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Citations de Katharine McGee (71)


Novembre 2118

Les rires et la musique s’éteignaient peu à peu au 1000e étage tandis que la fête se délitait et que même les plus bruyants des invités gagnaient les ascenseurs d’un pas titubant pour rentrer chez eux. Les fenêtres sol-plafond formaient encore des rectangles d’obscurité veloutée alors que le soleil se levait au loin, peignant l’horizon d’ocre, de rose pâle et d’or nacré.

Puis un cri déchira brusquement le silence comme une fille dégringolait dans le vide, son corps chutant de plus en plus vite.

Dans trois minutes précisément, elle percuterait le ciment impitoyable d’East Avenue. Mais à ce moment précis, avec ses cheveux qui claquaient au vent telle une bannière, la soie de sa robe qui ondulait autour de ses courbes et sa bouche rouge vif figée en un parfait O de stupeur, elle était plus belle que jamais.

On dit que, juste avant de mourir, les gens voient défiler toute leur vie devant leurs yeux. Mais tandis que le sol se précipitait à sa rencontre, la fille ne put penser qu’aux dernières heures qui venaient de s’écouler, au chemin qu’elle avait pris et qui s’achevait ici. Si seulement elle ne lui avait pas parlé. Si seulement elle n’avait pas été aussi bête. Si seulement elle n’était pas montée jusque-là.

Quand le surveillant de quai trouva ce qui restait de son corps et envoya d’un doigt tremblant son rapport d’incident, il ne savait qu’une chose : cette fille était la première personne à tomber de la Tour depuis vingt-cinq ans qu’il travaillait là. Il ignorait qui elle était et comment elle avait pu avoir accès à l’extérieur.

Il n’aurait su dire si elle était tombée par accident, si quelqu’un l’avait poussée ou si, écrasée par le poids de ses propres secrets, elle avait décidé de sauter.
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- Je ne crois pas en l’amour, affirma Cord.

- C’est affreux, répliqua Eris, même si elle n’était pas certaine de ne pas partager son avis. Tout le monde croit en l’amour.

- Je crois au bonheur, dit Cord avec un regard lointain, comme si ses pensées volaient très loin d’elle, de cette soirée et de toute la Tour. Mais je ne suis pas du tout sûr que l’amour soit un bon moyen de l’atteindre.
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Elle pivota pour se regarder dans la glace. Atlas se tenait toujours derrière elle, sa grande silhouette large épaules entourant la sienne. Leurs yeux se croisèrent dans le miroir à l'instant où le jeune homme lâchait le fermoir et laissait retomber ses mains. Avery aurait voulu qu'il la prenne par ses épaules nues, qu'il lui chuchote des mots doux à l'oreille et l'embrasse dans la nuque à l'endroit qu'il venait de toucher.
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- C'est Paris qui m'a convaincu de venir, rectifia Rylin, et Cord rit.

- Alors, à Paris !

Il leva son verre.

- À Paris, répéta doucement Rylin.

Elle trinqua avec lui dans la lumière vacillante des bougies, en se demandant ce qu'elle était en train de faire. Mais elle ne parvenait pas à éprouver le moindre regret.
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Le jour et la nuit. Le bien et le mal. La vérité et le mensonge. Elle avait conscience d'un tas d'oppositions à présent, avec sa vie apparemment parfait mais gangrenée par de terribles secrets.
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On dit que avant de mourir, les gens voient défiler toute leur vie devant leurs yeux. Mais tandis que le sol se précipitait à sa rencontre, la fille ne put penser qu'aux dernières heures qui venaient de s'écouler, au chemin qu'elle avait pris et qui s'achevait ici.
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— Tu as le choix entre des pâtes et… des pâtes.
La tête inclinée, la jeune fille fit mine de réfléchir.
— Des pâtes, ce serait génial, déclara-t-elle. Je peux t’aider ?
— Trouve-moi un égouttoir.
Connor attrapa une casserole, la remplit d’eau et alluma le gaz, avant de faire chauffer la sauce dans une poêle à part.
— Un égouttoir ? répéta Béatrice, désemparée.
Elle ne savait pas du tout de quoi il parlait.
Le militaire refréna un sourire.
— Laisse tomber.
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Real love comes from creating a family together, from facing life together - with all its messes and surprises and joys.
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Tu te rappelles ce que disait ton grand-père ? La couronne te sépare en deux personnes: l'une publique , l'autre privée tu es à la foi la future reine de ce pays et une jeune fille comme les autres .
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Élire une reine ou un roi ? Quelle drôle d'idée ! Il était évident que les élections ne concernaient que les juges et les membres du Congrès. Quel désastre ce serait, si la branche exécutive devait se plier aux exigences de tous les citoyens et les supplier de voter pour elle ! Un tel système n'attirerait que des loups aux dent longues et aux intentions inavouables
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Elle avait bien tenté d’ignorer les commentaires haineux sur les réseaux sociaux et les sifflets des paparazzis, par amour pour Jeff. Jusqu’au jour où l’ex-petite amie du prince, Daphné, lui avait avoué être responsable de tous ses malheurs. C’était elle qui avait posté un photographe devant le dortoir de l’étudiante afin de surprendre le jeune couple et de vendre les clichés de leur relation à la presse à scandale. Quand la jeune fille en avait parlé au prince, il avait pris la défense de son ex.
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Elle avait rencontré les jumeaux de la famille royale plus de dix ans auparavant, quand sa mamá avait été nommée chambellan du roi. Depuis, Samantha était sa meilleure amie, presque une sœur.
L’année précédente, Nina était sortie avec le frère de la princesse. Si tout allait bien au début, la jeune fille était vite devenue la cible d’une campagne de harcèlement à l’échelle nationale, dès que leur relation avait été découverte par les médias.
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Et elle avait adoré ça. Boire une bière entre amies et se raconter des histoires autour d’un feu de camp lui avait davantage plu que les habituelles résidences cinq étoiles de la famille royale.
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La perspective était d’autant plus alléchante qu’elle ne craignait plus d’être traquée par des paparazzis entre deux cours, même si elle entendait encore quelques murmures sur son passage et croisait parfois le regard incertain d’étudiants qui la fixaient, se demandant où ils l’avaient déjà vue.
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La jeune femme, elle, était incapable de pleurer depuis la mort de son père. Ce n’était pas l’envie qui lui manquait, pourtant. Cette incapacité n’était pas naturelle, mais quelque chose s’était brisé en elle, qui empêchait les larmes de venir.
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La jeune femme baissa les yeux sur la bague de fiançailles ceignant son annulaire gauche. Elle la portait depuis un mois, plus par apathie qu’autre chose. À croire qu’elle s’y était habituée, même si elle l’avait détestée lorsque le jeune homme la lui avait offerte. Comme quoi, avec le temps, on s’habituait à tout.
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Un désir ardent couvait dans son regard. Elle avait aimé son époux de tout son cœur et, à présent qu’il n’était plus là, elle reportait ses émotions sur sa fille. Seule l’histoire d’amour entre Béatrice et Teddy continuait, par procuration, de lui donner de l’espoir.
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Nous vivons une période de transition pleine d’incertitudes. Le pays ne s’est pas remis de la mort de votre père aussi facilement qu’on aurait pu l’espérer, déclara-t-il d’une voix dénuée d’émotions. La Bourse en a souffert. Le Congrès est dans une impasse. Plusieurs ambassadeurs étrangers ont présenté leur démission. Juste quelques-uns, ajouta-t-il en remarquant son effroi. En plus de vous unir à lord Eaton, un mariage serait l’occasion rêvée d’unifier le pays.
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J’ai accepté de me marier quand mon père était encore en vie parce qu’il voulait me conduire à l’autel, dit-elle. Maintenant que je suis reine, il n’y a aucune raison de se presser.
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Elle avait beau être toujours fiancée à Theodore Eaton, le fils du duc et de la duchesse de Boston, elle n’était jamais parvenue à penser à lui plus de quelques secondes au cours des semaines précédentes. Son esprit se refermait violemment chaque fois qu’elle s’y hasardait. Je m’occuperai de ça à mon retour, s’était-elle promis. Je n’y peux rien pour le moment.
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