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Critiques de Koji Inada (28)
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Fly, tome 1 : Le précepteur du héros

Fly fait partie des mangas chouchous de mon enfance et des tout premiers que j'ai pu acheter. Difficile donc de ne pas avoir une pensée nostalgique en me décidant de replonger dans la saga. Une petite appréhension aussi car il arrive que mes relectures ne soient réellement une réussite. Mais en partant du principe que j'ai entre les mains la première traduction et que le manga à plusieurs décennies derrière lui, j'étais en bonne condition. Et non, je n'utiliserais pas les noms originels pour parler des personnages, j'ai la version J'ai LU, pas celle remastérisée Dragon Quest (petite indication pour les puristes du genre ;) ).



Fly est pour moi LA référence fantaisie pure au niveau manga. Si j'osais... Allez, l'équivalent du Seigneur des Anneaux de Tolkien version bande dessinée nippone. Si, si. Une quête, un héros qui a tout à apprendre, des créatures fantastiques, de nombreux personnages, de la magie, des méchants à foison, de l’héroïsme, de l’aventure, des légendes… Un pur concentré de ce que j’aime dans le genre. Sans compter le côté très positif, ce sentiment de bonté dont Fly est la personnification même. Ce n’est pas une caricature, juste sa façon d’être. Il est jeune, il a tout à apprendre et nous, nous avons tout à découvrir de ce monde étrange et fabuleux.



Ce premier tome est d’ailleurs assez condensé. En plus de l’univers que le lecteur doit appréhender, il y a rapidement pas mal d’événements qui s’enchaînent. Nous ne sommes pas perdus pour autant, mais il y a un petit effet de vitesse qui peut paraître déconcertant. En quelques pages, nous rencontrons pas loin de cinq personnages principaux, sans compter que le Maître du Mal fait son apparition alors qu’il était censé être mort depuis de nombreuses années. Néanmoins, l’histoire est bien plantée. Il est facile d’appréhender les caractères des différents protagonistes et de saisir les règles de ce monde magique.



Difficile d’ailleurs de ne pas s’attacher à Fly comme à ses amis. Le mangaka parvient dès les premières pages à rendre son héros attachant. Il faut dire qu’il a un très bon caractère et qu’on sent rapidement en lui la fibre d’un héros. Pas de grand suspens, certes, mais je ne pense pas que ce soit l’objectif principal de l’auteur. Avec une saga de trente-sept tomes, visons plutôt l’évolution des personnages.



Il y a aussi une partie très comique. Dans les situations, mais aussi dans la caricature de certains personnages. Certains méchants sont tout simplement méchants, frôlant parfois la bêtise. D’autres protagonistes ont une allure assez déconcertante et en jouent sans tabou. Bref, pas de prise de tête ce qui contrebalance avec la noirceur qui reste en filigrane en arrière plan.



Un premier tome plus qu’introductif qui ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer et qui attise la curiosité en promettant de très belles choses par la suite.

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Fly, tome 4 : Le rassemblement des 6 généraux

On enchaîne les combats, c’est le moins que l’on puisse dire. D’ailleurs à ce rythme, je me demande si le premier arc ne va pas se finir en seulement quelques tomes. Cela serait assez dommage en un sens, car même si il a un peu de challenge pour nos héros, pour l’instant, je trouve que les choses sont un peu facile. Ne vous y trompez pas, les trois amis sont malmenés mais j’aimerai voir un peu plus. Le mangaka utilise d’ailleurs un schéma répétitif dans les affrontements qui va finir par manquer d’originalité très rapidement.



Le point très positif de ce tome est Poppu. La fin du tome trois nous avait montré que le jeune homme était enfin prêt à endosser le rôle de héros pour lequel il avait été entraîné. Je ne dirais pas « ce n’est pas trop tôt », parce que franchement devoir risquer sa vie à un si jeune âge… Néanmoins, il agit maintenant avec un certain courage et veut sauver ses amis. C’est déjà un bon leitmotiv. Peut-être ce qu’il lui manquait jusqu’à présent. Une vraie cause qui le touche personnellement. Alors bien entendu, nous n’avons pas un retournement de personnalité complète. Mais Poppu change et j’espère le voir évoluer encore plus.



La fin du combat avec Krokodin est d’ailleurs pour moi, le combat de Poppu. Sans lui Sam et Fly étaient perdus. Et il a réussi à agir avec bravoure. Si l’on donne à Fly le combat contre Hadora, je penche plutôt pour que Sam ait la part belle en suivant. Cela serait plutôt chouette car on commence à aller vraiment dans le fan service avec ce personnage. Sa nouvelle tenue… pfff… Je ne compte plus les scènes où l’on voit sa petite culotte… Alors oui, je sais, une autre époque, la cible… Oui, enfin, elle a déjà un sacré décolleté, le mangaka aurait pu se calmer à ce niveau-là.



Bref passons… L’autre point intéressant de ce tome est que nous rencontrons tous les généraux d’Hadora. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils sont tous plus effrayants les uns que les autres. Autant, avec Krodokin, je pouvais voir une faille dans le sens où c’est un guerrier avec de l’honneur, autant les autres… C’est une bonne chose, moi qui voulait moins de facilité mais tout de même, cela fait beaucoup. A voir dans les prochains tomes.



Leur nouvel adversaire, le général de l’armée des Immortels a quelque chose d’assez spécial. Non seulement il a un lien avec nos trois héros mais en plus son histoire fait écho à celle de Fly. Sa psychologie est aussi pas mal détaillée et on comprend pourquoi il est passé du côté obscur. Il a des circonstances atténuantes, même si ses actes sont répréhensibles. Mérite-t-il une rédemption ? C’est une toute autre histoire. Et puis, le combat a juste commencé. Laissons un peu de temps à Riku Sanjo de développer tout cela un peu plus.

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Fly, tome 23 : Prélude à l'apocalypse

On poursuit avec le combat contre Ban, Kilvan et Myst (oui, rien que ça). La tension monte, on sent très vite que nos héros ne feront jamais le poids et l’angoisse est palpable. Et pourtant, impossible de ne pas perdre espoir, car c’est l’une des valeurs à laquelle la saga s’entête à nous faire adhérer. Et j’approuve. S’il y a bien une chose que j’aime dans les shonen, c’est cette capacité à faire croire aux lecteurs que rien n’est impossible.



Le combat, en soi, n’a rien de bien original dans le sens où l’on se doute que face à ses trois là, nos héros n’ont pas réellement de chance. Et c’est le plus tragique de l’histoire, car comme je le disais, ils gardent espoir qu’ils pourront d’une façon ou d’une autre avoir le dessus et sauver leur monde. La prise de conscience est aussi douloureuse que belle car elle met aussi en avant le fait que le groupe que nous suivons depuis le début est soudé à un tel point qu’ils sont prêts à tout pour les autres. On le savait déjà, ils nous en ont donné la preuve à de nombreux occasions, mais le danger, ici, est tellement grand que tout prend une forme plus intense.



Bien entendu, l’élément salvateur que l’on attendait arrive. Il n’est pourtant pas si « optimiste » que cela dans le sens que rien n’est absolument gagné, mais alors rien du tout. Cet intervention est plutôt une sorte de temps mort pour nos héros. Il y a de très belles actions, et des limites qui sont poussées à leur maximum mais pas au point de vaincre. Et même si j’ai confiance en eux, je ne vois pas comment ils vont parvenir à mettre en déroute Ban. Le vieux bonhomme a l’air tellement puissant, qu’il en devient, en quelque sorte, ridicule. Vous voyez ce que je veux dire ? Une sorte de caricature du méchant. Il a beau s’expliquer dans ce tome, il n’a pas le charisme que je recherche chez un ennemi. C’est juste une pourriture qui veut toujours plus de pouvoir parce qu’il le peut. A contrario, Hadora prenait plus de prestance et évoluait de façon tellement intéressante, surtout quand je le revois à ses débuts.



Un tome qui a de très bons moments, notamment en montrant la cohésion de nos héros. Nous arrivons à un point de non retour qui va revoir rapidement trouver une solution, sinon la série risque de tourner en rond avec un ennemi qui est présent depuis bien trop longtemps et des mystères qui restent encore non élucidés.

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Fly, tome 3 : Tous unis

Beaucoup de choses se passent dans ce troisième tome ce qui le rend plutôt dense. Mais franchement, cela passe tout seul et le mangaka arrive à nous embarquer sans mal dans son histoire tout en l'étoffant de plus en plus. Il y a de l'action, on continue à en apprendre plus sur les personnages, de nouveaux font leur apparition et le tout passe comme une lettre à la poste.



Après leur rencontre avec Sam, les garçons se retrouvent face à un autre nouveau personnage. Et pas des moindres : Krokodin, l'un des généraux des armées du mal. Après l'humiliation qu'il a connu, Hadora envoie ses généraux... Très classe, très courageux... Mais passons. Krokodin me semble même plus puissant que son supérieur. Mais là encore, pourquoi pas. Et puis où serait le challenge si Fly ne rencontrait pas des adversaires qui le poussent à se dépasser. Le général a d'ailleurs un sens de l'honneur qui a le mérité d'être souligné mais comme beaucoup de guerrier, son orgueil a du mal à encaisser une défaite. Et ce n'est pas l'autre général, Saboera qui va aider ce travers. Autant, Krokodin a quelque chose de sympathique, autant Saboera... On a tout de suite envie de lui donner une bonne raclée. Mais déjà, on voit un travail sur les différentes personnalités des personnages et cela même chez les méchants. Un très bon point.



Le combat entre Krokodin et Fly prend pas mal de place dans le récit. Il est très plaisant à voir, car non seulement, on voit que notre héros prend le temps d'analyser et de mettre en pratique son entraînement avec Aban, mais il montre aussi que le roi des fauves mérite son titre. Contrairement à Hadora, il n'est pas à cataloguer dans la catégorie méchant "méchant". J'ai hâte d'en découvrir un peu plus d'ailleurs car je pense qu'on a juste gratté à la surface du personnage. Il a l'air plus complexe que son apparence et son étiquette d'ennemi laissent paraître.



Le combat se déroulant en deux temps, le mangaka en profite pour nous en dévoiler un peu plus sur Sam. Un personnage que j'apprécie mais que je trouve un peu trop froid en un sens. Elle a une certaine perfection dans son caractère qui la place au dessus des autres et la rend moins accessible. Elle est adorable et a de grandes valeurs mais à chercher à la rendre parfaite... A voir comment elle évolue. A contrario, Poppu a de la marge ! Il était clair depuis le début qu'il était froussard et embarqué dans cette histoire un peu contre son gré. Et là, le pauvre garçon est pas mal secoué. Ce qui est bien pour deux choses : la première qu'il se rend compte de sa couardise et de ce qu'elle implique. La seconde qu'il a plus de potentiel qu'il ne le croit. Et à partir de là, il a une marge de progression qui est assez énorme. C'est l'élément comique mêlé à un anti-héros assez "pathétique" aux premiers abords.



Fly reste lui fidèle à lui-même. Il est toujours aussi adorable et droit. J'aime beaucoup la relation qui s'instaure entre lui et Poppu d'ailleurs. On voit bien le lien fraternel qui commence à se tisser. Et cela ne pourra qu'être bénéfique aux deux jeunes hommes. Si Poppu sera tiré par le haut, Fly lui y gagnera en relation humaine. Un bon duo qui a du potentiel à revendre.



Alors par contre, je vais me répéter, mais j'ai vraiment du mal avec les insultes à tout va... C'est vulgaire et cela ternit l'histoire. Je comprends franchement pas les traducteurs... Enfin, heureusement que ce n'est pas non plus dans toutes les bulles. D'ailleurs en parlant de bulles ! Je trouve ça trognon de voir que chacune est numérotée pour aider avec le sens de lecture japonais. Je n'y avais pas fait attention dans les autres tomes. Je crois d'ailleurs que c'est la première fois que je vois cela dans un manga.

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Fly, tome 20 : Le serment de la lance magique

Un tome un peu étrange et dont je n’avais plus aucun souvenir. Du coup, c’était plutôt chouette car c’était une totale découverte pour une fois.



La première partie laisse à sourire et en même temps, le mangaka nous montre encore une fois que les personnages secondaires, aussi minimes soient-ils, ont leur place et leur moment de gloire. Chui en plus de détenir une information capitale qui aidera nos héros, doit affronter l’un des gardes d’Hadora. Quand on voit le petit rat et son ennemi, on se dit que la partie va être vite réglé, mais non. Chui a le temps de montrer combien il est courageux et que malgré ses faiblesses, il n’en reste pas moins un chef qui tient à ses subalternes et qui fera tout pour les protéger. J’avoue que cette première partie avait surtout quelque chose de mignon, malgré l’issue dramatique à laquelle on pouvait s’attendre.



Le retour d’un personnage change toute la donne et va par la suite donner un peu de renouveau à la trame. Enfin, en quelque sorte, car ce n’est pas la première fois qu’un ancien ennemi décide de se joindre à Fly.



J’ai cependant trouvé très bizarre cette idée de combat entre Henki et Baran… Ils sont du même côté vu qu’ils ont un ennemi en commun, mais Henki refuse que Baran se sacrifie en allant seul au combat. C’est très chevaleresque et on sait combien l’aîné des disciples d’Aban est une perfection d’honneur et de bravoure. Mais franchement, régler ça par un affrontement à mort… C’est un peu le délire. Baran est quand même l’un des êtres les plus puissants qui soit… Enfin, cela conduit à des événements plutôt sympathiques qui font que ce choix de trame plus qu’étrange fini par être oublié.



Là, où les choses vont devenir intéressantes, du moins, je l’espère, c’est que le père et le fils vont combattre côte à côte. Cela laisse présager des combats de haut vol surtout si l’on combien l’expérience de Baran avec la jeunesse et la fougue de Fly. Mais, Meruru nous casse totalement le moral avec son mauvais pressentiment. Ce qui n’est pas mal pour le côté dramatique et qui tempère l’élan d’optimisme des héros. A être trop confiants… Et puis, il y a cette partie de la mythologie des Chevaliers dragons qui me titille depuis un moment. Baran a dit qu’il n’y en avait qu’un par génération. Fly n’en ai pas un à part entière mais est-ce que l’univers acceptera l’existence des deux chevaliers encore longtemps… J’espère que oui…

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Fly, tome 2 : La confrontation - Hadora con..

Les événements vont toujours à une vitesse assez impressionnante. Un peu comme si le mangaka voulait poser ses bases rapidement pour ensuite se concentrer sur le périple de Fly. Ce n’est pas plus mal car j’avoue que j’ai envie de voir comment les choses vont évoluer sans passer par une période d’entrainements qui durerait plusieurs tomes. Fly est d’ailleurs dans la lignée des héros « classiques » des shonen où c’est l’expérience qui fait évoluer.



Le combat entre Aban et le maître du mal occupe donc la plus grande partie du tome. Du shonen classique avec une escalade des techniques, beaucoup de dialogues, un sacrifice et notre héros qui nous prouve encore qu’il a l’étoffe de son destin. Ce combat est d’ailleurs l’élément déclencheur de la quête de Fly. De là, Poppu et lui s’engage dans une aventure dont le but ultime, outre venger leur maître, est bien évidemment d’éliminer le mal de leur monde.



En soi, j’aime beaucoup le principe que nos héros partent à l’aventure sans maître, sans réelle équipe, avec peu de maîtrise de leurs pouvoirs. Ce sont des gemmes brutes. Du gros potentiel qui va devoir s’affiner au fur et à mesure des combats. La rencontre avec Fuam est une excellente chose d’ailleurs. Déjà pour la présence féminine mais aussi pour son côté plus mature. J’adore nos deux garçons, mais ils sont un peu brouillon. Le personnage de Fuam a, de plus, une force et une indépendance que l’on retrouve certes, beaucoup à l’heure actuelle dans la littérature, mais qui à l’époque, en France, était moins courante.



Un second tome encore une fois sympathique et qui lance vraiment bien la trame principale. Je ne me souvenais pas, par contre, qu’il y avait un vocabulaire aussi vulgaire à certains moments… Etrange (ou pas, vu l’époque de la traduction) mais franchement pour un manga qui est destiné à un jeune public, c’est assez ennuyant. Il y a aussi un côté un peu kitch dans l’ensemble très présent dans les combats, qui a son charme et qui fait sourire.

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Beet the vandel buster, tome 1

C'est mon fils qui avait emprunté ce manga à la bibliothèque. Après l'avoir fini, il m'a conseillé de le lire. En fait, il aime bien que, parfois, je lise les mêmes choses que lui pour pouvoir ensuite en parler ensemble. Comme il n'est pas vraiment difficile, il aime quasiment tout, c'est emplie de doute que j'ai attaqué ce "Beet the vandel buster". Finalement, c'est une bonne surprise. Ce 1er tome présente un univers assez chouette, un monde régulièrement attaqué par des créatures démoniaques. Celles-ci sont pourchassées par les Vandel Busters, des guerriers dotés de pouvoirs magiques. La bonne idée c'est que non seulement les Vandel Busters gagnent des points au fur et à mesure qu'ils tuent des monstres mais ces derniers également gagnent des points en se débarrassant des Busters. Ce fonctionnement fait pas mal penser à un jeu vidéo. C'est bourré d'action, il y a aussi pas mal d'humour. Le dessin est plaisant et dynamique. Bref, c'est une bonne surprise pour moi, je vais continuer la série avec plaisir.

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Fly, tome 24 : Le cinquième talisman

Reprise de ma relecture de la saga. Avec plus de trente tomes à son actif, autant ne pas faire une overdose. Cela serait dommage de ne plus apprécier une série à cause de cela. Et j'ai bien fait parce que cela a été un réel plaisir de me replonger dedans, surtout que ce tome vingt-quatre était vraiment très sympathique.



A la fin du vingt-troisième volume, le destin de Fly et Baran étaient très incertain. Encore une fois, je vois mal le mangaka tuer son héros à ce niveau de l'intrigue, mais en ce qui concerne Baran... Le père de notre héros était prêt à se sacrifier depuis un moment pour son fils et on sentait aussi qu'il n'avait plus le désir de vivre. Il n'y a donc pas eu de surprise dans ce premier chapitre.



La suite est très intéressante. Fly se rend compte de l'espoir qu'il représente, des attentes de tous envers lui. C'est écrasant pour un si jeune enfant et surtout après toutes les épreuves qu'il vient de vivre. Il y a aussi cette prise de conscience du lecteur vis à vis de ce que l'on demande à Fly. Je n'en avais pas réellement pris l'ampleur jusqu'à présent mais il est vrai que notre héros semble être la réponse à tous les maux. Il est certes un atout mais il faudrait aussi que les hommes se prennent en main.



Voir Fly aussi perdu et malheureux est un crevé cœur. Pop fait bien entendu son entrée pour l'écouter et lui ouvrir les yeux. Cela montre vraiment l'évolution du jeune magicien. Il était le 1er à prendre la fuite au début et aujourd'hui il a souvent ce rôle de confidentialité et de celui qui écoute et à les mots pour redonner de l'espoir. Et cela fonctionne sans grand suspens. Mais la encore c'est douloureux à voir. Même si Fly décide de se battre non plus seulement pour les autres mais aussi pour lui, il y a cette avancée vers le sacrifice ultime qui plane toujours.



Autre chose intéressante : le fait que les femmes prennent de plus en plus de place dans ce combat. Déjà depuis l’arrivée de la reine Flora, qui est un réel modèle pour nos jeunes héroïnes et qui montre combien une femme peut être une dirigeante et un leader. Les quatre jeune femmes se voient aussi confier une mission qui pourrait changer le tournant de la guerre et aucun homme ne les accompagne pour les aider. Bon, il y a des scènes un peu trop fan service à mon goût mais bon, on va passer outre.

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Beet the vandel buster, tome 6

Encore un bon moment avec le 6ème tome de cette série 100% action. Je vais faire court car les qualités et les défauts de ce volet sont les mêmes que ceux des précédents. Je tiens juste à souligner le fait que, si les gentils sont un peu trop lisses, les auteurs font par contre preuve d’une belle imagination concernant les personnages des méchants qui s’avèrent moins simplistes que ce qu’ils paraissent de prime abord.



Je profite également de cet avis pour un mini coup de gueule contre les bibliothèques qui ont la sale habitude de proposer le début d’une série et de s’arrêter en cours de route. En effet, ce 6ème volet est le dernier proposé par ma bibli alors que 12 tomes sont parus. Il ne me reste plus qu’à leur suggérer l’achat de la suite en espérant qu’ils témoigneront d’un minimum de respect à l’égard des lecteurs fréquentant leur établissement.

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Beet the vandel buster, tome 5

Il y a dans cette série une sincérité et une humilité qui font plaisir à voir. Ce 5ème tome, très généreux, en est l'illustration parfaite. C'est simple, ce 5ème volet c'est de l'action non-stop. Les auteurs ne s'encombrent pas de bla-bla. Tout se passe au cours des combats, y compris l'évolution des personnages.

"Beet the vandel buster" est loin d'être un manga parfait mais, à l'image de son héros, il a un gros capital sympathie.

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Beet the vandel buster, tome 2

Je trouve assez surprenant ce manque d'intérêt dont semble être l'objet "Beet the vandel buster". Certes, ce manga ne restera pas dans les annales mais je trouve que c'est un honnête divertissement, bien ficelé, généreux et tonique.



Ce 2ème volet développe un peu plus l'univers créé dans le 1er tome, univers qui se révèle très ludique et très agréable à découvrir. Je trouve qu'il y a vraiment de bonnes idées, les combats sont dynamiques, le mélange baston/humour est assez bien dosé, les personnages demandent à être encore développés mais sont déjà bien sympathiques.



Je ne sais pas si le scénariste parvient à renouveler son univers tout au long de la série sans se répéter mais pour le moment je trouve que ce "Beet the vandel buster" est sous-estimé et mérite mieux que cette indifférence générale.

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Fly, tome 21 : Adieu mon fils

Alors que je m'attendais à ce qu'il se passe pas mal de choses dans ce tome vingt-et-un, au final, on se retrouve avec plus de tergiversions et un combat qui dure, sans réellement d'avancement. Il y a pourtant du bon dans ce tome et il se lit avec plaisir, mais j'avoue que parfois, on retrouve un peu cette lenteur des shonen où le mangaka fait dure les choses pour que sa série soit la plus longue possible.



On commence avec une partie qui me fait toujours un peu hérisser le poil : Henki et sa bravoure sans faille. Cette perfection, comme j'ai pu déjà le dire a de quoi exaspérer. Déjà, comment s'identifier au personnage ? Le niveau est tellement élevé que c'est quasiment impossible. A la limite, on vénère presque le personnage plutôt que de se sentir proche de lui. Et cela lui donne en plus un côté froid qui accentue cette distance. Je peux comprendre Henki, sans aucun problème par contre. Il veut une rédemption qu'il pense ne jamais atteindre. Il est aussi un modèle pour ses jeunes compagnons. Le grand frère sans faille qu'on essaye d'égaler. Il a d'ailleurs un très bon fond, et il se montre adorable mais j'aimerai vraiment qu'il se pardonne un peu à lui-même.



Puis, on passe directement au combat entre Hadora et Fly/Baran. Autant vous dire que cet affrontement est long. Trop long (d'ailleurs même pas fini). Cependant, et fort heureusement, il y a aussi des choses qui sont plus intéressantes. La relation entre Fly et son père pour commencer. Ils n'ont pas vraiment eu le temps d'apprendre à se connaître mais on sent que la glace se brise de plus en plus. Et surtout, le père apprend énormément de son fils. Baran s'humanise au contact de Fly et prend conscience de beaucoup de choses. Il devient réellement un père dans ce tome vingt-et-un. Et cela me fait autant plaisir que peur. Parce que soyons francs... je vois mal Baran survivre... Il va se sacrifier pour Fly d'une manière ou d'une autre. Je ne vois pas d'autre issue. Et cela me brise le coeur. D'une part parce que Baran n'aura jamais la chance de voir son fils grandir, et Fly se retrouvera orphelin une nouvelle fois. Je peux me tromper, bien entendu, mais nous sommes tellement dans un shonen fantaisie classique que je vois mal le mangaka faire autrement.



Parlons un peu d'Hadora maintenant. Il a beaucoup évolué depuis le début, en bien, malgré le fait qu'il fasse partie du clan des méchants. Et j'ai de la peine en le voyant ces derniers temps. Il est totalement un pion dans ce jeu d'échec. Un objet jetable dans le roi du mal ne se soucie pas du tout. Le stratagème qu'il a mis au point est perfide à souhait. C'est à son image, certes, et cela permet aux lecteurs de s'attacher un peu plus à Hadora. Mais jusqu'où cela va-t-il aller ? Comment réagira Hadora quand il se rendra compte de tout cela ?

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Fly, tome 22 : L'apparition du palais de Ban

Un tome un peu étrange en un sens et pourtant je l’ai beaucoup aimé. J’ai eu l’impression qu’il se passait beaucoup de choses et en même temps, rien du tout. Comment est-ce possible ? Je veux dire, on avance pas d’un pouce, soyons clair, et pourtant, on apprend pas mal de choses. Bizarre, je vous dis !



L’histoire avec la bombe dans le corps d’Hadora touche à sa fin et le gros spoiler du titre du tome vingt-et-un prend tout son sens. Oui, parce que la maison d’édition ne pouvait pas s’empêcher de faire des titres ultra révélateur (franchement… merdouille quoi ! c’est le B.A.BA ! Ne pas spoiler le lecteur !). Mais revenons à l’explosion. J’ai autant trouvé que l’on faisait face à une grosse révélation concernant l’un des personnage et pourtant que l’on apprenait pas le plus important. Il y a beaucoup d’émotions, une tension palpable, nos héros sont au pied du mur… Tous les ingrédients pour un moment qui va marquer l’histoire. C’est palpitant car même si l’on se doute que nos héros vont trouver une issue, on ne peut pas savoir, pour l’instant, comme ils vont y parvenir.



Il y a donc un suspens qui s’ajoute à une confrontation que l’on attendait depuis longtemps. On perd aussi le côté trop répétitif des combats que l’on voyait jusqu’à présent. Clairement, ce tome vingt-deux apporte quelque chose de nouveau. On reste dans une optique classique, il ne faut pas non plus s’attendre à autre chose, et je m’attends à un événement assez typique des shonen à savoir : un allier qui débarque ou bien l’un des héros qui passe au niveau supérieur. Mais, on assiste à un combat d’équipe sans Fly pour « héros » et je dis oui.
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Fly, tome 19 : La confrontation

Nous enchaînons avec un tome cent pourcent combat. Il fallait s’en douter vu la tournure des événements. Il y a cependant pas mal de dialogues et de réflexions, les vignettes n’étant pas seulement dédiés aux affrontements comme on peut le voir dans d’autres shonen. Il faut aussi dire qu’avec la garde rapprochée d’Hadora, l’ennemi a pris du galon. Et c’est le moins qu’on puisse dire. Nos héros étant plus forts, eux aussi, il aurait été de toute façon plutôt ennuyeux de ne pas avoir des adversaires à leur taille.



Le tome commence pourtant sur plusieurs « fausses notes ». Déjà à cause de Nova, notre héros du nord, qui n’en fait qu’à sa tête et ne réfléchit pas une seconde. Bon, le garçon a un bon fond, on le voit tout de suite et il veut bien faire, cependant à vouloir foncer tête baisser et n’écouter personne… Eh bien, on ne peut que se prendre une raclée. Il y a des leçons à tirer de tout cela, et nos héros le font comme à chaque fois, mais j’ai trouvé tout de même que tout cela était un peu « surjoué ». J’ose à peine parler de Poppu qui dès qu’il arrive décide de sortir l’artillerie lourde ! Euh, il reste encore plus d’une quinzaine de tomes, là, il faut se calmer un peu mon grand ! Franchement, j’ai eu très peur à ce moment-là. Déjà du point de vue du scénario, ce n’est pas vraiment subtil. Ensuite, Poppu passe un peu pour un idiot. Mais à quoi pensait le mangaka ? Ils se reprennent tous, mais c’était la frayeur de trop pour commencer.



Fort heureusement, la suite se déroule bien mieux. Il y a un peu d’esbroufe, de belles actions, un travail d’équipe, l’espoir presque réduit à néant, des leçons tirées… Tout ce qu’il faut pour un beau combat. Après, même si cela est un acte naturel, j’avoue qu’au niveau stratégie, nos héros sont loin d’être au niveau. Ils se reprennent mais la faute est bien là. Ils sont jeunes, c’est une erreur qu’ils ne commettront pas deux fois et soyons francs, ils partent en guerre en mode « on fonce vers l’inconnu ». C’est crédible, mais là encore, je me suis dit qu’ils fonçaient, justement, sans vraiment prendre du recul. Il y a une part d’émotif qui supplante le reste. Un leader stratège serait le bienvenu dans notre petit groupe. Après, franchement, le combat évolue de façon très positive avec une prise en considération des éléments. Ils s’adaptent, et apprennent très vite de leurs erreurs. Il ne faut pas non plus oublié que l’on a, en face de nous, des adolescents. J’en demande trop, je le sais.

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Beet the vandel buster, tome 3

Ce 3ème volet est plutôt un tome de transition. Si on ne s'ennuie pas une seconde, il y a de l'action à foison, ce tome est tout de même moins bon que les précédents. Mais la fin de ce 3ème volet est très prometteuse, annonçant pour la suite des développements intéressants et l'enrichissement de l'univers.

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Beet the vandel buster, tome 4

Ce 4ème volet est assez réussi. Il permet de découvrir de nouveaux paysages et surtout il introduit de nouveaux personnages. On retrouve également Grinide qui est un méchant décidément original et intéressant.

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Beet the vandel buster, tome 1

Beet, jeune homme veut devenir un Buster. Mais il n'est pas du tout fort mais il part quand même en aventure avec des très bon Busters.( Buster: chasseur de monstre)

Dans la mission, ils sont tomber sur quelqu'un de plus fort que ce qu'ils pensaient alors ils devront surement se sacrifier pour que notre jeune Beet reste en vie.



Super manga et j'ai eu le coup de cœur, j'ai plus qu'envie du deuxième tome.

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Dragon quest - La quête de Dai, tome 1

Enfant, je regardais Fly dans le Club Dorothée. Ado, j'ai joué a Dragon Quest, une des grandes séries de JRPG. Ça n'est que tardivement que j'ai compris que les deux éléments étaient constitutifs du même univers. Je me suis donc plongé dans le shonen. Étrangement, dans cette version Daï n'est plus Fly, mais l'histoire n'a pas véritablement changé.

Nous nous retrouvons dans le mod haut en couleur de Dragon Quest avec ses monstres étrange et son heroic fantasy naïve, mais efficace.

Nous suivons l'histoire d'un jeune garçon élevé par un monstre et qui a vocation à combattre le roi Démon. La forme du shonen est des plus classiques, le dessin rappelle Dragon Ball et pour cause, sur Toreyama n'est pas aux crayons, il est lié au design des personnages du jeu.

Pour les amateurs de Shonen ou les fans du jeu, c'est une lecture agréable.
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Fly, tome 1 : Le précepteur du héros

Un jour que je cherchais une nouvelle série de mangas à découvrir, je suis tombé (sans me faire mal) sur cette série.



L'histoire n'est pas sans rappeler dragon ball, un garçon ayant grandi isolé décide de découvrir le monde et se retrouver à se battre contre des super-méchants.

Enfin bon, l'histoire est trés naïve mais cela ne fait pas de mal de temps à autre.



J'ai passé un bon moment et j'ai même acheté toute la série (ou presque!)
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Fly, tome 1 : Le précepteur du héros

Après les conseils de Monsieur, j'ai enfin lu le premier tome.



Le début était assez compliqué, j'ai eu du mal à me mettre dedans. Sûrement à cause de l'ambiance que je trouvais assez enfantine mais aussi à cause des dessins que je trouve assez kitch. Mais en même temps, je pense que c'est l'époque qui veut ça.

J'ai été aussi un peu surprise par le langage de Fly. Il y a pas mal d'insultes et pour un enfant de son âge c'est peut-être un peu trop.

Fly est assez attachant. Il est naïf mais il veut faire le bien autour de lui. Et surtout, il est têtu. Il se fiche des enseignements de Grand-Pa pour devenir un mage, ça ne l'intéresse pas, il veut être un héros! Puis de tout façon, la magie ne fonctionne pas vraiment avec lui.

La fin de ce tome est vraiment bien. On sent que des enjeux plus importants vont arriver. Et ça m'intéresse donc je vais continuer ma lecture de ce manga.



(Petit moins: quelques petits soucis de traduction. Le Maître Aban est souvent traduit au féminin. Alors que c'est bien un personnage masculin. Avec son apparence j'étais un peu perdue au début.)
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