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Citations de Kerstin Gier (516)


Il a voulu tester mes connaissances en matière de politique, de littérature, d'us et coutumes de l'année 1782, et ma réponse ("Je sais tout ce qu'il n'y avait pas alors : par exemple, des chasses d'eau automatique dans les WC et le droit de vote pour les femmes") lui fit garder quelques secondes la tête profondément enfouie dans les mains.
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-Contrairement à Charlotte, cette fille ne possède aucune ... espièglerie !
Ah, quoi que ce fût, si Charlotte avait ça, je ne voulais surtout pas l'avoir !
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- Et il est ignoble, comme tous les de Villiers, mais tu l'as tout de même embrassé si j'ai bien compris. Tu n'es pas un peu jeune pour ça?
-Mais non! protestai-je. Au contraire, j'ai plutôt du retard à l'allumage. A part moi, toutes les filles de ma classe prennent déjà la pilule.
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Gideon se tourna simplement vers moi sans me contredire. Avec sa redingote et son pantalon à plis, il me donna l'impression de ne pas se sentir non plus très à l'aise pour voyager en bus. Pourtant, il avait fière allure là-dedans, d'autant plus que ses cheveux n'étaient plus impeccablement plaqués derrière les oreilles comme encore deux heures plus tôt, mais qu'ils lui tombaient sur le front en boucles folles. Je sortis dans la nef et le rejoignis en frissonnant. Il faisait un froid glacial là-dedans. Ou était-ce dû au fait que je n'avais pratiquement pas réussi à dormir depuis trois jours ? Ou à ce qui venait de se passer ? Ces derniers temps, mon corps avait sans doute sécrété plus d'adrénaline que dans les seize années précédentes. Il s'était passé tellement de choses et j'avais eu si peu de temps pour y réfléchir que ma tête menaçait d'éclater. Si j'avais été un personnage de BD, il y aurait eu une grosse bulle avec un énorme point d'interrogation au-dessus de ma tête. Et peut-être aussi quelques têtes de mort. Il fallait réagir. Si Gideon voulait passer à l'ordre du jour, eh bien d'accord, moi aussi je pouvais le faire. - OK, fichons le camp, dis-je sèchement. Je me les gèle ici. Je voulus me faufiler devant lui, mais il me retint par le bras. - Écoute, pour tout à l'heure..
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Il faisait sombre dans les ruelles désertes de Southwark. L'air était empli d'une puanteur d'algues, de cloaques et de poissons morts. Il serra inconsciemment sa main et l'entraîna plus loin.
- Nous aurions mieux fait de longer la rivière, chuchota-t-il. Nous allons nous perdre, dans ce dédale.
- Oui, sans compter qu'il y a un voleur ou un assassin aux aguets à chaque coin de rue, dit-elle d'une voix amusée. Super, non? En tout cas, c'est mille fois mieux que de faire ses devoirs entre quatres murs!
Elle releva sa lourde robbe et se hâta plus loin.
Il ne put s'empêcher de sourire. Lucy possédait le talent remarquable de voir toujours le bon côté des choses. Rien ne l'effrayait, pas même le fameux âge d'or de l'Angleterre, qui en ce moment méritait si peu son nom et s'annonçait même plutôt sinistre.
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Le corbeau sur ses ailes rouge rubis
Entend entre les mondes chanter les morts,
A peine connaît-il la force, à peine connaît-il le prix,
Que le pouvoir s'élève et le Cercle se ferme.

Le lion... si fier ce visage de diamant,
De la lumière trouble le charme violent
Dans le soleil mourant il est le tournant,
La mort du corbeau révèle la fin.

Extrait des Ecrits secrets du comte de Saint-Germain.
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-[...] Et pourquoi il t'a caressée, Gwendolyn ?
-Pas de raison d'être jalouse, Cyn, dit Leslie. Il ne nous aime pas plus que toi.
-Mais je ne suis pas jalouse. Enfin, quoi ? Pourquoi tout le monde pense toujours que je suis amoureuse de cet homme ?
-Peut être parce que présides le fan-club de William Whitman ? avançais-je.
-Ou parce que tu as écris une vingtaine de fois Cynthia Whitman sur un papier, en prétextant vouloir savoir quelle impression ça fait? dit Leslie.
-Ou parce que tu ...
-C'est bon, grinça Cynthia. ça s'est produit une fois. Il y a longtemps.
-C'était avant-hier, rectifia Leslie.
-Maintenant, je suis plus mûre et plus adulte.
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-C'est drôle, remarqua Gideon, je suis en train de penser que je vais de nouveau prendre plaisir à ces ennuyeux soirs d'élapsage en 1953. Rien que toi et moi et cousine Canapé...
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James le fixa du regard.
-Qu'est ce que c'est que ça ? Allez ! à la niche ! Couché, minet ! Disparais !
Xemerius émit un souffle vexé.
-Pardon ?
-Ah, James ! dis-je. Regarde bien ! C'est Xemerius, mon ami, euh ... le démon-gargouille. Xemerius, voici James, un ami aussi.
[...]
-Je ne veux pas entendre ça. Les chats ne parlent pas.
-Est ce que j'ai l'air d'un chat, esprit de mes deux ? s'écria Xemerius.
-Un peu, tout de meme, dit James sans le regarder. A part les oreilles, peut etre. Et les cornes. Et les ailes. Et cette drole de queue. Ah, comme je deteste ces délires de fievre !
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-Jeunes gens, nous sommes dans une église. On ne s'embrasse pas!
Effarée, je reculai aussitôt en m'attendant à voir se précipiter vers nous un curé d'un autre âge, la soutane flottant et le visage courroucé. Mais ce n'était pas le curé qui avait déranger notre baiser. Ce n'était même personne. C'était juste un petit gargouillot, accroupi sur un banc, qui me regardait, tout aussi ébahi que moi.
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Et pour la deuxième fois de la journée, mon coeur -cette fois, la deuxième version, se coeur fantôme, né de mon fol espoir- bascula par-dessus la falaise, s'écrasa au fond du ravin et vola en milliers d'éclats minuscules.
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Ensuite, nous avons tenu à savoir si Gideon, Charlotte et Raphaël avaient aussi parlé de moi, et Xemerius nous avait redonné (un peu à contrecoeur) le dialogue révoltant suivant (dont je fis pour ainsi dire une traduction simultanée à Leslie) :
Charlotte : Giordano se fait un souci monstre pour demain à propos de Gwendolyn. Il craint qu'elle ne fasse de travers tout ce qu'elle peut faire de travers.
Gideon : Tu peux me passer l'huile d'olive, s'il te plaît?
Charlotte : Pour Gwendolyn, la politique et l'histoire, c'est mystère et boule de gomme, et elle n'arrive pas non plus à retenir les noms. ça rentre par une oreille et ça ressort par l'autre. Elle n'y peut rien : son cerveau n'a pas la capacité d'accueil suffisante. Il est encombré de noms de membres de boys bands et de génériques abominablement longs de films d'amour kitsch.
Raphaël : Gwendolyn est ta cousine voyageuse dans le temps, non ? Je l'ai vue hier à l'école. C'est bien celle aux longs cheveux noirs et aux yeux bleus, n'est-ce pas ?
Charlotte : Oui, avec cette tache de naissance à la tempe, qui ressemble à une banane.
Gideon : A un petit croissant de lune...
Raphaël : Et son amie ? Comment s'appelle-t-elle déjà ? La blonde aux taches de rousseur ? Lilly ?
Charlotte : Leslie Hay. Un peu plus de capacité cérébrale que Gwendolyn. En revanche, elle illustre parfaitement le fait que les maîtres ressemblent à leurs chiens. Le sien est un bâtard de golden retriever. Il s'appelle Bertie.
Raphaël : Ah, comme c'est mignon !
Charlotte : Tu aimes les chiens ?
Raphaël : Surtout les bâtards de golden retrievers avec des taches de rousseur.
Charlotte : Je comprends ! Eh bien, tu peux toujours tenter ta chance. ça ne devrait pas être difficile. Leslie a usé encore plus de garçons que Gwendolyn.
Gideon : Vraiment ? Combien... euh... d'amis a donc déjà eus Gwendolyn ?
Charlotte : Ah, mon Dieu. Pouh !! Je me sens gênée, là. Je ne veux pas dire du mal d'elle, c'est seulement qu'elle prend tout ce qui vient, surtout quand elle a bu. Dans notre classe, elle les a presque tous eus et dans les classes au-dessus de la nôtre... Bon, j'ai fini par ne plus compter. Et je préfère ne pas répéter le surnom qu'ils lui ont donné.
Raphaël : Paillasson ?
Gideon : Tu peux me passer le sel, s'il te plaît ?
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"- Oh, mon Dieu, ne me regarde pas comme ça.
- Comme quoi?
- Comme si tu ne pouvais plus bouger.
- Mais c'est exactement ça, dis-je sérieusement. Je suis un vrai pudding. Tu m'as transformée en pudding.
Un bref sourire éclaira le visage de Gideon, puis il bondit sur ses pieds et commença à enfourner mes affaires dans mon sac.
- Allez, viens, mon petit pudding, lève-toi! Tu as un peigne ou une brosse sur toi?"
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Je sursautai. Lady Tilney? Comment avait-il fait? Lors de notre dernière rencontre, elle n'avait pes donné l'impression de vouloir donner son sang volontairement. Je jetai un regard méfiant à Gideon. Il ne lui aurait tout de même pas pris du sang sous la contrainte? En pensée, je la vis lancer désespérément ses aiguilles à crochet vers lui.
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-en revenant plein d espoir de sa petite viree, le beau demon subtil dut malheureusement constater que le fille, entre temps, n'avait perdu ni son corsage jaune pisseux ni son innocence ...
je lui adressai un "ferme-la" muet.
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-Je rayerai de la face de monde tout ce qui n'est pas voulu par Dieu ! Ton sang abreuvera la terre !
J'avais au moins deux répliques sur le bout de la langue à ces paroles exprimées dans un râle pathétique (abreuver la terre... comment ça ? le sol ici était carrelé !), mais, dans ma panique, je ne réussis pas a=à sortir un son. De toute façon, ce type ne me donnait pas l'impression d'être du genre à apprécier l'humour.
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Xemerius afficha un sourire insolent.
- Mais si tu te sens seule... tu pourrais peut-être te procurer un chat ?
- Plus tard, peut-être, répondis-je. Quand je n'habiterais plus à la maison et que tu te comport...
Je m'arrêtai net. Devant moi, sortant du mur de la salle de classe de Mrs Counter, une silhouette sombre se matérialisait. Au-dessus d'une cape de velours déchirée, je vis un maigre cou se tendre et, par-dessus encore, les yeux noirs haineux du comte di Madrone, alias Dark Vador.
Il se mit aussitôt à râler :
- Ah, vous voici donc, démon aux yeux de saphir ! J'ai parcouru les siècles sans répit pour vous trouver, vous et les vôtres, car j'ai juré votre mort, et un Madrone ne rompt jamais son serment.
- Un ami à toi ? demanda Xemerius alors que j'étais resté clouée sur place.
- Arghh, râla l'esprit.
Il tira son épée de sa ceinture et s'avança vers moi en titubant.
- Votre sang abreuvera la terre, démon ! Vous serez transpercée par les épées de la sainte Alliance florentine...
Il arma son bras pour un coup qui aurait emporté le mien s'il ne s'était agi d'une lame immatérielle. Cela ne m'empêcha pas de sursauter.
- Eh, eh, mon pote, ne nous stresse pas comme ça, intervint Xemerius en se posant directement à mes pieds. Tu ne sais manifestement pas à quoi ressemblent les démons. Celle-ci est une humaine - certes un peu particulière - et ta débile épée de pacotille ne peut rien lui faire. Mais si tu veux des démons, tu peux toujours tenter le coup avec moi.
Dark Vador s'interrogea un instant. Puis il éructa d'un air décidé :
- Je ne m'écarterai pas d'un pouce de cette créature diabolique tant que ma mission ne sera pas remplie. Je maudirai chacune de ses respirations.
Je soupirai. Quelle perspective atroce ! Je voyais déjà Dark Vador tituber derrière moi et proférer des paroles meurtrières tout le reste de ma vie. Je raterais mes examens parce qu'il n'arrêterait pas de me râler des trucs à l'oreille, il me ficherait en l'air mon bal de fin d'études et mon mariage et...
Xemerius pensait apparemment à peu près la même chose. Il leva vers moi des yeux innocents.
- Je peux le bouffer, là, s'il te plaît ?
Je lui souris.
- Puisque tu me le demandes si gentiment, je ne peux pas te le refuser !
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Ce livre était sympa mais j'ai eu un peu de mal comprendre pour le chronographe et tous les noms à retenir... ! Bref, sinon il était drôlement bien !
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"Merkst du was?, flüsterte sie mir zu. "Es riecht nach Rätseln und Geheimnissen. Oh Gott, ich liebe es!"
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Obwohl Xemerius längst zu seinem Klarinettenspieler verschwunden war, spuckte ein Teil meines Hirns mühelos seinen Kommentar aus: "Sein grün funkelnder Blick entzündete die Flamme ihres Herzens unter der pissgelben Bluse. An seine männliche Brust geschmiegt, liess sie ihre Tränen freien Lauf."
Oh Gott, Gwendolyn! Ging's vielleicht noch etwas hysterischer?
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