Lars Horneman

Avant de lire cette bd, il faut faire un petit point historique. La Syrie est un pays en pleine guerre civile depuis 2011, c’est un conflit armée qu’on appelle aussi révolution Syrienne. Elle a débuté par des manifestations pour la démocratie et contre le régime dirigé par Bachar el-Assad. Depuis 2011, le conflit a fait environ 500 000 morts d’après certaines ONG. C’est des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité qui ont été commis. Je n’entre pas plus dans les détails car je ne suis pas assez qualifiée, je vous invite à aller voir le site de ShelterBox “Comprendre le conflit Syrien” si vous voulez en savoir plus.

Pourquoi je vous raconte tout cela, et bien parce que les victimes civiles sont très nombreuses. Les familles sont forcées de quitter leurs foyers, parfois par de tristes moyens, comme nous allons voir dans cette bande-dessinée.

Nous allons suivre Amina, 10 ans. C’est une petite fille qui a vécu avec ses parents, heureuse, jusqu’à ce qu’éclate la guerre. Séparée de ses parents, elle se retrouve avec son oncle qui la guide jusqu'à la côte. Il l’a fait monter seule dans un bateau bondé de personnes tentant de fuir. En mer, les vagues fracassent l'embarcation. Sombrant dans les abymes, les centaines de personnes présentes à bord se retrouvent plongées dans la mer violente. Amina se retrouve dans le bleu sans fin, repensant à sa vie d’avant et à ce que sa mère lui racontait plus jeune : “Amina tu es forte comme Zenobia”.

Zenobia est la reine de Palmyre, qui se situe au milieu de la Syrie moderne, elle est connue pour avoir conquis l’Egypte avant de prendre d’assaut des provinces romaines, faisant de son royaume un empire aussi puissant que Rome. Elle représente un exemple pour la jeune Amina qui voudrait être aussi forte qu’elle.

Zenobia, c’est aussi le nom d’un navire qui a sombré la nuit du 7 juin 1980. À bord, il y avait des camions et de la marchandise. Aujourd’hui, l’épave est accessible et se situe face à Larnaca à Chypre à 42 mètres de profondeur pour la partie la plus profonde.

Le parallèle entre ces deux événements étant fait, je peux vous dire que cette histoire laisse sans voix. Dans la tragédie qu’est cette bd, il y a surtout un message à faire passé. De nombreux bateaux de fortune partent de la Syrie ou du Liban, avec à bord bien trop de passagers qui cherchent refuge, encore en 2022 on pouvait lire de nombreux articles “Plus de 90 migrants qui tentaient de rallier clandestinement l'Europe sont morts noyés au large de la Syrie”.

Une bande-dessinée très courte, mais qui en dit long.

je n'ai pas vraiment aimer car il n'y avais pas assez d'écriture et je trouve il n'y avais pas trop de detail mais l'histoire elle aitait touchante et traumatisante.klkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk



hhhhhh





hhhhhh

hhhhhh











hhhhhh

hhhhhh





hhhhhh



hhh

(Sorry, pas une critique, mais un point d'actualité)

Le court-métrage –15 minutes – "Ivalu" tiré du roman graphique vient d'être sélectionné pour les Oscars 2023. Mila Heilmann Kreutzmann (Pipaluk) qui a maintenant 11 ans, ira à Hollywood. Coïncidence: une des 2 députées groenlandaises au Parlement danois signale que "le gouvernement danois a alloué 50 millions de couronnes danoises pour la lutte contre les abus sexuels sur les enfants et les jeunes, mais qu'une grande partie de cet argent n'a pas été dépensée pour les enfants et les jeunes mais a été utilisée pour le Conseil national pour les affaires sociales et la santé à Nuuk", dont l'effectif a triplé entre 2018 et 2022. Ces deux informations ont été données – sans être liées –au JT du 24 janvier, visible sur YouTube (sous-titres danois traduisibles en français): https://www.youtube.com/watch?v=a0gv54_Ks2I

L'une des bandes-dessinées les plus brutales que j'ai lues ces derniers temps. Le point de vue adopté, celui d'une enfant avec sa vision naïve, et le soin apporté à montrer les paysages glaciaux du Groenland, avec si peu de texte, ne font qu'amplifier le choc de l'horreur banale vécue par cette petite fille et sa sœur. C'est une lecture rapide mais dont on ne sort pas indemne.

Par cette violence cachée sous un voile d’innocence, les auteurs rappellent que même avec peu de pages et de cases, les illustrations peuvent dire tout autant voir plus que les plus avisés des discours.
Lien : http://www.bodoi.info/ivalu/

« Si Zenobia en était capable, alors toi aussi ! »



Zenobia était reine de Palmyre et aux yeux d'une jeune Syrienne fuyant la guerre elle peut passer pour une héroïne, une femme forte et courageuse. Ce récit fort et poignant, quasiment muet, nous plonge dans la réalité des réfugiés prenant tous les risques pour survivre. Graphiquement c'est aussi une réussite : de nombreuses double-pages vous plongeant dans un monde vide de vie ou l'utilisation d'une palette de couleurs propre à chaque ambiance. Quelques minutes de lectures seulement, mais qui ne vous laisseront pas insensible.

Amina, 10 ans vit en Syrie avec ses parents. Elle est heureuse jusqu'à ce que ses parents s'absentent pour faire des courses et ne reviennent pas.



Une BD simple et très rapide à lire qui montre l'atmosphère de la guerre en générale et la guerre de Syrie plus précisément à travers les yeux d'une enfant qui ne comprend pas ce qu'il se passe. Le point de vu est incomplet, naïf et fait de manière tout à fait judicieuse.

Au delà de la guerre, cette BD montre également les conséquences engendrées par la celle-ci : l'immigration et les dangers que courent les migrants.



Le trait est simple, très lisible presque naïf lui aussi et très efficace. Le texte va avec, simple, on pourrait presque se dire que la BD pourrait être mise dans les mains des plus jeunes si ce n'est la violence sous-jacente.

Plusieurs doubles pages sont sans texte, tout aussi percutantes, chaque double pagea une dominance de couleur... Je ne sais pas quoi dire d'autre si ce n'est que c'est un album très efficace.

(IK971) La guerre vue par les yeux d'Amina - une petite fille syrienne. L'économie de moyen (deux à trois cases par planche), le graphisme minimaliste accompagne très bien le récit. En revanche, le propos est très, très pessimiste. du coup, par réflexe de protection, on a envie d'occulter très vite cette histoire...Mais peut-on oublier le sort d'Amina, à l'image de ces milliers de migrants ballotés sur le Zénobia? Avis réservé pour le Prix.

(?) Enormément d'émotions se dégagent de cet album : un dessin très simple avec un très joli ton sépia. On fait la connaissance d'une Reine de Syrie : très intéressant

OUI pour COLLEGE ET LYCEE

(MAD971) Un album très beau et touchant . Oui pour collège et lycée. Et je pense qu'il conviendra très bien au élèves de LP

(SC971) Un album coup de poing et coup de cœur ! J'ai tout aimé : le graphisme très beau un brin naïf alternant le sépia et les couleurs plus tranchées, la mise en page originale et variée et le scénario simple et si proche d'une réalité hélas d'actualité depuis quelques années. Pour moi c'est oui pour le Prix LGT/LP à voir pour le collège

(BMA971) Très touchant. Oui pour le prix

Dans la BD « Mahar le lionceau, ou l’enfance perdue des jeunes soldats de Daech », la journaliste Anne Poiret raconte le destin de Mahar, un jeune garçon enlevé par l’organisation Etat islamique à sa famille yézidie en Irak en 2014.
Lien : https://www.nouvelobs.com/bi..

Atmosphérique, intimiste et d’une gravité désespérée, Ivalu est une lecture prenante et infiniment touchante. Morten Dürr et Lars Horneman réussissent un petit bijou de sensibilité et d’humanité mettant en relief une réalité intolérable et peu connue au sud du Cercle polaire.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..