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Citations de Kerstin Gier (516)


- Quant tu m'embrasse, Gwendolyn Sheperd, c'est comme si je perdais le contact avec le sol. Je ne sais pas comment tu fais ni où tu as appris ça. Si c'était par un film, alors il faudra le voir ensemble.
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- Tu as de nouveau parlé avec ce coin de mur, Gwendolyn. Je t’ai vue.
- Oui, c’est mon coin préféré, Gordon. Il est vexé quand je ne lui parle pas.
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— Elle est amoureuse.

— Mais non.

— Si, si. Mais elle ne le sait pas encore.

— Et toi, comment le sais-tu ?

— Ah, il est tout simplement irrésistible. Oh, mon Dieu, tu as vu ses yeux ? Verts comme ceux d’un tigre. Je crois aussi avoir senti mes genoux flageoler quand il m’a décoché ce regard furibond.

— Quoi ? Tu ne parles pas sérieusement, là ? Depuis quand aimes-tu les yeux verts ?
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— Tu as dit que je ne pourrais jamais posséder cette magie, parce que je ne suis qu’une fille tout à fait banale. Une fille comme tu en connais tant d’autres. Qui ne vont toujours qu’en groupe aux toilettes et se moquent des autres, et...

Une main se posa sur mes lèvres.

— Je sais ce que j’ai dit.
Gideon s’était de nouveau penché vers moi.
— Et je le regrette, ajouta-t-il.

Hein ? J’étais assise là, comme frappée par la foudre, incapable de bouger ou de simplement respirer. Ses doigts frôlèrent prudemment mes lèvres, caressèrent mon menton et remontèrent à tâtons ma joue jusqu’à ma tempe.

— Tu n’es pas banale, Gwendolyn, chuchota-t-il, tout en me caressant les cheveux. Tu es très inhabituelle. Tu n’as pas besoin de la magie du corbeau pour représenter pour moi quelqu’un de tout à fait particulier.

Son visage se rapprocha encore. Quand ses lèvres effleurèrent les miennes, je fermai les yeux.

OK, je n’avais plus qu’à tomber dans les pommes, maintenant.
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Il poussa un sanglot de désespoir.
- Tu ne dois pas mourir, tu m'entends, Gwenny ?
Ma poitrine se soulevait et s'abaissait encore et ma peau était couverte de minuscules gouttes de sueur, mais il n'était pas exclu que Dark Vador et lord Alaister aient dit vrai. Finalement, j'évoluais déjà dans l'air comment une particule de poussière brillante et mon visage en bas ne montrait plus la moindre trace de couleur. Même mes lèvres avaient viré au gris.
Gideon avait maintenant le visage baigné de larmes. Il comprimait toujours ma blessure de toutes ses forces.
- Reste avec moi, Gwenny, reste avec moi ! chuchotait-il.
Et soudain, je ne vis plus rien, mais je sentis de nouveau la dureté du sol sous moi, la douleur sourde dans mon ventre et toute la pesanteur de mon corps. Je cherchai à respirer dans un râle, tout en sachant que je n'aurais plus assez de force pour une autre inspiration.
Je voulus ouvrir les yeux pour regarder une dernière fois Gideon, mais ce fut en vain.
- Je t'aime, Gwenny, je t'en prie, ne me quitte pas, dit Gideon.
Ce fut la dernière chose que j'entendis avant de sombrer dans un grand trou noir.
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- Ah, les filles ! ricana-t-il. D'abord, elles font des pieds et des mains pour ne pas aller à ce bal, mais il leur suffit d'enfiler ce genre de loques débiles pour en faire presque pipi d'excitation dans leurs jupons.
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-Maintenant ça suffit, Glenda ! intervint furieusement Mum. Leslie est une jeune fille intelligente et bien élevée, et ses parents ne sont pas prolétaires ! Son père est... il est...
-Ingénieur dans le bâtiment, lui soufflai-je.
-...ingénieur dans le bâtiment et sa mère travaille comme...
-Diététicienne, complétai-je encore.
-... Et son chien a fait ses études au Goldsmith College, dit Xemerius. Une famille fort respectable.
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- Tu ne vas tout de même pas te ridiculiser devant tous ces gens, non ?
C'était une légère tentative pour me faire peur, mais elle resta sans effet.
- Écoute, lui glissai-je en confidence. Je me fiche totalement de ces gens. Primo, ça fait déjà deux siècles qu'ils sont morts, et deuzio, ils sont tous bien chauffés et complètement pétés... sauf toi, naturellement.
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Sa main commença à caresser mes cheveux et puis je sentis enfin le doux frôlement de ses lèvres.

« ... and every breath we took was hallelujah », chantait Bon Jovi à mon oreille.

J'avais toujours aimé cette fichue chanson. Je pouvais l'entendre quinze fois de suite, mais elle resterait sans doute éternellement liée au souvenir de Gideon.
Alléluia!
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- Je suis désolé, murmura-t-il dans mes cheveux. Je me suis vraiment comporté comme un idiot ! Je mériterais vraiment qu'un rat me grignote !

J'oubliais aussitôt tout autour de nous ( et tout le reste avec ), enlaçai son cou et commençai à l'embrasser partout où je pus l'atteindre, sur le cou, l'oreille et la tempe et puis ... sur la bouche. Il me serra plus fort contre lui ... pour me repousser trois secondes après.

- On n'a vraiment pas le temps pour ça, Gwenny ! dit-il brusquement.

Puis il saisit ma main et m'entraîna plus loin.
Je soupirai. Plusieurs fois. A fond. Mais Gideon se tut. Deux couloirs plus loin, quand il s'arrêta et sortit la carte, je n'y tient plus et demandai:

- C'est parce que j'embrasse bizarrement, ou quoi ?
- Hein ?

Gideon leva les yeux de la carte et me regarda, ahuri.

- Je suis une vraie catastrophe question baiser, c'est ça ? dis-je en m'efforçant de réprimer la nuance hystérique de ma voix. Jusqu'alors, je n'avais ... je veux dire, pour savoir faire ça, il faut du temps et de l'expérience. On ne peut pas tout apprendre dans les films, tu sais ? Et je trouve plutôt vexant que tu me repousses.

Gideon abaissa la carte et la lumière de sa lampe de poche erra par terre.

- Gwenny, écoute ...
- Oui, je sais, nous sommes préssés, l'interrompis-je. Mais il faut que j'évacue ça tout de suite. Il ne suffit pas de me repousser ou ... d'appeler un taxi. Je supporte parfaitement la critique. En tout cas, quand elle est bien formulée.
- Parfois, tu es vraiment ...

Gideon secoua la tête, puis il inspira profondément et repris d'une voix grave:

- Quand tu m'embrasses, Gwendolyn Shepherd, c'est comme si je perdais le contact avec le sol. Je ne sais pas comment tu fais ni où tu as appris ça. Si c'était par un film alors il faudra le voir ensemble.

Il s'arrêta un moment puis poursuivit :

- En fait, je veux dire que quand tu m'embrasses, je ne veux rien d'autre que te sentir et te tenir dans mes bras. Merde, je suis si terriblement amoureux de toi que c'est comme si on avait renversé un bidon d'essence quelque part en moi et qu'on y avait mis le feu ! Mais, pour l'instant nous ne pouvons pas ... nous devons garder la tête froide. Au moins, l'un de nous deux.

Le regard qu'il m'adressa fit s'envoler définitivement tous mes doutes.

- Gwenny, l'entendis-je dire encore, tout cela me fait une peur atroce. Sans toi, ma vie n'aurait plus aucun sens, sans toi ... je voudrais mourir tout de suite s'il t'arrivait quelque chose.

Je voulus lui sourire, mais j'avais soudain une énorme boule dans la gorge.

- Gideon, je ... commençai-je, mais il ne me laissa pas parler.
- Je ne voudrais pas que ... Il ne faut pas que tu ressentes les choses comme moi, Gwenny ! Parce que le compte utiliserait ces sentiments contre nous. Et qu'il le fera !
- C'est déjà trop tard, chuchotai-je. Je t'aime. Et sans toi, je ne voudrais plus vivre.

Gideon me donna l'impression d'avoir envie de pleurer. Il me prit la main et l'écrasa presque.

- Alors, il ne nous reste plus qu'à espérer que le comte ne l'apprenne jamais.
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- Ça va passer aussi que je viens de tuer un home ? Ça va passer que toute ma vie a été mise sens dessus dessous ? Ça va passer qu’un arrogant de ton genre, un violoneux aux cheveux longs et aux bas de soie, n’ait rien d’autre à faire que me donner des ordres alors que je viens de lui sauver sa vie de merde ? Si tu veux le savoir, je trouve que j’ai toute les raisons de vomir ! Et si ça peut t’intéresser : je te trouve aussi à vomir !
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"Mais la puissance mise entre de mauvaises mains est très dangereuse."
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"Pour des raisons pédagogiques, on est parfois tenu de faire des choses qui paraissent étranges, vues de l'extérieur."
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"De tout temps et dans toutes les cultures, les hommes ont été à la fois fascinés et effrayés par la magie. C'est d'ailleurs pourquoi je m'y suis tellement intéressé. On ne redoute plus ce que l'on connait."
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— James, est-ce que tu as déjà embrassé une fille ?
— Pardon ?
— Est-ce que tu as déjà embrassé ?
— Ce n’est pas convenable de parler ainsi, miss Gwendolyn.
— Alors, tu n’as jamais embrassé ?
— Je suis un homme, dit James.
— Qu’est-ce que c’est que cette réponse ?
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"Parce que vous, les humains, vous ne voyez que ce que vous voulez voir."
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- Comment le sais-tu ?
- Parce que les vampires n’existent pas, Gwendolyn.
- Ah oui ? S’il y a des machines à remonter le temps (et des gens qui sont capables de vous toucher ou de vous étrangler à distance, pensai-je) pourquoi les vampires n’existeraient-ils pas ? Tu as regardé ses yeux ? On dirait des trous noirs.
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- Merci, dit Gideon.
Je me retournai.
- Pour quoi ?
- Peut-être... peut-être que je n’aurais pas résisté beaucoup plus longtemps, dit-il.
Un sourire passa sur son visage.
- Je crois que tu as vraiment sauvé ma vie de merde.
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-Ma mère me demandait toujours ça quand j'étais petit. Quand j'avais l'air aussi buté que toi en ce moment.
-Tu as une mère?
Je remarquai aussitôt la stupidité de ma question. Mon Dieu!
Gideon leva un sourcil.
-Qu'est-ce que tu croyais? demanda-t-il amusé. Que j'étais un androïde, assemblé par oncle Falk et Mr George?
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- Et ta journée à toi, chérie ?

- Rien de bien particulier, non plus. Un peu de stress au lycée avec l'Écureuil. Ensuite, un peu de cours de danse et de savoir-vivre chez cette obscure société secrète qui s'occupe de voyages dans le temps, puis avant de pouvoir étrangler ma charmante cousine, une petite escapade en 1953 pour faire mes devoirs en toute tranquillité et retrouver demain du stress avec ledit Écureuil.
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