Citations de Laure Arbogast (85)
- Toutes vos affaires sont déjà là, précise papa. Prévenez-moi le plus tôt possible s'il vous manque quelque chose.
- Un coiffeur pour Danny ? se moque Nicolas en désignant les cheveux ébouriffés de son ami.
L'enfer est vide et tous les démons sont ici.
Ce qu'on ne connaît pas nous effraie. Si nous prenions l'habitude de cohabiter - comme vous l'avez fait au Levathian ces derniers mois - nous oublierions nos différences, qui n'en sont pas vraiment.
La vie, ce n’est pas qu’une question de calculs ni de luttes de pouvoir !
Dan me dévisage:
- Tu es bien le premier qui ne me dit pas que j'ai de la chance d'avoir un père célèbre dans le monde souterrain...
- Tu aurais préféré avoir un père en vie plutôt qu'un père célèbre, non? Et puis, ça ne doit pas être facile tous les jours de vivre dans son ombre.
On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter. Jean de La Fontaine, Fables
Une inscription en latin dans les catas me revient en mémoire : "Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes consumés par le feu". Le papillon de nuit, c'est moi. Le feu, c'est elle, celle qui occupe mes pensées depuis des années. Et je me suis brûlé les ailes depuis longtemps...
Je ne sais pas ce que l'avenir me réserve, mais ça va aller.
Ma chérie, une porte se ferme, d'autres s'ouvrent.
L'essentiel, c'est que je sois rentrée à Paris après-demain soir, pour passer le réveillon de Noël en ''famille''. Par famille, j'entends celle que j'ai choisie, pas ma famille biologique.
Lui pardonner, c'est tourner la page, c'est abandonner la colère qui m'avait tenu compagnie depuis des mois, c'est reconstruire quelque chose de nouveau, peut-être ailleurs.
Pourquoi ai-je repoussé ses avances?
Parce que certes, tu es un connard, mais tu n'irais pas jusqu'à baiser une fille ivre dont le consentement ne vaut rien. Il y a des limites, tout de même!
Lorsque tu liras ces lignes, jamais plus nous ne serons tous les deux. Je t’en prie, ne sois pas triste. Je serai toujours là tant que tu te souviendras de moi. Sache que je ne regrette rien. Mon cœur cessera de battre mais jamais de t’aimer. Je veux croire que, quelque part, l’éternité existe. Je vais te dire un secret : je n’ai jamais vécu avant de te rencontrer. J’espère qu’un jour tu pourras me pardonner de t’avoir caché ce que je vais te révéler. Mais au moment où nos destins se sont croisés, le mien était déjà scellé. Cette vérité que tu voulais tant connaître, la voici. Ange ou démon, je te laisse le soin de décider…
Tu es la fille la plus douce et la plus généreuse que je connaisse. Tu es courageuse et déterminée. Tu es celle qui m’a persuadé que j’avais du talent alors que moi, je n’y croyais pas.
— Les épreuves que l’on subit nous détruisent, Teo. C’est l’amour que l’on reçoit qui nous reconstruit et nous rend plus forts.
— Je n’aurai jamais ma place ici… soupire-t-il, découragé.
— Et c’est une mauvaise chose ? m’indigné-je. Tu es trop bien pour ce monde de fous, Teo. Mais il n’appartient qu’à nous d’en créer un meilleur.
Je me rends compte que je ne suis pas seule. Que chacun porte sa croix, plus ou moins lourde mais bien réelle. Que l’on peut aider ceux qu’on aime à la porter, en restant à leurs côtés, sans les juger. Que j’ai de la chance d’être toujours là. Que j’aime la vie. Que je sais avec qui j’aimerais la passer.
J’ai sauté, je suis tombé, j’ai touché le sol. Mais je suis là, en vie.
-On y va ?
-Où ?
-Aucune idée. Loin d'ici.
Personne ne peut nous sauver à part nous-même. Personne ne le peut et personne ne le doit. Nous devons nous-même suivre le chemin.