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Critiques de Justin Cronin (311)
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Le passage

De nos jours, Amy, 6 ans à peine est abandonnée par sa mère dans un couvent de nonnes après avoir tué en légitime défense un homme. Dans le même temps, l'armée mène des expériences sur un virus découvert au fin fond de la Bolivie sur des sujets spéciaux : des condamnés à mort pour des crimes. Wolgast est chargé de les convaincre d'accepter de faire partie du projet. L'armée désirant pousser encore plus loin lui demande également de récupérer Amy comme sujet d'expérience. Seulement tout ne fonctionne pas comme prévu : les sujets d'expérience s'évadent et l'humanité tout entière est mise en péril.



92 ans plus tard, dans une colonie de survivants, Peter découvre Amy....





Le passage de Justin Cronin est un ÉNORME pavé de près de 1300 pages... mais un pavé qui mérite le temps passé à tourner les pages. En plus de vous muscler les bras, vous profiterez d'une intrigue haletante et constamment dans l'action et les rebondissements.



Le livre se décompose en 11 parties et permet de suivre avec attrait l'histoire. Les deux premières parties se déroulent à notre époque et nous permettent de faire la connaissance des personnages et de comprendre les grandes lignes de l'expérimentation menée. Le récit de ses deux parties s'apparente à un roman mêlant par moment suspens et une once de thriller psychologique. À partir de la partie 4, le lecteur bascule voire est aspiré dans une tout autre ambiance : la dystopie. Le roman change d'atmosphère, de thématique, de personnages pour se centrer sur une colonie de survivants 92 années après le drame. Justin Cronin se permet dans cette partie plus de liberté que dans la première puisque l'humanité et ses codes ne sont plus : le récit oscille donc entre récit dystopique, récit d'aventures, romance, fantastique, et quelques touches ésotériques avec des allusions à Dieu, à des fantômes.



Côté action, le lecteur en a plus qu'il n'en faut en 1300 pages !!! Que de rebondissements, de surprises, de révélations dans cette longue épopée. C'est simple, le lecteur est complètement transporté dans l'histoire et attend avec impatience la suite. Justin Cronin de ce côté n'a pas lésiné sur les moyens entre personnages morts qui réapparaissent, intrigues amoureuses, nouvelles situations, humour et sadisme dans le choix de certains lieux comme un Casino de Las Vegas... Le récit se présente comme une sorte de boucle avec un final s'achevant sur le retour à la colonie et les derniers écrits laissés par Sara.



La décomposition de ce pavé littéraire en 11 parties est vraiment bien pensé et permet de séquencer sa lecture. De plus, l'auteur réussit avec de nombreuses métaphores à nous insuffler rapidement et aisément les tenants et les aboutissants de certains faits. C'est incroyable comme ses métaphores permettent de comprendre le mode de fonctionnement des colonies Viruls, le destin d'Amy et de Peter...







Un roman incroyablement prenant. J'ai adoré cette plongée dans l'apocalypse. Je suis curieuse de découvrir comment l'auteur après tout cela peut faire mieux dans la suite de cette saga.

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La cité des miroirs

Troisième et dernier volet de la trilogie Le Passage de Justin Cronin.



L'action reprend un peu plus de vingt ans après la fin des événements du tome 2 : Les Douze. Notre groupe d'ami s'est séparé et chacun a repris en quelque sorte le cours de sa vie avec plus ou moins de bonheur. Peter est devenu charpentier, Sarah et Hollis sont grands-parents et ont eu le bonheur d'adopter une seconde enfant : Pim. Michael est parti pour se consacrer à un projet mystérieux, Alicia a rejoint Fanning et Amy attend dans une cale la suite des événements. Tous savent que le danger virul n'est pas terminé puisqu'il reste le Zero encore en vie. Tant que ce dernier ne sera pas éliminé, aucun humain sur Terre ne sera en sécurité. L'équipe au fil des événements va se reformer pour le combat final....





Des trois tomes de la trilogie, celui-ci est sans hésitation le plus travaillée et le plus sensationnelle dans les événements. Les scènes d'affrontement sont d'une qualité descriptive incroyable 😃. Le livre prend réellement de l'intérêt à partir de la partie 3 et la mise en place des différents protagonistes. Les deux premières surtout la seconde portant sur le passé de Fanning, alias le ZÉRO sont abrutissantes et c'est à se demander si le but était de faire de la quantité pour égaliser le nombre de pages avec les deux premiers tomes ). Une fois cette partie soûlante passée, le lecteur est complètement accroché au livre, le suspens intense et les scènes grandioses et dignes d'un film avec à chaque fois encore plus d'intensité à la partie suivante. Le lecteur reste à bout de souffle jusqu'au final concernant ZÉRO. Les dernières parties sont quant à elles une sorte d'épilogue en deux temps : nos héros après le combat et le devenir de l'humanité après cette pandémie.





Côté intrigue, ce tome est vraiment le plus dynamique. C'est exactement ce que j'avais espéré lors de ma lecture de cette trilogie et j'ai ENFIN été récompensée. Dans les deux premiers, le combat face aux viruls et aux DOUZE étaient sans saveur voire gagné d'avance. Aucun suspens et le lecteur se posaient des questions quant au fait de réunir les douze au même endroit comme tactique... Ici, Justin Cronin, d'une part prend le temps de développer ses arguments afin d'expliquer ses choix de scénario au travers notamment des deux premières parties (comme toujours, des arguments basés sur des idées mystiques et le désir pour Zero de se débarrassé des douze) et, d'autre part, il assume totalement sa ligne ésotérico-mystique en la poussant encore plus à l'extrême avec des sortes de dimension parallèles ou bulle d'attente, des interventions divines comme une tempête surgissant de nulle part... Bref, le récit est dynamique et relaté comme un récit biblique.



Récit biblique en effet avec de nombreuses métaphores d'ailleurs assumées ici. Vous en avez et pas qu'un peu. Peter en charpentier élevant Caleb rappelle étrangement Joseph. Peter baignant Amy afin de la transformer rappelle Jean-Bapstiste. Nous avons aussi l'image de Moïse dans la partie l'Exode et Noé dans les scènes ultimes. Cela donne vraiment l'impression d'un plagiat de la Bible en version moderne... 🙄 Personnellement, ce côté mystique est certes sympathique mais constitue pour moi la solution de facilité pour débloquer les passages sensibles. Cela casse même le côté dramatique de l'histoire.





Au final, j'ai adoré ce dernier volet qui permet de clôturer cette trilogie. Je reste cependant sur ma faim concernant de nombreuses questions auxquelles l'auteur n'apporte de réponse que sous la forme mystique. Nonobstant tout cela, j'ai un pincement au cœur en achevant ce livre après avoir passé autant de temps avec cette petite bande à laquelle je m'étais attachée.... 😔

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Les douze

Les douze n'est autre que le second volet de la saga le Passage de Justin Cronin. Nous retrouvons nos personnages cinq années après les événements du premier séparés les uns des autres. Certains sont morts, d'autres disparus, d'autres en mission et d'autres sont en attente d'évolution. Les intrigues s'enchaînent, le petit groupe se reconstitue afin de reprendre leur mission : éliminer les 12 viruls restants.





Je sors de cette lecture avec un sentiment complètement mitigé. 😗



Si nous lisons ce livre de manière ludique, le lecteur est captivé par la suite des aventures, par l'enchaînement des situations, les flash-back, les dénouements et autres éléments narratifs. le lecteur ne s'ennuie pas, est constamment sollicité par l'auteur et se prend au jeu. Justin Cronin nous propose ici un roman plus fort que le précédent notamment avec ses métaphores en rapport avec la Seconde Guerre mondiale permettant de transposer nos connaissances historiques dans le roman.



Les personnages sont également plus travaillés et plus actifs , surtout Amy qui change totalement passant d'un personnage effacé à un être plus présent.😊





Seulement, de nombreuses invraisemblances et contradictions se font jour via une lecture plus attentive.



Tout d'abord, quel est l'intérêt de nous relater au début du livre les aventures d'un groupe de survivant dans un bus avec Bernard, April, Danny s'ils n'ont aucun lien avec le restant de l'histoire ? Quand on pense à la quantité de personnages à retenir en mémoire, c'est vraiment abusif. 😓

Ensuite, côté intrigues nous repasserons avec de nombreux passages sans subtilité dans la manière d'amener les choses (notamment la scène où Sara à peine arrivée auprès de Lila découvre sa fille Kate).

Enfin, cette manie de l'auteur de sortir des difficultés de son histoire par un tour de magie ésotérique... je veux bien une fois voire deux mais pas à chaque fois que l'intrigue semble bloquer par un problème. L'auteur nous sort de son escarcelle un Wolgast non mort mais n'étant pas non plus vivant sans explication, Amy se transforme en lumière sans explication encore une fois, Amy, Carter et Wolgast se retrouvent par moment dans une sorte de monde parallèle ... sans explication....😒



J'attendais des réponses à de nombreuses questions et je n'en ai eu aucune. Ce tome centré sur les 12 viruls me laisse sur ma faim. J'attendais énormément de cette suite et je me retrouve avec le sentiment de m'être fait dupé. Ma question centrale pendant le livre n'a pas trouvé de réponse d'ailleurs : Pourquoi les 11 se sont réunis ? On repassera...





Globalement, un moment de lecture agréable mais énormément d'éléments viennent gâcher la lecture de cette saga qui semble écrite plus dans l'idée d'un film que d'un livre.

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Le passage

C'est un pavé (+ de 900 pages au format numérique) que je qualifierai de dense et solide, et pour exprimer mon ressenti je le mettrai à l'opposé de "La religion", autre pavé lu juste avant que j'ai trouvé plus vivant et flamboyant.

"Le passage" c'est long, précis à l'excès, chaque personnage est soigneusement décrit dans son contexte, c'est difficile à dévorer en terme de lecture et pourtant on est captif, c'est peu évident à traduire.

Du point de vue du scénario, c'est un peu comme si vous aviez l'impression de marcher pendant des heures et que vous vous retourniez pour constater que vous avez finalement si peu avancé tout en ayant le sentiment de n'avoir pas vu le temps passer, c'est un sentiment ambigu.

300 pages d'introduction, je veux dire de pré-introduction puisqu'il est question d'expliquer avec force détails la première phrase du quatrième de couverture, c'est fouillé, intéressant et le nombre de personnages assez impressionnant, bon OK, on sait tout ou presque sur le virus, et l'histoire va donc commencer.

Oui, mais pas avant de préciser le contexte 100 ans après, et c'est donc reparti pour quelques centaines de pages, histoire de faire connaissance avec nos nouveaux et très nombreux acteurs, là rassurez-vous l'histoire a commencé.

La complexité de parler de ce livre et de cette lecture est là, c'est bien, mais je ne peux pas m'empêcher de penser que l'auteur aurait pu faire plus court parfois.

Le scénario en lui-même n'est pas d'une grande originalité, côté psychologie des personnages par contre il est difficile de faire mieux.

Côté cohérence j'ai parfois eu des doutes, il y a aussi quelques facilités un peu agaçantes, je ne dévoile rien rassurez-vous :)

Ce qui est sûr c'est que j'ai envie de connaître la suite, car même si j'ai l'air très critique j'ai plutôt bien aimé l'ensemble, il y a en permanence un air de déjà-vu qui n'est pas gênant, une sorte de mélange réinventé par l'auteur qui a son style bien à lui.
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Huit saisons



Un coup de coeur que je souhaite partager !



L'auteur est connu surtout pour son roman d'anticipation( que je n'ai pas lu): " Le Passage".



Mais il excelle aussi dans la chronique douce-amère d'une famille américaine contemporaine, s'étalant dans le temps, au gré des saisons, de huit saisons.



Il a l'art de sublimer le quotidien, de nous faire pénétrer avec justesse, profondeur et délicatesse, dans l'intimité des membres de cette famille: les parents, Arthur et Miriam, avec leurs failles, leurs secrets, qui resteront un mystère pour leurs enfants: O'Neil et Kay, que la maladie rendra plus proches encore.



C'est la vie, avec ses espoirs et ses chagrins, qui nous est contée, mais avec quel talent, quelle poésie ! Prescience de leur accident, Arthur, auprès de sa femme, rêve: " Il est étendu dans l'ombre, à attendre que le rêve s'effiloche,un rêve dans lequel ils voguent ensemble au-dessus d'une falaise avant d'entrer dans les ténèbres.Quoi encore ?Une sensation de liquide, la main de Miriam dans la sienne,le sentiment que tout échappe à la terre, une impression de finitude".



La petite musique intérieure de l'auteur m'a pénétrée avec douceur et nostalgie et chante encore en moi...















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Les douze

Justin Cronin nous inflige un nouveau pavé pour ce tome deux.

Je dis "infliger" car comme pour le tome un je ne peux m'empêcher de penser qu'il aurait pu faire plus court...

Alors que l'on s'attend à poursuivre l'histoire, à reprendre là où l'on s'était arrêté, hé bien non !

Je suis un peu agacé, c'est une bonne histoire, pas de doute à ce sujet, mais il y a quand même trop de choses qui me gâchent le plaisir.

Tout d'abord il faut 300 pages à l'auteur (au format numérique) pour injecter de nouveaux personnages dans le récit, et figurez vous que ces personnages pour la plupart nous ramènent 105 ans en arrière, avec une certaine impression de déjà vu, c'est pénible de se demander pendant 300 pages quand est-ce qu'on va bien pouvoir continuer l'histoire...

Ensuite, et ça c'est encore plus agaçant, il s'agit de personnages que l'on a côtoyés dans le tome un (pour certains), le tout étant de justifier le contexte qui va nous servir de trame narrative.

Enfin je trouve que l'auteur use et abuse de hasards et de coïncidences pour arriver à ses fins, réunir autant de gens qui ont été séparés pour qu'ils se retrouvent pile au bon endroit au bon moment, c'est trop.

Ajoutons pour faire bonne mesure, des dénouements "in extremis" en veux-tu en voilà et là c'est plus que je ne peux accepter, en un mot c'est vraiment laborieux, j'ai eu parfois le sentiment que l'auteur ne savait plus comment faire pour y arriver.

Côté psychologie des personnages c'est toujours dense et irréprochable, mais là cela ne suffit plus pour me donner envie de lire le tome trois.

Le tome un s'appelait "le passage", le tome trois sera pour moi "l'impasse".
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Huit saisons

Huit saisons est le premier livre voyageur et je trouve le concept vraiment intéressant. L'idée de recevoir des livres que d'autres lecteurs ont aimé et souhaite partager avec d'autres permet de faire de belles rencontres entre lecteurs et de belles découvertes littéraires. Pour le coup, je remercie donc Pimousse4783 (de livraddict) pour cet envoi.

Ensuite avant de parler du contenu, je voudrais juste m'attarder quelques instants sur la couverture que j'aime beaucoup. Elle dégage un sentiment de calme, quelque chose de paisible.

Huit saisons est un recueil de nouvelles qui suit une même famille pendant plusieurs années. Chacune traite d'un évènement important de la vie : les études, le mariage, la naissance, la maladie, la mort, l'amour....

J'ai beaucoup aimé la première nouvelle (Les dernières feuilles) où nous faisons la connaissance d'Arthur et de Miriam, sa femme. C'est deux personnages m'ont vraiment touché et puis la chute de la nouvelle est très inattendu. Dans la seconde nouvelle, nous faisons davantage connaissance avec leur deux enfants : Kay et O'neil. Kay la fille me m'a pas vraiment plus au premier abord par contre O'neil est un personnage vraiment très attachant.

Au fil des nouvelles, on les suit, on les voit vieillir, passer de nombreuses étapes dans la vie. Je ne veux pas en dire trop de peur de dévoiler certains éléments du récit.

L'écriture de Justin Cronin m'a beaucoup plu, il décrit a merveille les sentiments de ses personnages, sa plume est très poétique.

Mais (et oui il y a un mais), il ne parle que très peu de l'extérieur. Le lecteur est confiné dans cette famille est j'ai parfois eu le sentiment d'étouffer, de vouloir m'éloigner ou de prendre du recul.

Et puis je finirai ma critique en parlant de mon sentiment en refermant le livre. J'ai éprouvé une tristesse, une sorte de mélancolie. La vie est pas rose, ça je le sais mais en lisant ce roman j'ai eu l'impression que dans cette famille, il n'y avait pas vraiment de bonheur. Alors certes il y a un mariage, il y a des naissances mais ce qui me marque dans ce roman c'est les secrets, les tromperies, l'adultère, la maladie, le cancer et la mort. J'aurai aimé un peu plus de gaité, de sentiments et d'évènements positifs.
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Le passage

Tout, dans ce livre de 1265 pages tourne autour de Amy Harper Bellafonté. Sa mère Jeannette avait 19 ans quand elle a eu sa fille. Elle dû l'abandonner dans un couvant après avoir galéré pour survivre toutes les deux, Jeannette est allée jusqu'à sa prostituer pour pouvoir subvenir aux besoin d'Amy.



Dans cette première partie, l'auteur Justin Cronin nous dépeint son univers. Celui-ci ce passe à notre époque et le lecteur va très vite découvrir qu'il s'y ait passé des choses étranges. Il aurait tout aussi bien pu s’appeler « La chute » ou l'origine de la fin du monde. On découvre un complexe dans lequel les hommes, fonctionnaires des États-Unis, font ou ont fait des expériences sur les humains. On y découvre le VIRUS. Une sorte de maladie du sang qui rend les humains immortels... c'est à ce moment là, que je me suis dit qu'il y avait quelque part quelque chose de vampirique, voir de zombis ici … ??...



Peut importe, Amy après avoir été abandonnée par sa mère presque adoptée par une religieuse, sœur Lacey. Amy est kidnappée par deux agents du FBI qui doivent la rapporter au Complexe. Mais ils ne le font pas, ils vont vite être en fuite avec la petite fille. Ils finissent par se rendre, mais Amy fini tout de même au Complexe. Peu de temps après Amy tombe vraiment malade. C'est évidement : le virus. C'est a ce moment là que Walgast, l'un des deux agents du FBI, se sauve et que les « fluos » (genre de monstres fluorescents) s'échappent du Complexe. Ils sont la mort en personne et c'est en même temps la fin de la première partie et du monde, tout le monde est tué par les fluos. Il ne reste que Amy et Walgast.



La seconde partie est très explicite, c'est l'an zéro... Dans cette partie Walgast et Amy vont se réfugier dans les bâtiments d'un ancien centre de vacances dans les montagnes. Ils vont y passer près d'une année. Ils sont totalement isolés du monde extérieur, ils vont vivre au rythme des saisons avec seulement deux journaux, ils sont se rendre compte que le monde autour d'eux est presque mort.

Alors que le lecteur va aborder la troisième partie l'auteur, Justin Cronin, fait prendre un virage totalement différent et assez déroutant dans cette histoire. En effet, tous les enfants sont mis dans des trains vers des centres dans lesquels ils vont vivre. Le lecture va s’apercevoir que ces enfants seront l'avenir de l’humanité pour plusieurs générations.

L'homme, de par sa force et son pouvoir peut aussi bien être destructeur, comme avec ce virus qu'il a tout de même créé.. et d'autre par, il peut tout aussi bien faire en sorte que l’humanité de disparaisse pas totalement en survivant entre les murs d'un camps. Où, comme Noé, hommes et animaux vont refaire le monde. Les habitants de ce futur, coupés du monde, sans radio, ni communication vers l'extérieur, même ceux qui doivent sortir ne peuvent pas parler de ce qu'il se passe à l'extérieur.



100 ans c'est écoulé entre la première partie et la seconde, 100 ans pendant lesquels cette petite communauté à survécu comme elle pouvait, mais aujourd'hui, la lumière qui provient de l'extérieur se fait rare et manque de s'éteindre définitivement ce qui entraînerait la mort de toute la population...

100 ans c'est écoulé et un marcheur arrive, une jeune fille de 11 – 12 ans elle s'appelle Amy... c'est Amy qui semble avoir le savoir et très certainement la solution à cette catastrophe. Elle semble ne pas craindre les "dracs" des créatures vampiriques qui attaquent les hommes pour les transformer en monstres à leur image.



En bref, un monde totalement ravagé et détruit par les hommes, ces scientifiques qui, sous couvert de la science, ont créé des monstres. Des hommes qui par la seule force de la suivie ont décidés de ne pas mourir et de faire avec ces monstres, le combat est inutile.



Un livre très gros, car lu en format poche, qui contient tout de même assez de longueurs, qui, au début, ne m'ont pas gênées, mais qui arrivé à un certain nombre de pages ont commencé à m’ennuyer. Il y a comme des accélérations qui m'ont données l'envie d'aller plus loin et des freinages qui m'ont par moment démotivés.



Je ne sais pas si je lirai la suite, pour l'instant, je n'en éprouve pas la nécessité...

Une lecture très agréable, une histoire qui allie post-apocalyptique, zombie/vampire.
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Le passage

Le passage de Justin Cronin fut un immense best-seller au moment de sa sortie française en 2011. Le roman est plutôt complexe et nous immerge dans un environnement apocalyptique dense et captivant. Du haut de ses 1265 pages en éditions poche, Justin Cronin nous offre avec Le Passage, un roman unique dont il est très difficile de résumer l'histoire. L'histoire peut paraître assez confuse au moment de la lecture tant les personnages sont nombreux et que l'auteur passe d'une partie à une autre sans aucune transition. Alors que l'on commence le roman avec une expérience scientifique énigmatique sur des condamnés à mort tout en se penchant en parallèle sur l'histoire d'une jeune fille Amy abandonnée par sa mère, le roman prendra un autre tournant totalement différent à partir de 300 pages.



Le Passage est un roman qui bouscule et qui perturbe nos habitudes de lecteur. Justin Cronin ne nous prend pas la main et c'est seulement à la fin de ce premier tome que l'on commence à entrevoir où veut nous emmener l'auteur. Bien que l'intrigue ne semble pas beaucoup avancer, la lecture est addictive et on est toujours en quête des moindres détails que l'auteur acceptera de nous lâcher. On est happé dans le quotidien de ses nombreux personnages qui tentent de survivre dans cet univers qu'ils ne comprennent pas (et nous non plus).



Le Passage est un roman qui demande beaucoup d'efforts aux lecteurs. Déjà par son nombre de pages, mais également par son manque d'éclaircissement sur son intrigue. J'ai eu souvent envie d'abandonner ma lecture, mais cette ambiance si particulière et indescriptible continuait à m'intriguer malgré tout et cela valait le coup !
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Le passage

Roman fleuve dont l'action se déroule, dans sa majeure partie dans un monde post-apocalyptique. Ce récit est un mélange de genres que l'auteur croise sans difficultés : On y trouve histoires de manipulations génétiques, pandémies mondiales, conte horrifique de vampires, aventures à la Mad Max, ... C'est surtout un genre de road movie à la mode survival. Le style nous fait beaucoup penser aux meilleurs romans de Stephen King. Le résultat est passionnant même si parfois on peut tomber sur quelques longueurs tant l'auteur donne dans l'extrême précision de son récit minutieux. N'hésitez pas à vous accrocher même si la taille du volume peut vous effrayer!
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Le passage

Une perle. Un de ces titres qui vous emmène, par surprise, dans un tout autre monde.



Petit synopsis qui va vous sembler succinct mais je m'en voudrais de dévoiler certaines parties du roman.



Tout commence à notre décennie. On y découvre l'histoire d'agents du FBI qui recrutent des condamnés à mort pour un projet dont ils ne savent rien, celle d'un groupe de scientifiques ayant disparu en Bolivie ou encore celle d'une petite fille dont la mère doit se prostituer pour assurer sa survie.



La jonction de ces histoires amènera le premier pivot du roman. Il y a un avant, long, précis, méthodique, presqu'un roman à part entière. Et il y a l'après. Et l'après se déroule 100 ans plus tard, dans une Amérique dévastée où les survivants sont rares. On y suit la vie d'une Colonie, née d'un noyau de survivants au cataclysme qui a rendu leur monde plus qu'hostile. Leurs vies, leurs coutumes, leur survie.



Jusqu'au jour où une Marcheuse arrive, une âme née dans le monde du dehors, hors de la Colonie. Cette jeune fille, quasiment encore une enfant, semble avoir une dizaine d'années.



Elle est en fait âgée de près de 100 ans. Et porte en elle le savoir, la raison et la solution du cataclysme.





Le Passage est comme une horloge. D'une minutie dans son écriture qui frôle la virtuosité. Chaque rouage se met en place, chaque personnage est à sa place juste. Ce n'est pas un simple roman, c'est une épopée. C'est vraiment ce que l'on ressent à sa lecture : une épopée. Des destins qui se croisent depuis un siècle pour former une trame complexe et intrigante. Et cela se sent physiquement, joli pavé de 1000 pages qu'est le premier tome de cette trilogie.



Car c'est le seul défaut de cet ouvrage : il n'est que le premier de trois. Et le second volume n'est prévu qu'en 2012 aux USA.



Que cela va être long comme attente...
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Le passage

Le passage est un vrai pavé (1265 pages), cela peut rebuter, mais ne vous méprenez pas, vous auriez tort de ne pas vous y plonger car l’histoire même si elle est au premier abord assez classique, vous réservera quelques bonnes surprises, de plus on ne s’ennuie pas, l’auteur sait manier les mots pour que la lecture soit addictive et fluide et sait où mettre du rythme pour captiver le lecteur.



Oui c’est un récit post-apocalyptique, mais ici pas de zombie, pour une fois ça fait du bien.

L’histoire est séparé en 3 grosses parties, tout d’abord nous suivons le destin d’une petite fille de 6 ans pour qui il va se passer bien des aventures et des événements auquel n’importe quel enfant ne pourrait survivre.



La deuxième grosse partie du livre elle se déroule un peu plus lentement mais n'est pas moins intéressante. Nous ne somme plus avec la petite fille mais 100 ans après les événements du début et cela dans un camps de survie (entouré de rempart et d’une garde permanente du périmètre du camps et surtout une obsession pour la lumière, seul espoir de survie du camps). Après que l'humanité est été presque entièrement décimée, on y suit la vie de plusieurs personnages dont un jeune homme assez sympa pour qui le quotidien n’est pas tous les jours facile. Ici on parle beaucoup de liens familiaux.



Pour finir, vous vous en doutez certainement, les deux intrigues finissent par se rejoindre pour nous mener dans une quête pour la survie de l’humanité.



J’ai vraiment apprécié les personnages, l'originalité du scénario qui change des autres récits du genre, l'écriture et le rythme changeant permettant de ne pas s’installer dans une routine et qui par la même occasion permet d'apprécier les 1265 pages sans en avoir marre.



Une suite est dors et déjà disponible, elle se nomme “Les douze” et ne fait pas moins de 900 pages, je me le suis procuré en version poche pour connaître la suite car j’ai vraiment envie de savoir ce que vont devenir les personnages. Le troisième tome de la trilogie lui n’est malheureusement pas encore traduit en français, il faudra donc attendre si vous n'êtes pas anglophone (ce qui est mon cas..).

Les amateurs de récits post-apocalyptique se régaleront.



Lire la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Les douze

Après la fin spectaculaire du premier tome de la trilogie, le Passage, je continue la découverte de ce monde effrayant avec Les Douze de Justin Cronin qui se passe cinq ans après. Les protagonistes ont pris des chemins différents, d'autres plus simples que d'autres. Encore heurtée par les événements du Passage, notre petite bande va devoir poursuivre leurs quêtes, vivre des événements difficiles et y sacrifier encore énormément de choses...



La lecture de ce second tome fût plus simple pour moi. Dans le premier tome, la découverte de l'univers fût très particulière, car l'auteur n'aide en aucun cas le lecteur, c'est à lui de faire l'effort pour comprendre les codes et l'historique de cette apocalypse. Avec les Douze, on entrevoit beaucoup mieux les intrigues et l'attachement aux personnages est déjà faite. Faut dire qu'on a déjà vécu avec eux une sacrée aventure dans le premier tome ! De plus, il se passe énormément de choses dans ce tome-ci et les pages se tournent à une vitesse folle.



Justin Cronin nous offre une palette de personnages passionnante et même si, on ne voit pas la fin de certaines nouvelles intrigues et que la frustration est là, j'aime savoir que l'auteur ouvre son univers sur d'autres choses et offre une construction d'univers vraiment foisonnante et impressionnante, au point que, nous lecteur n'y voyons aucune limite ni frontière. J'ai, encore une fois, passé avec Les Douze, un moment de lecture très spécial et particulier que je n'ai vécu avec aucun autre roman. Une fois la dernière page de ce roman-ci tournée, j'ai directement enchaîné avec le dernier tome, chose que je ne fais quasiment jamais !
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Le passage

Je trouve toujours embarrassant d'avoir à émettre un jugement négatif sur un livre qui non seulement évolue dans l'un de mes genres de prédilection, mais dont l'épaisseur (un pavé de 900 et quelques pages tout de même !) m'a demandé un investissement temporel conséquent.



J'aurais tant aimé pouvoir ressortir emballé par la lecture de cet imposant roman pour lequel je n'ai vu aucune publicité tapageuse et mercantile, découvert par hasard dans ma médiathèque habituelle et intrigué par la simple lecture de la quatrième de couverture...



Un mélange de récit d'espionnage (les 250 premières pages, ou l'origine de la fin du monde civilisé - partie assez enlevée) et de récit post-apocalyptique, un univers de désolation hanté par des créatures cannibales génétiquement modifiées, tous ces éléments ont de quoi attirer l'amateur de récits fantastiques, mais force est d'admettre que l'auteur ne fait pas preuve d'une grande originalité et les péripéties de ce roman ne surprendront que les lecteurs novices.



Justin Cronin nous pond un bouquin à l'ambition affichée très vaste : le récit embrasse un arc temporel d'une petite centaine d'année entre la première partie du roman - la meilleure à mon sens (l'installation occupe les 250 premières pages) et la seconde partie.

On annonce d'ailleurs au lecteur qu'il s'agit là du premier tome d'une grosse trilogie en cours d'écriture (la mode des sagas à rallonge n'en finit plus de faire recette...).

Ambition aussi non seulement au niveau de la foultitude de personnages mis en jeu (à la psychologie parfois trop poussée - gros défaut du livre qui perd en rythme ce qu'il (croit) gagne(r) en épaisseur psychologique), mais surtout au vu de l'ampleur spatiale concernée : c'est la totalité du territoire Nord-Américain qui est touchée par l'apocalypse décrite ici (pauvres américains : c'est toujours sur eux que ça tombe...).



On a des personnages qui agissent comme ils l'auraient fait s'ils avaient habité un film hollywoodien à grand spectacle ; rien ne nous est épargné de leurs sentiments les uns pour les autres : déchirements familiaux, secrètes idylles, luttes pour le pouvoir au sein de la Communauté réfugiée derrière de hautes murailles. Ces derniers ne reculent d'ailleurs pas devant le sacrifice de leurs propres existences pour sauvegarder ce qu'il reste de civilisation (syndrome "Bruce Willis").



On a Amy, cette petite fille aux pouvoir psychiques mystérieux qui ne craint pas les "dracs", ces créatures vampiresques qui ont décimé la race humaine et arrive au secours de ce qu'il reste d'Humanité.

Ce personnage m'a furieusement rappelé les nombreuses jeunes héroïnes qui parsèment les romans de Stephen King, notamment dans le lien cérébral qu'elle entretient avec les "dracs" (lien très similaire à celui qui relie entre eux les fous furieux décrits dans le roman "Cellulaire" du même S. King).

Amy permet à l'auteur de conférer à son récit une portée symbolique très forte : personnage christique ambigu (en tous cas dans ce premier tome).



Pour résumer : une Humanité décimée par des créatures créées en laboratoire, quelques survivants qui voient débarquer une sorte de sauveur qui va les aider à se sortir de ce mauvais pas... Vous l'aurez compris, on est en pleine relecture du Déluge (le rapprochement avec cet épisode biblique est d'ailleurs fait explicitement vers la fin du roman, par l'un des personnages lui-même).



Grosses ambitions dramatiques à la symbolique biblique pataude pour grosse apocalypse déclinée dans une grosse trilogie : sauf qu'ici, "gros" n'est malheureusement pas synonyme de "mieux"...



Pour celles et ceux que les récits post-apocalyptiques passionnent - qu'ils soient déclinés au cinéma, à la BD et dans la littérature - ce roman n'apporte rien de nouveau et ne surprend guère...



Si vous avez lu la BD "Walking dead" (désormais déclinée en série télévisé), "Le fléau" (voire "Cellulaire") de S. King, si vous avez vu des films tels que : "Je suis une légende" (la boursouflure christique avec Will Smith), "Resident evil : Extinction" (gros naveton indigeste ; le personnage d'Alice dans ce roman m'a d'ailleurs furieusement fait penser au personnage d'Alice de la série "Resident evil" au cinéma : je vous fiche mon billet que si la trilogie littéraire de Cronin est un jour adaptée au cinéma, c'est Milla - "miss tatanes" - Jovovitch qui rempilera !...), eh bien le roman de Justin Cronin vous donnera l'impression de participer à un quizz façon "Où est Charlie ? / Cherchez la référence" !



Ultime coup commercial de la part de ce petit malin de Cronin : le roman se conclut sur le mode "A suivre...", alors que la traduction du second tome ne surviendra pas en France avant fin 2012, au mieux (d'après certaines sources).

Autant dire que si vous n'êtes pas nantis d'une mémoire phénoménale ou si vous n'avez pas pris de notes au cours de la lecture du premier tome, vous êtes bons pour vous retaper cette lecture avant d'attaquer le second tome lorsqu'il sortira !



Un bon conseil : attendez que la trilogie sorte dans son intégralité, voire en édition de poche, cela vous permettra de tout lire d'une seule traite.
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Le passage







Donc voici ma petite histoire, j’espère avoir fait bonne impression… Je n’ai rien dévoilé du livre le passage juste pour vous rassurer à part le point faible de la chute, de la dernière capitale et notre petite Amy.

Mon impression concernant ‘’le passage’’, un livre écrit par Justin Cronin. Premièrement, je le qualifierais de sentier sanglant. Dans ce livre nous avons 1000 pages et 11 chapitres qui nous décrivent une histoire à tomber par terre. Un thriller, un livre de ‘’Grand H’’ comme dirait ‘’Gregi3201’’. Je dois vous avouer que c’est la première fois que je lis un livre ayant beaucoup de solitude et de ruine apocalyptique … Je dois avouer que je ne connaissais pas ce livre avant que ‘’Tatoo’’ alias ‘’panthères’’ comme j’aime bien l’appeler me le conseille. Donc merci à toi Tatoo, j’ai vraiment apprécié, je vais bientôt entamer la suite les douze.



Ce livre est un pur chef-d’œuvre, il est dans mon cœur. C’est le chef-d’œuvre du septième ciel peut-être que je fais trop d’éloges j’en doute … Comme je le disais ce livre contient 11 chapitres de pur horreur qui nous décrit un monde d’apocalypse où les monstres mènent en maitre sur ce monde … Dans chaque chapitre, Justin nous décrit un monde qui part tout à vau-l’eau chaque détail, chaque scène, chaque cri. On s’y croit vraiment ! Comme dirait Stephen King, à la quatrième page, on lisait 15 pages et vous entrez dans la scène on lisait 30 pages et vous serez projeté dans ce monde.

Ce que je n’ai pas aimé dans ce livre … Bien franchement c’est la façon dont décrit Justin, c’est le personnage secondaire qui n’a pas rapport dans les autres chapitres il décrit ces personnages comme si c’était le personnage principal décrivant leur vie intérieure comme le Stephen King sauf que lui ne le fait pas pour rien. Les personnages secondaires crèvent tous … Je vais citer leurs noms … La mère d’Amy Jennettes, Le père de celle-ci … dont que j’ai oublié le nom … L’amoureux et le père d’Amy dont on voit qu’une fois dans un chapitre ainsi que la mère … le problème on remarquera qu’il faut 5 pages pour décrire les personnages alors ben franchement je trouve que c’est du gaspillage de temps.



Je dois aussi avouer que le premier chapitre est vraiment plate et les moments intéressants comme l’infection commence à la page 150 à 190 et continue à aller de plus en plus mal. J’espère que le deuxième tome sera mieux fait avec nos personnages Peter, Tony Holly, Sara, Mau, Amy, et Liss et Michael puis nos personnages principaux qui doivent sauver le monde.

Merci encore à toi tattoo, j’adore ton style de lecture …











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La cité des miroirs

Justin Cronin adore les pavés. Prenez la trilogie du Passage et vous êtes certains d’être déjà en excédent de bagages dans les aéroports et d’avoir le bras musclé! Bon, c’est aussi l’assurance de bonnes heures de lecture!



Après Le passage, un premier tome un peu lent, l’action et le rythme se sont affirmés avec Les douze et j’attendais avec impatience ce dernier opus…

Mais de patience il fallut s’armer! Quatre ans de patience… C’est dire…



Difficile de donner un avis spécifique sur un tome quand celui-ci clôture une trilogie. C’est donc davantage un avis d’ensemble, d’où le quatre étoiles d’ailleurs.

Mon préféré reste Les douze. Comme dit précédemment, Le passage a été trop lent à mon goût mais, diantre, quelle plume addictive! Et pour la Cité des miroirs, je suis dubitative…



Tout d’abord parce que l’action ne démarre réellement qu’à la sixième partie, vers la moitié du pavé donc. Alors ok, j’ai eu plaisir à retrouver les personnages et les réminiscences des deux premiers tomes, l’ambiance de paix retrouvée et de reconstruction d’un peuple survivaliste meurtri, mais tout cela m’a paru longuet et sans but, surtout le long passage sur le passé de Zéro.

Le long prologue remplit pourtant son office en ravivant notre mémoire usée de patience!



Ensuite parce que je reste sur ma faim. Le récit est pourtant dense, riche, regorge de réflexions passionnantes sur de grands concepts essentiels et existentiels.

L’Histoire, l’Humanité, la religion, le devoir de mémoire, la résilience et l’Amour sont au creux de ce dernier tome.

Mais mon sentiment résiduel est un manque d’aboutissement.

Peut-être parce que le mysticisme est très important dans le récit et pas seulement dans le domaine de la religion. Entremêler le réel, le rêve ou d’autres dimensions se prêtent toutefois merveilleusement aux digressions spirituelles mais me laisse une impression de voyage sans fin.

Peut-être parce que le genre post-apocalyptique, questionnant sur la place de l’Homme sur Terre, sur son rôle dans une société moribonde ou invivable, ouvre une fenêtre sur l’espoir d’une nouvelle ère, une nouvelle structure, un renouveau salvateur des véritables valeurs, et en fin de compte, un monde meilleur; mais l’épilogue de cette trilogie ne nous offre pas cet espoir, de part l’organisation de la société, de l’attitude de la masse devant la découverte d’artefacts et de leur interprétation, ou de l’appréhension de l’Histoire, de la notion même de religion.



Une fin de saga est toujours douce-amère.

Je suis triste d’avoir atteint la dernière page… je suis orpheline de personnages que j’ai appris à aimer, avec qui j’ai tremblé.

La Cité des miroirs est une épopée sur la chute d’une civilisation, en des scènes apocalyptiques et horrifiques, avec des sacrifices humains absurdes ou héroïques.

Mais au-delà du destin du genre humain, c’est un roman profondément humain qui ne se contente pas de raconter des vies, de la naissance à la mort. Nous sommes dans le ressenti, les émotions, les doutes, les douleurs et aussi les joies. Ce qui est l’essence de l’esprit et du cœur de chacun dans son existence individuelle mais aussi comme élément essentiel d’un grand tout. Car toute vie est importante.

L’auteur a su gérer la multitude de ses personnages autant dans leur destinée personnelle qu’au sein de cette apocalypse. C’est quelque chose qu’il maîtrise admirablement bien: donner vie à un personnage par ses actions mais aussi par toutes ces petites choses impalpables qui le construisent et l’aider à évoluer.

Dans Le passage, les liens familiaux étaient omniprésents et l’avenir était devant. Avec Les douze, c’était le chaos, les épreuves et les choix qui étaient mis en avant. Et avec La cité des miroirs, c’est, à mon sens, la notion de mortalité qui est prépondérante.

La mort comme résultat du danger, certes, mais davantage analysée dans les regrets, le souci de laisser son empreinte ou d’aimer quelqu’un pour continuer, quelque part, à vivre même en son absence corporelle. Les personnages ont vieilli, d’accord, l’extinction humaine est à nos portes, certes mais on sent réellement, de manière diffuse au travers de certains mots ou allusions, la Faucheuse rôder alentour dans une atmosphère parfois lourde et prégnante.



Ce qu’il maîtrise aussi parfaitement, ce sont les scènes d’apocalypse! Les attaques sur Kerrville, la tempête en haute mer essuyé par le Bergensfjord, la chute de la Cité des miroirs sont très visuelles, par exemple, dignes d’un grand film catastrophe!

Une précision chirurgicale dans la description de ce monde devenu hostile à l’être humain nous transporte dans une ambiance violente et mortifère où l’instinct de survie transcende toutes les peurs. Hommes, femmes, enfants, personne n’est épargné, et surtout pas le lecteur!



L’auteur jongle avec brio avec une plume incisive et brutale pour les scènes d’action et un certain lyrisme quasi poétique pour les scènes de paix, de quiétude et de réflexion. Un style auquel j’ai accroché dès les premières pages du Passage et auquel Justin Cronin est resté fidèle.



Malgré les quelques bémols qui ont entaché ma lecture, je reste transportée par cette saga! La fin d’un monde pour un nouveau départ… avorté pour une renaissance plus lointaine, le destin d’Amy et de ses comparses est un conte passionnant et addictif. Une trilogie que je relirai même avec grand plaisir, moi qui ne relis que très rarement les romans!



Il me reste à découvrir son recueil de nouvelles, Huits saisons, et Quand revient l’été, qui sont tous deux davantage de la littérature blanche, a priori.

Mais je suis preneuse, les yeux fermés, si Justin Cronin continue son chemin dans la SF post-apocalyptique!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Le passage

Ce livre est assez atypique, autant par sa construction que par les créatures qu'il nous présente. Il est clairement séparé en deux parties, et malheureusement mon avis aussi…



La première partie, qui se déroule à notre époque, pourrait faire penser à un très bon livre de Stephen King. Nous avons des explorateurs mystérieusement disparus en Bolivie, une petite fille malmenée par la vie possédant d'étranges pouvoirs, et des expériences secrètes menées sur des condamnés à mort.



Cette partie est très agréable à lire. La petite Amy est attachante, et tous les personnages possèdent une psychologie fouillée et intéressante. Évidemment, la fin de cette partie n'est pas vraiment une surprise si l'on a lu le résumé du livre, mais l'auteur gère très bien ses personnages et l'angoisse qui monte, petit à petit, accroche suffisamment pour que ces premières 250 pages se lisent d'une traite.



Mon avis sur la seconde partie est plus mitigé. Après la catastrophe mondiale (ou tout du moins américaine) qui clôt la première partie, nous nous retrouvons 100 ans plus tard dans un monde post-apocalyptique où les humains ont presque tous disparu. Ceux qui restent vivent reclus dans des villes fortifiées pour échapper aux créatures qui veulent les exterminer.



Commenter cette partie va être difficile étant donné que mes souvenirs (ma lecture remonte à quelques mois) sont assez flous. Cependant, le simple fait que je me souvienne dans les moindres détails de la première partie et beaucoup moins de celle-ci me semble assez significatif.



Le problème de cette partie est que nous sommes plongés sans introduction dans un monde totalement nouveau et étrange. Il faut donc grappiller les bribes d'information disséminées ici et là par l'auteur, tout en essayant de retenir et d'identifier toute une multitude de nouveaux personnages. De plus, je me souviens avoir lu tout un chapitre sans réussir à comprendre si c'était un flash-back ou non. Bref, une impression de confusion totale !



Les choses s'arrangent un peu après l'arrivée d'Amy (je ne spoile pas, c'est dans le résumé), au bout de facilement 200 pages tout de même. À partir de ce moment, les personnages trouvent leur place, et le fait d'avoir un but permet de mieux comprendre l'histoire et ses enjeux. Les péripéties et révélations diverses redeviennent à partir de là assez prenantes, et la fin est suffisamment intrigante pour avoir envie de lire la suite.



Au final, c'est un livre que j'ai pris plaisir à lire malgré tout, et un auteur que je suis contente d'avoir découvert. Mais ce qui m'a le plus marqué, c'est l'originalité des créatures, dont je préfère taire le nom pour conserver la surprise. L'auteur a réussi à les rendre très originales et totalement différentes de l'image que l'on en a, et de fait beaucoup plus effrayantes.



C'est d'ailleurs la principale raison qui me fera sans doute lire la suite un jour, même si je redoute déjà le moment où je vais devoir essayer de me souvenir de tous ces personnages...
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Le passage

Quelle claque! Il faut dire que ce roman a tout pour me plaire: c’est un roman post-apocalyptique et c’est un pavé – oui, oui, j’adore les pavés dans lesquels ont peut complètement s’immerger et le récit s’est avéré très prenant. J’avoue qu’avant de me lancer, je ne savais pas à quoi m’attendre. Après coup, je dirais que c’est un mélange de The Walking Dead et de I am legend – le film avec Will Smith, pas le livre.



J’ai aimé que l’on prenne le temps de planter le décor et en particulier que l’on sache d’où tout part, on n’a pas cette frustration de se demander pendant tout le livre comment on en est arrivé à cette situation. J’ai même eu l’impression de lire plusieurs romans en un. On commence avec une mystérieuse expédition scientifique puis avec l’agent Wolfgast que l’on apprend à connaitre et qui m’a tout de suite semblé sympathique. Là on découvre toute l’expérience scientifique mise en place puis les évènements qui vont conduire à un monde post-apocalyptique cent ans plus tard. Les personnages que l’on suit ensuite sont tout autant attachants, ayant chacun leur complexité et leur caractère.



Il est difficile de parler du roman sans trop en dire car j’ai vraiment apprécié de découvrir cet univers par moi-même. Si ce premier tome est un pavé, je n’ai pourtant pas vu défiler les pages et je n’avais plus envie de lâcher le livre. On pourrait s’attendre à ce qu’avec autant de pages, ce premier tome clôture une histoire et pourtant, j’ai eu l’impression que l’on n’avait posé que les bases – sans pour autant que je sois frustrée mais ça a surtout été un leasing pour la suite.



L’auteur a un vrai talent pour nous conter une histoire et j’ai même eu l’impression d’être dans un film car j’ai pu sans peine m’imaginer cet univers. Même si on ne peut pas dire que le livre brille par son originalité sur tous les plans – on a quand même pas mal de choses que l’on a déjà vu ailleurs – ça a été pour moi un vrai coup de coeur et une formule gagnante.
Lien : https://latetedansleslivres...
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La cité des miroirs

Lors de la publication du Passage, Stephen King déclare: « Lisez les quinze premières pages et vous serez accro. Lisez les trente suivantes et vous vous retrouverez au beau milieu de la nuit, plongé dans votre lecture. Lisez ce livre et le monde réel disparaitre. »



Enfin !! 4 ans que j’attends la suite de cette trilogie ! 4 ans que l’auteur m’a frustré ! 4 ans d’attente pour connaitre ! J’ai enfin pu me délecter des aventures dont je vous parlais avec le Passage et les Douze. Et chose rare chez moi, je n’ai pas lu un autre livre en parallèle ! Je me suis consacré corps et âme à ce dernier opus, pour en apprécier chaque ligne, chaque mot, chaque découverte…



Bien entendu, si vous ne connaissez pas cette trilogie de 2832 pages, je vous invite à le faire et je vous propose de découvrir ou redécouvrir mes avis.

A son père, écrivain, qui lui demandait quel livre elle aimerait lire, la jeune Iris Cronin répondit : « L’histoire d’une fille qui sauve le monde« .



Ainsi germa dans l’esprit de Justin Cronin l’intrigue du Passage, la fascinante épopée qui a créé l’événement en 2010. L’auteur sort du cadre purement littéraire de ses romans précédents, nous présente des monstres à glacer les sangs, et la description angoissante d’une Amérique post-apocalyptique.



La cité des Miroirs clôt magistralement cette épopée post apocalyptique. L’auteur a une plume addictive et je dois dire que le travail de traduction est excellent ! Justin Cronin m’a entraîné dans le sillage des personnages que j’ai aimé, que j’ai pleuré et parfois détesté !



Le nombre de personnages reste très important, mais moins que dans les deux premiers opus. On retrouve d’ailleurs la liste complète des noms, ce qui les rend encore plus réels ! Ils ont évolué, ont pris en maturité et les évènements les obligent à modifier leurs comportements ou leurs stratégies.



Justin Cronin aime ses personnages et les rend vivants, magiques.



Des rebondissements que je n’attendais pas particulièrement, des émotions très présentes, beaucoup plus humaines que dans les deux premiers tomes. Des surprises et un final époustouflant… Une renaissance de l’Humain dans tout ce qu’il a de beau et de merveilleux !



Les questions existentielles sont toujours posées avec retenue et savoir-faire par cet auteur de talent, qui pousse son lecteur à se poser des questions sur les dangers des manipulations génétiques et les comportements destructeurs de l’Homme.



J’ai lu jusqu’à pas d’heure, tellement l’auteur a peaufiné son 3ème tome ! Bon en même temps 4 ans il avait intérêt … Un rythme soutenu, une œuvre dense… Un final à la hauteur de mes attentes…



Il à noter qu’une adaptation par Ridley Scott est prévue, maintenant que la trilogie est terminée, John Logan en serait le scénariste, ce qui peut présager un film vraiment pas mal !
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Le passage

Franchement, jamais les 1265 pages (format poche) d'un roman ne m'ont parues aussi courtes.

L'humanité s'est retranchée dans des camps bien protégés pour échapper à la terrible épidémie qui a transformé une grande partie des hommes en mutants. Aucun espoir ne semble possible... pourtant, une jeune fille de 14 ans approche, et semble détenir la clé de l'avenir.

Personnages attachants, intrigue soutenue, péripéties en cascade, c'est très bien ficelé et j'attends la suite avec impatience!
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