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Biographie :

Kim Wozencraft, auteur du roman autobiograhique “Rush”, est née à Dallas en 1954. Engagée dans la police à vingt-deux ans, elle est affectée à la brigade des stupéfiants et chargée d’infiltrer les milieux de la drogue aux côtés de son supérieur et compagnon. Les deux agents, obligés de consommer des drogues dures pour gagner la confiance des dealers, deviennent “accros” et réclament en vain d’être déchargés de l’enquête. Grièvement blessés dans un attentat, tous deux démissionnent de la police. Deux ans plus tard, à la demande du FBI, Kim Wozencraft est traduite en justice pour violation des droits d’un trafiquant. Elle est condamnée à dix-huit mois de prison.

Kim Wozencraft est licenciée ès-lettres de l’Université de Columbia. Son diplôme de fin d’études, “The Rose Capital of the World”, servit de base à son premier roman, “Rush”, édité en 1990. Elle a aussi publié des essais et nouvelles dans “Northwest Review”, “Quarto”, “Witness”, “Big Wednesday” et “Best American Essays of 1988”.

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Connerie. Ces gens-là n'avaient pas besoin de la police, mais d'une assistance maternelle. Pour un peu, elle aurait éclaté de rire face à tant de bêtise. Des cons avec une vie de cons dans une maison de cons.
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Kim Wozencraft
Lorsque la situation l'exigeait, il savait se montrer faible et c'était là sa force.
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J'étais un ramasseur de poubelles en train de racler les déchets de la rue pour les déverser dans un système qui prospérait de ces mêmes ordures.
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je n'ai pas grandi en imaginant que je serais flic un jour.
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Par moments, si je cesse de me concentrer sur quelque chose en particulier, je suis prise d'une fureur aveuglante et l'air autour de moi prend une couleur chair vide de sang.
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Elle tenta d'ouvrir les yeux. Lentement. Très lentement.
Rien à faire. On les aurait dits collés par une matière sableuse. Elle les frotta avec les paumes de ses mains jusqu'à faire jaillir des larmes, espérant se débarrasser de la crasse qui lui soudait les paupières. Sans succès. Elle effectua une nouvelle tentative, plus prudemment. Un rai de lumière l'aveugla. La clarté du ciel lui indiqua qu'on était le matin. Le soleil était déjà haut. Elle referma les yeux. Autant qu'elle puisse en juger, elle était allongée sur le dos. Elle tendit une main maladroite, les paupières toujours serrées, la tête bourdonnant au rythme de son coeur, et reconnut sous ses doigts le contact de la terre. Elle était allongée sur le sol, mais de là à savoir où... Et puis, quelle importance ?
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Un crissement de pneus sur le trottoir, un bruit de pas qui s'approchent. Et merde. Cette fois, elle s'obligea à ouvrir les yeux, la tête en marmelade, et se mit péniblement à quatre pattes. Son estomac se contracta violemment, et elle dut faire un effort pour ne pas vomir. Putain, où pouvait-elle bien être ?
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Elle roula sur le côté et sentit des brins d'herbe lui caresser le visage tandis qu'une odeur de gazon lui envahissait les narines. L'espace d'un instant, elle eut peur d'ouvrir les yeux et de se retrouver sur la pelouse d'un pavillon, nez à nez avec son propriétaire en robe de chambre, un journal à la main
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Les battements de son coeur redoublèrent, accentuant son mal de crâne. Des cris d'oiseaux lui vrillèrent les tympans. Puis elle les entendit s'envoler et leurs piaillements s'atténuèrent rapidement. Elle décida d'attendre là, sans bouger, se demandant quand elle trouverait la force de se relever.
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Elle n'avait aucun souvenir de ce qu'elle avait pu faire la veille au soir. Pas le moindre. Un grand trou noir qu'elle soupçonnait de vouloir avaler jusqu'à la dernière molécule de sa mémoire pour l'aider à ne plus penser, pour la forcer à effacer les souvenirs qui hantaient son quotidien.
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