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Citations de Joseph Farnel (37)


La vie, pas toujours belle pour certaines. Un boulot mal payé, juste de quoi régler une mansarde pour dormir, mais il ne reste plus rien pour manger. Alors elles acceptent les invitations à dîner dans un bistrot minable et paient avec leur corps. Faut bien manger au moins trois fois par jour. Pour elles, bien souvent un seul petit repas et encore pas tous les jours. Alors quand on a faim… Et puis comme ça, petit à petit, elles font ça régulièrement. Une passe pour la bouffe, une autre pour les fringues et de fil en aiguille… Tu me comprends ?
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a séduit cette paysanne dont le mari est prisonnier en Allemagne. J’espère que ce dernier reviendra sain et sauf, mais que se passerait-il s’il venait à apprendre qu’il est cocu par un gars de la Résistance ? Que ce voyou a profité de la détresse d’une femme ? Franchement, ce malotru ne fait pas honneur aux FFI.
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Je l’ai connu avant qu’il soit blessé. C’est vrai que c’était un courageux, mais quand même un type mauvais. Toujours à se vanter que les femmes ne lui résistaient pas. Hâbleur, vantard et sûrement pas franc du collier.
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Je suis ton père. Je dois te protéger des aléas de la vie. Je vais parler avec lui. Je te rassure, sans idées préconçues. Je te demande d’être franche avec moi et d’écouter les conseils de ta mère. Elle est également une femme et saura mieux que moi t’expliquer certaines choses. Mais tu dois te méfier, derrière un beau visage se cache peut-être la vilenie.
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Elle n’est plus la petite poupée que tu faisais sauter sur tes genoux. C’est maintenant une femme. Jeune, je te le concède, mais femme quand même. Elle est, comme je l’ai été à son âge, fragile face à l’amour. 
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Elle était sanglée dans un peignoir rose qui mettait ses formes en valeur. En fait, se dit-il, il ne l’avait pas vue grandir. Elle était restée sa petite fille. Aujourd’hui, l’enfant était devenue jeune femme. Son rôle de père venait de prendre une autre dimension. Il ne se sentait plus le droit de la sermonner, mais celui de la protéger.
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Elle lui avait appris à se méfier des hommes.
— Tu es jolie, encore jeune, mais déjà tu attires le regard de certains hommes. Prends garde, ils n’en veulent qu’à ta vertu. Méfie-toi des beaux parleurs dont la sincérité n’est pas la première qualité. Tu dois te garder pour celui que tu épouseras, que nous te choisirons.
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C’est vrai qu’elle inspirait confiance, mais le diable parfois se cache derrière un beau minois.
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Ces Juifs et leur argent, ils s’imaginent pouvoir tout acheter.
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En tant qu’interprète, je peux entendre des conversations, des décisions ou d’autres choses qui doivent absolument rester secrètes. Certains seraient ravis d’apprendre ce que je sais, et ils pourraient même employer la méthode forte. Aussi suis-je constamment suivie par un garde du corps. Mon ange gardien, en quelque sorte.
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Je n’étais pas amoureuse. J’ignorais tout de l’amour, de celui que je rencontrais dans les livres. Puis, après notre mariage, il y a longtemps, la première guerre n’était pas encore finie et ton père se trouvait encore sur le front, j’ai contracté une mauvaise grippe. J’avais énormément de fièvre, je ne tenais pas debout. Si bien que ma voisine avait appelé un médecin. Celui-ci m’avait soignée. Il était très gentil et venait tous les jours prendre de mes nouvelles. Lorsque j’ai été guérie, il a continué à venir me voir et nous avons pris l’habitude de boire un thé ensemble, de nous raconter des histoires.
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Ce genre d’individu, qu’on croise sans le voir, sera toujours dans votre sillage, où que vous soyez. Sous sa veste, des muscles d’acier qui font bon ménage avec l’artillerie qu’il porte sous l’aisselle. C’est un familier des sports de combat. Non, ne le regardez pas. Personne ne doit savoir que vous le connaissez ou que vous l’avez déjà vu. Cependant, vous l’apercevrez toujours non loin de vous. On ne le remarque pas plus qu’une plante d’appartement. Il est là, prêt à intervenir en cas de nécessité.
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Il la trouvait jolie, si jolie qu’il en était presque tétanisé ; à tel point qu’il n’avait rien trouvé à lui dire, lui qui se montrait si loquace habituellement. Pour se donner une contenance, il avait sorti son étui à cigarettes et lui en avait proposé une, qu’elle avait acceptée. Il lui avait tendu son briquet dont la flamme s’était éteinte sous la brise.
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— Mais papa, je n’ai que vingt ans.
— C’est l’âge auquel on se marie. De mon temps, c’était déjà presque trop tard.
— Mais on n’est pas de ton temps. Aujourd’hui, on profite un peu de sa jeunesse.
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Il nous resterait la vie et ça, ça n’a pas de prix. Plutôt vivre en France que mourir en Russie sous les coups des moujiks ou des soldats ivres. D’ailleurs, ne dit-on pas « heureux comme un Juif en France » ?
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« Ce petit animal qui ne pèse qu’un peu plus d’un kilo et ne mesure pas plus de cinquante centimètres est recherché par tous les aristocrates. La famille du tsar et les riches maisons du monde entier. Je vends les miennes en France pour les femmes qui en font des manchons, des manteaux et des garnitures de toute sorte. »
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Joseph Farnel
Chez Julotte de Joseph Farnel

Elle alla à la fenêtre, regarda la grange qui lui évoqua tant de souvenirs. Elle avait été heureuse et si malheureuse. Aujourd'hui, elle avait l'impression de se réveiller d'un mauvais rêve; Cependant, il lui restait quelques bleus à l'âme qu'elle n pouvait contrôler. restée seule, elle jeta un regard circulaire autour d'elle.. Rien n'avait changé. Si, sur la cheminée, deux cadres étaient posés l'un à côté de l'autre, sa photo et celle de son père. Le fauteuil de ce dernier était toujours face à la cheminée. Elle y prit place, comme si elle avait voulu que personne ne l'occupât. Les yeux lui brûlaient. Elle avait du mal à ne pas pleurer, comme elle retenait ses cris de douleur. Elle était là, ici, où il y avait quelques années elle était une jeune fille heureuse. Où elle et ses parents formaient une famille une. D'où elle partit, croyant aller vivre sa vie. Poussée par un démon portant le nom d'Alain.
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