AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Julien Sandrel (2338)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La Chambre des merveilles

Mis à part la très belle couverture colorée de ce roman, je n’ai rien aimé dans ce dernier. Le sujet est grave: Louis se retrouve dans le coma entre la vie et la mort mais plus près de la mort. Sa maman Thelma ne sait plus à quoi se raccrocher si ce n’est le petit carnet des merveilles de son fils qui l’amène à partir à l’aventure en quête des merveilles de son fils.



Le sujet est grave et trop de légèreté tue la vraisemblance de l’histoire, mettant à mal les émotions selon moi.

Laisser son fils à l’hôpital et vivre à l’autre bout de la terre, non je n’y crois pas une seule minute. Les pensées de Louis dans le coma n’arrangent rien. Tout le roman m’a semblé enfantin, naïf et sans intérêt littéraire. Bref, une déception.
Commenter  J’apprécie          1687
La Chambre des merveilles

D’abord cette couverture. Quelle beauté !



J’avoue que déjà, j’ai un parti pris. L’envie de lire ce livre.



Après, j’avais peur du roman feel good un peu trop évident.



Au final, ce livre est un bonbon.



Alors oui, l’auteur prend quelques raccourcis un peu faciles pour expliquer certaines situations. Oui, c’est une histoire très jolie mais pas très réaliste. Oui, parfois ça dégouline un peu de bons sentiments …



Un peu trop sucré ...



Une fois qu’on a dit ça, on peut aussi se dire qu’on a passé un chouette moment d’optimisme et vu le résumé, je me disais que c’était pas gagné. Un livre qui commence par un accident de skate et qui plonge un enfant dans le coma, on est pas au nirvana !



J’ai souris aux tribulations de cette maman confrontée au pire. Elle m’a touché dans sa jolie démarche.



Alors, oui, définitivement, ce livre est un bonbon.



C’est sucré, c’est coloré, c’est vivant dans cette fameuse chambre aux merveilles.



Un joli livre qui se lit vite pour une lecture rafraîchissante au soleil un après-midi d’avril.

Commenter  J’apprécie          15412
Vers le soleil

Ayant beaucoup aimé son premier roman (« La Chambre des merveilles »), adapté au cinéma, je me suis attaqué à son dernier roman, qui s’inspire de la tragédie du pont de Gênes, qui s’est écroulé en 2018, faisant énormément de victimes, dont beaucoup de familles qui étaient sur la route des vacances…vers le soleil.



Le 14 août 2018, Tess rend visite à son amie Francesca à Gênes. Une escale, avant de rejoindre sa fille de neuf ans, Sienna, et son compagnon, Sacha, en Toscane. Lorsque Sacha apprend que le pont Morandi vient de s’écrouler à Gênes, c’est également une vie bâtie sur des mensonges qui vient de s’effondrer…



En racontant les liens qui se tissent entre un père et une gamine qui n’est pas la sienne, « Vers le soleil » livre des personnages foncièrement humains et particulièrement touchants. Tout comme Sacha, le lecteur adopte immédiatement cette petite fille espiègle et rayonnante et tremble avec Sacha, au fil des secrets qui remontent progressivement à la surface et menacent de détruire ces liens qui ne sont malheureusement pas de sang.



À l’instar de « La Chambre des merveilles », Julien Sandrel part d’un drame et de sujets douloureux pour finalement livrer un roman « feel-good » rempli d’amour et de légèreté, qui nous emmène vers la lumière…comme promis dès le titre de l’ouvrage. Cette fois-ci, l’auteur y ajoute également une petite dose de suspense concernant le sort des victimes de cette catastrophe et les choix qui s’imposent à Sacha afin de protéger la petite Sienna.



« Vers le soleil » est également une invitation au voyage, vers le soleil de l’Italie, dont l’auteur est originaire. De Gênes à Sienne, en passant par Venise, le lecteur part à la rencontre de personnages hauts en couleur, tels que Chiara, Francesca et Livio, et s’imprègne de cette atmosphère chaleureuse qui réchauffe le cœur autant que le soleil.



Alors certes, le roman est probablement un brin trop court et certaines ficelles un peu trop grosses, mais cela ne m’a pas empêché de passer un excellent moment de lecture !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Commenter  J’apprécie          1150
La Chambre des merveilles

Non mais ! Je fais quoi ??? J'éclate de rire ou je me fâche toute rouge ? Certains auteurs et éditeurs auraient-ils oublié que les livres ont un coût ? D'autant que, soit dit en passant, côté prix, ils n'y vont pas avec le dos de la cuiller !

Je me suis laissée, et "bien m'en a prit", embarquer dans les aventures d'une dénommée Thelma, quadragénaire carriériste et maman d'un garçonnet de 12 ans, qui suite à un accident se retrouve dans le coma. Louis, ainsi se prénomme l'enfant, avait consigné dans un carnet les rêves qu'il souhaitait réaliser. Qu'à celà ne tienne, sa mère les réalisera à sa place, et lui fera le compte-rendu de chacune de ses aventures, dans l'espoir de lui insuffler la force de lutter. Jusqu'ici pourquoi pas, c'est une idée comme une autre.

Sauf que des moyens financiers, il en faut. Eh bien tant pis. L'auteur nous sort de sous son chapeau une histoire complètement abracadabrantesque, et les euros tombent du ciel comme les champignons sortent de terre par temps de pluie. Je ne peux en dire plus, mais les lecteurs ayant lu ce livre savent pertinemment que la réalité serait tout autre, et qu'il en faudrait bien plus pour que tombe une telle manne céleste... le problème financier étant réglé illico presto et sans états d'âme par monsieur le romancier, voilà le lecteur parti à l'assaut des rêves de Louis. Mais tout sentiment de compassion vis-à-vis de Thelma est occulté, tant cette dernière se révèle l'archétype du pathétique. Les défis qu'elle relève sont d'un grotesque ! D'une platitude ! Elle en est ridicule, et c'est avec grand déplaisir que le temps d'une lecture je suis restée en sa compagnie.

D'autre part, j'ai eu le sentiment de me retrouver au Pays des bisounours. Je n'ai certes rien contre ce que je qualifie de "belles personnes", bien au contraire. Mais nul n'ignore que même dans le malheur, il arrive que nous soyons confrontés à la malveillance. Mais bon. Là, tout le monde est gentil, monsieur Julien Sandrel n'a donc pas à travailler la psychologie de ses personnages. Ils sont tous lisses, gentils, débordants de bons sentiments, ils se ressemblent tous, alors c'est toujours ça de gagné. Il y aurait encore beaucoup à dire, mais autant conclure. Ce livre est creux, mièvre, ennuyant, l'écriture aussi plate que tout le reste, mais mes chers amis (ies), de toute évidence, ça s'appelle "Littérature "...
Commenter  J’apprécie          11237
La Chambre des merveilles

Une lecture sympathique, mais un avis plutôt mitigé...



Agréable, parce que malgré son sombre sujet, c'est drôle, cocasse, léger. On se prend au jeu et on espère toujours que le prochain défi sera encore plus amusant.

Ce sont les rêves d'un jeune adolescent, centrés sur ses passions et intérêts.

Ils sont hilarants à réaliser par une presque quadragénaire, qui est plus habituée à porter tailleurs et talons hauts, que shorts et baskets.

Beaucoup d'amour se dégage de cette histoire également et tellement d'espoir aussi...

Il y a des passages vraiment touchants et tendrement émouvants.

Cet accident fait prendre conscience à Thelma, la mère, qu'elle se trompe sur ses priorités. Qu'elle a consacré sa vie à son travail qui le lui rend médiocrement, au détriment de son fils.

Elle est prête à tout, à se donner corps et âme, pour réaliser chaque "merveille" écrite sur le carnet.

Relever le défi qu'elle s'est donné, afin de fournir toute la force nécessaire à son fils, Louis, pour se battre et se réveiller du profond coma dans lequel il est plongé.



A contrario, je suis sans doute trop terre à terre... mais certaines réactions de la mère, face à la gravité de la situation, m'ont choquée.

Tout ça se déroule quelques jours seulement après le terrible accident ! Ca me paraît impensable...

J'ai vraiment du mal à m'imaginer également qu'une maman, l'unique parent, je précise, puisse s'éloigner autant du chevet de son enfant, afin de vivre les folles aventures de ce dernier, par procuration.



Je retiens donc que ce roman m'a fait passer un bon moment.

Et malgré les invraisemblances qui m'ont hérissé le poil, c'est un bon feel-good, qui pourrait en ravir plus d'un.

Je suis trop thriller, moi, peut-être... L'optimisme, l'euphorie, ça ne me va pas, faut croire.

Allez... Je retourne à mes pervers narcissiques et crimes sanglants.

Je vous laisse maintenant vous faire votre propre opinion.



Je remercie netgalley et les éditions Calmann-Lévy, pour leur confiance.

Commenter  J’apprécie          911
Les étincelles

Cela fait trois ans que son père est mort dans un accident de voiture en Colombie où, selon les apparences, il rejoignait une maîtresse, lorsque Phoenix découvre qu’il se sentait menacé : scientifique convaincu de la dangerosité sanitaire des pesticides produits par une puissante multinationale, il n’aurait pas été le premier lanceur d’alerte à se voir imposer le silence…





Je pensais me plonger dans un thriller économique et écologique. Je me suis retrouvée dans un roman feel good, dont le sujet à la mode et le suspense relatif ne manqueront sans doute pas de séduire les adeptes du genre. Malheureusement pour moi, preuve est faite une fois de plus que je n’en fais pas partie : l’intrigue improbable et superficielle, la romance niaise à l’eau de rose, les personnages caricaturaux et sans épaisseur, le tout conjugué à un style désespérément plat, ont eu raison de mon intérêt pour le sujet traité et m’ont reléguée dans un ennui teinté d’étonnement quant à la si grande diversité des goûts littéraires ! (1/5)


Lien : https://leslecturesdecanneti..
Commenter  J’apprécie          8610
Merci, Grazie, Thank you

"C''est un mot des jours de fête

C'est un mot des jours de rien

Il se sent parfois tout bête

Peu importe on l'aime bien

Garde le dans ta mémoire" MERCI d'Anne Sylvestre.



"Garde le dans ta mémoire", car Gina a 85 ans! "Au Casino d'Enghien, "avec sa capuche transparente qui lui donne l'air d'un caniche ( caniche frisé tout blanc:) en goguette", elle fait la sourdingue, pour entrer la première et tenter sa chance au "Bandit manchot".



Pas de rhumatisme ou d'arthrose du bras, car elle doit manipuler l'engin... Et Gina gagne "1 million 150 000 et 95 centimes.".

"Elle se cramponne à son sac à main", pas besoin de déambulateur, pour ne pas tomber à la renverse!



Que feriez vous de tout cet argent?

Gina écrit à Chloé, sa petite fille et à Olga, son amie:

" Je vais faire un voyage dans le temps. Je vais bientôt mourir et il y a des choses que je veux régler...( avant que la 2e partie de la prédiction de Salomé la voyante ne s'accomplisse . Une rentrée d'argent et la mort peu après")



Mr Bertrand, le directeur du Casino, a compris pourquoi Gina tient à donner 100 000 euros à chaque personne qui lui a fait du bien, dans sa vie et son Passé.

Reste à les retrouver...

Emu par l'idée, en pensant à sa mémé , Mr Bertrand veut serrer Gina, dans ses bras! "...Bien ma veine, je suis tombée sur un gérontophile!"

Car Gina ne veut pas qu'ils pleurent.



Merci: Chloé veut retrouver sa grand mère, mais sans Olga . Alors la vieille pleure à chaudes larmes, mais quand Chloé accepte, Olga retrouve le sourire de suite, en tirant sur son... joint.

-"...après toutes ces émotions, je dois aller me rafraîchir". C'est ce qu'on dit quand on doit changer sa culotte anti- fuites urinaires, non?

Chloé s'est fait rouler dans la farine ou ...la schnouff! Stupéfiant...



Grazie :C'est un voyage émouvant sur le Passé de Gina. En août 1893, Giovanni Lisi , le grand père de Gina a échappé au "massacre des Italiens" grâce à une française: Adelaïde Fontaine...



Thank you: car Gina, Olga et Chloé se retrouvent à Ellis Island, New York. A la fosse commune de l'immense "Calvary Cemetery", où sont enterrés les indigents, morts à leur arrivée, en Amérique...

Merci pour cette belle histoire extraordinaire! Car Gina va se marier, avec...

"Mariage plus vieux ( à 85 ans:), mariage heureux!
Commenter  J’apprécie          8518
La Chambre des merveilles

Louis, 12 ans, accompagne sa mère au brunch dominical chez sa grand-mère. Il est en skateboard dans les rues de la ville et comme sa mère est encore une fois au téléphone pour son boulot, il décide d'accélérer.



Et c'est l'accident.



Un camion le heurte de plein fouet. Il est gravement blessé et tombe dans le coma.



Alors que les médecins ne sont pas très optimistes sur son avenir, sa mère tombe sur un carnet de son fils dans lequel il a noté ses "merveilles" à vivre absolument.



Ce sont ces voyages et ces expériences qu'elle décide alors de réaliser pour lui, tout en se filmant et en racontant à son fils ses péripéties, afin de lui montrer que la vie vaut d'être vécue et de lui donner l'envie de se battre et de sortir de son coma.



A mon avis :



Convenu, prévisible, niais, ridicule, improbable... sont les mots qui me viennent au moment d'écrire cette publication sur ce livre de Julien Sandrel.



Aucune surprise au long du récit, tout est prévisible au possible et on est terriblement déçu à chaque fois qu’une porte ouverte est enfoncée alors que les auteurs actuels sont normalement attentifs à ce défaut.

Allez, faites l’essai vous-même : imaginez ce roman en partant de cette mère qui va vivre les rêves de son gamin de 12 ans, en essayant de deviner ce que cela va lui apprendre sur la vie, sur sa relation aux autres et avec sa propre mère, sur sa relation au travail, etc. Et forcément, sans vous creuser la tête, vous tomberez juste !



Par ailleurs, moi qui croyait que les médecins faisaient de l'acharnement thérapeutique, ah ben là, que nenni ! "Dans un mois, s'il ne s'est pas réveillé, on le débranche"... emballé, c'est pesé ! Le pauvre gamin n'aura pas droit à une deuxième chance !

Inutile de vous dire le temps que prendra sa mère pour réaliser les aventures de son fils, hein ?



Ah oui ! Il y a aussi la rencontre avec le bellâtre... car elle est mère célibataire et lui veuf, artiste et toujours disponible quel que soit le moment bien sûr...

Au secours, le roman à l'eau de rose niais frappe à la porte ! Il l'enfonce même !



Et puis vous qui pensez que Paris est une grande ville... tututut, c'est tout petit ! Le frère de l'infirmière qui soigne votre fils et qui est aussi la seule avec laquelle, bien qu'il y en ait treize à la douzaine dans l'hôpital, vous ayez des atomes crochus, c'est aussi son entraîneur de foot... et sa fille c'est bien évidemment la copine de votre fils... ben oui !



Bon allez, il y aurait encore beaucoup à dire sur ce livre et ses situations improbables, qui, comme vous l'avez deviné (?), ne m'a pas emballé... mais il faut aussi dire qu'il se lit facilement et qu'il vous plaira si vous êtes plus indulgent que moi...



Retrouvez d’autres avis sur d’autres lectures et recevez les directement en vous abonnant à mon blog : https://blogdeslivresalire.blogspot.com


Lien : https://blogdeslivresalire.b..
Commenter  J’apprécie          8510
La vie qui m'attendait

Elle s'appelle Romane et c'est l'héroïne de ce livre. Soulignons d'abord la beauté de ce prénom. J'y tiens.



De beauté, il sera beaucoup question. Celle de la couverture d'abord puisque comme son précédent opus, Julien Sandrel nous offre un emballage haut en couleurs. Pour le plaisir de nos yeux. Pour donner envie de se lancer dans cette jolie lecture.



La beauté, qui pourtant est étrangère à Romane. Elle ne s'aime pas beaucoup. Loin de là même. Médecin de son état, elle semble enlisée dans une vie qui ne lui correspond pas beaucoup, comme enfermée en elle-même. Pourtant, les événements vont la transformer …



De l'histoire, je ne vous dis rien car il faut se plonger dedans et aller de découvertes en émotions. Se laisser porter et découvrir cette folle aventure humaine, familiale et si attachante. Peut-être aussi qu'il faudra prévoir quelques mouchoirs, entre deux sourires.



Julien Sandrel offre une histoire maîtrisée et émouvante, plus touchante, à mes yeux, que son premier livre. Plus délicate, avec de vrais jolis moments d'émotion. Il y a la patte Sandrel et on retrouve les éléments qui « obsèdent » ce jeune écrivain. Pour le plus grand plaisir de ses lecteurs.



Il y a tellement de jolies choses dans ce livre. de celles qui font nos vies un peu plus belles. de celles qui font le plaisir de la lecture. Où on est littéralement obligé de tourner les pages pour savoir, connaître la suite.



De la beauté, oui. Celle des livres. Des êtres. Des liens qui se tissent entre les gens. Celle d'un sourire, d'une main qu'il suffit de tendre pour transformer un avenir. La beauté du sud de la France.



Vous croiserez des personnages atypiques et hauts en couleur, avec ce que l'humanité a de meilleur dans son sillage. Un livre qui donne sacrément la foi en l'avenir. En la vie. Aussi triste soit elle.



Aussi belle soit elle.



Nul doute que ce livre rencontrera un joli succès, il a tous les ingrédients d'un best-seller.



L'âme en plus.



Un vrai joli supplément d'âme.


Lien : https://labibliothequedejuju..
Commenter  J’apprécie          761
Les Extraordinaires

Julien Sandrel est de ces auteurs qui étonne à chaque parution de ses livres, puisqu'il aborde des sujets complètement différents à chaque fois. Dans son petit dernier, il nous emmène cette fois-ci dans l'astronautique où nous sommes amenés à suivre principalement Anna qui, grâce au soutien de sa famille et ses amis, vient d'envoyer sa candidature au concours de l'ESA (Agence Spatiale Européenne).



Anna, à l'âge de 6 ans, clamait haut et fort qu'elle serait astronaute quand elle sera grande. Mais la vie en a décidé autrement : elle a aujourd'hui 48 ans et est médecin généraliste. Parce qu'elle a fait une promesse il y a maintenant trois ans, elle va donc se lancer dans cette aventure improbable.



Passé les premiers tests à Hambourg, et dans l'attente de savoir si elle sera sélectionnée pour les prochains à Cologne, Anna rejoint un groupe composé de personnes qui partagent son rêve. Dans ce groupe, il y a Nabila la boute-en-train, Alex le péteux, Côme et sa mère envahissante Bérénice, Diego le bel espagnol et bien évidemment Anna la solitaire. Ils se sont baptisés les Extraordinaires, personnes tout ce qu'il y a de plus ordinaires mais qui ont en commun le même rêve extraordinaire : devenir astronaute et voyager dans l'espace.



C'est ainsi qu'entre deux voyages en Allemagne, nous embarquons avec les Extraordinaires à Terenife pour des mises en condition et des entraînements intensifs coachés par le renommé Ted Hansen, astronaute à la retraite.



Et c'est là que toute la magie de Julien Sandrel opère, puisqu'il nous conte une histoire comme toujours tout en émotions et sensibilité, avec des moments tristes et d'autres bien plus joyeux. La dimension humaine prend toute la place : tout se joue dans les relations des uns avec les autres, au point qu'on se fiche éperdument de savoir qui sera sélectionné pour Cologne et qui ne le sera pas. Les personnages, qui ont tous leurs blessures et leurs failles, sont tous très touchants et on prend plaisir à les voir évoluer, se confier, s'assumer.



En dehors de l'astronautique, Julien Sandrel nous rappelle qu'il ne nous est pas interdit de rêver, bien au contraire, qu'il faut savoir attraper la perche qu'on nous tend si elle se présente, tout comme il ne nous est pas interdit de faire en sorte que nos rêves se réalisent. Il nous parle également de rapports humains, de solidarité et d'entraide, de confiance en soi et aux autres, d'amour et d'amitié, de passé douloureux, de deuil, de maladie et de handicap, mais toujours tout en légèreté puisqu'il y a aussi beaucoup d'humour et de bonne humeur. Il nous offre aussi une visite guidée de Tenerife tout en assistant les Extraordinaires dans leurs entraînements (ascension du Teide, ou encore spéléologie dans la Cueva del Infernio par exemple).



J'ai apprécié que tout ne nous soit pas raconté du point de vue d'Anna. La parole est souvent donnée à Diego, qui est autant attachant, et tour à tour à chacun des membres du groupe. J'ai apprécié également le mystère qui plane autour d'Anna et de Ted, dont le secret ne sera dévoilé qu'à la fin.



Julien Sandrel fait partie de mes auteurs chouchous de littérature dite "feelgood", un genre d'ailleurs souvent critiqué mais que j'apprécie de plus en plus (même si j'en lis de moins en moins, la faute à tous les autres livres qu'ils me restent à lire). Il m'a une nouvelle fois touchée grâce à ses personnages profondément humains. "Les Extraordinaires" se veut une lecture légère, émouvante, toute en sensibilité et bienveillance, une lecture peut-être un peu cousue de fil blanc mais qui fait du bien parce qu'elle voit la vie du bon côté et qu'elle prête à sourire.



Un joli et tendre moment de lecture.

Commenter  J’apprécie          6419
La Chambre des merveilles

Je n'ai pas accroché à cette histoire qui promettait pourtant beaucoup d'émotions. J'ai trouvé les sentiments, les réactions surjoués ; l'écriture ne m'a pas émue. J'ai eu l'impression de lire une histoire commandée, sans âme.

Heureusement pour moi, le livre est court...
Commenter  J’apprécie          610
La Chambre des merveilles

Tout d'abord, la couverture très colorée m'a guidée lors du choix de cet ouvrage à la médiathèque, je n'ai pas lu la quatrième de couverture ..



Mais alors quel livre lu d'une traite pratiquement entre deux orages !



Une histoire à priori tragique qui commence par un drame , Louis, 12 ans, traverse la rue à fond avec son skate .

Un camion le percute de plein fouet.

Pronostic réservé à l'hôpital Robert.D. Louis est tombé dans un coma profond....

Thelma, sa maman désespérée trouve un carnet sous le matelas de son fils.

Il y a dressé la liste de toutes ses «  merveilles » , c'est à dire les expériences qu'il aimerait vivre au cours de sa vie .

Thelma entreprend de les accomplir à sa place ....culotté ! vivre les rêves d'un gamin de douze ans ...



.



Que d'invraisemblances au sein des tribulations de cette maman! notamment un voyage à Tokyo , toucher des seins , monter dans un taxi et hurler «  Suivez cette voiture! » , et bien d'autres situations complètement dégantées , loufoques , à pleurer de rire, de bonheur, ou de désespoir .

C'est un livre sympathique , léger et tendre , malgré la gravité du sujet....









Une espèce de conte à dormir debout: sucré , fondant comme un bonbon, pétri de situations tristes et d'autres à pleurer de rire , attendrissant .....dégoulinant de trop bons sentiments .



Malgré tout , j'ai passé un bon moment décalé, original , pas du tout réaliste, drôle, inattendu, bouleversant, optimiste, bien loin de mes lectures habituelles ...

Parcours initiatique, rocambolesque à souhait , pari fou d'une mère et d'une grand- mère , n'oublions pas cette chère Odette...





Un livre rafraîchissant vite lu, qui peut ne pas plaire à tout le monde, à lire seulement pendant les vacances , à l'ombre, à la plage ou à la campagne .
Commenter  J’apprécie          592
La vie qui m'attendait

Ce roman traite de la famille, des secrets de famille, des non-dits, des cicatrices que cela peut causer.

Comment deux sœurs qui durant des années n'avaient pas connaissance l'une de l'autre, peuvent t'elles réparer ce manque. Une médecin, l'autre libraire...Un père troublant et troublé...

Malgré quelques longueurs, ce roman m'a touché.

J'ai versé ma petite larme.
Commenter  J’apprécie          582
Merci, Grazie, Thank you

Vous que feriez-vous, si vous gagniez une grosse somme d'argent au Casino ?

Gina joue. Elle joue de façon raisonnable, mais régulièrement depuis qu'une voyante lui a prédit il y a longtemps le gain d'une grosse somme d'argent. Et, à 85 ans, elle gagne. Que faire de tout cet argent ? Elle va décider de revenir aux moments forts de sa vie et de remercier ceux à qui elle doit d'être ce qu'elle est devenue.

Il y aura naturellement parmi eux Olga, son amie depuis 35 ans, et Charlotte, sa petite fille en proie à un immense mal de vivre depuis quelques semaines... Ces deux-là vont s'envoler à la recherche de Gina, partie seule dans son voyage dans le passé.



Un roman dont l'écoute m'a charmée. L'histoire est racontée alternativement par Charlotte et Gina, Gina à la rencontre de son histoire et de ceux qui l'ont croisée, Charlotte à la recherche de sa grand-mère et du courage de faire un choix ...



Les deux voix correspondent parfaitement aux personnages incarnés. Et si j'ai préféré dans un premier temps celle de la grand-mère, douce, mais capable de force et d'affirmation de soi, d'humour aussi, j'ai fini par aimé autant celle de Charlotte. La voix de la lectrice a évolué pendant la lecture, reflétant le chemin parcouru par Charlotte, au fur et à mesure , qu'elle prend conscience de ce qu'elle est et s'humanise, se laisse aller à vivre ses émotions.Et, en parallèle, la voix devient moins sèche, moins péremptoire, plus capable d'exprimer et de faire ressentir l'émotion.

Un duo de lectrices vraiment très réussi.



Beaucoup de choses sont évoquées dans ce roman, l'immigration italienne en France et aux États-Unis, Ellis Island et les drames des émigrants, la famille, la transmission, l'homosexualité, mais aussi l'importance de prendre ses décisions en fonction de soi, et non en fonction de ce que les autres attendent de nous.



De beaux personnages, lumineux et tendres, drôles et attachants. Et les émotions sont là. Julien Sandrel a ce don de nous les faire ressentir. Un livre qui fait du bien.



Merci à NetGalley et aux édition Audiolib pour ce partage #Mercigraziethankyou #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          5729
Les étincelles

Phoenix, une jeune fille de 20 ans passionnée de piano, son frère Caesar, une peu plus jeune , doué en informatique, leur grand-mère 80 ans originale et vive à souhait et Marianne, leur mère voient leur vie basculer.

Le père, Charlie, Charles Lanceney, chercheur scientifique pour la firme "Lumière", meurt dans un accident en Colombie.

Marianne informe la famille qu'il n'était pas celui qu'elle croyait. Il la trompait avec une certaine Serena qu'il allait rejoindre.

Trois ans plus tard, un peu sous l'impulsion de sa grand-mère, Phoenix fouille dans une boîte ayant appartenu à son père et trouve un message mystérieux que son frère Caesar va déchiffrer.

Ils découvrent que leur père était en danger de mort.

Il avait découvert que sa firme fabriquait un produit phytosanitaire capable de tuer des personnes .

Phoenix va mener son enquête avec Victor, un cadre de l'entreprise avec qui le courant est bien passé.

Je ne peux pas trop dévoiler l'intrigue, ce n'est déjà pas mal ainsi.

On ne peut s'empêcher de penser à la firme Monsanto et son désherbant interdit en Belgique chez les privés mais encore largement utilisé dans le monde.

J'ai aussi pensé à l'excellent film "Erin Brokovitch" où Julia Roberts défend les habitants d'une ville, buvant l'eau empoisonnée par les rejets toxiques d'une usine proche.

Tous ces grands intérêts financiers font bien des dégâts et Julien Sandrel a choisi un sujet d'actualité.

Je crains fort que la réalité ne soit bien plus cruelle que dans le roman.
Commenter  J’apprécie          571
Les étincelles

Les romans de Julien Sandrel ont cette particularité qu'ils traitent de sujets graves (du moins ceux que j'ai lus), mais sur un ton suffisammment léger pour constituer de bons intermèdes entre deux lectures plus difficiles ou plombantes. Ici on parle quand même de catastrophe écologique liée à l'utilisation d'un pesticide largement diffué par une multinationale aux moyens quasiment illimités et jouissant d'un pouvoir planétaire grâce aux intérêts économiques qu'elle brasse... Ca vous rappelle quelque chose ? Meuhhh non, l'auteur précise bien que toute ressemblance, etc.

Heureusement, il existe ce qu'on appelle les lanceurs d'alerte, et ici ce sont trois jeunes gens qui vont tenir ce rôle : Phoenix, fille d'un scientifique décédé trois ans plus tôt en Amérique du Sud, lors d'un voyage où il allait semble-t-il rejoindre une certaine Serena (sa maîtresse ? en tout cas c'est ce que la famille a pensé...). Caesar, frère de Phoenix, petit génie du hacking, et enfin, pour compléter la fine équipe, Victor, cadre à un poste stratégique dans la fameuse multinationale.

Après avoir trouvé un mystérieux message caché par son père dans un walkman, Phoenix va commencer à enquêter sur les circonstances de son décès. Et elle va bien vite tomber sur une affaire aux ramifications internationales qui la dépasse. Elle va d'abord embringuer son frère dans l'histoire, puis se débrouiller pour trouver un moyen d'entrer au siège français de l'entreprise. Je m'arrête là pour le résumé, sinon on va m'accuser de divulgâcher. Je vous rassure, la plupart de ces éléments sont très vite dévoilés, c'est la suite qui vous fera vraiment rentrer dans le coeur de l'histoire.



Une histoire qui se lit d'un trait, divisée en six grandes parties aux titres évocateurs d'une notice d'utilisation d'un produit phytosanitaire. jusqu'à la moitié du livre, c'est Phoenix qui raconte, ensuite son point de vue alterne avec celui de Victor, le cadre dont elle a fait la connaissance. J'ai d'ailleurs préféré cette alternance, le rythme est un peu moins linéaire, ce qui me convient mieux.

Au niveau de l'écriture, malgré un certain nombre de clichés et de "facilités" pour faire avancer l'intrigue, c'est toujours agréable, sans avoir besoin de trop réfléchir, exactement ce qu'il me fallait à ce moment-là.

Pourquoi seulement 3 étoiles et demi ? Parce que je pense que j'aurais oublié ce roman assez vite, et parce que malheureusement, dans la vraie vie les choses sont loin d'être aussi faciles...

Cependant je le recommande, tout comme les autres romans de l'auteur, à celles et ceux qui aiment lire sur des thèmes d'actualité sans pour autant se prendre la tête.
Commenter  J’apprécie          5678
Vers le soleil

Notre vie est jalonnée de commémorations d'événements heureux et tragiques, aujourd'hui c'est l'un des plus affreux de ces dernières décennies qui est "à la une" de l'actualité : les attentats-suicides du 11 septembre 2001 qui ont causé notamment l'effondrement des Twin Towers à New-York, avec les conséquences que l'on connaît.

Pourquoi évoquer ce drame ici ? Déjà pour honorer la mémoire des victimes de ces attentats, ainsi que de toutes les autres (on est aussi en plein procès des attentats de 2015 à Paris, pour rappel), mais également parce que ce roman s'articule autour d'une autre catastrophe, qui n'est pas due à des terroristes mais résulte quand même d'erreurs humaines : l'effondrement du pont Morandi, à Gênes le 14 août 2018 qui a causé 43 morts.



Sacha est acteur, il galère entre petits cachets et boulots précaires quand il rencontre Tess à la terrasse d'un café. Ils sympathisent, et quelque temps plus tard elle lui propose un "job" de comédien atypique, mais bien rémunéré : il s'agit d'incarner une "figure masculine" auprès de sa fillette Sienna, née prématurément et qui a gardé certaines fragilités au bout de 6 ans, dont une absence d'odorat et de goût. D'abord sceptique, il finit par accepter de passer quelques après-midi par mois en compagnie de Sienna.

Après un bond de trois ans dans le temps, nous retrouvons Sacha qui entre-temps est devenu "l'oncle" fictif de Sienna, et dont les liens avec Tess ne sont plus exactement ceux d'employé à employeur... Nous sommes en août 2018, Sacha et Sienna s'apprêtent à partir ensemble pour des vacances en Toscane, Tess est censée les rejoindre dans quelques jours après un crochet par Gênes pour revoir sa meilleure amie. Vous voyez venir la suite...



L'histoire est émouvante, on est vite "happé", surtout qu'un certain suspens plane sur le sort de Tess, coincée dans la cave de son amie avec Livio, le fils de celle-ci, au moment du drame. Mais c'est surtout le dilemme qui se pose à Sacha qui m'a interpellée. Faut-il dire la vérité à Sienna, ou attendre d'être fixé définitivement sur le sort de sa mère, et continuer les vacances comme si de rien n'était ? Je ne vous révélerai pas l'option choisie par Sacha, juste qu'elle m'a laissée un peu dubitative.

J'ai beaucoup aimé l'écriture au présent, très immersive, on suit vraiment les différents protagonistes comme si l'on était avec eux, leurs sentiments sont bien exprimés, et même si je n'ai pas toujours été d'accord avec les décisions prises j'ai ressenti beaucoup d'émotions en les accompagnant. Par contre certains aspects disons "légaux" ne m'ont pas semblé très crédibles, je me suis demandé si l'auteur avait vraiment bien approfondi ses recherches. Après, je ne suis pas spécialiste en droit de la famille ! Mais c'est ce qui m'a empêché de mettre une note plus haute. J'ai néanmoins passé un très bon moment avec ce roman très lumineux malgré la tragédie qui en est l'argument.



Petite pensée pour toutes les victimes d'attentats, de négligences humaines ou de catastrophes naturelles...

Commenter  J’apprécie          558
La vie qui m'attendait

Quand une vieille patiente déclare à Romane , médecin, l'avoir vue dans un service de pneumologie à Marseille , alors qu'elle habite Paris, Romane est interloquée. Cette sosie était rousse , comme la véritable couleur de cheveux de Romane.

Est-ce que, sur cette affirmation, vous prendriez un billet pour la cité phocéenne ?

C'est pourtant ce que fera, la très pragmatique, Romane. Toute sa vie, quelque chose lui a manqué, toute sa vie ,son père a été trop protecteur, limite parano. Elle a trente-neuf ans, il est plus que temps de s'affirmer...



Voilà, je n'ai rien dévoilé que la couverture ne dévoile. Tout autre renseignement serait vous gâcher la découverte de ce roman, intense,

On suppose, on devine, on croit deviner, on se trompe.

Entre larmes et émotion, entre Paris et Avignon, Julien Sandrel pose des questions sur la famille, ce qui lie les gens d'une même famille, les gênes, l'ADN, l'éducation. C'est intense et léger à la fois.

C'est émouvant et pourtant ce n'a pas été un coup de coeur.

Peut-être, suis-je trop habituée aux romans policiers où la même histoire aurait été plus percutante , un peu moins mignonne. Peut- être que j'aime trop les comédies, où cette histoire aurait été loufoque, décalée , rigolote.

Il m'a manqué quelque chose , mais ça a été une lecture agréable. Juste un chouïa trop mélodramatique, (et trop lisse dans l'écriture) pour moi...
Commenter  J’apprécie          524
Vers le soleil

J'ai lu ce livre, quasiment 4 ans jour pour jour après la catastrophe qui en fournit la trame, l'effondrement du pont autoroutier à Gênes le 14 Août 2018. Un accident qui m’avait marquée à l’époque, car je l'avais emprunté quelques mois auparavant.

Un jour de pluie me permet aujourd'hui de combler quelques manques dans mes critiques.



Sacha est l'oncle de cœur de Sienna, en vacances en Toscane avec elle. Tess, la mère de Sienna en route pour les rejoindre est porté disparue dans la catastrophe de Gênes. Sacha va alors prendre la fuite, pour ne pas perdre cette fillette qu'il aime, et que le passé de sa mère pourrait mettre en danger.



Ce livre fait partie, sans aucun doute, des "Feel-Good", catégorie dont certains se moquent volontiers. Il est vrai que la fin en est souvent prévisible, et qu'on ne les lit pas pour le suspense.



Celui-ci à l'image de son titre, nous emporte vers une issue heureuse, non sans avoir au passage abordé des sujets plus ou moins graves, avec beaucoup de sensibilité. Il est question des violences faites aux femmes, des familles de cœur, de l'importance de la solidarité, du handicap et de la volonté de le dépasser.

Tout cela dans une histoire émouvante, peuplée de personnages hauts en couleur et attachants, et dans un pays au charme certain et à la cuisine qui fait saliver, rien qu'en lisant ce livre.



Une bonne lecture de vacances.

Commenter  J’apprécie          516
La Chambre des merveilles

Thelma et Louis , son fils de 12 ans se rendent à pied chez la mamie pour un brunch dominical mensuel. Louis n'est pas tout à fait à pied car il roule en skate.

Thelma répond au téléphone à son patron au moment où Louis veut lui confier un petit secret. On le saura après.

Elle est sans arrêt occupée par son travail.

Un moment d'inattention et c'est l'accident pour Louis.

Renversé par un camion, son pronostic de vie est engagé.

Thelma croit devenir folle.

Louis est dans un coma profond, le médecin donne un mois pour voir des progrès sinon il faudra prendre un décision.

Thelma envoie promener de façon magistrale son patron qui se montre un vrai goujat. le thème du non respect de la femme est abordé. Un procès lui sera intenté.

Après avoir un peu sombré dans l'alcool, Thelma trouve un cahier intitulé " Mon carnet des merveilles" dans la chambre de Louis.

Il y a noté tous les rêves qu'il désire réaliser.

C'est à ce moment que le récit prend une autre tournure.

Thelma décide de vivre les rêves de son fils , comme le voyage à Tokyo, de filmer , d'enregistrer les sons et de lui faire entendre. On est obligé de rêver avec l'auteur car on ne peut imaginer une mère qui part en voyage au bout du monde avec un fils dans le coma. Il n'a aucune famille mis à part sa grand-mère mais elle fait partie du voyage aussi.

Mais quand on lit un roman, on est obligé de dépasser parfois les côtés plausibles. C'est un roman après tout.

Les moments de tensions étaient forts. Et là, j'ai fait quelque chose que je n'avais plus fait depuis longtemps, j'ai lu les pages de fin pour m'aider à continuer. Je faisais souvent ça plus jeune. Mais je suis sagement revenue en arrière pour profiter des nombreux moments qui étaient encore à venir. Et ça valait le coup !

J'ai apprécié lorsque Louis nous livrait ses pensées et ses impressions pendant son coma. Cette partie m'a semblé très plausible.

J'ai vu que le roman allait être lu au collège avec même un carnet d'analyses mais ce n'est pas tout, je crois qu'il sera adapté en film.

J'ai tardé à le lire. C'est le premier roman de Julien Sandrel. J'ai lu il y a peu " La vie qui m'attendait". Je me réjouis de découvrir les autres volumes .
Commenter  J’apprécie          503




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Julien Sandrel Voir plus

Quiz Voir plus

La vie qui m’attendait

Quelles sont les initiales de l’auteur de se livre ?

V.H
A.L
J.S
A.G

11 questions
19 lecteurs ont répondu
Thème : La vie qui m'attendait de Julien SandrelCréer un quiz sur cet auteur

{* *}