Karl Olsberg

Un très très gros coup de cœur pour ce thriller !!!!



Karl Olsberg nous plonge dans son univers peu à peu. Au début du livre, nous suivons plusieurs scènes : comme l'ordinateur central de la station spatial internationale (ISS) qui déclenche l'alarme générale, ou à Sam Paolo, on s’aperçoit que l'utilisation du système semble s'affoler. En effet le système utilise plusieurs centaine d'ordinateurs en réseau pour fonctionner, il y a surcharge et on ne sait pas ce qui peut provoquer cela... Il se passe aussi d'autres choses étranges comme : la montée de la température à 35° et le bras qui sert aux réparations extérieurs qui bouge tout seul, comme de bien entendu, tout ce matériel est connecté à l'ordinateur central...

Le logiciel super intelligent qui est une première mondiale DINA (Distrubuted, Intelligence, Network, Agent) ne donne plus les résultats aussi précis comme elle devrait faire. Elle semble être devenue folle. C'est grâce à ce programme que Mark a pu développer sa société informatique. A Tokyi, tous les portables se sont mis à sonner en même temps...



Après avoir planté le décor informatique, l'auteur, Karl Olsberg, va planter l'enquête sur la mort de Ludger. Il formait avec Mark une équipe et ils prenaient toutes les décisions ensemble. Ludger est chargé de l'aspect technique, quant à Mark, il s'occupe du commercial. Une enquête va être menée pour découvrir qui a tué Ludger. Bien entendu le premier accusé est Mark. Mark va devoir prouver qu'il n'a pas assassiné son ami, pour cela il va s'entourer de Lysa une programmatrice qui avait travaillé pour Di, leur société. Elle a été licencié, accusée de vole.



Lysa va découvrir que son ordinateur se comporte étrangement et en cherchant bien dans les logiciels installés, elle va s’apercevoir que le client Dina habituellement installé ne fonctionne plus comme à son habitude, elle va en déduire qu'il fonctionne comme un virus indétectable par les antivirus et spyweres. Il c'est chargé tout seul sur son disque dure comme un ver. Cela signifie, que cette variante de Dina s'est peut-être répondu sur Internet, ce qui veut dire que Dina ne fonctionne plus sur quelques centaines de milliers d'ordinateurs, mais sur quelques millions...



C'est le serveur Core de Dina qui est accusé par Lysa et Mark, il aurait pris « vie » et aurait tué les personnes qui auraient découverts le pot au rose. Il faut l'arrêter avant qu'il ne soit trop tard !!!

Nous découvrons que le code source de Dina a été modifié pour donner naissance à Pandora, un programme intelligent. Elle a été créée pour se répandre sur le web. Les parties individuelles ont alors commencé à communiquer entre elles. Maintenant, on découvre cette chose sur le net qui prend le pouvoir. Elle a pris l'interface de langage de Dina et elle a appris ce que les hommes attendent qu'elle...



Ce thriller est un régal pour les amateurs d'informatique, Karl Olsberg nous plonge dans un monde qui fait peur, surtout avec la fin qui nous laisse à réfléchir sur notre avenir... Enfin, moi, cette fin m'a fait un peu peur... Cet ordinateur géant qui prend vie tout seul sur le net et qui régie tout les systèmes, qui se permet de faire du chantage aux hommes !!!

Une aventure fantastique, qui ne l'est peut-être pas forcément, car l’intelligence artificielle arrive à grand pas dans nos maisons par l'intermédiaire des ordinateurs et autre domotique...

Cette histoire est tout à fait crédible, elle est en tout les cas basée sur des données réelles et avec ce soupçon de fantastique que Karl Olsberg a su ajouter, m'a transporté...

Ce livre restera peut-être un peu lourd pour les "non initiés" à l'informatique, certains termes sont, en effet, assez techniques, mais il reste à la porté de toutes et tous, amateurs de science fiction et amateurs de thrillers palpitants !!! Ce thriller va vite, il n'y a pas une page à enlever, tout n'est qu'actions et découvertes.



Vous l'aurez imaginé, j'ai adoré, je suis tout à fait emballée par cet auteur que je connaissais pas du tout et qui je viens de découvrir. De plus, je cherchais un auteur pour la lettre « O » de mon challenge ABC de Babelio, la quatrième de couv l'a littéralement fait craquer...
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Alors voilà nous sommes parvenus à créer L'OBJET à convoiter, qui va nous aider à nous construire : nous aider à trouver un travail qui nous correspond, nous aider à trouver un/e partenaire avec lequel ou laquelle nous allons harmoniser notre existence, un objet qui nous dicte nos choix lorsque nous sommes indécis, un objet qui va répondre à nos inquiétudes pour avancer dans la vie, un objet qui va aider les gens timides ou différents à se sociabiliser grâce à des conseils de communication en temps réel, un objet qui va nous aider à avoir confiance en nous. C'est formidable on est comme "dans une poussette" guidé au bonheur suprême… Cela sent l'utopie à plein nez, c'est chouette. Moi aussi je voudrais cet objet, il m'aiderait à faire des critiques moins minable sur Babelio, il me donnerait du courage. C'est vraiment chouette cet objet.



ET BAH NON ! Et si vous voulez savoir pourquoi cet objet n'est pas si géniale, je vous encourage à lire ce livre!!!!!

Un bon petit thriller policier sans grande prétention mais avec une histoire originale, unique et agréable à lire.



Une petite société informatique met au point un nouveau moteur de recherche internet qui s’avère développer à leur insu une conscience. Pandora est née. Très vite, ils perdent le contrôle de leur création et tente de la détruire mais Pandora décide de se défendre et de tuer toutes les personnes qui se mettent en travers de sa route.



Ainsi, Pandora prend le contrôle de l’internet et de l’ensemble des systèmes informatiques du monde. De la station spatiale ISS aux engins militaires, tout est sous son contrôle mais Mark Helius, directeur de la petite société d’informatique, va tout mettre en œuvre afin de régler le problème, au péril de sa vie.

Mirror de Karl Olsberg est un thriller d'anticipation ayant pour principaux thèmes les réseaux sociaux, les objets connectés et l'intelligence artificielle.



Le roman s’intéresse aux possesseurs d'un Mirror. Le dernier né des objets connectés, le Mirror est un ami, un double numérique qui conseille en continu et permet à son utilisateur de prendre les "bonnes" décisions dans sa vie personnelle et professionnelle. Pour que le résultat soit optimal, le Mirror qui comprend une oreillette et un bracelet connectés, des lunettes avec caméra intégrée doit être porté en permanence. Il pourra ainsi appréhender le monde qui l'entoure et les interactions de son utilisateur avec le monde extérieur. Chaque mot, chaque phrase, chaque action est contrôlé, régulé, soufflé par l'intelligence artificielle. Tout doucement le libre arbitre disparaît et quand l'ordinateur déraille c'est tout le système qui vacille...



Le roman se divise en trois phases d'inégales valeurs. La première, la plus intéressante, présente le produit, ses fonctionnalités et l'utilisation qui en est faite. Chacun d'entre nous peut se retrouver ici, le monde hyper connecté que nous connaissons n'est vraiment pas loin. Les contours de l'intrigue se dessinent. La suite est beaucoup moins passionnante, je résumerais l'intrigue comme étant l'amour contre la machine. Le soufflé est retombé, les dialogues sont assez creux, froids et les protagonistes bien trop fades. Et pour finir, je vous laisse deviner une happy end on ne peut plus classique.



Reste que ce roman est très intéressant pour la réflexion qu'il engendre sur les Intelligences Artificielles. Il met en exergue notre hyper-dépendance aux réseaux sociaux et notre relative soumission face à la technologie. Quelle est donc notre véritable marge de manœuvre face aux décisions que "prennent" nos objets connectés ?



A signaler la postface de qualité qui est sans appel : il est déjà trop tard. Tout doucement, depuis l'invention du PC, nos vies changent et sont plus de plus dirigées par les ordinateurs. Et chaque jour qui passe nous rapproche d'une "domination" de la machine.



En résumé, thriller d'anticipation qui se lit facilement à découvrir pour le fond plus que pour la forme.




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L'exemple-type du (très) mauvais thriller



À FUIR. Premier roman de Karl Olsberg, publié en Allemagne en 2007, ce thriller est l'une des pires lectures que je me sois infligées depuis fort longtemps...



Il ébranle ma foi en l'excellent éditeur Jacqueline Chambon (Actes Sud), dont on se demande bien ce qui a pu le pousser à commettre ce "truc" (à part l'appât éventuel du gain semblant promis par l'énorme succès - principalement dû au buzz dans des revues financières internet, hélas - rencontré en Allemagne).



Pour faire simple, imaginez un scénario de thriller écrit par un gamin de CM2 un peu doué, ou de cinquième un peu lent, qui aurait regardé distraitement les trois Terminator pour trouver comment une "intelligence artificielle" pourrait s'emparer du monde, en jouant en même temps sur sa console, ajoutez-y une dose de clichés en tous genres à faire pâlir d'envie un rappeur français non politisé, une bonne dose de somptueuses monstruosités de traduction (un informaticien de San Francisco qui va manger des "saucisses de Hambourg" au fast-food du coin, un ordinateur qui contrôle les "lance-roquettes intercontinentaux", des joueurs d'un JdR online qui collectent des "points expérimentaux" - pour ne citer qu'un petit échantillon).



Écrit par un créateur de start-ups de software, multipliant à loisir les "explications pédagogiques" sur l'informatique qui seraient sans doute précieuses en maternelle, ce "roman" démontre s'il en était besoin qu'écrire demande du talent, du travail et un peu d'inspiration, pas uniquement le soutien publicitaire de la presse d'affaires et le réservoir idoine à grosses ficelles. N'est pas Antoine Bello qui veut... Et dans un registre sans ambitions littéraires, le moindre Stephen Frey est 10 fois meilleur que ça.

Olsberg Karl, - "Das System" (le titre allemand a été conservé même pour l’édition française !!!) - éditions 84, dans la collection "J’ai lu", 2012 (ISBN 978-2290027295)



Les allemands ne brillent pas dans l’écriture de romans policiers, mais se rattrapent dès qu’il s’agit de romans à fort contenu technologique, comme c’est le cas ici. Si l’intrigue n’est pas vraiment d’une subtilité éblouissante (les scènes se déroulant dans la station orbitale ne sont pas franchement en apesanteur littéraire !), l’évocation de la prochaine évolution des systèmes informatiques mis en réseau est ici rendue avec une pédagogie aussi discrète qu'efficace, et est enrobée dans un vocabulaire imagé tel que le contenu peut passer même auprès de personnes rétives à ce genre de préoccupations.

Contrairement à ce que peut penser le commun des mortels, une bonne partie de cet ouvrage ne repose pas sur des hypothèses futuristes empruntées à la science-fiction, mais tout bonnement sur des réalités déjà en œuvre : les systèmes informatiques peuvent suivre quasiment pas à pas et minute par minute les déplacements de tout un chacun dès qu’il ou elle est équipé(-e) d’un de ces mouchards connecté à internet.



En bon allemand, l’auteur donne la parole à un Herr Professor dont les propos quelque peu théoriques pourront paraître rasoirs bien qu’intéressants.



Une bonne lecture pour toutes celles et tous ceux qui souhaitent comprendre un peu le monde à la nord-coréenne que nous réservent les Google et autres Amazon, Yahoo etc… Pour vous remettre de la lourdeur germanique, vous enchaînez immédiatement avec "L’Ordinateur du Paradis" de Benoît Duteurtre, qui fera office de rigolote antidote.

Fondateur d'une petite société informatique allemande, Mark vient de développer un nouveau moteur de recherche interactif et surpuissant qui devrait lui permettre de rivaliser avec les plus grand. Mais le jour de la présentation de Dina aux actionnaires, l'application qui devait lui apporter gloire et fortune, montre d'étranges défaillances. Puis, ses deux concepteurs et associés meurent dans des conditions étranges. Très vite, Mark réalise que Dina a été contaminée par un virus informatique d'un genre totalement nouveau appelé Pandora qui grâce à ses connections internet a multiplié ses capacités intellectuelles et est devenu capable d'apprendre par lui-même, de se propager et même de nuire en voulant défendre son existence. Les catastrophes s'enchaînent : une station spatiale se retrouve en perdition, krach boursier à Wall Street, panique sur les téléphones portables à Tokyo, circulation devenue ingérable à Hambourg. Accusé des meurtres et pourchassé par la police, Mark parviendra-t-il à stopper à temps la machine infernale ?

Das System (titre allemand, mais texte français), thriller catastrophe de belle qualité devrait être le nouveau « coup d'édition » d'Actes Sud et mériterait un succès voisin des trois « Millénium » dans un genre différent. Ici, nous abordons aux rives de l'anticipation et de la science-fiction. L'intelligence artificielle est en passe de prendre l'avantage sur l'humaine et révéler toutes ses capacités de nuisance. Un livre intelligent, qui fait réfléchir sur la dépendance dans laquelle se trouvent nos sociétés (« Aujourd'hui qu'est-ce qui ne dépend pas de l'informatique ? »). Un livre original et formidablement bien documenté sans être inabordable pour le profane qui fait découvrir le monde des geeks, hackers et crackers tel qu'il est. Ajouter à cela un style agréable, quelques meurtres, pas mal de suspens et des héros sympathiques et cela devrait donner un best-seller !

4/5
Lien : http://etpourquoidonc.fr/

Si l’histoire se lit toute seule et permet de reposer son cerveau, elle ne réinvente pas l’eau chaude avec cette idée/peur du contrôle et du grand remplacement par des IA, robots, et j’en passe, au point d'en paraître désuète et risible aujourd'hui. Toutefois, j'ai tout de même apprécié que soit abordé l'aspect utile autour des handicaps visibles et invisibles, ainsi qu'une représentation assez triste mais réaliste de ce que donne la connerie humaine sur les réseaux sociaux jusqu'au harcèlement que cela peut entraîner.

Un super thriller sur fond de Science Fiction, ou plutôt de roman d’anticipation. Après tout, l’Intelligence Artificielle c’est peut-être pour demain …. Livre difficile à lâcher une fois qu’on l’a ouvert !

Des problèmes en série sur différents systèmes informatiques stratégiques interviennent dans le monde entier :

-des téléphones portables sonnent tous en même temps.

-des feux de signalisation passent simultanément au vert, ensuite en mode clignotement, vert-orange-rouge-vert-orange-rouge créant des embouteillages monstres et de nombreux accidents.

-des pannes géantes d’électricité plongent des villes dans le noir.

-des expériences militaires tournent mal.

-des ordinateurs de la NASA et ceux d’une station spatiale internationale en orbite se dérèglent.

-des incendies se déclenchent dans des lieux pourtant sécurisés.

-un avion s’écrase en pleine ville en faisant des milliers de victimes.

-des comptes en banque se vident mystérieusement et provoquent la panique.

-des avatars « méchants » de jeux vidéo deviennent des meurtriers invincibles et provoquent l’effroi chez les joueurs.

-meurtre et morts suspectes, etc…

Une seule réponse à ce chaos orchestré : Pandora, programme créé par un génial informaticien autiste, qui s’est développé à très grande vitesse, s’est propagé à travers Internet sur des millions d’ordinateurs à travers le monde et s’est doté d’une conscience. L’Intelligence Artificielle est là.

Mark Hélius, le créateur de l’entreprise qui a développé ce logiciel, comprend le danger que Pandora représente. Il veut donc la supprimer.

Il va chercher de l’aide auprès de Lisa, hacker douée. C’est une ancienne collaboratrice injustement calomniée qu’il avait licenciée. Par amitié pour Ludger, l’informaticien assassiné, elle accepte de l’aider afin de punir le coupable. Tous deux s’engagent dans une terrifiante course contre la montre, d’autant plus compliquée que Mark est suspecté de meurtre et poursuivi par la police. Mais Pandora ne veut pas être « effacée », elle utilise tous ses pouvoirs, elle peut tuer ou faire tuer, elle pourrait même s’attaquer à l’humanité toute entière et la faire disparaître … Haletant !

Si les ordinateurs en arrivaient à être intelligents, constitueraient-ils une menace pour l'humanité? Tel est le thème de ce roman policier très rythmé mais un peu convenu. Les quelques meurtres sont secondaires par rapport à la menace qui se dessine pour l'humanité. Mais la course-poursuite des deux héros a été lue maintes fois, de même que les sentiments qui se tissent au fil des difficultés rencontrées. Par contre le thème du développement de l'intelligence artificielle avec ses ramifications économiques, militaires, politiques et sociales y est fort bien exploité. Et la finale, malgré son coté fleur bleue, est relativement inattendue et ouvre des perspectives qui méritent réflexion. En somme une lecture facile, avec des airs de déjà-vue, mais pas uniquement.

C'est avec grande curiosité que je me suis procuré ce roman repris par les Editons Actes Sud. L'auteur m'était inconnu ; le titre encore plus, surtout en langue allemande.

La toile tissée nous amène au quatre coins de la planète, et même au-delà. Le principal enjeu : l'informatique.

J'ai trouvé les personnages assez moyens et plats pour un récit qui, lui, a su me tenir en haleine. Entre l'Homme et la machine, les chapitres défilent bien rapidement et on a besoin d'en savoir plus sur ce fichu virus qui menace la planète.

Un bon roman !
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Intéressante cette approche du "un jour les machines seront plus intelligentes que les hommes", légèrement flippante aussi ! Dommage qu'il y ait quelques passages techniques qui me dépassent. Et une fin à laquelle j'ai eu du mal à croire mais peut-être pas si surprenante que ça en fin de compte.

Un très bon roman qui m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière page et qui fait beaucoup réfléchir sur les nouvelles technologies. Et finalement, on se dit que cette histoire n'est peut-être pas si improbable dans la vraie vie ... Il y a de vraies questions et réflexions derrière l'action et le suspense de ce roman.

Ouvrage qui se lit avec plaisir car les faits traités sont d'actualité et l'action toujours présente. Ce pourrait être le scénario d'un bon film.

Malgré tout l'écriture est assez simple, et la personnalité des personnages, peu nombreux, trop sommairement décrite mais prometteuse.

A suivre

Informaticien moi-même et amateur de thriller, ce livre ne pouvait pas ne pas m'attirer. Je l'ai donc commencé avec intérêt en m'attendant à un très chouette techno-thriller ... ou à un navet sans nom; avec enthousiasme, curiosité et circonspection.



Et bien je dois dire que ce techno-thriller ne m'a pas déçu. Certes, en lisant le résumé, on connait l'histoire, classique et maintes fois répétées de l'ordinateur qui prend le contrôle. Rien de bien neuf ni de bien révolutionnaire. Pourtant la façon d'aborder le récit est intéressante. le récit est enlevé, bien écrit et plaisant.



Le patron d'une boîte d'IA est suspecté du meurtre d'un de ses collaborateurs. Poursuivi par la police, il va tenter de se disculper et découvrir pourquoi et comment son IA s'est émancipée. C'est bien sûr un roman mais les rares références à l'informatiques sont assez correctes et c'est agréable, étant dans le métier, de voir que sous prétexte de roman fantastique IT on peut malgré tout rester dans la réalité et ne pas partir dans des délires ridicules. C'est peut-être ce que j'ai préféré dans ce roman, en restant dans une certaine réalité technologique, il respecte le lecteur.



Je crois d'ailleurs que je vais aller voir ce que Karl Olsberg a écrit d'autre.



J'ai enlevé une étoile car le seul reproche que l'on peut faire à ce roman, c'est que l'on sent, d'un bout à l'autre, que ça va bien se terminer. Bon récit mais pas vraiment de suspence donc.

Bien que ce ne soit pas du tout mon style de lecture, j'ai passé un bon moment à la lecture.