Citations de Julien Aime (230)
"Il n'y a rien de plus important que la famille" répétait Beppe.
"La famille, c'est ton sang, c'est d'où tu viens, et où tu vas. Tu pourras toujours compter sur elle. Toujours. C'est comme ça chez les d'Amato et les Napolitains."
Ce qui avait immédiatement marqué Ugo, c’était la discipline et la rigueur quasi militaires qui régnaient dans le restaurant. Ce n’était pas pour rien que l’on appelait une équipe de cuisiniers une brigade, comme à l’armée. Un nom choisi à dessein par l’inventeur des codes de la gastronomie moderne, Auguste Escoffier.
Quand on est enfant, on ne passe pas au temps qui passe et ne se rattrape plus. On n'a pas de problèmes de travail, ni de problèmes de mec ou de fuite d'eau, on n'a pour seul horizon que la mer, le soleil et la gaufre, ou la glace à la vanille, que papi et mamie ont promise pour le goûter. C'est le règne de l'innocence et de l'insouciance. On ne devrait jamais quitter l'enfance.
Tu sais j'en connais des recettes. Celle du canard à l'orange, du poulet à la normande... de la tarte au citron, du fondant au chocolat. Mais je sais aussi que la recette du bonheur n'existe pas. Chacun doit l'écrire lui-même. Avec ses propres ingrédients, selon son propre goût.
Victor Hugo a écrit : " Les amis sont des anges silencieux, qui nous remettent sur nos pieds quand nos ailes ne savent plus comment voler."
Ne faites pas la même erreur que moi. Ne laissez pas le passé vous empêcher de vivre le présent. Ne refusez pas
le bonheur à cause d’un amour perdu.
Dans la vie, les rencontres sont comme les vents. Certaines vous effleurent à peine, d’autres vous renversent. Et Marion c’était un ouragan, une tempête. Marion c’était des yeux qui vous enlevaient, des rires qui vous emportaient. Marion ne parlait pas, ses mots dansaient dans sa bouche, ses phrases se glissaient en vous, et prenaient possession de votre âme sans que vous ne vous en aperceviez. Elle était lumière, les hommes la désiraient, Icares avides de se consumer à son contact. Moi je ne savais pas trop ce qu’elle me trouvait, ce qu’elle aimait en moi, elle pouvait avoir tellement mieux, mais je ne cherchais pas à comprendre, je me laissais happer par son tourbillon.
Elles s'étaient bien téléphoné régulièrement, elle lui avait bien appris à utiliser les appels vidéos, mais rien ne remplaçait la chaleur du contact physique, d'une embrassade, d'une bise sur la joue, d'une main qui en serre une autre.
- Tu fais un vœu ?
- Oui! Toi aussi ? demanda-t-elle en fermant les yeux et en serrant sa main plus fort.
- Oui !
- T’en fais un important, hein ! Pas sur le foot , d’accord ?
- T’inquiète !
- Sur papa et maman ?
Il sourit.
- Chut ! Dis rien, si tu veux qu’il se réalise !
Tu sais, de ma fenêtre, j’ai appris à observer les gens. Je vois quand quelque chose ne va pas. Quand les relations se tendent. Quand les couleurs s’éclaircissent ou s’assombrissent. Quand un ciel bleu, sans nuages, se pare peu à peu de gris jusqu’à l’orage.
Mais souviens-toi, ma fille. Quand tu as besoin de moi, regarde le ciel. Par-delà les nuages, je te souris et je veille sur toi. Toujours.
Avant de jeter une relation, il faut essayer de la réparer. Toujours
Est-ce qu'une colère mérite d'effacer tout ce qui a été construit ? Je ne crois pas. Mamie Flo a une expression que j'adore : "on ne rase pas le jardin parce qu'une rose est fanée "
Je crois que les disputes sont nécessaires de temps en temps. C'est comme une soupape de sécurité, ça fait du bien de crier ! Mais ça ne doit pas durer longtemps, non, parce que ça n'en vaut pas la peine. Si je peux te donner un conseil, c'est de ne jamais laisser les disputes durer avec ceux que tu aimes. Jamais. Il faut parler, même si c'est dur, même s'il faut se faire violence, ravaler sa fierté, et admettre ses torts.
La communication, c'est le meilleur moyen de guérir une blessure. La parole est une libération d'émotions. Il faut se laisser aller, sortir les mots, les phrases, ouvrir les vannes. Il faut exprimer ce que l'on a sur le cœur, ne pas le garder pour soi, parce que sinon ça nous bouffe de l'intérieur.
La maladie m'a appris une chose : celle d'accepter ce que l'on ne peut pas changer.
"Quelle pensée s'impose à vous?
- L'urgence des choses que je dois faire.
- Qu'est-ce qui vous étonne dans la vie ?
- Sa brièveté."
On ne se rend compte de l importance de ces petites attentions que lorsque l'on sait que c'est peut-être une des dernières.
Le rire d'un enfant vaut tout l'or du monde. Tous les printemps sont possibles, tous les espoirs permis. Le rire rouvre en nous toutes nos fleurs fanées, faisant disparaître nos douleurs et nous remplissant de vagues de douceur.
Tu sais, j'en connais des recettes. Celle du canard à l'orange, du poulet à la normande ... De la tarte au citron, du fondant au chocolat. Mais je sais aussi que la recette du bonheur n'existe pas. Chacun doit l'écrire lui-même. Avec ses propres ingrédients, selon son propre goût.
C'est ça qui importe.
Savoir d'où l'on vient. Pour savoir qui l'on est.
On vit, on meurt, c'est comme ça, on connait tous la fin de l'histoire.
A nous de faire en sorte d'être le plus heureux possible, de profiter de tous ces moments avec ceux que nous aimons, avant que tout s'arrête.