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3.36/5 (sur 85 notes)

Nationalité : Japon
Né(e) à : Shiba, Préfecture de Tokyo , le 15/10/1872
Mort(e) à : Meguro , le 01/03/1939
Biographie :

Kidō Okamoto, de son vrai nom Keiji Okamoto, apprend la poésie chinoise de son père et l'anglais de son oncle et d'étudiants de la légation britannique. Après avoir fréquenté le Hibiya High School, il essaye de devenir dramaturge mais après avoir échoué il rédige à partir de 1890 des comptes-rendus de représentations théâtrales pour le quotidien "Tokyo Nichi Nichi Shimbun", sous le pseudonyme KyoKidō, qu'il change plus tard pour Kidō. Il commence à travailler pour le "Chūō Shimbun" où il passe 24 ans comme reporteur, dont une période en Mandchourie.

Il rachète le contrat et épouse une geisha Yoshiwara du nom de Kojima Sakae du domaine d'Uwajima. Il commence à écrire des nouvelles et des pièces de kabuki. Le succès lui échappe jusqu'en 1908 lors de la première de sa populaire pièce "L'Histoire du fabricant de masques" ("Shuzenji monogatari"), une pièce de kabuki sur le shogun du XIIIe siècle Minamoto Yoriie, qui connut un succès foudroyant et propulsa instantanément Okamoto au faîte de la gloire. Il publia plus de 70 pièces au cours des dix années suivantes.

En 1917, il commença à publier la série "Les enquêtes de l’inspecteur Hanshichi" ("Hanshichi torimono-chô") qui reste son œuvre la plus connue de nos jours. Cette série d’enquêtes policières ayant pour cadre Edo, le Tokyo féodal, fut si célèbre qu’elle dépassa son auteur, devenant un genre littéraire spécifique : le torimonochô ou roman d’enquête policière, pratiqué par d’autres écrivains. Il continue à publier des pièces dans le magazine "Butai" ("Scène") de 1930 jusqu'en 1938.

De cet auteur prolifique, on dénombre, outre les 68 nouvelles originales, 196 pièces de théâtre, 30 romans en feuilleton, 100 articles divers, sans compter les essais, thèses et adaptations auxquels son œuvre a donné naissance.

Okamoto Kido fut le premier auteur de théâtre reçu à l’Académie impériale des arts.
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Source : www.editions-picquier.fr
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Bibliographie de Kidô Okamoto   (4)Voir plus

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Selon les explications de la femme, pour dresser son chaton blanc, Tomizô attisait les cendres du long brasero et posait dessus une plaque en cuivre. Une fois celle-ci bien chaude, il ficelait l’animal avec une cordelette de chanvre et le suspendait au plafond de façon à ce qu’il puisse tout juste poser les quatre pattes sur le métal. Alors le chat, surpris par la chaleur, relevait alternativement les pattes de devant et de derrière avec agilité. A ce moment-là, Tomizô se mettait à jouer du shamisen. Bien sûr, au début, il suivait le mouvement des pattes pour pincer ses cordes en rythme, mais une fois habitué, c’est l’animal lui-même qui les soulevait avec régularité. Au bout d’un certain temps de dressage, le chat finissait par relever les pattes naturellement à la moindre note de l’instrument de musique, qu’il soit sur une planche ou sur un tatami. On dressait toujours ainsi les chats qui dansaient en musique dans les baraques foraines, et Tomizô avait mis deux mois pour obtenir ce résultat avec son chaton.
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A l'époque Edo, tuer une grue était considéré comme un crime et l'auteur encourait la peine de mort ou le supplice de la croix.
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En tant que femme non directement impliquée, Osugi risquait l'exil. Pour avoir capturé puis vendu un faucon, crime impardonnable, Yoshimi Senzaburô était forcément passible de la peine de mort. Mitsui Kinnosuke, qui avait passé la nuit dans un bordel et laissé échapper l'oiseau dont il avait la garde, n'avait d'autre choix que de se faire seppuku.
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En cette soirée automnale résonnait un tambour de la secte Nichiren qui rythmait l'hommage au Sûtra du Lotus de la Loi suprême. Tandis que je prêtais une oreille attentive, ces sons pourtant coutumiers me plongèrent dans une sorte de mélancolie, s'harmonisant à la perfection avec la saison.
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Quant aux comédiens ambulants du nouvel an, les meilleurs opéraient en nombre dans la Ville haute où se trouvaient quantité de propriétés de samouraïs ou de marchands, d'où leur surnom de "manzai des demeures" Depuis l'ère Meiji, ce principe des "demeures attitrées" a disparu, et le nombre de ces saltimbanques ne fait que diminuer d'année en année (...)
- Chaque duo était patronné par une unique demeure ?
- Oui, il était convenu qu'il ne devait jamais passer le seuil d'une autre maison de samouraï ou de marchand. Les manzaïs sejournaient plusieurs jours à Edo, se produisant dans leurs demeures attitrées avant de rentrer directement chez eux. Ceux qui allaient d'une maison à une autre étaient méchamment traités de comédiens mendiants.
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Le temps était très couvert en ce début du mois de décembre et selon le calendrier de l’ère Tempô, l’an 12 (1842) arrivait bientôt à son terme. Hanshichi flânait dans l’avenue de Nihonbashi, quand un jeune homme au visage blême déboucha d’une ruelle de Shiroki, l’air préoccupé. Il était commis dans la maison Kikimura, une vielle droguerie de ce quartier. Né dans le coin, Hanshichi le connaissait depuis l’enfance.
- Mais ou allez-vous, Sei-san ?
Seijirô, à qui il venait d’adresser la parole, le salua d’une légère inclinaison, mais sans répondre. Hanshichi fut frappé par l’air du jeune commis, plus sombre encore que le ciel hivernal.
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- [...] Puis, d'un air plus grave il me dit : Tiens, je vais te parler de l'affaire d'Ofumi sur laquelle tu m'as interrogé un jour. Ce genre de soirée convient parfaitement pour une histoire de fantômes. Tu n'es pas froussard, toi ?
Je l'étais. Mais fasciné par tout ce qui fait peur, j'adorais écouter, oreilles grandes ouvertes et muscles tendus, toutes sortes de récits fantastiques.
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L'agression d'Okita était à coup sûr l'oeuvre d'un être surnaturel, tandis que l'envol d'un kimono ne pouvait être que le fait d'un être humain, bien que personne n'ait pu voir de ses yeux qui se dissimulait sous le vêtement. Une preuve supplémentaire vint pourtant accréditer cette deuxième hypothèse. L'un des apprentis du forgeron, le jeune Gontarô, avait été aperçu ce soir-là en train de grimper la haie de la maison voisine, celle du prêteur sur gages.
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Si en plus, elle devenait une concubine à la disposition de son protecteur, elle n'aurait pas la force d'endurer son travail quotidien. Et comme elle n'était pas non plus suffisamment dans le besoin pour subir une situation aussi médiocre et pénible, elle implora sa mère de refuser cette demande. "Je travaillerai jusqu'à l'épuisement, promit-elle, vous ne manquerez de rien, je vous assure."
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Moi, je vais jusqu’à Hashiba prier au temple. Si je ne m’y montre pas au moins une fois par mois, ma défunte femme est triste. C’est que, mine de rien, on s’entendait plutôt bien de son vivant.
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