AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jostein Gaarder (364)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le monde de Sophie

Celui-ci, il m'avait été offert pour mes 18 ans, à l'issue de ma terminale par un ami très cher, qui savait que je rêvais de me l'acheter mais que je ne pouvais me l'offrir. Je m'appelle Sophie, il voulait que ce cadeau soit à la fois symbolique et chargé d'émotion ; il voulait qu'il me reste de lui un souvenir fort, avant que nous ne nous quittions, certainement définitivement, pour nos études.

Mon année de terminale avait été marquée par la découverte de la philosophie, bien sûr, mais aussi par certains choix d'orientation, par la naissance de sentiments forts, par mes 18 ans... que sais-je encore.



C'est sûrement pour cela que la lecture de le Monde de Sophie m'a tant marquée. Un style limpide, clair et efficace pour un non initié. Des mots bien trouvés, pesés.



Je pense que je ne relirai jamais le Monde de Sophie, parce que je sais que je serai déçue ; je ne retrouverai jamais les sensations qu'il m'inspira la Première fois ; il ne m'émerveillera pas comme à la première lecture... parceque j'ai grandi, j'ai mûri, je n'ai plus ces yeux de gamine émerveillée, je le connais déjà par coeur...



J'en garderai un doux souvenir, celui de mes 18 ans, qui m'embarqua avec raison dans les rayons de la VIE, de l'ADULTE, du RESPONSABLE.



Ma grande aura 18 ans d'ici quelques années ; elle va bientôt, elle aussi, être initiée à la philo, par un pesant et ténébreux penseur bedonnant ou, tout comme moi, par un étrange gamin fou-fou et original... à mon tour, je lui offrirai, avec plaisir le Monde de Sophie : ce cadeau sera pour moi, du moins, très symbolique et chargé d'émotion !
Commenter  J’apprécie          18710
Le monde de Sophie

Qui es tu ? D'où vient le monde ?

C'est par ces deux questions intemporelles que commence pour Sophie un long voyage initiatique.

Elle va cheminer dans un monde totalement inconnu.

Depuis plus de 2000 ans des hommes pour la plus part (on peut le regretter) vont partir à la conquête du savoir et du questionnement.

Nous allons découvrir à travers le monde de Sophie les divers courants philosophiques de l'antiquité jusqu'au XXème siècle.

Dans ce récit bien construit, jamais lassant, le lecteur navigue entre deux eaux, entre l'histoire de la pensée et l'histoire de Sophie et de Hilde, miroir magique où les deux jeunes filles vont se connaitre sans jamais se rencontrer.

Jamais un livre ne m'avait apporté autant de connaissance, autant de plaisir, on se laisse emporter par les mots, les idées, les citations.

Le constat que je fais après la lecture de ce roman c'est que les trois grandes religions monothéistes se sont accaparées des grandes idées antiques pour en faire quoi ? tout simplement la pensée unique, car contrairement à la philosophie où les échanges d'idées se réglaient via la rhétorique.

Les religions n'ont eu de cesse d'imposer leurs dogmes; " si tu ne penses pas comme moi tu es différent ", toujours la peur de l'autre.

Si la philosophie vous intéresse mais vous fait peur lisez le monde de Sophie, vous ne serez pas déçu.

Voila un ouvrage que j'emmène sur mon ile déserte pour ne pas oublier qui je suis.
Commenter  J’apprécie          1029
Le monde de Sophie

Il est des livres que l'on a autant de mal à ouvrir qu'à fermer.



À ouvrir car la première de couverture, fruit d'un accouplement raté entre Dalí et Bonnard (vous ne trouvez pas ?) rebute et que le sujet quant à lui assomme. Qui en effet garde un souvenir palpitant de ses cours de philosophie ? Attention, scoop : pas moi.



À fermer car une lecture commune (j'en profite pour remercier mille fois encore Tomisika qui en est à l'origine) et un zeste de sado-masochisme plus tard, force m'est de constater que Le monde de Sophie est un livre formidable et surtout, que la philosophie peut s'avérer passionnante.



Jostein Gaarder réussit l'impensable avec ce livre : vulgariser la discipline sinon la plus complexe, du moins la plus inaccessible. En trente-cinq chapitres, il condense la pensée occidentale – d'où certains oublis malencontreux (Machiavel, Husserl, pour ne citer qu'eux) mais pas préjudiciables pour autant puisqu'il ne prétend pas être exhaustif – et retrace l'histoire de la philosophie de façon linéaire.



De Platon à Hegel, en passant par Berkeley, Gaarder s'emploie à autopsier les différents courants philosophiques de l'Histoire et étaye ses explications avec des exemples concrets et on ne peut plus ingénieux : la théorie de l'atome de Démocrite est par exemple assimilée aux Lego. L'atome, tout comme le Lego est en effet indivisible et peut se combiner à d'autres pour former un objet ou une personne.



Le monde de Sophie ne traite toutefois pas uniquement de philosophie. Gaarder y évoque aussi les découvertes scientifiques les plus incontournables et les mouvements sociaux les plus déterminants. Sa force est de proposer un éclaircissement toujours plus fluide et ludique et, par conséquent, de rendre la philosophie moins rébarbative qu'elle ne l'est ou du moins qu'elle ne semble l'être – d'où le fait, selon moi, que le livre séduise davantage les hermétiques que les experts.



Hermétiques qui sont véritablement choyés puisqu'on n'assiste pas uniquement à des tergiversations philosophiques dans ce livre, ce qui aurait été indigeste à la longue, mais que l'on suit également l’éveil philosophique de Sophie. L'intrigue est astucieuse car elle installe un insatiable suspense dès les premières pages : qui est donc le mystérieux correspondant de Sophie ? Pourquoi lui écrit-il ? Et bien d'autres interrogations que je dois taire pour ne pas vous révéler la suite qui est, croyez-moi, pleine de rebondissements.



Finalement, Le monde de Sophie est avant tout le récit d'une quête initiatique. Celle de Sophie bien sûr, qui ouvre peu à peu les yeux sur le monde qui l'entoure mais aussi et surtout la nôtre. C'est d'ailleurs là la vraie réussite du livre selon moi (et le but intrinsèque de la philosophie) : parvenir à nous faire nous interroger, au fil des chapitres, sur le principe même de l'existence, sur l'univers qui nous englobe, sur autrui, sur nous-mêmes enfin.



Que cet ouvrage hautement instructif soit devenu une référence dans les lycées, ait connu un succès grandiloquent en librairie puis soit devenu un best-seller au Danemark et en Allemagne ? Rien de plus étonnant ! Historique, ludique et loufoque, Le monde de Sophie est l'ouvrage idéal pour acquérir les bases de la philosophie.



En résumé, un voyage didactique à mi chemin entre l'essai philosophique et la fiction romanesque dont l'objectif (initier les néophytes à l'exercice de la pensée) est parfaitement maîtrisé et qui saura assurément convertir les esprits plus récalcitrants.



Plus de détails (mes rubriques "n'hésitez pas si ; fuyez si ; le petit plus ; le conseil (in)utile, en savoir plus sur l'auteur") en cliquant sur le lien ci-dessous.
Lien : http://blopblopblopblopblopb..
Commenter  J’apprécie          661
Le monde de Sophie

Alors que Sophie vit sa vie d'adolescente un peu solitaire dans une petite ville de Norvège, elle reçoit d'étranges lettres d'un mystérieux philosophe...



L'occasion de démarrer un cours de "philosophie expliquée à ma fille", à l'intention d'une certaine Hilde dont le père travaille pour la société des Nations unies au Liban...Mais qui est cette Hilde dont l'anniversaire coïncide avec celui de Sophie ? Qui est Alberto, professeur de philosophie qui semble avoir traversé les temps, connu la Grèce à l'époque où l'Acropole était flambant neuf, croisé Socrate dans les rues d'Athènes, parcouru le Moyen Age, la Renaissance, rencontré Descartes, Spinoza, Kant et Hegel, étudié la psychanalyse, Marx et l'existentialisme...



Un conte de 600 pages, parfois passionnant, parfois laborieux, à la forme déconcertante, pas totalement convaincante. On se perd dans les jeux de miroirs, de la philo à Alice au pays des merveilles, de l'adolescente réelle à la créature de fiction, car la réalité n'est pas forcément ce que nous croyons en percevoir et souvent elle se dérobe dans de trompeuses apparences. Certes mais l'ensemble m'a paru un peu indigeste bien qu'en cette période du bac se plonger dans le Monde de Sophie puisse être une manière agréable de réviser cette discipline essentielle...et pourquoi pas donner le goût d'aller plus loin, en faisant abstraction des lapins blancs et autres personnages imaginaires dont l'auteur a truffé son livre inutilement.

Commenter  J’apprécie          600
Le monde de Sophie

Quelle est la meilleure façon pour un homme de vivre et de mourir ? En quoi consiste le vrai bonheur et comment l'atteindre ? Différents courants philosophiques se sont penchés sur ces questions.



Les hommes ont essayé de donner un sens à leur existence à travers les mythes, les religions. La science et la philosophie ont fait avancer l'homme vers la connaissance, balayant au passage certaines croyances, certaines pensées philosophiques. La nature devient mesurable, les hommes commencent à s'en servir.

Copernic, Galilée, Newton…ont ébranlé les convictions religieuses et ont remis l'homme à sa place .



Pourtant le mystère demeure. Certains s'en remettent à Dieu pour expliquer le mystère de la vie, mais là il s'agit de foi et non de science. D'autres comme Sartre pensent qu'exister c'est créer sa propre existence, c'est à nous de donner du sens à notre propre vie.



À travers cette correspondance entre un philosophe et une jeune fille, on comprend que la philosophie est présente en chacun de nous. Elle est née de l'étonnement de l'homme devant sa propre existence, devant l'univers. Elle lui permet d'avoir un esprit critique, de ne pas être une simple marionnette face aux règles établies, d'acquérir une liberté de pensée.



Dans ce roman on parle conscience, liberté, art, rêve, bonheur, éthique, esthétique, religion, âme, matière, univers, égalité des sexes, science, nature, société… vie et mort. Tout ce qui fait vibrer nos existences, ce pourquoi on s'étonne, ce pourquoi on s'émerveille :



« Nous avons été projetés au cœur d'une merveilleuse aventure. À nos pieds se déroule au fur et à mesure une œuvre d'art, et cela en plein jour, Sophie ! N'est-ce pas incroyable ? »



J'ai trouvé ce roman intéressant. Les dialogues manquent cependant d'intérêt. Malgré tout, c'est une jolie façon d'aborder la philosophie, les concepts philosophiques sont bien expliqués.



Commenter  J’apprécie          520
La Belle aux oranges

Georg a 14 ans lorsque sa grand-mère retrouve dans la vieille poussette rouge familiale une lettre. Cette lettre va semer le trouble et la fébrilité dans la famille de Georg car l’expéditeur est son père… décédé depuis 11 ans. Incrédule, Georg découvre une longue lettre rédigée par son papa quelques temps avant sa mort. Sous la forme d’un conte de fées, Jan Olav, le père, déroule l’histoire de « la belle aux oranges », la jeune fille mystérieuse rencontrée dans le tramway et dont il tombe amoureux. Georg devient lecteur attentif et mêle ses commentaires, ses réflexions, ses souvenirs aux écrits de son père.



C’est un roman d’initiation par procuration où le père libère la parole intime et urgente. Le père veut garder son rôle de père au-delà de la séparation, au-delà de la mort. Par le biais de ce beau conte, il souhaite aider Georg à construire sa vie d’adulte en lui inculquant les valeurs qui étaient les siennes. Son but est d’offrir à son fils des clefs pour mieux comprendre son histoire et son environnement et aussi pour mieux connaître celui qui fut son père. Cet héritage, qui aurait pu être un poids pour Georg en dévoilant, par exemple, des secrets de famille indigestes, est un soulagement, une force nouvelle mais aussi un questionnement pour cet ado. Le récit de "la belle aux oranges" débouche sur une réflexion relayée au fils par le père sur le sens de la vie et la recherche du bonheur.



L’idée d’écrire une lettre qui ne sera lue, par nos proches, qu’après notre mort peut déranger. Elle fait d’ailleurs débat au moment où se développent les sites proposant ce service. Ici, rien de morbide ou d’indécent, juste un tissage d’amour, de tendresse, de plénitude et de don de soi.





Commenter  J’apprécie          482
Le Mystère de la patience

Mais qu’est-ce que cette histoire étrange ? J’ai commencé ma lecture du Mystère de la patience avec beaucoup d’enthousiasme (à cause de son auteur et aussi du genre) et je l’ai terminée avec dépit et perplexité. Et je pèse mes mots !



J’y vois les germes des futurs romans de Jostein Gaarder (Le monde de Sophie, La belle aux oranges), c’est-à-dire ce narrateur enfant, orphelin incomplet, mature à souhait, à une période de sa vie où il se pose beaucoup de questions sur le monde et les adultes. Dans le cas qui nous préoccupe, Hans-Thomas vit seul avec son père depuis que sa mère les a abandonnés pour vivre sa vie (comprendre ici une carrière de mannquin en Grèce). Alors, un jour, le paternel décide de la retrouver et c’est le début d’un road-trip à travers l’Europe.



Résumé intrigant et intéressant ? Oui, moi aussi j’ai accroché. Malheureusement, en 1990, Jostein Gaarder n’est pas encore le grand auteur à succès qu’on connaît et qu’on aime. Et ça se ressent !



À mi-chemin, le duo s’arrête dans les Alpes et un vieux boulanger mystérieux donne un pain à Hans-Thomas. Et qu’y a-t-il dans ce pain ? Un livre minuscule qu’on peut lire avec une loupe. Oui, oui !



Le reste du roman alterne entre le voyage jusqu’en Grèce (le père en profite pour donner à son fils quelques leçons d’histoire et de philosophie, ça vous dit quelque chose ?) et la lecture du mini-livre. Là, il pénètre dans un monde fantastique régi par des cartes, comme dans un jeu de cartes à jouer. C’est Gaarder qui rencontre Lewis Carroll, ça donne un remake de piètre qualité à Alice au pays des merveilles. Je n’y ai pas cru, à cet univers étrange et inutilement complexe. Quand un auteur prend mille détours pour essayer de créer des liens entre ses personnages et des éléments de son histoire, je décroche.



Ce qui se voulait un roman d’apprentissage fantastique (c’est ce que j’en déduis), n’est devenu à mes yeux qu’un exercice de style tortueux et labyrinthique. Une perte de temps. On peut bien me dire qu’il faut le lire à plusieurs niveaux, n’empêche, même si l’idée de base semblait intéressante, le roman n’est devenu qu’un puzzle, qu’un fourre-tout de lieux-commun de psychologie-pop, d’idées toutes-faites, de phrases belles et vides de sens, qui peuvent s’appliquer à un peu n’importe quoi.



Mention spéciale à l’illustratrice Sophie Dutertre pour les belles images qui introduisent chaque chapitre, rappelant les cartes à jouer mais également des moments-clés du roman.
Commenter  J’apprécie          463
Le monde de Sophie

Résumer l’histoire de la philosophie en un volume. Quel programme ! Eh bien c’est la performance qu’a réussie Jostein Gaarder avec ce « monde de Sophie », de Socrate à Sartre.

On suit l’évolution d’une jeune fille de quinze ans, Sophie, à travers son apprentissage à dans les méandres de la philosophie ...



Tout part d’un courrier reçu par Sophie un bon matin. Un courrier qui ne comprend qu’une question : « Qui est tu ? ».

Puis un deuxième avec une autre question : « D'où vient le monde ? ».

A travers ces étranges courriers que reçoit Sophie et qui s’étofferont en véritables cours de philo par la suite, le lecteur est emmené dans un voyage à travers l’histoire de la philosophie…



Certes l’intrigue liant les différentes présentations des courants philosophiques peut paraître un peu nunuche. Il n’en reste pas moins que « Le monde Sophie » est un bon ouvrage de vulgarisation, quelque chose comme « la philosophie pour les nuls ». Libre à chacun d’approfondir cette « initiation » par des lectures complémentaires…



Commenter  J’apprécie          442
Le monde de Sophie

Le monde de Sophie, voilà un livre que j'aurais bien aimé avoir lu en terminale. C'est sûr qu'il m'aurait largement ouvert les yeux, comparé aux leçons que mon pauvre professeur de l'époque essayait de me faire entrer de force dans la tête.

Parfois le plantage de clous dégoûte à jamais d'une discipline et il faut ensuite bien des années pour réparer les dégâts.

Tout ça pour dire que l'auteur a réussi, en un livre, à retracer l'histoire de la philosophie à travers les siècles. Certes, certaines leçons restent rébarbatives, mais le dialogue entre Sophie et le narrateur rend le passage de témoin plus digeste. De plus, le petit côté énigmatique dû à la présence d'Hilde pousse le lecteur à poursuivre son parcours jusqu'au bout. C'est bien malin !



Un livre sympathique pour une première approche, souriante, de la philosophie.

Commenter  J’apprécie          420
Le monde de Sophie

Trop long, ennuyeux, inutilement complexe, confus avec plusieurs histoires dans la même histoire et ses jeux de miroirs à n'en plus finir, inexploitable comme référentiel éventuel du comportement à adopter dans la vie par les adolescents ou les jeunes adultes, ne proposant pas de réponses adaptées aux vraies questions d'aujourd'hui, voilà en résumé mon opinion quant au Monde de Sophie, ce livre de Jostein Gaarder paru aux Éditions du Seuil en mars 1995.

Bref, si vous cherchiez un livre de philosophie intéressant, passez votre chemin ; si vous cherchiez un roman à deux balles qui puisse occasionnellement vous servir de support, de dessous de plat ou que sais-je encore, alors conservez-le précieusement. Je mets deux étoiles, et je crois que c'est bien cher payé ...
Commenter  J’apprécie          403
Le monde de Sophie

Apprendre l'histoire de la philosophie avec Jostein Gaarder, c'est aussi facile que d'apprendre la vie des fourmis avec Bernard Werber.

Vous l'aurez compris, c'est un outil pédagogique terriblement efficace et réellement abordable pour les néophytes en philosophie. Entre le sommaire, le récit entièrement chronologique et l'index avec les mots-clés, ce bouquin peut être ensuite consultable à tout moment. Du moins jusqu'à ce que les bases soient acquises.



La fin de ce roman laisse le doute planer sur les interprétations possibles d'un monde donné, histoire de garder l'esprit ouvert, qualité indispensable à tout bon philosophe.

La fin de ce roman nous donne un rapide cours d'astronomie, histoire de bien resituer notre taille dans l'univers, évitant ainsi toute envie de se la péter avec ses nouvelles connaissances philosophiques.



Être curieux et humble, donc.

Y a plus qu'à...
Commenter  J’apprécie          365
Le monde de Sophie

Comment rendre passionnante la philosophie qui, pour beaucoup, reste une matière ennuyeuse, abstraite, en dehors des réalités quotidiennes et, très souvent, effraie à l'avance les candidats bacheliers? L'auteur a trouvé l'astuce idéale: l'intégrer dans une trame romanesque. Par ce biais beaucoup plus accrocheur, il nous offre ainsi un panorama des grandes écoles philosophiques de l'Antiquité au XXe siècle. Dans une langue relativement simple, débarrassée du jargon des spécialistes, il permet au lecteur profane de pénétrer les arcanes de la Pensée et, surtout, de s'apercevoir que la philosophie n'est nullement déconnectée de la vie de tous les jours.

Un bon ouvrage de vulgarisation qui comprend, certes, des lacunes mais qui peut, du moins, donner envie d'aller plus loin et de se plonger dans Platon, Thomas d'Aquin, Descartes, Leibniz, Kant, Nietzsche, Heidegger et compagnie...
Commenter  J’apprécie          353
Le Mystère de la patience

Dans un temps prébabélien, j'ai lu trois livres de J. Gaarder. le monde de Sophie, Vita Brevis et celui-ci : le mystère de la patiente. Des trois, c'est ce dernier que j'ai préféré, qui m'a le plus emporté. Moins encyclopédique que le monde de Sophie, moins polémique que Vita Brevis.



Si je pose une critique aussi tardivement et de mémoire, c'est en réaction à celle de mon ami Sachenka, pour vous montrer ce livre sous un autre éclairage. Non la vie n'est pas qu'appliquée et sérieuse. Eh oui ! A l'école, j'ai toujours préféré l'école de la vie.

La vie se déguste comme une brioche ! A pleines dents, nous incite Jostein Gaarder. Si je ne me souviens pas des phrases il me reste quelque part la puissance de certaines métaphores, c'est leur force, en plus de pouvoir dire l'indicible, la rémanence.



Il y a des secrets dans les livres qu'il faut lire à la loupe, entre les lignes et qui révèlent les dessous des cartes. Alors nous avons un "clown" alcoolique qui apprend quelques grands secrets de la vie à son fils : ce n'est pas d'être bien convenable, respectueux des lois des hommes, dans les clous, c'est de vivre à la folie toujours s'émerveillant curieux de tout, enivré de la liberté d'être soi au bout de ses rêves et, à la grande loterie de la vie oser jouer. Jouer son va-tout, son Joker. Et enfin, et surtout : croire à l'amour, au-delà de la raison ! Bien au-delà !



Quelle folie magnifique la vie ! Magnifique aussi ce bouquin ! Même s'il laisse moins de traces dans mes souvenirs que mon grand-père qui faisait des réussites (aussi appelées patiences) les jours de pluie lorsque le temps ne lui permettait pas de cultiver son jardin^^

Commenter  J’apprécie          358
Le monde de Sophie

J'ai été agréable surprise par ce roman. En terminale j'ai fait un an de philo et j'aimais beaucoup mais bien sur apres je n'ai pas poursuivi. J'ai donc aimé m'y replonger. J'ai appris des choses, d'autres choses me dont revenues (notamment sur Platon et Socrate que l'on a beaucoup étudié et sur lesquels je suis tombée au Bac).



Ce roman ne se lit pas vite, il faut lire un chapitre par un chapitre car il est plutôt dense et il nous faut réfléchir, penser, percevoir le monde de manière différente. C'est un bon exercice pour débuter en la matière car tout est expliqué de façon simple et avec des exemples concrets.

Par contre, pour moi l’intérêt de ce livre repose sur la philosophie car l'intrigue n'est pas vraiment recherché et manque un peu.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
Commenter  J’apprécie          340
Le monde de Sophie

Un roman très surprenant, utile, culturel mais aussi étrange. Il se veut, comme vous l'avez peut être déjà lu dans la description ou les critiques, un éveil à la philosophie et retrace toute l'histoire de la philosophie avec les principaux courants d'idées et les principaux philosophes, dans l'ordre chronologique. Déjà cela, je trouvais ca intéressant : de quoi mieux situer l'évolution de la philosophie. C'est expliqué très simplement : à la portée de tout le monde.



Mais ce n'est pas tout ! On suit en parallèle l'histoire de Sophie, l'héroïne de ce roman, qui va se poser d'abord des questions, puis vivre carrément ses questionnements. Cela part très loin ! L'histoire des personnages est captivante et pleine de suspence. Cela allège beaucoup la lecture des passages philosophiques, tout est fait pour passer un bon moment de lecture : de l'aventure, des dialogues, de la philosophie, de l'étrange...



Ce fut un roman très atypique et très intéressant, que je vous encourage à lire. Il sort vraiment des sentiers battus et il est très enrichissant.
Commenter  J’apprécie          322
Le monde de Sophie

Un très agréable résumé de l'Histoire de la philosophie - le récit permet à l'auteur de mettre en pratique les théories qu'il décrit.

Le livre est d'abord écrit pour la jeunesse mais il peut se lire et se relire à tout âge. Il servira aussi de "dictionnaire de référence" si la théorie d'un ou l'autre philosophe venait à vous échapper.

Commenter  J’apprécie          300
Le monde de Sophie

J'ai lu Le Monde de Sophie l'année de mon Bac - comme de nombreux lycéens - car je souhaitais approfondir mes connaissances en philosophie afin d’obtenir le précieux diplôme.

J’ai eu mon Bac et je ne me suis plus souciée ni de Platon ni de Spinoza ni de cette chère Sophie jusqu’à il y a quelques semaines. J’ai eu envie de renouer avec elle afin de valider un item du Challenge Multi-Défis.



Je ressors de cette re-lecture mitigée. Il n’y a pas à dire, l’effort de vulgarisation est louable. L’auteur se montre pédagogue et accessible : on apprend beaucoup de choses. Les férus de philosophie trouveront certainement les notions abordées trop simplifiées mais les novices en ressortiront grandis.



Cependant, certains passages philosophiques sont bien longs, parfois même franchement ennuyeux. Ce n’est pas tant à cause de l’histoire de la philosophie qu'à cause du style que j’ai trouvé plat. C’est fluide, tellement fluide que ça en est insipide.



De même que l’intrigue et le “twist” final sont sympathiques mais les personnages sont fadasses. Et Sophie a un vocabulaire assez limité : “je vois”, “je comprends”. Tout ça n’est pas très consistant.



J’avais déjà ressenti la même chose lors de ma première lecture mais force est d’admettre que ce bouquin m’avait bien aidée en Terminale. Rien que pour ça, je lui mets une étoile en plus ;-)





CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018

CHALLENGE PAVÉS 2018

CHALLENGE DES 50 OBJETS

CHALLENGE LES DÉDUCTIONS ÉLÉMENTAIRES

CHALLENGE LE TOUR DU SCRABBLE EN 80 JOURS
Commenter  J’apprécie          290
Le monde de Sophie

Sophie Amundsen est une jeune fille de 14 ans qui vit en Norvège avec ses parents (son père est toutefois souvent absent car il est marin). Un beau jour, en rentrant chez elle, Sophie trouve dans la boîte aux lettres une épaisse enveloppe jaune qui lui est adressée. Il s'agit d'un cours de philosophie à domicile entièrement gratuit que lui adresse un certain Alberto Knox.



Le Monde de Sophie a passé beaucoup de temps dans ma PAL. Nous en avions lu des passages en secondaire, lors de cours où nous avions parlé de certains philosophes. Comme j'avais aimé les passages découverts en classe, ma maman m'avait acheté le roman.

Malgré cela, je ne l'avais encore jamais lu en entier. Au fil des ans, j'ai lu certains passages ou chapitres, notamment ceux consacrés aux philosophes les plus connus (Aristote, Platon, etc.) et ceux utile pour les cours de philosophies que j'ai dû suivre dans le cadre de mes études. Heureusement, Jostein Gaarder s'est apparemment rendu compte que ses lecteurs agiraient sans doute de cette façon, et il a prévu un index très facile à utiliser : il reprend les noms des philosophes présentés dans Le Monde de Sophie et les "mots-clés" de la philosophie. Du coup, il est très facile de feuilleter quelques pages du livre et de le ranger, jusqu'à la prochaine fois où il se révèlera utile.



Mais, cette fois, j'ai estimé qu'il était temps de le lire "en entier". Et j'ai bien fait, car ce roman est extrêmement instructif.



Le Monde de Sophie expose de façon très claire les théories de nombreux philosophes. Tous les grands noms sont là : Aristote et Platon, donc, mais aussi Socrate, Nietzsche, Sartre, Descartes,... Et Jostein Gaarder parvient à nous expliquer les grandes idées de tout ce beau monde sans jamais être ennuyant ou moralisateur.

Par contre, l'auteur met aussi en place, dans Le Monde de Sophie, une intrigue assez compliquée entre son héroïne, Sophie, et une mystérieuse Hilde, qui semble liée à Sophie alors que cette dernière ne la connaît pas. Je n'ai pas vraiment réussi à accrocher à cette partie de l'histoire et j'avoue que je n'ai pas trop compris non plus ce que cela venait faire au milieu de la philosophie.



Malgré ce léger bémol, Le Monde de Sophie n'est absolument pas une déception. Bien au contraire : j'ai apprécié cette manière d'aborder la philosophie et certains chapitres m'ont donné envie de découvrir les oeuvres de plusieurs auteurs. Des lectures sérieuses en perspective, mais certainement très intéressantes.
Commenter  J’apprécie          280
Le monde de Sophie

Ce roman didactique permet de découvrir de façon très agréable (je suis totalement néophyte dans le domaine)

L'évolution de la philosophie et de ses concepts depuis sa création jusqu'à notre époque; il ne s'agit pas de détailler chaque concept philosophique, un par un (religion, l'autre, ...), comme dans un cours, mais simplement d'expliquer comment a évolué la pensée philosophique. Le roman en lui-même est très prenant et amènera tout lecteur à s'interroger sur la question majeure : être ou ne pas être. C'est l'un des rares livres que j'ai lu 2 fois !
Commenter  J’apprécie          270
Le monde de Sophie

J’en ai beaucoup entendu parler, j’ai eu longtemps envie de le lire mais c’est finalement ma sœur qui me l’a mis dans les mains. Bonne occasion pour le découvrir ! Un petit point sur le format : un Points Deux, une sorte de mini livre, très pratique à transporter, prend peu de place (attention à ne pas le perdre !). Par contre, les pages ne sont pas faciles à tourner, j’en tournais souvent deux en même temps (voir plus) et le livre est un peu fragile.

Pour le contenu, j’ai bien apprécié cette histoire de la philosophie qui m’a permis de connaitre les différents courants de la philosophie à travers les époques. Très intéressant mais… j’ai fait un peu l’overdose d’informations, c’est très dense. J’ai du faire une pause avant de reprendre mais je pense que c’est plutôt un livre à lire, petit à petit, sans se presser. J’ai préféré les sujets abordés dans les derniers chapitres : la théorie de l’évolution avec Darwin, la psychanalyse avec Sigmund Freud ou les sciences dites occultes…

L’idée de la relation entre Sophie et Hilde est bien trouvée même si j’ai été étonnée à certains moments, surtout vers la fin. En tout cas, contente de l’avoir lu, Alberto utilise bien les métaphores pour expliquer la philosophie à Sophie et ça permet d’avoir une vision simplifiée de la philosophie (plus qu’en cours de philo). Un livre qu’on peut garder sous le coude pour comprendre comment le monde est devenu ainsi.

Commenter  J’apprécie          270




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jostein Gaarder Voir plus

Quiz Voir plus

Le seigneur des Anneaux

Quel est le métier de Sam ?

cuisinier
ébéniste
jardinier
tavernier

15 questions
5561 lecteurs ont répondu
Thème : Le Seigneur des anneaux de J.R.R. TolkienCréer un quiz sur cet auteur

{* *}