La ferme est exigente, et si vous ne lui donnez pas assez, les forces primitives de la mort et de la nature sauvage vous écraseront. Alors vous donnez, toujours plus, jusqu'au point de rupture, et à ce moment-là seulement elle vous donne en retour, avec une générosité à faire déborder non seulement vos celliers, mais aussi cette petite parcelle aride et envahie par les mauvaises herbes que l'on nomme l'âme.
Ce n'était pas Mark que j'avais tenté de fuir, ni la ferme, ni le mariage, mais moi-même et mes imperfections. Et j'aurais beau aller n'impote où, elles me poursuivraient toujours, jusqu'au bout du monde.