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Critiques de Joël Callède (182)
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Tatanka, Tome 2 : Contamination

Très beau et bien travaillé, l'armée prend les choses en main, mais la contamination est bien présente.
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Tatanka, tome 1 : Morsure

De très beaux dessins et une contamination qui devrait se propager assez vite
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XIII Mystery, tome 7 : Betty Barnowsky

Cette couverture de XIII mystery est une des plus connues, la jolie rousse blessée en uniforme. Là on est plus dans l'espionnage, le jeu double ou triple, mais en plein dans une unité commando d'élite secrète. Un épisode haletant, bien mené et dessiné. L'ombre de XIII plane encore...
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Mitterrand Requiem

« Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière éternelle les illumine », paroles essentielles de la messe de Requiem, reconnaissance implicite de l'attachement chrétien d'un homme qui le fut si peu, François Mitterand.

Retors, sournois, adepte de Machiavel dont « Le Prince » était son autre livre de chevet, prêt à toutes les compromissions, toutes les bassesses pour satisfaire un orgueil démesuré, pour finir par arriver à son règne, sa puissance et sa gloire et pour apprendre alors, qu'il était condamné par la médecine ! 


Pied de nez du destin à cette hargne de pouvoir sur tous et toutes.



Joël Callède réussit ce portrait d'un homme à l'agonie, au plus haut sommet de l'Etat, mais ramené au questionnement essentiel.

Qui a-t-il après ma mort ?

Le feu de Pascal, la grande lumière existent-ils ?
Questionnement que tant de témoins ont rapporté des derniers instants du Président.

Callède est scénariste, peu ou pas dessinateur. Mais cela convient bien à cette bd qui vise à l'épure pour laisser sa place à la confrontation finale d'un homme et de ses ombres.


C'est fin, intelligent, juste aussi car il n'est que très peu caché, faute de place, des turpitudes de l'homme. Manquent peut-être le goût du luxe, l'argent détourné, les amis troubles… 


Mais au final, c'est un très belle approche de l'odyssée de cet homme qui n'a jamais su résister aux sirènes.
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XIII Mystery, tome 7 : Betty Barnowsky

Un passage de la vie de Betty, ce sympathique soldat des SPAD. J'avoue ne pas avoir très bien situé l'album par rapport aux épisodes de XIII. Je ne me rappelais d'ailleurs pas que ce dernier et Betty avaient eu une liaison. Il me semblait que c'était avec Steeve Rowland, qui portait lui aussi le numéro XIII sur la poitrine. Je n'ai pas trop apprécié l'histoire dans l'ensemble.
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L'Appel des Origines, tome 1 : Harlem

Voilà une très bonne série sur les années 20' et leur charme très suranné avec les clubs de jazz aux USA, ses danses déguingandées, sa prohibition, ses tensions raciales, une Afrique qui est encore le continent de tous les possibles, une industrie du cinéma qui devient omnipotente, des explorateurs sur le devant de la scène...



Tout un monde mis brillamment en dessin et en couleur. Ce tome se déroule exclusivement aux Etats Unis et nous fait découvrir la vie quotidienne à Harlem pour cette gentille serveuse qui se transforme en diva des danse floor la nuit et dont le parrain local de la pègre est tombé amoureux. Plutôt que de la séduire, il choisira de la conquérir à sa manière, ce qui pousse bien entendu l'héroïne à partir sur les traces de son père encore plus vite. La figure du conservateur de musée, féru d'anthropologie qui se transforme en héros pour sauver la belle et sa peau est un tout petit peu moins réaliste, mais on pardonne aisément aux auteurs qui nous livrent un premier tome d'une excellente qualité.



Le lexique à la fin de l'album montre qu'ils se sont bien documentés sur leur sujet et qu'ils sont soucieux d'éclairer le lecteur. L'utilisation de "la voix off" pour conter l'histoire m'a un peu dérouté au début, ayant plus souvent lu des BD dans lequel le style direct prime, mais on s'y fait très bien et cela renforce un peu l'effet nostalgie en accentuant le fait que le récit fait par cette voix est au passé. L'intrigue est bien construite et très intéressante. Je serai du voyage pour le second tome !
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L'Appel des Origines, tome 2 : Nairobi

Ce deuxième tome conforte les louanges du premier. Cette bande dessinée a vraiment tous les charmes. Le scénario est intéressant. Il permet de nous intéresser à la fois à l'enquête anthropologique, à la découverte de l'Afrique des années 20 et mêle à la fois exotisme et nostalgie. L'histoire s'écoule à un rythme tout à fait satisfaisant, qui ne brusque pas le lecteur. Anna, dans ce tome, devient actrice, commence une histoire d'amour avec Simon et s'en éloigne...



La première partie est consacrée à la traversée en bateau des Etats Unis vers l'Europe, puis l'Afrique, en passant par le canal de Suez. C'est l'occasion pour le lecteur de voyager au travers d'un graphisme magnifique qui rend à la fois de manière très réaliste l'ambiance des grandes croisières avec ses soirées du capitaine, les longues nuits étoilées sur les flots et les lumières chaudes du continent noir.



A chaque étape de son voyage, Anna est confrontée aux préjugés et au racisme. Les auteurs lui font croiser la route de deux personnages littéraires de légende : Denys Finch Hatton et Karen Blixen dans un Kenya dont ils ont su rendre l'ambiance que j'avais découvert en lisant la ferme Africaine. Karen Blixen ayant elle même combattu les préjugés et les barrières sociales durant sa vie, cette rencontre paraissait incontournable.



L'influence du film de Sydney Pollack lui même adaptation de l'oeuvre de Blixen est très forte tout au long des planches dédiées à l'Afrique. la case représentant le train traversant la savane page 17 est quasiment la copie conforme d'une scène du film. La robe et le chapeau portés par Karen Blixen lors de la soirée chez le gouverneur p. 37 sont également tirés du film. Je trouve d'ailleurs que sur cette page, les traits de Meryl Streep sont reconnaissables dans ceux de Karen Blixen. Ceux de Finch Hatton sont par contre assez éloignés de ceux de Robert Redford qui tenait son rôle dans l'adaptation cinématographique.



Je tiens à insister sur la qualité des couleurs sur toutes les scènes africaines qui contribue grandement au charme de cet album.



Je dois avouer que je suis un inconditionnel de l'oeuvre de Blixen et du film Out Of Africa. J'ai donc retrouvé avec un immense plaisir cette Afrique de l'Est si chatoyante au travers de l'appel des origines qui reste pour moi une grande découverte de ces dernières années en matière de bande dessinée. Pourvu que les auteurs de ne s'arrêtent pas à cette série.
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Tatanka, tome 1 : Morsure

Une bande-dessinée sur laquelle je suis tombée dessus par hasard dans le rayon BD de ma bibliothèque.



L’histoire est celle du Tatanka, une association luttant contre la maltraitance animale. Pour ce faire ils vont libérer des animaux enfermés ou bien même faire exploser les grosses sociétés qui les maltraitent. A leur yeux la vie animale est limite plus importante que la vie humaine.



Dans les premières planches, on se plonge assez facilement dedans. On suit l’histoire du groupe et des divers personnages qui essaie de libérer des animaux, sauf qu’en arrivant, il n’y a aucun animal en cage. C’est à partir de ça que toute l’intrigue va commencer. De plus, dans le groupe Tatanka, se trouve le personnage que nous allons majoritairement suivre : Brian. Un journaliste, infiltré dans l’association, pour pouvoir faire un article sur eux par la suite.



Du côté de la fin, cela n’est pas plus spécial qu’autre chose. Elle n’attise pas spécialement la curiosité et elle peut même paraitre étrange. En tout cas pour ma part.



Le personnage que nous suivons comme je l’ai dit précédemment, c’est Brian. C’est un journaliste qui prend son métier très à coeur et qui a l’air de ne pas plus s’intéresser que ça, aux autres membres de l’association. Son but est vraiment d’écrire un article sur le Tatanka et plus il en saura, mieux ce sera pour lui et son article.



Le style de dessin n’est pas trop le genre que j’aime, mais l’histoire étant sympathique, je suis passée outre. Certaine fois il y a des images qui peuvent être un peu violente (surtout pour l’hypersensible que je suis).



En conclusion, c’est une première BD plutôt pas mal. Elle ne m’a pas transcendé, mais elle a réussi à me rendre curieuse de la suite de l’histoire et des événements à venir.
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Comptine d'Halloween, tome 3 : Révélations

Il y a une quinzaine de jours, j'ai eu une envie de BD comme d'autres, une envie de gâteaux. Après un tour à la médiathèque, mon choix s'est porté, entre autres, sur la bande dessinée Comptine d'Halloween. Après la lecture du premier tome et l'écriture d'un article, me voilà de retour avec la suite et fin de cette histoire au goût de sang. Toujours aussi sombre, les meurtres se répètent et l'intrigue se renforce pour dévoiler deux histoires parallèles aux points communs indiscutables : humiliation et vengeance. Suspicion, religion, amitié et films d'horreur sont autant de figures exacerbés au service du thriller. Pourquoi Betsy, l'actrice accidentée, se sent-elle épiée ? Qu'a fait ce groupe d'amis pour se faire assassiner les uns après les autres ? Quel est le secret de "la maison de la pendue" ? Une certitude, ne pas s'attacher aux personnages...



Victime d'un accident de voiture, l'actrice Betsy Mahorne, est coincée dans la petite bourgade de Creeper Creek. Alors qu'elle a d'étranges hallucinations (?), un tueur s'amuse à tuer un par un des habitants de la ville. Mais pas n'importe lesquels... des amis d'enfance au sombre secret. Halloween approche et Betsy redevient la petite fille effrayée d'autrefois. Pourquoi a-t-elle, à dix sept ans, quitté précipitamment la demeure familial ? Qui est ce mystérieux tueur ? Betsy va-t-elle réussir à quitter la ville ?



L'étau se resserre autour du groupe d'amis qui perd un à un chacun de ses membres. Encore frappé par le mystérieux tueur d'Halloween, le récit nous offre la réponse face à ses meurtres : l'assassinat de leur souffre douleur. Rythmé par des flash-back de leur enfance, on découvre avec stupeur qu'ils sont à l'origine du meurtre de Billy Owens, camarade de classe pourvu d'une déformation physique. Se profile ainsi un début d'explication sur Mary Owens, la disparue de "la maison au pendue"...



Avec l'apparition de certaines réponses s'ensuit d'autres questions : pourquoi Sherman Douglas Jr, notable de la ville, est-il fasciné par Betsy ? Quel est son rôle dans cette escalade de violence ? Que cache Wesley, le propriétaire du cinéma fan de films d'horreur ? 



Ce tome regorge de thème notamment l'emprise de la religion. Tandis que Wesley peine à faire vivre son cinéma, le prêtre mène une bataille féroce contre celui-ci. Sous prétexte de puritanisme, il réussit à manipuler ses ouailles à la destruction du lieu, quitte à user de violence. Inspirée par les plus grands, la vengeance de Wesley est aussi drôle que terrible et Stephen King n'y est pas pour rien... Mais Wesley cache un terrible secret avec un certain goût pour l’internement...



Alors que le tueur d'Halloween utilise un procédé reconnaissable, une comptine d'Halloween fredonné pour attirer ses victimes et une citrouille comme signature, d'autres meurtres sont commis. Y a-t-il un lien ? Deux tueurs pour deux histoires parallèles ? 



On découvre alors avec stupeur, que Mary Owens, la mère de Billy disparu enfant il y a plus de vingt ans n'est pas morte pendue comme tous semble le croire. Alors qui est derrière sa disparition ? 



Betsy, assiste avec impuissance au déferlement de violence qui s'empare de la bourgade. Toujours en proie à des hallucinations lui rappelant son enfance traumatique, elle ne s'imagine pas être le déclencheur de cette folie meurtrière... Pourquoi sont-ils tous fascinés par la mystérieuse actrice ? 



Alors que le scénario du premier tome donnait une impression de déjà vu, le second et troisième tome révèlent une intrigue plus complexe qu'elle n'en a l'air. J'ai beaucoup aimé les rebondissements qu'elles comportent même si les personnages restent abonnés aux clichés. Le passé se mêle au présent pour renforcer ce puzzle sanglant. En faisant jouer tous les personnages dans un équilibre précaire, j'ai mainte fois cru découvrir le(s) tueur(s) sans toutefois trouver le motif. Et rien que pour ça, je dis bravo et merci !



En attendant Halloween, une lecture sympa pour un café noir agrémenté de caramel. Pourquoi attendre quand on peut se faire du bien ? 
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Comptine d'Halloween, tome 1 : Réminiscences

Victime d'un accident de voiture, l'actrice Betsy Mahorne, est coincée dans la petite bourgade de Creeper Creek. Alors qu'elle a d'étranges hallucinations (?), un tueur s'amuse à tuer un par un des habitants de la ville. Mais pas n'importe lesquels... des amis d'enfance au sombre secret. Halloween approche et Betsy redevient la petite fille effrayée d'autrefois. Pourquoi a-t-elle, à dix sept ans, quitté précipitamment la demeure familial ? Qui est ce mystérieux tueur ? Betsy va-t-elle réussir à quitter la ville ?



D'une ambiance aux couleurs sombres digne d'un film d'horreur, je n'ai pas été époustouflé par le scénario. Avec des personnages un peu clichés et des situations de déjà vu, j'aurais aimé un peu plus d'originalité. Passé mes premières réticences, cette BD m'a toutefois embarqué, moi qui adore les films d'horreur ! J'ai senti l'hommage et les clins d’œil de l'auteur aux différents films de genre. D'ailleurs, comme une mise en abîme, un des personnages et lui-même fan de ce style et référence les différents signes de l'épouvante. Assez réaliste, je suis assez curieuse de lire la suite.
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Karma salsa, tome 3

De quoi ça parle :



Depuis qu’il est sorti de prison, Ange est poursuivi, à la fois par les membres d’une mafia, dont il faisait, lui-même, partie, et par un duo de policiers pas plus respectueux des lois que ne le sont les mafieux. Tous ont, cependant, la même motivation : récupérer les 2 millions de dollars qu’Ange a planqués, vingt ans plus tôt. En pleine jungle sud-américaine, notre héros vient à peine de délivrer sa fille qui était la captive d’un groupe de bandits, que celle-ci se fait attaquer par un léopard. Il parvient à la sauver de justesse, mais se fera lui-même, grièvement blesser. Il est alors recueilli par une tribu d’Indiens qui arrivent à le remettre sur pieds. Mais, la paisibilité de leur séjour, au sein de la tribu, est de courte durée… le repos forcé a permis à leurs poursuivants de les rattraper. Tout le monde semble bien décidé à mettre la main sur le butin caché !



Mon avis :



Cette trilogie se termine assez bien, dans l’ensemble. La conclusion est surtout très cohérente avec les deux premiers tomes. Nous avons droit à quelques révélations présentées sous forme de flashbacks. Elles sont bienvenues dans le scénario, d’autant plus qu’elles permettent d’humaniser toujours plus notre héros. On apprend, notamment, d’où lui vient cette extrême violence qui sommeille en lui.



En revanche, la série n’arrive pas à sortir de son côté « nanar » ! Cela ne m’a pas dérangé, personnellement, mais je suis conscient que cela peut en rebuter certain. En effet, l’intrigue et les personnages font très « films des années 80 – 90 ». Étant, quant à moi, amateur de ce type de cinéma, j’ai évidemment adoré la trilogie.



Les créateurs de Karma Salsa ont, dans l’ensemble, fait du très bon travail. Ils ont réussi à équilibrer la noirceur, l’action et les scènes où il y a un peu plus d’émotion.



Parlons maintenant des dessins : Campoy a fait un super travail, parfaitement en relation avec les couleurs de Sutter. La mise en scène est percutante et les flashbacks en noir et gris contrastent super bien avec le vert criard de la jungle.



Pour en finir avec la critique de la trilogie, je dirai tout simplement que c’est une réussite. L’histoire, les personnages et les couleurs sont en adéquation. Le rendu est vraiment top, au point que l’on regrette presque que tout s’arrête là.



Ma note : 15/20
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Karma salsa, tome 2

Ce que j’ai pensé de la BD :



Maintenant qu’Ange est sorti de prison, ce qu’il souhaite, par-dessus tout, c’est rattraper le temps perdu avec sa fille, mais, aussi, retrouver l’argent qu’il avait mis de côté avant son incarcération. Mais, avant de profiter d’une retraite au soleil, il doit remettre la main sur cet argent ! Le problème, c’est qu’il ne se doute pas des complots qui se trament dans son dos !



Ce deuxième volet de la trilogie Karma Salsa nous propose une intrigue plus profonde que dans le premier tome. Ici, il est, d’une part, question de rédemption, mais l’auteur nous pousse surtout, au travers du personnage d’Ange, à réfléchir sur un point précis : jusqu’où la limite des valeurs d’un homme peut-elle être poussée ? Notre héros évolue dans un univers envahi par la corruption, infesté de drogue et, par-dessus tout, sous l’emprise d’une violence extrême. Parviendra-t-il à rester dans le droit chemin qu’il s’était promis de suivre ? Vous le saurez en dévorant les magnifiques planches de cette bande dessinée.



Personnellement, j’ai beaucoup apprécié ce deuxième tome, peut-être, même, plus que le premier !





Ma conclusion :



Je ne crois pas vous surprendre, finalement, si je vous recommande chaudement la lecture de cette petite trilogie. Elle est, certes, peu connue, mais bougrement efficace ! Dans ce second tome on en apprend davantage sur le passé des personnages grâce à des flashbacks très bien exploités. J’ajoute, c’est important, que les graphismes, très particuliers, de Fred Campoy, sont parfaitement en adéquation avec le scénario.



Le tome 3 étant déjà sorti, vous retrouvez rapidement sa critique sur le blog !




Lien : https://nexus-quest.fr/karma..
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L'Appel des Origines, tome 2 : Nairobi

Très déçu par ce tome 2 assez creux... Le tome 1 était vivant et trépident, le rythme décroît subitement dans ce nouvel opus.
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L'Appel des Origines, tome 1 : Harlem

Génial ! Le contexte historique, le thème, l'histoire, les style graphique... tout y est brillant.
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Mitterrand Requiem

A l'approche de la mort, Mitterrand est la proie de doutes, d'un espoir que la mort n'est qu'un passage, dj désir de laisser un héritage durable, un souvenir... a-t-il fait les bons choix? Est-il l'homme d'état qu'il pense être? Il avoue une admiration pour le Livre des Morts.



Il est visité par Anubis qui prépare le passage.



Il revoit alors les moments-clés de sa vie. Le Grand Soir, Mazarine, Danièle, Latche, Sollutré, Jean Moulin... Autant d'occasion de se pencher sur le sens des choses, sur le pouvoir, les compromissions.



Joël Calléde s'est bien documenté. Il essaie de présenter les différentes thèses, comme sur l'Algérie ou Pétain. On sent pzrfois une préférence pour la version la plus en faveur de l'homme politique, mais sans trop d'excès. Il y a une volonté de ne pas évacuer les casseroles de Mitterrand.



Les dessins sont impressionnants de simplicité, de sobriété. On peut saluer un grand travail sur Mitterrand à chaque moment de sa vie.



Callède nous livre une oeuvre très personnelle, dont il s'explique au début du tome. Originale, poignante, sincère, parfois dérangeante.
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Mitterrand Requiem

J'ai été attirée et intriguée par la magnifique couverture de cet album toute en rouge et noir, avec un Mitterrand hiératique surveillé par Anubis.

L'histoire se déroule pendant les derniers jours de François Mitterrand à Assouan. En pleine crise mystique, il revient sur les grands épisodes qui ont marqués sa vie.

L'idée de départ est excellente et la construction de récit est ingénieuse, ce qui rend la lecture passionnante. L'histoire est également bien servie par des dessins sobres mais extrêmement frappants.

J'ai beaucoup aimé cette BD, qui n'est toutefois à conseiller qu'à ceux qui éprouvent une certaine admiration pour le personnage de François Mitterrand, l'auteur ne se cache d'ailleurs pas d'en faire partie dans un avant-propos très intéressant pour comprendre sa démarche.
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L'Appel des Origines, tome 1 : Harlem

C'est l'histoire d'Anna, une jeune métis qui vit à Harlem dans les années 1920. Elle a grandi auprès de ses oncles et tantes , et elle est serveuse dans leur restaurant. Elle n'a pas connu ses parents. La nuit, elle profite de l'atmosphère de fête de son quartier qui s'étourdit de jazz et d'alcool, malgré la prohibition. Elle apprend un jour par hasard son histoire familiale, et elle a l'opportunité de voyager en Afrique pour retrouver son père. Commence alors une aventure qui va durer plusieurs épisodes ( BD complète en trois tomes).

J'ai beaucoup aimé cette BD, qui réunit brillamment divers ingrédients : d'abord, de très beaux graphismes (lumières et ambiances superbes) , l'atmosphère des années folles et des mafias New Yorkaises, puis les relents esclavagistes des colonies anglaises, la difficulté de s'intégrer et de se sentir chez soi quand on ne sait pas d'où on vient.... tout y est, avec une histoire sentimentale mais pas guimauve, et un dénouement intéressant. A découvrir d'urgence !
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XIII Mystery, tome 7 : Betty Barnowsky

Allez zou ! Je continue de rattraper mon retard sur cette série qui compte déjà neuf tomes. Si les cinq premiers tomes de ce spin-off visant à approfondir l’univers de XIII se concentraient à chaque fois sur l’un des personnages-phare de la saga (la Mangouste, Irina, Little Jones, le colonel Samuel Amos et, en moindre mesure, Steve Rowland), le volet précédent levait le voile sur un personnage secondaire assez méconnu de la saga (Billy Stockton). Pour ce septième album, le lecteur a droit à un personnage secondaire qui apparaît à plusieurs reprises au fil de la série principale : Betty Barnowsky !



Chaque tome de cette saga étant attribué à un duo inédit d’auteurs (tandis que Jean Van Hamme garde un œil sur l’ensemble afin d’éviter au maximum les incohérences scénaristiques), le lecteur ne sait jamais trop à quoi s’attendre. À l’inverse de la plupart des autres tomes, Joël Callède et Sylvain Vallée ne s’attaquent d’ailleurs pas à la genèse du personnage, mais proposent une aventure en compagnie de la sympathique rouquine des SPADS après son rôle dans la mise en échec de l’opération Rouge Total.



L’action débute après les tomes 4 (SPADS) et 5 (Rouge Total) de la série mère, au moment où Betty est décorée par le président Sheridan et officiellement promue sergent-chef. Elle n’a cependant pas le temps de se reposer sur ses lauriers car elle se voit immédiatement invitée par le général Carrington pour participer à une mission au San Miguel. Ce dernier a en effet décidé d’aller y éradiquer les derniers SPADS restés fidèles à Mac Call.



Les premières pages de l’album m’ont franchement fait peur au niveau du scénario car les nausées de l’héroïne et ses questionnements avaient du mal à m’emballer. Heureusement, une fois dans la jungle de San Miguel, l’action prend le dessus et Joël Callede (Enchainés) nous livre un scénario certes très classique, mais particulièrement efficace. Outre plusieurs scènes musclées, l’auteur prend également le temps de combler les zones d’ombre qui entourent le personnage. Des raisons qui la conduisent à s’engager chez les SPADS à son mariage avec Armand de Préseau, le lecteur apprend à mieux connaître Betty et c’est bien là le but de cette série parallèle.



Visuellement, le travail de Sylvain Vallée (Il Etait Une Fois en France) est une nouvelle fois impeccable. Aucune raison donc de se priver de ce tome qui contribue à enrichir l’univers de XIII.
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Mitterrand Requiem

Resquiescat In Pace ?



Joël Callede met en scène le Mitterrand du dernier mois de sa vie. De décembre 1995 à janvier 1996, entre l’Egypte et ses derniers jours en France, le personnage dépeint par Joël Callede est profondément mystique. Sa présence en Egypte le fait rencontrer Anubis pour un voyage en arrière particulier : le Mitterrand en phase terminale de cancer se confronte avec les personnages de son passé, y compris lui-même, à travers plusieurs faits marquants de sa biographie : intronisation au Panthéon (où il rencontre virtuellement Jaurès et Moulin), abolition de la peine de mort, affaire Grossouvre, son passé sous l’Occupation ou le silence autour de sa maladie et de sa liaison avec Anne Pingeot.



A travers des moments clefs, Joël Callede confronte Mitterrand à ses questionnements métaphysiques, sur l’existence, sur la vision que l’homme d’état porte sur lui-même et sur l’être humain derrière l’homme politique. Joël Callede mélange habilement ces questionnements purement intellectuels avec une relecture sans concession du passé de l’homme qui se cache derrière Mitterrand, sorte de gangue qui maintient l’homme prisonnier jusqu’à une certaine libération apportée par la mort, à travers un cheminement onirique et fantasmagorique.



Ce traitement particulier, mêlant divinités, figures historiques et êtres humains, colle parfaitement avec la démesure dont a pu faire preuve Mitterrand, que ce soit dans le mensonge et la manipulation ou dans le fait d’avoir mis sa vie au service d’un idéal, à défaut de l’avoir mis au service d’un peuple, démiurge de sa vie et de son mythe.



Mitterrand est un des derniers présidents (si ce n’est le dernier) à avoir eu l’étoffe d’un chef d’état, à avoir incarné la fonction, qu’on s’accorde ou non sur ce qu’il en a fait. On peut lui reprocher bien des choses, certainement pas d’avoir mis la réflexion avant l’action, à bon ou à mauvais escient.



Les textes de Joël Callede sont particulièrement bien travaillés et on oublie presque complètement le dessin pour se focaliser sur les bulles. Finalement, le plus important n’est pas le portrait physique des protagonistes mais celui moral et intellectuel des personnages et l’importance des textes favorise l’effacement des visages pour inviter le lecteur à tenter de voir ce qu’il y a derrière les façades.



Une belle réussite, qu’on soit de gauche ou de droite.


Lien : http://wp.me/p2X8E2-Ks
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Asthénie, tome 1

super
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