Citations de Julien Aime (230)
Il faut que tu sois heureuse à l'intérieur pour l'être à l'extérieur.
Mais la tradition, ce n'est pas l'adoration des cendres. C'est la passion du partage et de la transmission !
Julie s'arrêta sur une citation d'Hélène Darroze qui résonna particulièrement en elle :"Réussir, c'est être en accord avec soi-même, faire les choses avec passion et pas avec raison".
Julie avait lu que les ronronnements des chats, grâce à leur basse fréquence et leurs vibrations, déclenchaient dans notre cerveau la production de sérotonine, l'hormone du bonheur, permettant ainsi de calmer le stress, l'anxiété, et de nous apaiser. C'était tellement vrai. On devrait toujours avoir un chat chez soi.
Et surtout, n'oubliez pas de dire je t'aime et merci à ceux qui vous sont chers. Un simple mot peut réconforter et panser des blessures. Un simple mot peut redonner le sourire, redonner confiance en l'avenir. Alors dites-le. C'est important d'exprimer l'amour que l'on se porte quand on est vivant.
Pour être un père, il fallait être présent, donner de l'amour et du temps pour assurer l'éducation de son fils ou de sa fille, son bien-être, et l'accompagner sur le chemin de la vie.
Il n'y avait pas besoin d'avoir un modèle pour donner de l'amour, ça venait du cœur, c'était tout.
Un père, ce n'est pas celui qui donne la vie, non. Un père, c'est celui qui donne de l'amour. Pour toujours.
Louis se souvenait aussi du regard de sa mère peu de temps après son coup de foudre pour Anna :
— Alors, Loulou ? Comment s’appelle-t-elle ?
— Qui ça ? avait-il rougi, incapable de masquer ses émotions.
— Cette fille ! Je vois bien que t’es tout bizarre depuis quelques jours. Tu n’es pas dans la lune là, tu es dans les anneaux de Saturne !
— Il n’y a pas de fille.
— Je suis ta mère. Je t’ai porté en moi pendant neuf mois. Je t’ai donné la vie. J’ai senti tes premiers battements de cœur. Tes premiers mouvements. J’ai entendu tes premiers cris, tes premiers mots. Je t’ai nourri, bercé, embrassé, soigné. Je ressens tout de toi. Alors ? Comment s’appelle-t-elle ?
Sache que je serai heureux si tu es heureuse. C’est aussi simple que cela.
Pourquoi n'y avait-il pas de cours de parentalité ? Pourquoi n'apprenait-on pas à être un bon parent comme on apprend à être bon en mathématiques ou en français ? N'était-ce pas plus indispensable dans la vie ?
Il avait fait un pas vers elle et elle avait souri. De ce sourire qui le désarmant tant, ce sourire champagne comme il l'appelait, qui faisait exploser des bulles de bonheur dans son cœur.
_ Cette rose est magnifique, n’est-ce pas ?
_ Superbe. Je voulais vous l’offrir.
_ C’est gentil, mais si vous la cueillez, elle va se faner, perdre sa beauté et mourir. Alors que si vous la laissez vivre, nous pourrons continuer à l’admirer encore longtemps. Tous les deux.
Ce n'est pas le maquillage qui rend belle. Ni les vêtements.
Ni les bijoux. Ce qui rend belle, c’est d'aimer et être aimée.
Nous sommes trop nombreux sur terre pour pouvoir supporter les mauvaises saisons désormais, explique-t-elle fataliste. Alors les gouvernements ont pris la décision de généraliser les OGM et le clonage.
Comment suis-je arrivé là ? Je ne m’en souviens pas. J’ai beau creuser ma mémoire, j’ai l’impression de fouiller une boite vide, insondable. Un trou noir. Mes mots se cassent, mes pensées se déchirent, m’empêchant de réfléchir. Tout est flou, insensé. C’est comme si j’arrivais d’un autre monde, un monde lointain, différent, immergé bien au-dessous de celui-ci, dans les profondeurs de la Terre.
Trente-cinq ans, c’est encore jeune dans la jungle urbaine. C’est un âge où l’on est en pleine possession de ses moyens physiques et financiers, où le prédateur citadin peut aussi bien séduire la quinquagénaire divorcée combattant les affres du temps que la vingtenaire avide de découvrir la vie plus vite que les autres. Mais en boîte, on plonge dans un espace-temps parallèle, où l’obsolescence est programmée sur un cycle court, très court, où le jeune se périme aussi vite qu’un tube estival, où le vieux est rejeté sans espoir de voir la salle. Un presque quadra qui n’est ni célèbre, ni millionnaire, ni cul et chemise avec le patron, c’est louche, ça pue le dragueur sur le retour qui profite de l’absence de sa femme pour tenter de rajeunir dans la bouche d’une étudiante, faire la nique au temps qui passe et lui prouver qu’il n’est pas encore tout à fait fini et condamné à la casse.
L’alchimie des corps est tellement imprévisible. Mais c’était trop con. Nous deux, ça pouvait être tellement beau, tellement bon.
Après la rupture, j’ai nagé dans une euphorie célibataire. Je me sentais à nouveau libre, maître de ma vie. Je faisais ce que je voulais quand je le voulais.
Toujours et jamais n’existent pas dans le dictionnaire des relations humaines.