Karl Zéro

J'ai constaté qu'en France, si on a parfaitement le droit de clamer qu'un innocent est en prison, l'inverse n'est pas possible. Si on a un doute sur l'innocence d'une personne qui a été "blanchie", on ne peut...que se taire.
Est-ce normal ?
Non, mais c'est comme ça en vertu du sempiternel adage : "On n'a pas le droit de commenter une décision de justice."

Affaire Krombach / Bamberski

Maître de Caunes, défendant Bamberski, venait de se dresser pour lui poser - en tonnant, comme il se doit dans un prétoire - une question qui, même si elle semble extraite des Annales du bac de philo, n'en résume pas moins parfaitement l'enjeu de ce rapt :
- Le devoir est-il supérieur au droit ? M. Bamberski n'avait pas le droit de faire ce qu'il a fait... mais il en avait le devoir !

Affaire Krombach / Bamberski

Ce fait divers, l'histoire de ce père justicier, va bouleverser la France entière. Le dossier, pourtant, soulève un problème auquel le Code Pénal répond par la négative, tandis que l'opinion publique opte le plus souvent pour un "oui" franc et massif : doit-on se faire justice soi-même ?

Toutes les femmes ne sont pas séduites par les agresseurs. Ça arrive d’ailleurs chez les hommes aussi dans la mesure où l’horreur a un pouvoir de séduction extrême. Supprimez l’horreur, vous fermez presque toutes les salles du Louvre, les peintures, vous arrêtez les trois quarts de l’industrie cinématographique : films d’horreur, films de gangsters… Toute une partie de la production artistique se fonde sur l’horreur. Les pervers fascinent.

C’est à 90 % sur Internet que ma vie s’est déroulée et c’est à cause d’Internet que je me suis fait gauler. Quand on héberge en soi autant de colocataires différents, Internet leur permet de s’exprimer tous…

James Byron Dean, né en 1931 à Marion, mort à vingt-quatre ans en Californie, est parvenu à accéder au statut d’icône culturelle en un seul film, La Fureur de vivre. Un rebelle de lycée à l’âme trouble, torturé par les démons de l’adolescence. Comme moi… Les deux autres rôles qui firent de lui une star sont le solitaire asocial dans À l’est d’Éden et le paysan revêche et raciste de Géant. Sa renommée et sa popularité reposent sur ces trois seuls films dans lesquels il a tenu le premier rôle. Il fut le symbole de la jeunesse en désarroi des années 1950 et 60. Il a reçu deux nominations pour l’Oscar du meilleur acteur, à titre posthume, ce qui constitue un record. Comme Bruce Lee ou Marilyn Monroe, son décès tragique et prématuré, au faîte de la gloire, a contribué au mythe et à son inscription au panthéon du cinéma américain

Les stars d’aujourd’hui sont des nains, comparées aux célébrités d’avant. Avant, il fallait du talent et du charisme, pas juste être le plus beau. À l’époque, les scandales faisaient mauvais genre. Tout a bien changé. Maintenant, il faut du scandale. Faire des trucs insensés. Les gens adorent ça.

La fiction mène à la réalité, et la réalité dépasse la fiction.

Les gens ne sont pas bien dans leur peau, parce qu’ils sont moches. Essayez d’être naturellement beau : c’est parfois dur. Les gens prennent les moches en pitié, mais ils n’ont pas pitié des belles personnes. Ils sont jaloux

La peur me semble être une saine réaction face à un individu qui vous harcèle et vous menace. C’est exactement pour cela qu’elle existe, la peur : pour vous obliger à réagir face aux dangers pesant sur votre sécurité. Quoique ce sentiment soit désagréable, il est normal, compte tenu de la situation qui le suscite

Quand les humains se rassemblent et constituent des communautés, les choses peuvent mal tourner pour certains à cause des règles qui s’érigent et des usages qui se développent. Ce sont la peur et l’injustice qui font partir de toutes les communautés.

Je pense que quand on dit être mon ami, c’est sincère. Quand je suis ton ami, je suis ton ami pour la vie, pour les bons et les mauvais jours, quoi qu’on en dise.

Tout le monde peut faire semblant d’être quelqu’un d’autre en ligne – le fait de voir le nom de quelqu’un à côté d’un article ne signifie pas nécessairement que c’est cette personne qui l’a écrit. certaines de ces personnes ont des raisons spécifiques, et en empruntant l’identité des autres, ils pensent qu’ils peuvent atteindre leurs objectifs ridicules. les gens ne peuvent pas être aussi naïfs pour croire que tout ce qu’ils lisent est vrai. gardez l’esprit ouvert – ce que vous lisez sur internet n’a pas forcément de valeur. il faut moins d’une minute pour créer des faux noms d’utilisateurs. ça arrive tout le temps. ne jugez pas quelqu’un par ce que vous lisez en lign

Internet est le pays de la liberté et la patrie des braves, mais aussi des lâches qui, planqués derrière leurs ordinateurs, lancent de fausses accusations pour les internautes naïfs qui croient tout ce qu’ils lisent sans jamais vérifier.

Vendre des choses qui ne vous appartiennent pas à 100 % peut engendrer toute une série de sales conséquences qui aideraient policiers ou détectives privés à vous pister après votre disparition. À éviter coûte que coûte. N’acceptez que du cash pour ce que vous vendez, retirez tout ce que vous avez sur votre compte en banque, mais attendez aussi longtemps que possible avant de le fermer.

Y a un truc que je ne comprendrai jamais. C’est votre hypocrisie. Ce que vous adorez voir au cinéma, vous l’abhorrez quand c’est en vrai.

Je suis multiple mais j’ai été surtout seul. Terriblement seul. Y avait pas grand monde pour m’aider. Et, en même temps, j’étais entouré en permanence par une foule d’internautes. Ils me suivaient, m’admiraient, me haïssaient. Ils me faisaient vivre.

Les psys, les criminologues, les flics, les journalistes, les témoins, les experts de tous poils glosent sur mon compte en italiques… La vie est décidément mal faite : c’est maintenant qu’ils ont plein de trucs à dire sur moi, plein de conseils à donner, quand je n’en ai plus besoin. Et moi, je vous parlerai « écrit en caractères normaux ». Pour une fois, être « normal » me changera…