Après toute la souffrance de ces dernières années, je reprends courage et confiance. Mon état dépressif, mes angoisses, je suis certaine qu'ici, je vais parvenir à les dompter. La beauté de la nature, le calme, la présence du lac, tout est un baume pour mon âme tourmentée. Et désormais, il y a ces gens ouverts et joyeux, qui me donnent le sentiment d'appartenir à leur communauté. (p 118)
Sans morphine, je ne supporte pas la douleur. Mais lorsque j'en prends, je n'ai plus envie de rien. Je dois faire un choix : entre tenir, serrer les dents et vivre, ou somnoler et végéter, mais ne pas souffrir. (p.101)