Citations de Juan Díaz Canales (360)
- Mais je n'abdique pas. Je crois que, maintenant plus que jamais, il faut continuer à se battre.
J'ai essayé de disparaitre, de m'aliéner, d'oublier, pour finalement réaliser qu'on peut endormir la conscience mais pas la tuer...
J'ai suffisamment cohabité avec l'horreur pour m'effrayer d'un rien.
Au point où vous en êtes, vous devriez avoir compris que dans la vie, travail et argent ne font pas tout…
Ça faisait deux jours que Mardi gras était passé, mais je commençais à avoir la sensation que les gens de cette ville ne quittaient pas leurs déguisements de l'année...
- Finalement, tu as bien un fond superstitieux...
- Que peut faire d'autre un pauvre chat noir comme moi ?
Gamine, assise au piano dans le bar de mon père, j'imaginais que j'étais une star admirée de tous. Aujourd'hui, je sais qu'au firmament, il n'y a pas de place pour une petite fille aussi rêveuse...
p.54-5.
- Enfin le soleil est au rendez-vous. En de pareils jours, on croirait que tous les problèmes ont une solution.
- C'est certain. Ne baissez jamais les bras, miss Grey. On manque de gens comme vous pour éduquer nos enfants sans haine. Peut-être que de cette façon, ce quartier ressemblera un peu plus au rêve de ses premiers habitants.
Tout cela n’est rien comparé au pire des péchés que j’ai commis.
Le péché du silence...
Le renard m'avait promis de m'y emmener en échange de mon aide mais je crains fort que ce ne soit pas un homme de parole, n'est-ce pas?
-T'as du cran, toi?
-A revendre. Mais aucune précision de visée.
Il n'est absolument pas prouvé que le langage des mots soit le meilleur possible.
Mais le génie ne donne pas carte blanche pour se comporter comme un imbécile.
" - Dis, ordure, ça te dirait si on t'arrachait la peau en lambeaux ?
- Bof, tu peux toujours essayer. La tienne ne serait pas mal non plus pour m'en faire un manteau."
Vivre, rire, dépenser, danser...tout sauf rester à me complaire dans mon malheur comme si c'était une merveilleuse catégorie esthétique...
Bon, bon tout est négociable. Pensez vous que cent mille feront justice à vos mérites ?
Monsieur Statoc, vous avez une idée assez détournée de la justice. Elle n'a rien à voir avec l'argent. L'argent ne peut pas tout.
Il ne peut pas rendre la vie à ceux qui sont morts. Ni apaiser les consciences qui exigent vengeance.
"Mmmm ! Délicieux ce milkshake au bourbon ! Tu veux goûter ?"
"Non merci, je n'aime pas le lait."
"Un jour, je publierai mes mémoires. J'ai vécu tant de situations incroyables que tout le monde pensera en les lisant que c'est un ramassis de mensonges ; que tant de méchanceté ne tient pas dans ce monde. Je ne serais même pas surpris qu'on finisse par les publier comme si c'était un roman policier... ça se vendrait à merveille. Les gens aiment bien le morbide." (p. 3)
Je n'aime pas les ports, ce sont des endroits peu recommandables. C'est là que se terminent d'habitude les films qui finissent mal.
Aussi nobles que soient les idéaux, ils ne rendent pas la trahison et le mensonge moins méprisables.