AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jonathan Swift (134)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le voyage à Lilliput

Être le plus grand, être le plus fort, mais tellement grand et tellement fort qu'on n'a aucun besoin d'imposer sa taille ni sa force, c'est la situation dans laquelle se trouve Gultiver à Lilliput. Et il en profite, tranquille comme une montagne, pour observer l'agitation, les intrigues des hommes, ces tout petits.

Ce voyage à Lilliput représente de belles aventures, où l'imagination et l'humour sont de la fête. Mais le plus vif de ce livre est ailleurs, dans une réflexion légère sur ce qui occupe et motive la société des hommes, si bien qu'on trouve là un apprentissage de la politique et de sa nécessité, mené avec un naturel qui efface la leçon et ne touche que par l'expérience.

89 pages
Commenter  J’apprécie          00
Le voyage à Lilliput

Nous avons bien aimé certains passages comme au début quand Gulliver était attaché par les Liliputiens tout petits comparés à lui. Il y avait des passages humoristiques par exemple quand Gulliver éteint l'incendie en urinant sur le château. Le personnage principal n'est pas toujours un héros de conte. Mais nous n'avons pas aimé le livre parce que ce n'est pas très réaliste et que nous avons trouvé l'histoire ennuyante : il n'y avait pas d'action et ça manquait d'images. Le vocabulaire était vieux et à cause de ça nous n'avons pas vraiment tout compris à l'histoire. Nous avons préféré le film car il y avait beaucoup plus d'action que dans le roman.
Commenter  J’apprécie          30
Le voyage à Lilliput

j'ai pas trop aimé ce livre car , on se mélange trop il raconte trop de chose en meme temps . On comprend plus rien a force.
Commenter  J’apprécie          00
Le voyage à Lilliput

Certes un grand classique mais je n'y ai pas trouvé grand intérêt.

On n'est pas emporté par l'histoire, le personnage principal est fade. Je n'y suis vraiment pas rentrée et j'ai seulement survolé la deuxième moitié pour glaner quelques informations sur les péripéties du héros.
Commenter  J’apprécie          00
Mes plus beaux contes

41 histoires à partager avec nos enfants.

Des contes de mon enfance, aux personnages plus récents de Disney pour les garçons et pour les filles.

Livre offert par le père noël de l'école pour accompagner nos soirées d'hiver.

Commenter  J’apprécie          10
Modeste proposition et autres textes

Le génie de ces trois courts textes de l'inventeur de l'humour noir réside dans sa savante utilisation de l'horreur à des fins comiques (Swift préconisant notamment de bouffer les bébés afin de combattre la famine en Irlande), pour mieux dénoncer le clivage riches/pauvres et la situation désastreuse de son pays. Inutile de vous dire que la férocité de l’œuvre m'a ravi au plus haut point...
Lien : http://territoirescritiques...
Commenter  J’apprécie          30
Modeste proposition et autres textes

Ces courts textes assez cruels et débordant d’humour noir restent très actuels et nous font réfléchir à l’époque de notre repli sur nous-même et de notre rejet des migrants par exemple.

Le style est classique et peu facile d’accès je trouve.
Commenter  J’apprécie          20
Modeste proposition et autres textes

Quatre essais caustiques et grinçants mettant en évidence les problèmes de la société Irlandaise du 18ème siècle et du début du 19ème. En particulier la "gestion" des plus démunis et de leurs enfants et nouveaux-nés.

C’est décalé, cela prête indiscutablement à sourire mais le style, un peu vieillot et qui traîne en longueur, ne m’a pas séduit.

À lire tout de même, par curiosité.
Commenter  J’apprécie          00
Modeste proposition et autres textes

Un texte à l'ironie cinglante, dénonçant la responsabilité de l'Angleterre dans la pauvreté qui régnait en Irlande à l'époque. La "modeste proposition" de Swift? Manger les trop nombreux enfants irlandais, pour en limiter le nombre, nourrir la population et relancer l'économie. Il vaut mieux être sensible à l'ironie pour apprécier ce texte, qui semble écrit avec le détachement d'une chronique économique, derrière lequel l'auteur cache son indignation.
Commenter  J’apprécie          41
Modeste proposition et autres textes

chef d'oeuvre d'humour noir, on rit à ces histoires somme toute sombre merci monsieur Swift
Commenter  J’apprécie          10
Modeste proposition pour empêcher les enfants..

J'ai lu l'édition anglaise, un petit Penguin Black Classic qui comporte d'autres textes, y compris Les méditations sur un balai !

Bien qu'Anglo-Irlandais, Swift avait à coeur de défendre son pays et s'en est donné à coeur joie dans cette modeste proposition (et dans deux textes qui l'accompagnaient dans mon édition). Mordant, excessivement logique, c'est un texte fort qu'on lit en pensant à ce qu'ont dû endurer les Irlandais, mais aussi en étant contente de ne pas se retrouver confrontée à son esprit !
Lien : https://booksnlivres.blogspo..
Commenter  J’apprécie          00
Modeste proposition pour empêcher les enfants..

La révolte de Swift face à la misère et à l’injustice éclate surtout dans cet ouvrage, d’une ironie terrible. La solution qu’il préconise est d’une simplicité ogresque : il suggère aux familles pauvres irlandaises de vendre leurs enfants comme nourriture aux riches, afin qu’une charge économique devienne pour elles un profit général. Cet ouvrage, qui développe sur le mode ironique un discours cynique et cruel fit scandale, car certains en firent une lecture au premier degré.



Extrait : « Un jeune enfant bien sain, bien nourri, est, à l'âge d'un an, un aliment délicieux, très nourrissant et très sain, bouilli, rôti, à l'étuvée ou au four, et je ne mets pas en doute qu'il ne puisse également servir en fricassée ou en ragoût.» Avec beaucoup de sens pratique, il conseille aux mères « de les allaiter copieusement dans le dernier mois, de façon à les rendre dodus et gras pour une bonne table ».



Un pamphlet "savoureux" !

Commenter  J’apprécie          130
Modeste proposition pour empêcher les enfants..

Satire ironique à ne pas prendre pour une grosse blague. Dans la même veine rabelaisienne que pour ses Voyages de Gulliver, publiés trois ans auparavant, Swift prend réellement part aux débats politiques de son temps, ici à un débat sur les remédiations possibles à la pauvreté et notamment à la multiplication des enfants mendiants et délinquants (débat qui aboutira au Royaume-Uni à l'adoption de la New Poor Law en 1834, enfermement et mise au travail forcé des mendiants et des enfants des rues, loi inspirée par les travaux de Malthus, Bentham ou Ricardo – traite infâme des enfants dénoncée notamment par Charles Dickens dans Oliver Twist en 1837-1839). On peut rapprocher ce pamphlet tout en ironie dénonçant l'immoralité des élites, au court texte "De l'esclavage des nègres", de Montesquieu, paru en 1748 (dans l'Esprit des lois). Tout comme son contemporain, Swift utilise les arguments de rentabilité économique, le genre de raisonnement froid, à l'apparence scientifique, utilisé par ceux qui durcissent la condition des pauvres, pour justifier et maintenir un traitement inhumain qui ne s'explique que par l'intérêt économique qu'ils ont à cette situation. A la manière d'un Socrate, l'ironie développe les discours, imite la pensée de ses adversaires, développe et enfle l'idée, jusqu'à ce qu'ils explosent de ridicule.

Pour l'auteur, la bonne société se plaint continuellement des pauvres mais n'accepte aucune des mesures logiques qui pourrait améliorer la situation (car elles rogneraient certains de leurs privilèges). Des mesures évidentes que tout le monde connaît très bien, comme entre autres augmenter les bas salaires, car il n'y a pas que des sans travail, il y a aussi quantité de travailleurs pauvres, qui basculent dans la mendicité ou criminalité au moindre accident de la vie, période de crise… particulièrement dans les campagnes (situation de nombre des travailleurs « journaliers » et paysans non propriétaires, tout à fait attesté dans les études historiques sur la vie des paysans à cette époque), poussant ainsi ces bras inutiles, affamés et désespérés sur les routes des villes.

Au lieu d'améliorer la situation en donnant aux pauvres une chance de s'en sortir honnêtement, les élites les voient uniquement comme une mauvaise herbe à éliminer, des fainéants à réprimer, une population quasiment sauvage à éduquer et contrôler par la force. Pour Swift, les riches sont responsables de la pauvreté puisqu'ils exploitent les travailleurs pauvres pour accumuler des richesses. En plus de cela, ils les haïssent au point de vouloir les traiter des manières les plus inhumaines qui soient. Il ne leur reste donc qu'à les manger ! D'une manière métaphorique, les élites mangent déjà les enfants des pauvres puisqu'ils prennent l'argent de leurs parents. Cette métaphore d'une société dévorant ses pauvres est particulièrement populaire dans la culture anglophone (pensons par exemple au titre d'un célèbre album du groupe américain Funkadelic, America eats its young, en 1972). On peut dire qu'elle illustrerait bien la thèse principale des travaux de Karl Marx (le capital se constitue par confiscation de la valeur du travail).
Lien : https://leluronum.art.blog/2..
Commenter  J’apprécie          20
Modeste proposition pour empêcher les enfants..

Deux articles pleins d'ironie, de cette ironie qui vous dévore les entrailles. Car oui, on pourrait uniquement voir le rire gras, mais n'oublions pas que Swift vient d'un pays qui a fut longtemps connu comme le plus miséreux d'Europe. C'est une ironie de combat, une ironie indignée que nous sert Swift, il ne faut pas s'y tromper.
Commenter  J’apprécie          20
Modeste proposition pour empêcher les enfants..

Bonsoir,



Nous connaissons tous ou presque le texte le plus célèbre de Jonathan Swift les voyages de Gulliver. Je suis tombée dans une boîte à livres sur un tout petit texte absolument inconnu pour moi « Modeste proposition pour empêcher les enfants des pauvres d’être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public ». Texte absolument étonnant édité aux Éditions Mille et Une Nuits. Un texte pour critiquer ce que fait le gouvernement britannique ou plutôt irlandais à son époque à prendre avec tout l’humour noir qu’il convient. Il conseille en effet de manger les enfants à l’âge d’un an et il explique tous les bienfaits que cela entrainera à la fois pour les parents mais aussi pour le pays. A prendre bien évidemment au 3eme degré. Très intéressant en tous cas.

Quatrième de couv. Comment résoudre les problèmes de surnatalité et de famine de l'Irlande ? En suivant la "Modeste proposition" de Jonathan Swift (1667-1745). "J'ai connu à Londres un Américain fort compétent, lequel m'a révélé qu'un bébé sain et bien nourri constitue à l'âge d'un an un plat délicieux, riche en calories et hygiénique, qu'il soit préparé à l'étouffée, à la broche, au four ou en pot-au-feu et j'ai tout lieu de croire qu'il fournit de même d'excellents fricassées et ragoûts".
Commenter  J’apprécie          10
Modeste proposition pour empêcher les enfants..

Avec Swift, le second degré est le premier pas sur l'échelle de la vérité.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
Commenter  J’apprécie          00
Modeste proposition pour empêcher les enfants..

Voici un texte assez curieux produit par Jonathan Swift, l'auteur des Voyages de gulliver. Choqué par l'explosion démographiques des classes miséreuses de la société irlandaise du XVIII siècle, particulièrement à Dublin, il ne propose rien d'autre que d'éradiquer ce fléau en mangeant les enfants des pauvres.

Bien sur cette solution n'est pas à prendre au pied de la lettre et le propos de l'auteur n'est pas d'apporter une solution au problème mais bien, sous les atours d'un humour féroce, de dire son indignation. Il justifie son projet par une analyse économique, en faisant le rapport entre ce que coûte, à la collectivité, l'entretien de la pauvreté et ce que pourrait rapporter le commerce de la viande de bébé. En cela Swift est parfaitement moderne, puisque ce genre de discours, dans l'esprit, est monnaie courante aujourd'hui, même si la logique est ici poussée jusqu'à l'absurde. Ce texte nous dit également quelque chose de la société irlandaise de l'époque mais aussi de l'évolution de la pensée qui commence à s'intéresser aux problèmes sociaux qui vont de pair avec l'augmentation de la population.

Commenter  J’apprécie          80
Modeste proposition pour empêcher les enfants..

un grand malade que ce swift

ou l'on decouvre que l'humour noir et la critique sociale n'ont pas ete inventees au XXe
Commenter  J’apprécie          10
Modeste proposition pour empêcher les enfants..

Les pauvres, c'est bien connu, ont la regrettable manie de se reproduire à outrance. De cette navrante propension à croître et multiplier découle un accroissement géométrique de la misère. Jusqu'à la famine.

Les solutions ? Elles existent, et l'auteur nous les livre : puisque les pauvres meurent de faim au point de ne pouvoir nourrir leur propre progéniture, qu'ils tirent les conclusions logiques de leurs choix : qu'ils mangent leurs enfants.



Sous la plume d'un Swift à l'ironie acide, c'est la famine en Irlande et l'indifférence coloniale de l'Angleterre qui est ici attaquée.

Un libelle inoubliable.
Commenter  J’apprécie          194
Modeste proposition pour empêcher les enfants..

Un livre qui se lit très rapidement. L'auteur y présente avec beaucoup de sarcasme et d'humour noir un moyen de résoudre le problème de la pauvreté des irlandais. Ce texte ne sert qu'à mettre en avant ces problèmes de manière détourné.

Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jonathan Swift Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz express [Swift]

1. Après quel évènement Jonathan Swift eut l’idée d’écrire son roman satirique « Les voyages de Gulliver » ?

Après un krach boursier
Après avoir assisté à une parade du cirque Tetrallini
Après avoir fait un rêve étrange
Après avoir effectué un voyage au Japon

3 questions
30 lecteurs ont répondu
Thème : Jonathan SwiftCréer un quiz sur cet auteur

{* *}