Joss Wood

Une histoire plaisante à lire, mais assez prévisible.

[lu en VO, édition US. Il n'existe à ma connaissance pas de traduction française]



Si les romances avec « insta-love » ne sont pas votre tasse de thé, il est fort probable que « At the Rancher's Pleasure » ne soit pas pour vous, bien qu'il s'agisse ici plutôt d'inta-lust, les persos crevant d'envie de se sauter dessus dès le premier coup d’œil. Et non, je n'exagère absolument pas. Commence aussitôt entre eux une relation purement physique et censée le rester. On a clairement affaire à une romantica, il y a BEAUCOUP de scènes de sexe. La suite, vous la devinez, les sentiments s'en mêlent des deux côtés, on remet les choses au point plusieurs fois juste-du-sexe-rien-d'autre, et on s'enfonce toujours plus loin dans le déni. Classique.



Classique, mais bien écrit. On pourrait se lasser de voir Sarabeth et Brett sortir toutes les excuses possibles pour ne pas admettre leurs sentiments, tout comme on pourrait ne pas croire à leur histoire. Sauf qu'on y croit, et sans mal, non pas à cause de leur alchimie au lit, mais bien en dehors, à travers des échanges où leur complicité est palpable.



Si le cadre campagnard texan n'est pas particulièrement présent, l'aspect « petite ville » est essentiellement retranscrit à travers les ragots qui la traversent : tout se sait, tout de suite ! Quant à l'ex toxique de Sarabeth, il n'est qu'un élément très secondaire, au même titre que sa reconnexion avec ses enfants. Un certain incident, sur la fin, n'est même pas résolu ! La seule chose qui compte, c'est le chemin que font Sarabeth et Brett sur ces quelques semaines, le temps qu'ils passent, et ne passent pas, ensemble. La différence d'âge (Sarabeth a quarante-huit ans, soit dix de plus de Brett) est régulièrement rappelée, mais pas au point que ce soit lourd : juste assez pour transmettre ses doutes. On a une héroïne débrouillarde, indépendante, qui a réussi sa vie toute seule et sait ce qu'elle vaut. Ce qu'elle veut ? De moins en moins sûr !



Avec ses personnages attachants, « At the Rancher's Pleasure » fait partie de ces livres auxquels on continue à penser même après les avoir posés pour la soirée. On ne regrette même pas l'absence d'à-côtés, tant Sarabeth et Brett sont attachants. Leur romance naissante se suffit à elle-même.



Le niveau d'anglais requis est relativement basique, et les chapitres d'une vingtaine de pages chacun permettent des sessions de lecture assez courtes.

Des rivaux qui s'attirent, des seniors qui se laissent eux aussi aller à la romance, de grandes familles réunies en une : voilà à quoi vous attendre avec chacun des deux romans de ce recueil.



N'ayant pas conservé le recueil VF mais récupéré « Deux ennemis pour un empire » en tome simple VO, la critique se trouve désormais sur la fiche de celui-ci : https://www.babelio.com/livres/Mann-Alaskan-Oil-Barons-tome-1--The-Baby-Claim/1359908/critiques/2780331

(8/10)



Désir interdit (« Frienship on Fire » en VO) met en scène les retrouvailles de Jules (oui, Jules, pas Julia, contrairement à ce qui figure sur la 4e de couverture) et Noah, dix ans après que celui-ci ait coupé les ponts, mettant fin à leur relation. 1er malaise et non des moindres : ils ont été élevés quasi comme frère et soeur, la mère de Jules ayant pris sous son aile les enfants de sa voisine et amie après son décès. Un lien qui nous est présenté comme une amitié fusionnelle, même si tout au long du bouquin, on voit très bien que c'était autre chose. Mais bon, ça, à la rigueur, ça n'est pas très grave.

Le vrai souci, c'est que du début à la fin, l'un comme l'autre continuent à évoquer cette « amitié » qui n'existe plus depuis longtemps, quitte à insister lourdement. On n'y croit pas une seconde, surtout avec leur envie constante de se sauter dessus et ce, bien que Jules refuse de pardonner à Noah et lui, de s'attacher. Et c'est comme ça, en boucle, pendant 180 pages. Inutile de dire qu'on a assez rapidement envie de les secouer... Reste toute l'intrigue autour des évènements passés, qui rend le tout plus consistant qu'on pourrait le croire. Ceci dit, la romance secondaire entre Callie, la mère quinquagénaire de Jules, et Mason, de dix ans son cadet et gérant du café du coin, demeure infiniment plus intéressante et sauve carrément le roman, bien qu'elle n'en occupe qu'une part réduite. Quant aux nombreux autres membres du clan, ils apportent un peu de fraîcheur, sans pour autant voler la vedette au couple principal. Presque dommage...

Même si la plume de Joss Wood reste agréable, cette histoire-là tourne beaucoup trop en rond pour vraiment convaincre. (6/10)

Ce mercredi 28 avril matin, j’ai découvert un livre de la collection Passions de Harlequin, gratuit via leur application : Un cœur à conquérir, de Joss Wood.

Une romance légère et fun - même si certains sujets plus sérieux sont abordés, mais de manière superficielle - racontant l’histoire de deux amis de toujours, Quinn et Cal, qui, pour des raisons professionnelles et juridiques, décident de se marier, persuadés que cela ne changera rien à leur longue amitié. Mais c’était sans compter sur la passion qui les prend par surprise, redéfinissant les codes de leur relation...

Un divertissement plaisant, sans prétention, qui ne prend pas la tête et détend.

Voila une lecture qui s'est avérée être une très agréable surprise!

Cal et Quinn sont amis depuis toujours, mais les retrouvailles après des années sans se voir et les circonstances vont changer leur relation amicale en quelque chose de plus sensuel. Et cela, au risque de se bruler les ailes et de briser une amitié.

Mais quand la passion entre en jeu avec la personne qui vous connait le mieux au monde, comment résister?

J'ai vraiment été happée par cette histoire et je l'ai lue d'une traite. Il n'y a rien de transcendant, et des sujets sérieux sont abordés de manière rapide et peu approfondie, mais parfois ce style de lecture suffit pour passer un bon moment.

Belle lecture.

Ce livre était très mignon. Pas de la grande littérature ou une histoire exceptionnelle mais elle a été très agréable à lire. J'ai beaucoup aimé les deux personnages ainsi que leur relation fusionnelle. L'écriture est fluide et l'histoire n'est pas trop longue ce qui nous permet d'éviter l'ennui. J'ai bien aimé

La quatrième de couverture ne correspond pas vraiment à l'intrigue du roman (c'est plutôt elle qui s'éprend de lui au départ...) mais en fait cela ne change pas grand-chose : ils sont les meilleurs amis du monde, doivent cohabiter pour une raison quelconque et finissent par tomber amoureux malgré eux, malgré la peur de gâcher leur amitié, etc.



Ce n'est pas mal écrit, mais il y a trop de sexe (et pas grand-chose d'autre) pour une histoire où l'amitié est sensée être la vraie question...