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3.75/5 (sur 10 notes)

Nationalité : Cuba
Né(e) à : La Havane , le 28/01/1853
Mort(e) à : Dos Rios , le 19/05/1895
Biographie :

José Julián Martí y Pérez (28 janvier 1853 à La Havane - 19 mai 1895 à Dos Ríos, Cuba) est un homme politique, philosophe, penseur, journaliste et un poète cubain. Il est le fondateur du Parti Révolutionnaire Cubain (es). Il est considéré à Cuba comme un héros national, le plus grand martyr et l'apôtre de la lutte pour l'indépendance ; le régime communiste mise en place par Fidel Castro se revendique officiellement de sa pensée. Après Rubén Darío, il est un des représentants les plus célèbres du mouvement moderniste hispano-américain.

Source : wikipédia
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
José Martí
La liberté coûte très cher et il faut, ou se résigner à vivre sans elle, ou se décider à la payer son prix.
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José Martí
Un grain de poésie suffit à parfumer tout un siècle !
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José Martí
 
 
Je viens de partout
et partout je m'en vais,
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Te puedes esculpir escalones en la piedra.

NDL : Tu peux sculpter des marches dans la pierre.
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José Martí
Faire est la meilleure façon de dire.



Hacer es la mejor manera de decir.
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José Martí
La parole n'est pas faite pour couvrir la vérité, mais pour la dire.
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Aigle Blanc

Debout chaque matin,
Près de ma couche rude se dresse le bourreau.-

Le soleil brille, le monde naît, le vent fait fuir
De mon crâne les mauvaises pensées, -
Et mon aigle malheureux, mon aigle blanc
Qui chaque nuit dans mon âme renaît,
Vers l'aube universelle étend ses ailes
Et en direction du soleil prend son vol.
Et silencieusement le barbare bourreau
D'un nouveau coup de poignard lui transperce
Le cœur vaillant chaque matin.
Et au lieu du vol clair vers le soleil altier
Entre les pieds des gens, ensanglanté, brisé,
En quête d'une graine l'aigle va et se traîne.

Oh nuit, soleil de l'affligé, sein accueillant
Où le cœur sa vigueur renouvelle,
Continue, occulte le soleil, prends la forme
D'une femme, libre et pure, pour que je puisse
Révérer tes pieds, et de mes baisers fous
Couvrir ton front et réchauffer tes mains.
Délivre-moi, nuit éternelle, du bourreau,
Ou donne-lui, pour qu'il me frappe, à l'aube
Naissante, une épée vierge et rédemptrice.
De quoi la feras-tu ? De lumière d'étoiles !
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Arbre de mon âme

Comme un oiseau qui traverse l'air clair
Je sens que viennent à moi tes pensées
Et là dans mon cœur établissent leur nid.
L'âme s'épanouit : ses rameaux frissonnent
Comme les lèvres tendres d'un jeune homme
Lors du premier baiser à une jolie femme :
Les feuilles chuchotent : elles ressemblent
A des ouvrières bavardes et envieuses,
Occupées à préparer le lit nuptial
Pour la demoiselle d'une riche maison :
Vaste est mon cœur, et il a tout à toi :
Tous les malheurs y contiennent, ainsi que tout
Ce qui au monde pleure, et souffre, et meurt !
Des feuilles mortes, de la poussière, des branches
Brisées je le débarrasse : je lisse avec soin
Chaque feuille, et les tiges : puis j'enlève
Tous les vers et les pétales rongés
Des fleurs : je rafraîchis le gazon à l'entour
Et pour te recevoir, oiseau immaculé !
J'apprête mon cœur transporté de joie !
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Fleurs du ciel

J'ai lu ces deux vers de Ronsard:
"Je vous envoye ce bouquet que ma main
Vient de trier de ces fleurs épanouies",
et j'ai écrit ceci:

Des fleurs ? Je ne veux pas de fleurs ! Celles du ciel
Je voudrais moissonner !
Qu'il craque, tel le pan
D'un mont lézardé, ce vêtement fatigué
Qui m'étreint et m'enchaîne de ses tentacules
Ainsi que de serpents,- qui dans mon âme rassasient
Leur faim, introduisant dans la sombre caverne
Séjour de mon esprit, leur noire
Tête, leur bouche rouge et souriante ! -
Qu'il tombe, comme un charme, ce tissu
De racines enchevêtré ! - Que surgissent
A la place de mes bras des ailes, - et qu'il semble
Que, quand je monterai par l'éther solennel,
De mes yeux, pleins de cet univers où ils vont,
Des torrents lumineux sur les hommes descendent !

Et que folâtrent dans la rosée des jardins
D'aimables troubadours moissonnant des fleurettes : -
Moi, pâle d'amour, dressé dans les ténèbres,
Enveloppé dans une gigantesque cape
De lumière astrale, en mon jardin, le ciel,
Je ferai un bouquet magnifique d'étoiles :
Pour saisir la lumière ma main ne tremblera ! :

Enfin je chercherai, dans les nues endormies,
Ma bien-aimée, et sur son sein la plus brillante
Je fixerai, et j'éparpillerai les autres
Sur sa vaporeuse chevelure dorée.
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Aux grands espaces

Aux grands espaces moi je veux m'abandonner
Là ou l'on vit en paix protégé d'un manteau
De lumière, gonflé d'une enivrante joie,
Sur des nuages blancs on peut se promener, -
Lieu de séjour de Dante ainsi que des étoiles.
Moi je sais, oui je sais, parce que je l'ai vu,
Lors de moments très purs, de quelle façon brise
Une fleur son calice, - et c'est d'une pareille
Façon, oui, pareille, que l'âme rompt le sien.
Ecoutez-moi, voici : - cela vient tout d'un coup
Comme une aurore qui nous surprend, et de même
Qu'aux tout premiers rayons du soleil printanier
Les aimables lilas se recouvrent de fleurs...
Malheureux que je suis : je voulais vous le dire
Et à l'affût du vers, j'ai vu devant mes yeux
Les images grandioses alignées
Tels des aigles joyeux côte à côte perchés.
Mais voici que les hommes en criant font partir
Bien loin de moi les nobles oiseaux d'or :
Ils s'en vont, ils s'en vont : voyez comme s'écoule
Le sang de ma blessure.
Si vous me demandez un symbole du monde
De notre temps, voici : c'est une aile brisée.
On cisèle l'or aisément, rarement l'âme ! -
Voyez ma peine : c'est que mon âme vit
Traquée telle une biche au fond d'une caverne : -
Oh non, ce n'est pas bien :
je me vengerai, en pleurant !
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