Citations de Kate B. Jacobson (49)
Il me caresse la joue tendrement.
- Tu m'as vraiment manqué, tu sais.
- Pourquoi n'as-tu pas appelé ?
- C'était difficile dit-il en se rembrunissant, avec tout ce qui s'est passé. Je t'en voulais, mais je m'en voulais aussi, j'aurais dû comprendre ta réaction. J'ai pensé que ce voyage au Japon, loin de toi, me permettrait d'y voir plus clair. Mais ça a été un supplice, dit-il en éclatant de rire.
Cet aveu m'émeut : il a souffert comme moi de notre séparation. Je n'ose croire ce que j'entends.
- Zoé, dit-il en redevenant sérieux, j'ai follement envie de te prendre là, sur cette banquette. Mais, sourit-il en me voyant rougir, je doute que l'on parvienne à oublier la présence de Max à l'avant malgré les vitres fumées. Et j'ai envie de bien mieux pour nos retrouvailles qu'une étreinte rapide à l'arrière d'une voiture. Malheureusement, j'ai ce rendez-vous ce soir.
- Et moi aussi j'ai un rendez-vous, laissé-je échapper.
- Ah bon ? me dit-il en me regardant d'un œil soudain soupçonneux, ses yeux s'arrêtant sur le décolleté qui dévoile la naissance de mes seins. Je peux te déposer ? demande-t-il un peu froidement.
Maintenant, il murmure à mon oreille et sa main est remontée le long de mon bras, qu'il caresse. Je sens l'odeur de sa peau, son torse est tout près de moi, et j'ai une subite envie de m'y blottir. Mais la présence de sa grand-mère de l'autre côté de la baie vitrée m'empêche de perdre le contrôle.
Je déteste Pauline, et je déteste Los Angeles. Le taxi qui m’a emmenée jusqu’ici est reparti avec mes derniers dollars. Je décide de tenter le tout pour le tout.
« Vous avez tort de ne pas me laisser entrer. Je suis Marion Cotillard ! J’ai eu un oscar ! »
Mais soit le videur n’a jamais entendu parler de l’actrice française, soit il la connaît trop bien pour ne pas voir que nous n’avons rien en commun. Quoi qu’il en soit, il ne m’adresse même pas un regard.
Malgré la fatigue, je ne réussis pas à m’endormir tout de suite. Je n’arrive pas à réaliser que je suis à Los Angeles, dont je n’ai pas vu grand-chose d’ailleurs, car je suis arrivée de nuit. Pauline m’a ramenée dans son petit appartement dans une modeste mais jolie résidence de West Hollywood. Elle le partage avec une jeune créatrice de bijoux japonaise, Itsuko, qui est repartie pour quelque temps dans son pays. Je me suis installée dans sa chambre, le temps que l’on trouve un autre appartement pour nous deux. Allongée dans son lit aux draps parfumés, je repense aux dernières heures, et surtout à Terrence Grant.
Je revois son sourire, son regard attendri pendant que je lui racontais mes mésaventures, son sourire malicieux quand il m’a appelée Marion, je sens encore sa présence protectrice, son bras autour de mes épaules… Malgré moi, je me repasse sans cesse la scène, je voudrais ne rien oublier de ces instants. Je sais que je ne le reverrai pas, et cette certitude m’est étonnamment douloureuse. Pourtant, je ne le connais pas. C’est un étranger pour moi, un homme qui m’a seulement gentiment secourue et sans doute oubliée depuis, mais pendant ces quelques minutes, j’ai eu l’impression que l’on était proches. Ses yeux verts… c’est la dernière chose que je vois avant de sombrer enfin dans le sommeil.
- Je suis amoureux de toi. Je t'aime, et je t'aimerai toute ma vie.
James me serre langoureusement dans ses bras, et se penche sur moi pour m'embrasser.
- Je vous dérange ?
J'ai reconnu la voix de Terrence, glaciale. Je repousse James, amoureux passionné l'instant d'avant et maintenant hilare, et découvre Terrence derrière moi. Je ne lui ai jamais vu l'air aussi furieux, il me foudroie du regard.
- Eh relax, man, on répétait la scène. Tessa était encore au maquillage, j'avais besoin d'une partenaire.
Terrence ignore la remarque de James et s'adresse à moi, d'un ton très sec et en français.
- Zoé, quand vous aurez fini de jouer, j'aimerais bien que vous alliez avec l'assistant de Matt jeter un œil au nouveau décor parisien.
- Je vous sens énervé, il y a un problème ?
- Vous faites ce que vous voulez de votre corps, mais en dehors des heures de travail, s'il vous plaît.
- Tu me donnes tellement de plaisirs, Percy. J'ai toujours envie de toi.Je crois que je suis totalement obsédée par ton corps, ta peau.J'ai toujours besoin de sentir tes mains sur moi...Je ne sais pas comment j'aurais fait si j'avais dû me passer de toi pendant un an, dis-je en grimaçant à cette perspective.
- Moi qui croyait que c'était le charme de ma conversation qui allait te manquer le plus, dit Percy, faussement outré.Alors qu'en fait, je ne suis qu'un objet sexuel pour toi...
- Tu as intérêt à ne plus me fuir,mon cher, ou tu auras affaire à moi.Si tu crois que tu tu peux te débarrasser de moi aussi facilement...Je te suivrai au bout du monde s'il le faut !
C'est si bon de voir Percy sourire de nouveau !
- Chaque baiser que tu me donnes, reprends-je,chaque caresses m'attaches encore un peu plus à toi. Et toi,tu m'annonces que tu vas repartir à l'autre bout du monde; ce qui veut dire que je vais rester seule avec mes souvenirs.Tout ça est peut-être un jeu pour toi,mais pour moi ,ça ne l'est pas. Je te jure que j'aurais préféré! Mais voilà,je ne suis pas comme ça.Alors,sil te plait,si tu penses que rien n'est possible entre nous,laisse-moi partir.Je ne voudrais pas encore aggraver mon cas.
- Eh bien,ça me suffit.Je ne pourrais pas être plus heureuse.Moi aussi, je t'aime.
Il me serre contre lui à m'étouffer.
- Mon amour,mon amour, dit-il en me couvrant mon visage de baisers,écrasant sous ses lèvres les larmes de joie qui perlent à mes yeux.
- Si tu veux de moi,parviens-je à murmurer.
-Si je veux de toi? répète-t-il,les yeux écarquillés de surprise.Matilda, je ne veux QUE toi !Je t'aime, tu ne l'as pas compris ? Je t'aime comme je n'ai jamais aimé. Je ne peux même pas envisager ma vie sans toi.Pourquoi, à ton avis,je ne suis pas retourné en Argentine?
- Effectivement,il n'y a pas de '' nous ''possible, dit-il avec une fermeté qui me transperce le coeur.Tu me touches,Matilda.Tout en toi me plaît et je te désire comme un fou, mais je sais que je n'ai rien de plus à t'offrir.Je ne peux pas te donner ce que tu attends;je ne saurais pas te rendre heureuse.
- Absolument Matilda, je te fais des avances.Maintenant que je te sais célibataire,je ne vois pas d'obstacle à refaire ce que nous avons si bien réussi l'autre jour, me répond-il.
- Qui te dit que j'en ai envie? le provoqué-je.
Percival bondit du lit et se dresse devant moi.J'ai reculé instinctivement et je sens dans mon dos la fraîcheur du mur.Il ne sourit plus;il me regarde même gravement.
- Matilda, j'ai envie de toi,dit-il d'une voix basse et rauque.Ces derniers jours, j'étais en colère contre toi,mais aussi contre moi,car même si je t'en voulais,je désirais plus que tout t'avoir de nouveau dans mes bras.Mais,tu n'as qu'un mot à dire et je sors immédiatement de cette chambre.
- Zoé, poursuit-il en me prenant dans ses bras et en me fixant de ses yeux adorés. Je t'aime, comme je n'ai jamais aimé.Je veux vivre au grand jour.Je comprends que ce soit difficile pour toi, de te retrouver en une des journaux,détaillée,scrutée,commentée sur Internet.Mais, crois-moi quand je te dis que l'on s'y fait.Et je ferai tout pour te protéger de ça.
Je colle mon nez à son torse et je respire son odeur délicieusement musquée.
- Moi aussi je t'aime Terrence, de tout mon corps, de toute mon âme.Je crois que je ne savais même pas que l'on pouvais aimer si fort.Et je ne vois pas ce qui pourrait me rendre plus heureuse que d'avoir des enfants de toi.
Blottie contre lui,je sens toute la force de son corps puissant, et il me donne le courage d'affronter le monde.
- Ok .Je veux bien être ta girlfriend officielle,dis-je avec une petite moue d'enfant gâtée.
- Si Zoé, me coupe Terrence. Je suis heureux comme je ne l'ai jamais été, et pas seulement parce que j'ai retrouvé ma mère. Parce que tu es entrée dans ma vie, parce que tu lui as donné un sens.
Je reste un instant silencieuse,émue par cette déclaration.
- Zoé? dit Terrence, tu es toujours là?
- Oui,je suis là, c'est juste que... Terrence, moi aussi, je t'aime tellement. J'ai l'impression de n'avoir pas vécu avant de te rencontrer. C'est comme si je t'étais destinée. C'est bête, mais quand je pense à notre rencontre,alors que je débarquais à peine ...
Sous le coup de l'émotion, je ne trouve plus mes mots.Je choisis de plaisanter,pour cacher mon trouble:
- Si l'avion n'avait pas été en retard, je ne t'aurais peut-être jamais rencontré!
Je vous aime, Zoé Scart,je suis fou de vous.
J'ai les jambes en coton et je crois que mon coeur va exploser.
- Terrence, je t'aime, je t'aime tellement.
Je crois que nous n'avons échangé un baiser aussi intense,aussi fougueux. On ne parvient pas à se détacher l'un de l'autre.Je suis submergée de bonheur, et je suis comme émerveillée par ce qui nous arrive. Et Terrence semble dans le même état !
- Mon amour,dit-il, je te pardon pour hier,je suis désolé d'avoir trop bu, de m'être montré dans cet état.
Mon amour! Il a dit '' mon amour '', je pourrais lui pardonner tout et n'importe quoi !
- Zoé, je tiens à toi,je te l'ai dit. Et je n'en veux aucune autre. Je te désire, toi. Je ne peux rien te dire d'autre,je ne peux pas te faire de promesse sur l'avenir.
- Et je n'en veux pas.Pour moi aussi c'est tout neuf,je n'ai pas connu ça avant toi.J'ai aussi besoin de temps pour savoir ce que je veux.Je ne te demande pas d'engagement,je souhaite juste que tu sois honnête avec moi.
- Je le serai Zoé, je te le promets.
- Et je le serai aussi.
Pourquoi croyez-vous que je vive seul, que j’aie toujours vécu seul ? À qui voulezvous faire confiance quand vous êtes une star de cinéma et un milliardaire ? Les femmes vous font des déclarations enflammées alors que vous les connaissez depuis cinq minutes, elles s’offrent à vous sans que vous ayez levé le petit doigt pour les séduire. Elles ne savent même pas qui je suis, elles regardent mon apparence, ma fortune, mais mon humanité, mon cœur, ce que je pense et ce que j’aime ne les intéressent pas. Oh ! je ne vais pas me plaindre, j’en profite, et je garde mon entière liberté. C’est un monde de fous, mais c’est le mien, celui que j’ai choisi. Mais vous Zoé, vous n’êtes pas comme ça, je vous ai observée, vous vous intéressez aux gens ; l’argent et la gloire vous étonnent, vous intriguent, parfois tout cela vous amuse, mais ce n’est pas après cela que vous courez, et c’est pour ça que vous me plaisez tant.
EXTRAIT
Il y a onze ans, je débarquais de Paris. Aujourd’hui, j’arrive de Florence, où j’ai suivi ma mère, italienne, après son divorce de mon père français. C’est dans la ville des Médicis que j’ai appris mon métier, designer textile. Je choisis des matières, dessine des imprimés pour créer des tissus qui seront utilisés dans une collection de vêtements. J’ai la chance de travailler avec Mimi, une styliste pleine de talent qui est aussi mon amie.
Si je suis de retour dans le Sussex, c’est pour assister aux fiançailles de mon ancienne correspondante et toujours amie Emily. À travers la vitre, je la vois, blonde, élancée, les cheveux au vent, courir vers moi avec un immense sourire aux lèvres. Elle se précipite pour m’ouvrir la portière, avant même que le chauffeur, qui est sorti du véhicule, ne puisse le faire. Emily a toujours pris beaucoup de liberté par rapport aux convenances.
– Quel bonheur ! Tu vas bien ? Tu as fait bon voyage ? dit-elle en me serrant dans ses bras.
Pourquoi croyez-vous que je vive seul, que j’aie toujours vécu seul ? À qui voulezvous faire confiance quand vous êtes une star de cinéma et un milliardaire ? Les femmes vous font des déclarations enflammées alors que vous les connaissez depuis cinq minutes, elles s’offrent à vous sans que vous ayez levé le petit doigt pour les séduire. Elles ne savent même pas qui je suis, elles regardent mon apparence, ma fortune, mais mon humanité, mon cœur, ce que je pense et ce que j’aime ne les intéressent pas. Oh ! je ne vais pas me plaindre, j’en profite, et je garde mon entière liberté. C’est un monde de fous, mais c’est le mien, celui que j’ai choisi. Mais vous Zoé, vous n’êtes pas comme ça, je vous ai observée, vous vous intéressez aux gens ; l’argent et la gloire vous étonnent, vous intriguent, parfois tout cela vous amuse, mais ce n’est pas après cela que vous courez, et c’est pour ça que vous me plaisez tant.
Pourquoi croyez-vous que je vive seul, que j’aie toujours vécu seul ? À qui voulezvous faire confiance quand vous êtes une star de cinéma et un milliardaire ? Les femmes vous font des déclarations enflammées alors que vous les connaissez depuis cinq minutes, elles s’offrent à vous sans que vous ayez levé le petit doigt pour les séduire. Elles ne savent même pas qui je suis, elles regardent mon apparence, ma fortune, mais mon humanité, mon cœur, ce que je pense et ce que j’aime ne les intéressent pas. Oh ! je ne vais pas me plaindre, j’en profite, et je garde mon entière liberté. C’est un monde de fous, mais c’est le mien, celui que j’ai choisi. Mais vous Zoé, vous n’êtes pas comme ça, je vous ai observée, vous vous intéressez aux gens ; l’argent et la gloire vous étonnent, vous intriguent, parfois tout cela vous amuse, mais ce n’est pas après cela que vous courez, et c’est pour ça que vous me plaisez tant.