Parole d'écrivain avec Julia Pialat
Pour cette nouvelle saison de « Parole d'écrivain », nous allons à la rencontre des auteurs de la rentrée littéraire 2021. Dans cet épisode, Julia Pialat se livre sur son rapport à l'écriture, ce que cela représente pour elle, ses inspirations, ainsi que le processus d'écriture de son roman « Quand la ville s'éteint ».
Bonne écoute !
« Quand la ville s'éteint » est paru le 25 août chez JC Lattès sous le label La Grenade.
Un podcast de Sarah Masson, également auteure du roman : « le Silence après nous ».
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Dis-toi qu'au moment où je te parle, une bande de gosses de treize, quatorze ans est certainement en train d'inventer un nouveau courant musical dans un garage dans la banlieue de Seattle ou de Belgrade ....
Ils poussent les boutons, tâtonnent, improvisent, et soudain tombent sur une sonorité intéressante. Ils ne le savent pas encore, mais ils sont déjà en train de bouleverser l'histoire de la musique.
En dehors de ces expériences hasardeuses, et du succès à Hollywood de quelques compositeurs de musiques de films français, la France pâtit des asymétries de distribution et son rayonnement s'en tient au monde francophone et aux pays anciennement colonisés. En effet, la musique française trouvant à s'exporter l'est surtout à destination d'un public d'expatriés ou dans des régions relevant de sa sphère d'influence. Dans ce domaine, les maisons de disques ne semblent pas équipées. Elles ne disposent ni d'un savoir-faire ni de moyens suffisants. Négligé, l'export est le parent pauvre. Avant la French Touch, aucun mouvement musical français n'est parvenu à faire rayonner la France dans le monde.
L'histoire de la musique semble être une affaire de timing, parsemée de disques sortis soit trop en retard soit trop en avance.
Avec Human After All, sorti en mars 2005, quelques mois avant Waters of Nazareth de Justice, mais aussi l'album Smash de Jackson and His Computer Band, le titre Zdarlight des Allemands de Digitalism et le premier EP de Sebastian sur Ed Banger, Smoking Kills, tous sortis à la même période, les Daft Punk sont frappés d'anathème, car avant la lettre.
La visite d'Ellis lui a rappelé les basiques : leur père n'est pas un "Rolling Stones". Et ils ne vivent pas dans "LA mélodie du bonheur".