Citations de Juan Díaz Canales (360)
- Jouer au dur, comme tu l’as fait, pour finalement prendre le boulot…
- Pur marketing. Pour être convainquant, il faut être aussi cynique que les détectives ce cinéma. C’est ce qu’on attend de toi.
On fait beaucoup d’erreurs tout au long d’une vie. C’est naturel, il n’y a pas d’autre façon d’apprendre… Ce qui est dramatique, c’est quand ce sont les autres qui payent tes erreurs. C’est injuste, c’est cruel et c’est tragique.
"Une étoile s'était éclipsée abandonnant mon passé dans le noir, égaré quelque part entre les ombres. Et personne ne peut vivre sans son passé. là dehors se cachait le coupable de deux meurtres, au moins : celui d'une personne et celui de mes souvenirs." (p. 9)
Nous, les gentils, nous ne portons pas de pistolet, Ray, parce que nous savons que les coups finissent toujours par partir.
L'avenir appartient aux courageux. A ceux qui savent que les seules limites sont celles que nous nous imposons.
Les hommes aiment les histoires. Ils les écoutent sans répit du berceau à la tombe… et ils n’en n’ont jamais assez.
-Vous n'avez pas répondu à ma question.
-Je trouve que vous devenez un peu trop insistante, madame. Bien mener une conversation c'est épuiser le thème, pas ses interlocuteurs.
Aïda - ... Je pourrais t'accompagner et écrire un reportage sur ton voyage pour le National Géographic.
Corto - Je ne vois aucun intérêt à devenir un aventurier de papier !
Aïda - Pauvre Corto ! Comme si on pouvait choisir ...
Eh bien, je n'ai pas beaucoup changé mes habitudes. Seulement de place. Avant je courais devant la police...et maintenant je cours après les méchants.
- Ton roman est déjà en route pour le Tibet. J’ai empaqueté ton rouleau et je l’ai envoyé par la poste au dalaï-lama.
- Tu plaisantes ?
- Non. Honnêtement, je crois que c’est la seule personne au monde qui, à ce jour, puisse te guider de nouveau vers la lumière et la rédemption.
Caldena, donc, qui s’est vue affectée d’une étrange épidémie entraînant des dizaines de morts, de fausses couches et de malformations congénitales. La cause de cette malédiction n’était autre qu’un produit apparemment inoffensif, mais qui s’est avéré gravement frelaté. Un baume pour la grippe appelé « life everlasting », commercialisé par un type sans scrupule nommé Dupré. Le type avait des relations et il obtint qu’un juge corrompu fasse la sourde oreille aux quelques plaintes d’une population démunie et analphabète.
Comment une personne dévorée par le cancer peut-elle à ce point mépriser la vie des autres ? Même en voyant la mort de si près, vous n'êtes pas capable d'un peu de compassion Faust ?
Nous, les gentils, nous ne portons pas de pistolet, Ray, parce que nous savons que les coups finissent toujours par partir.
- Vous parlez comme un renégat et un apatride.
- Le fait que mes convictions ne correspondent pas aux vôtres ne fait pas de moi un renégat, Clark,
Apatride peut-être. Les frontières bougent sans cesse, c'est de plus en plus difficile de savoir à quel Pays chacun appartient ...
Comment imaginez-vous l’enfer, Monsieur Blacksad ? Pour moi, c’est un endroit sans musique… Plongé dans un silence total.
-Tu sais fiston ? j'adore collectionner les insectes. Agencer, classifier,... C'est gratifiant de mettre chaque chose à sa place. Et sais-tu ce qui constitue le plaisir de ce "hobby" ?
-Non, monsieur.
-Non, bien sur. Je vais donc te le dire : c'est son inutilité. Ca ne sert à rien, voilà ce qui est drole. s'il avait une finalité quelconque, il perdrait tout son charme.
- Vous aimez l'archéologie ?
- Quand ce que j'ai sous les yeux me déplaît, ce qui arrive assez souvent, je me console en regardant le passé.
L'oubli n'est pas affaire de mérite ni d'ambition, mais de temps. Les soldats et les généraux tombent, de même que tombent les rois et les vassaux, les ponts et les tours, les bidonvilles et les palais.
Toute chose fait son temps. Alors, tout tombe.
La solidarité et l’espoir fleurissent au sein de la pauvreté et se nourrissent de la misère. Une fois que l’abondance revient, ils se fanent.
— Tant que tu seras incapable d'aller voir ce qui se cache derrière le masque, tu ne seras pas un vrai journaliste.