, bien évidemment. Toutes deux ont des seins qui remplissaient ce soir-là leurs robes splendides, avec ce sillon qui fait miroiter tant de possibilités aux yeux des hommes. De mon point de vue, ça ressemble juste à une raie des fesses, fortuitement placée entre deux boules de graisse. (p.137)
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Ils me dévisagent. Ils me scrutent pour éviter de se regarder. L’air de ma chambre est tellement saturé de foutaises et d'hypocrisie que même un courant d'air ne pourrait pas passer. (p.307)
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Ne laisse pas le passé définir la personne que tu es. Des paysages infinis s'offrent à toi.
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Les garçons ne tardent pas à parler de Call of Duty, à se vanter de leurs statistiques et de leurs frags. Ils jouent à la guerre et je soupçonne ces jeux vidéo de les conditionner secrètement à tuer un jour pour de vrai sur le champ de bataille. La guerre est véritablement le jeu ultime, selon mon oncle Tom, le seul où l'on peut vraiment perdre la vie ou la gagner. (p.248)
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Ceux qui dévorent finissent aussi par se faire dévorer.
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J'ai toujours adoré l'hiver parce qu'à cette saison la forêt est silencieuse. Plus d'insectes, rien qui morde ou qui pique. Aucun autre son que celui de mes pas, le crissement de la neige, le craquement d'une grosse branche gelée. Mon haleine fait comme des volutes fantomatiques, et je m'imagine mon âme qui s'élève.
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On m'appelle Chevy parce que j'ai le derrière très large, comme une Chevrolet. Ce surnom remonte au début du collège. Les garçons de la campagne sont très intelligents et délicats.
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Ce sont nos différences qui nous définissent, qui nous séparent à jamais, malgré tous nos grands discours sur l’égalité.
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Si vous ne croyez pas que la vie se résume à une lutte interraciale, demandez à un indien d’Amérique, à supposer que vous arriviez à en trouver un.
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Toute la liberté dont on dispose, tous autant que nous sommes, c’est de choisir sa propre voie.
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Cet univers se définit par une succession perpétuelle de création et de destruction, cosmos indifférent de matière bouillonnante dans la noirceur de l'espace infini. C'est de la science, des faits. C'est la seule vérité qui compte. Ce qui est visible sous le soleil n'est que l'illusion de la vie. Et la nuit le voile tombe, juste ce qu'il faut.
Le jour viendra où seules les ténèbres bougeront.
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L’Amérique doit sa place dans l’Histoire à sa conquête génocidaire, à l’asservissement d’autres races, et à une quinzaine de centimètres de terre riche et saine en surface. Nous n’étions au départ qu’une poignée de colonies sur la côte Est, et nous avons relié le Pacifique au gré des massacres, bâtissant ainsi notre empire continental.
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On déteste les hôpitaux, tous ces hommes en blouse blanche. Nous ne sommes pas dupes des murs pastel, des sols immaculés et du puissant éclairage. Ce n’est que l’énième institution américaine en déshérence, des malades qui prennent soin des malades.
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Ma mère m’a dit un jour qu’elle aimait bien regarder la lune parce qu’elle savait que quelque part, quelqu’un d’autre regardait la même lune, et que ce quelqu’un était à cet instant précis avec elle, qu’ils étaient unis par un lien plus fort que la solitude et la distance.
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Un soupir triste me bourdonne dans les veines : le bruit de la futilité.
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Elle excelle dans les crises. Son état dépressif s’évapore et elle prend la direction des opérations, comme si elle passait son temps à attendre que la noirceur qu’elle respire jour après jour se manifeste. Le monde se révèle soudain tel qu’il est, confirme sa réalité intérieure, et tandis que les cons ne savent plus à quel saint se vouer, elle-même s’épanouit comme jamais.
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Le passé n’est qu’une histoire sur laquelle on tombe d’accord. La vérité réside dans sa propre énonciation.
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Ma mère m'a dit un jour qu'elle aimait bien regarder la lune parce qu'elle savait que quelque part, quelqu'un regardait la même lune, et que ce quelqu'un était à cet instant précis avec elle, qu'ils étaient unis par un lien plus fort que la solitude et la distance. ( p 93 )
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Il me surprend en pleine lecture. Son expression n’a rien de gentil. Dieu n’existe pas. Pas plus que les droits de l’homme. Tu n’as rien enfreint. Chaque fois qu’un organisme choisit de vivre, un autre est condamné à mort. La vie, c’est aussi simple que ça. Les forts le savent, au plus profond d’eux-mêmes. Mais nous devons renouer avec une époque bien antérieure aux prophètes juifs et aux croix chrétiennes, lorsque les idées d’égalité, de bien et de mal étaient considérées comme les idioties qu’elles n’ont jamais cessé d’être.
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Dieu n'existe pas. Pas plus que les droits de l'homme. Tu n'as rien enfreint. Chaque fois qu'un organisme choisit de vivre, un autre est condamné à mort. La vie, c'est aussi simple que ça.
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