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Critiques de Laura Esquivel (123)
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Chocolat amer

Le livre présente la particularité d’être divisé en douze chapitres (les douze mois de l’année) et en douze recettes mexicaines, car ce roman d’amour est étroitement lié à la passion culinaire. On découvre l’histoire d’amour interdite entre Tita, la dernière fille de la famille, destinée à veiller sur sa mère, et Pedro, le futur mari de Rosaura, la sœur de Tita. L’histoire se déroule pendant plusieurs années mais pourtant, leur amour ne vacille jamais malgré les reproches incessants de la mère de Tita. Les émotions de Tita transparaissent dans sa cuisine et c’est vraiment original et drôle. De cette façon, les cailles aux pétales de rose ont un effet détonant sur Gertrudis, la seconde sœur de Tita, et le gâteau Chabela a un effet dévastateur sur les invités du mariage de Rosaura et Pedro. Cela donnerait presque envie de tester ces recettes originales.
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Chocolat amer

Sous-titre : Roman feuilleton où l'on trouvera des recettes, des histoires d'amour et des remèdes de bonne femme.

La tradition veut que la dernière fille de la famille ne doit pas se marier pour prendre soin de sa mère jusqu'à son dernier souffle. La pauvre Tita, amoureuse de Pedro, tente de se révolter en pure perte. Mama Elena est inflexible. Pire, Pedro épousera Rosaura sa soeur ainée. Tita restera dans sa cuisine. C'est une cuisinière extraordinaire et ses plats ont parfois des vertus suspectes, aphrodisiaques ou destructrices. Pour garder Pedro, Tita est capable de tout.

C'est plein d'humour. Chacun des douze chapitres est dédié à un mois de l'année et à une recette de cuisine mexicaine. Le tout est très romanesque, échevelé, parcouru par les soubresauts révolutionnaires du début du 20 ème siècle.

Très plaisant.
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Chocolat amer

Au fin fond du Mexique du début du siècle Tita qui vit dans les cuisines depuis son plus jeune age apprend que comme elle est la plus petite de sa lignée elle n'ose pas se marier et doit veiller sur sa mère jusqu'à sa mort. Conte poétique mêlé de recette de cuisines pas vraiment réalisables mais qui mettent l'eau à la bouche.
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Chocolat amer

Acheté à la FNAC LA Défense lors d'un déplacement parisien du mois d'avril, ce n'est pourtant que la semaine dernière que je me suis plongée dans ce délicieux "roman feuilleton où on trouvera des recettes des histoires d'amour et des remèdes de bonne-femme"



Chacun des chapitres de ce roman porte le nom d'une recette de cuisine et commence par la liste des ingrédients ...



Au fil de la narration, la concoction des plats se mèle à celle de l'histoire de Tita, et de son amour impossible pour Pedro, au début du XXème siècle dans un Mexique aux prises avec la guerre civile révolutionnaire ...



On y découvre que l'état d'esprit dans lequel on réalise des plats infuse dans ceux ci et impacte ceux qui vont le consommer ...



Parmi les recettes listées, je testerais bien un de ces jours celle des cailles aux pétales de roses ...



Bonne lecture, et bonne cuisine :)
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Chocolat amer

Voici l'un de mes tous derniers coups de cœur, un roman dévoré en deux soirées, un roman dont la magie est sortie des pages pour m'envelopper toute entière. Ce roman m'a rappelé rapidement l'atmosphère du Cœur cousu de Carole Martinez : un gynécée, de la passion, un talent réel et un talent caché. Car Tita, à force de temps passé dans la cuisine, est devenue la cuisinière de la famille, celle qui réussit toutes les recettes, qui connaît les secrets de fabrication, qui vit ses recettes.



Son histoire, racontée par l'une de ses descendantes, se décompose en douze chapitres : douze mois, douze recettes pour conter une vie de passion et d'émotions. Des chapitres dans lesquels la narration est bouleversée, entre l'impératif des recettes de cuisine, et la narration "classique" du roman. Les mois s'enchainent, les parfums et les saveurs avec, chaque plat ayant un sens dans l'histoire de Tita. Tita, dont les larmes salent ses préparations, dont les plats font succomber ceux qui les dégustent. Tita, qui vit sur un fil, pleine de passion, aussi explosive que les piments qui assaisonnent ses recettes.



Une fois encore, parler d'un livre envoûtant à ce point est délicat, compliqué. Je ne saurai trop vous conseiller de vous plonger dans cette aventure où la magie ensorcelle le lecteur comme les hommes... Particulièrement si vous aimez cuisiner : ce roman vous rappellera combien de secrets les casseroles, fours et autres ustensiles conservent en mémoire...
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Chocolat amer

Histoire sympa où j’aurais voulu que les recettes soient séparés du roman. Facile à lire et éveillera sans doute votre curiosité pour connaître l’amour interdit de Tita (si vous avez une âme romantique) ou bien, vous succomberez à votre gourmandise. Les ingrédients sont la passion et l’art culinaire mexicaine
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Chocolat amer

Dans un univers mexicain, prenez une jeune femme, Tita, et un jeune homme Pedro. Mélangez les avec une grosse dose d'amour respectif : vous obtenez un coup de foudre menant à une demande en mariage.

Pimentez le tout avec une dose de tradition familiale tordue et une mère acariâtre et têtue qui marie votre amoureux à votre grande soeur: vous obtenez désormais l'intrigue cruelle de Chocolat amer ou comment deux êtres profondément amoureux sont obligés de se côtoyer sans pouvoir s'aimer.

Savoureuse recette épicée qui ne laissera personne indifférent, ce roman de Laura Esquivel se présente sous la forme originale d'un témoignage ponctué de recettes de cuisine, le personnage principal excellant en effet en cuisine. Ainsi, si l'histoire de Tita peut dégouter le lecteur, les recettes, elles, nous mettent l'eau à la bouche.

Avis donc aux amateurs d'histoires sentimentales de type couple maudit et ceux à la recherche d'originalité,vous pouvez vous plonger allègrement dans Chocolat amer, vous n'en ressortirez pas déçus!
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Chocolat amer

Spontanément, cette histoire de cuisine aurait pu me faire fuir. Mais j’aime parfois tenter des choses ; et bien m’en a pris car ce roman est parvenu à me cueillir en douceur.

L’histoire se passe dans un Mexique lointain. Une jeune femme est condamnée à servir une mère-marâtre, tandis que sa sœur épouse son prince charmant... oui, ça me rappelle bien quelque chose.



Pour la jeune Tita, le salut passera par une cuisine qu’elle teintera de magie ; et les recettes de s’incorporer à la narration - à moins que ce ne soit l’inverse ?

Ce conte revisité va ainsi déployer toute une culture culinaire ancestrale. Je n’ai donc pas boudé mon plaisir, souvent émerveillée par cette fable bourrée de charme.
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Chocolat amer

Tita est un personnage incroyablement attachant qui a su lutter avec courage toute sa vie. J'avais tellement envie de la voir réussir, sortir de l'emprise de sa mère et surtout qu'elle puisse vivre sa vie avec l'homme qu'elle souhaitait. Ce livre célèbre la cuisine mexicaine comme jamais. J'avais l'eau à la bouche tout le long du livre. J'avais déjà fortement envie d'aller au Mexique mais alors là, rien pour la nourriture je rêve d'y aller et de goûter à tous les plats que nous décrit l'auteur. En plus de la cuisine, ce livre est une histoire d'amour, impossible, difficile, horrible mais belle en même temps. Jusqu'au bout j'ai espéré que Tita puisse vivre son histoire avec Pedro et en même temps je ne le voulais pas, je trouvais les choix de Pedro affligeant.

L'écriture est fluide, elle m'a fait passé par mille émotions et je suis ravie de l'avoir découvert.
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Chocolat amer

Au début du siècle, au Mexique, survit encore la cruelle coutume que la dernière (ou seule) née d'une épouse ait comme destin de ne pouvoir se marier, de manière à se consacrer ensuite entièrement à sa mère vieillissante. Quand on est la fille de Mamà Elena, cela revient à devoir être, en plus de dame de compagnie et aide-soignante, servante et souffre-douleur. Tita devrait avoir un tel destin, elle qui cuisine des plats qui sont autant de potions magiques, sorcellerie culinaire enseignée et sans doute inspirée par Nacha, la cuisinière amérindienne. Et, effectivement, quand Pedro Muzquiz, qui lui inspire amour et désir, vient la demander en mariage, cette demande est rejetée brutalement et Mamà Elena propose, à la place, la main de son autre fille, Rosaura. Au grand scandale de Tita, Pedro accepte, pour rester près d'elle.



Une vie remplie de tristesse, de frustration et de faux-semblants commence, dans une ambiance parfois merveilleuse, celle des plats de Tita...



Voilà enfin la lecture du roman dont j'ai vu et revu le pourtant kitschissime film qui en a été tiré, sorti en France sous le titre "Les Epices de la passion"*, et moult fois primé lors d'innombrables festivals de cinéma dans le monde. L'atmosphère du film oscille entre la chaleur et le froid, et nous environne de parfums et de goûts. Je voulais savoir si le livre était différent. Or, j'ai rarement vu un livre aussi calqué à l'écran : tout ce qui s'y trouve, à l'exception d'une petite scène ou deux, se retrouve en images, les dialogues ne sont presque pas réécrits !



Cf. suite de la note de lecture sur mon blog.
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Chocolat amer

Livre facile à lire et agréable.

Au bout d'un moment j'ai zappé les recettes de cuisine au début de chaque chapitre

pour ne m'intéresser qu' à l'histoire elle même.

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Chocolat amer

Cette fois-ci, je vous emmène du côté de la littérature mexicaine avec Laura Esquivel. J'ai eu envie de découvrir de nouveaux auteurs, m'éloigner des contrées francophones ou anglophones, afin de voir quels ouvrages je pouvais découvrir. Si j'ai choisi ce livre, ce n'est pas à cause de sa couverture, mais de son titre. J'avoue, en grande amatrice de chocolat, je me suis demandée ce qui pouvait se cacher derrière le Chocolat Amer de Laura Esquivel...



Et je n'ai pas été déçue. Je me suis retrouvée au milieu d'une histoire de famille où la cuisine s'entremêle à un amour totalement interdit. Tita est jeune demoiselle attachante dont l'existence est bouleversée le jour où elle croise la route de Pedro. Ils veulent se marier, mais la jeune fille doit respecter la tradition familiale. Son rôle est simple : elle doit s'occuper de sa mère. Elle ne peut donc pas se marier...



Pourtant cette histoire n'a rien d'une tragédie. Elle raconte plutôt l'histoire de deux passions dont les destins sont liés. Si l'histoire d'amour de Tita et de Pedro est le fil rouge, la cuisine en est la toile de fond. Les chapitres portent le nom d'un mois et sont construits autour d'une recette. Cette dernière est décrite à travers le récit. Elle se mêle souvent à l'intrigue sans la dénaturer, même si parfois, cela ne fonctionne pas totalement. Dans tous les cas, la cuisine est un personnage à part entière capable d'insuffler de la magie à l'histoire et au mots.



Au final, j'ai eu droit à une lecture rafraîchissante, à la fois originale et juste malgré une chronologie, pas toujours très claire. Il m'est arrivé de me perdre dans le temps, de ne plus savoir où j'en étais. Néanmoins, une fois que j'ai refermé Chocolat Amer, je dois avouer que je me suis sentie bien, comblée par cette découverte d'un autre continent.
Lien : http://encore-un-chapitre.bl..
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Chocolat amer

Voici un roman qui mèle passion amoureuse impossible, réalisme magique et pouvoir de la cuisine.



Tita et Pedro s'aiment mais comme Tita est la dernière fille de la famille, elle est obligée de s'occuper de sa vieille mère acariâtre. Celle-ci préfère que son aînée, Rosaura épouse Pedro. Un autre homme, John le médecin, également amoureux de Tita tentera de l'épouser.



Pendant ce temps, la benjamine, Gertrudis, s'enfuit avec un militaire et fini dans un bordel.



Des personnages haut en couleur, donc, au milieu d'une intrigue à l'eau de rose entrecoupée de recettes de cuisine mexicaine.



Il m'a manqué toutefois de sentir un souffle épique pour faire de ce cette lecture un coup de coeur, même si ce fut une lecture fort agréable.



L'image que je retiendrai :



Celle de la cuisine de la maison familiale où les bébés se sentent à l'aise.
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Chocolat amer

Ayant vu et adoré l'adaptation cinématographique, je voulais à tout prix lire ce roman, et ça a été un véritable coup de coeur.

L'histoire est magnifique, un vrai régal des sens, beaucoup de très bonnes recettes culinaires et de sensualité.
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Vif comme le désir

Vif comme le désir/ Laura Esquivel

« Cela leur prit cinquante deux ans, un cycle solaire aztèque, pour reparler de ce qui s’était passé cette nuit là et en finir avec les questions demeurées sans réponse. » Ainsi s’exprime Lluvia, la fille de Lucha et de Jubilo , en parlant de ses parents.

En plongeant dans le passé de sa famille, Lluvia ressuscite une extraordinaire histoire d’amour, celle qui unit très jeunes Lucha et Jubilo. Elle évoque leur passion extrêmement charnelle, leurs drames, leur séparation, leurs retrouvailles. Mêlant le sourire aux larmes, la sensualité à la sensibilité, Laura Esquivel nous offre l’hommage inconditionnel d’une fille à son père.

L’histoire commence alors que Jubilo est très âgé et malade avec à son chevet sa fille Lluvia déjà mariée avec des enfants. Lluvia raconte…

Jubilo, ultime enfant d’une famille pauvre de douze, sut dès sa jeunesse qu’il avait un don, celui de savoir ce qu’allait dire quelqu’un avant même qu’il le dise ou même ne le dise pas. Il lisait dans les pensées des autres. Mais il ne pouvait pas prévoir qu’au fil du temps son principal atout allait faire son infortune, qu’être à même de connaître d’innombrables secrets, désirs et souhaits ne serait pas forcément un avantage, et qu’être à tout moment au courant de ce que les gens éprouvaient allait lui causer bien des migraines et de grandes déceptions amoureuses.

Luz Maria dite Lucha, très jolie jeune fille, était de famille bourgeoise, habituée à l’aisance et l’insouciance.

Ils se marièrent et, malgré des difficultés financières, furent heureux. Du moins au début. Ils eurent un fils Raul.

Et c’est là que les recherches de Lluvia pour comprendre le pourquoi de leur séparation la mènent à une découverte surprenante et déterminante grâce à une photo ancienne.

Un beau roman d’amour où la passion côtoie la jalousie et les drames de la vie, et où le désir est le moteur de la vie. Des personnages attachants qui sont pris dans un tourbillon charnel irrésistible. Une balade dans le Mexique du début du XXe siècle où la culture maya est encore bien présente. Le tout dans un style simple et poétique.

Laura Esquivel est mexicaine. Née en 1950, elle s’est consacrée à la littérature et les scénarios de cinéma. C’est à quarante ans qu’elle publie son premier roman « Chocolat amer » qui connut un immense succès et fut traduit en 35 langues. Depuis elle a publié de beaux romans qui ont obtenu des prix divers.



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Chocolat amer

Dans le Mexique de la Révolution, nous découvrons la famille De La Garza, famille composée uniquement de femmes. Mama Elena dirige d'une main de maître la maison et ses trois filles notamment Tita, la benjamine, que la tradition voue à rester célibataire et s'occuper de sa mère jusqu'à sa mort. Sauf que Tita s'éprend de Pedro, un amour impossible.

Passionnée par la cuisine, Tita réussit à transmettre ses émotions à travers ses plats et ainsi faire vivre son amour mais pas seulement...



Entre Histoire du Mexique et traditions culinaires, "Chocolat amer" est un parfait exemple de réalisme magique. Chaque chapitre correspond à une recette liée à une anecdote qui nous permet d'entrer dans cette famille, son passé et son présent, de connaître ses morts qui guident les pas des personnages.

Ce roman est tout dans l'émotion, parfois on rit comme lorsque la malheureuse Gertrudis, possédée par le feu de la passion, embrase la cabine de douche et se jette nue dans les champs en quête d'un homme pour assouvir sa soif. Souvent on est émue par le sort de Tita malmenée par sa mère et privée de l'homme qu'elle aime. Les éléments magiques s'intègrent naturellement dans la narration créant une atmosphère douce et chaleureuse comme la cuisine où s'épanouit Tita.



L'histoire m'a beaucoup plue pour son originalité, je suis résolument une grande amatrice du réalisme magique ! Les personnages de Tita, Nacha et John m'ont touchée. Je les ai trouvés émouvants tout en démontrant une retenue et une maturité qui apportent de la profondeur et de la crédibilité au récit.



J'ai frôlé le coup de cœur avec ce livre que je recommande à tous les gourmands romantiques qui veulent voyager au Mexique.
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Chocolat amer

Ce livre est déroutant et il faut en atteindre la fin selon moi pour en apprécier toute la saveur, peut-être comme un repas de noces. Et il ne m’à pas été facile de bien y goûter mais j’ai vraiment fini par y succomber. On y retrouve les caractéristiques de l littérature d’Amérique du Sud entre réalité et fantastique voire fantasmagorie proche des animaux et des sens, intensément charnel. Une belle découverte de hasard dans un passage des livres ...
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Chocolat amer

Au Mexique, au début du 20e siècle, Tita se voit refuser par sa mère non seulement de pouvoir épouser Pedro, l’homme qu’elle aime et qui vient lui demander sa main, mais d’avoir une vie et une famille à elle car en tant que cadette sa mère la destine à s’occuper exclusivement d’elle. En revanche sa mère, Mama Elena, propose à Pedro éconduit la main de son autre fille, qu’il accepte dans l’espoir de côtoyer Tita. Tita se réfugie alors dans la cuisine pour y déverser dans ses bons plats son humeur…

***

Ce roman présente la particularité d’intituler et d’ouvrir chacun de ses chapitres par une recette de cuisine qui va également marquer le récit voire bouleverser et renverser une situation, à tel point que cela confine au merveilleux magique gastronomique. Difficile de ne pas être révoltée contre cette mère et cette sœur particulièrement réactionnaires, égocentriques et haïssables et par la vie injuste qu’elles font mener au personnage de Tita.

***

Verdict pragmatique :

Je l’ai lu en deux courtes soirées car l’histoire me captivait, je le conseillerai et j’essaierai peut-être certaines de ses recettes !

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Chocolat amer

Ce court roman (246 pages) se trouvait dans ma PAL depuis 6 mois environ. Cet après-midi, alors que l’orage approchait, je l’ai feuilleté et finalement l’ai lu d’une seule traite, emportée par l’univers qui s’en dégage.



Alors que la révolution fait rage au Mexique, la jeune Tita est éperdument amoureuse de Pédro. Mais lorsque le père de ce dernier vient demander sa main à sa mère, celle-ci refuse au prétexte d’une vieille tradition familiale : la dernière née de la famille ne doit ni se marier ni avoir d’enfant et consacrer sa vie au bien-être de sa mère. Elle pousse même le cynisme jusqu’à proposer son autre fille en mariage.



Contre toute attente, Pedro accepte. Il chuchotera plus tard en cachette à Tita qu’il l’aime tellement qu’il préfère en épouser une autre pour pouvoir vivre dans la même maison qu’elle.



Tita a le coeur brisé et ne comprend pas la dureté de sa mère envers elle. En effet, la terrible Mama Elena exerce sur elle une surveillance de tous les instants afin d’être sûre que la jeune femme ne puisse jamais se retrouver seule avec Pedro.



Tita qui, dès sa naissance, a passé énormément de temps dans la cuisine familiale, va trouver là un refuge et devenir une cuisinière hors-pair.



Chaque chapitre est d’ailleurs dédié à une recette : » Cailles aux pétales de roses », » Gâteau Chabela », » Torrejas de Natas » …



Ce que j’ai aimé dans ce roman c’est son univers, le savant mélange entre l’histoire d’amour, la dureté de coeur de certains personnages, la motivation de Tita à réussir ses plats à la perfection et le petit zeste de surnaturel.



Un vrai régal !



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Chocolat amer

Chocolat amer est le premier roman de Laura Esquivel, auteure mexicaine née à la capitale en 1950. Ce livre connait, dès sa sortie, un succès immense, est traduit dans 35 langues et vendu à plus de 4 millions d’exemplaires dans le monde.

Autant le dire dès les premières lignes : l’auteur a concocté un roman extrêmement surprenant en de nombreux points tant que par les saveurs que par la narration et que par le fond.

Le Mexique, au début du XX ème siècle, est dans un tournant important de son histoire : il est en pleine période révolutionnaire. Mais, la société et la vie familiale de ce pays est encore très codifiés, rigides et empêtrés dans de terribles croyances et traditions. Les filles n’ont que deux droits : se taire et obéir.

[...]

C’est la construction du roman qui fait tout son caractère et son originalité. Chacun des 12 chapitres correspond à :

– un mois de l’année

– une recette

– une étape dans l’histoire amoureuse entre Tita et Pedro.

Les recettes de cuisine qui se déroulent durant tout le roman sont mise en parallèle avec les émotions des deux personnages principaux. Même si ces recettes typiquement mexicaines paraissent difficiles à réaliser, c’est un plaisir de les découvrir. elles apportent une grande touche d’originalité à ce roman ! On y hume les odeurs… odeurs qui varient selon l’évolution de la vie de celle qui les cuisine.

Une certaine démesure apparaît un peu partout dans ce livre : en cuisine comme dans la vie qui prend parfois un tour merveilleux. Cela semble être une des caractéristiques de la littérature sud-américaine et l’un des ingrédients secrets pour rendre ce livre si attachant, un peu comme l’épice secrète que la cuisinière ajoute dans ses plats les rendant uniques. En fait, et pour mieux comprendre, ce roman est empreint d’un réalisme magique et d’un style proche de celui de Gabriel García Márquez, ce qui le rend parfois exubérant, détaché du réel et mille fois exaltant (ou exalté).

Au final, un seul adjectif se dégage pour qualifier ce roman : savoureux !
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