On me l'avait présenté comme la 8e merveille du monde, je m'attendais donc à une histoire extraordinaire, mais pas du tout à ce que j'ai découvert...
Car effectivement, si Anita Blake est haute en couleur et a un sacré caractère, l'histoire dans laquelle elle apparaît est bien fade. Digne d'un roman de gare, l'intrigue de Plaisirs Coupables se résout trop vite et trop facilement.
La lecture n'en est pas pour autant désagréable. le livre se lit très rapidement et on plonge facilement dedans, mais rien n'explique, ni dans le récit, ni dans le style d'écriture, l'engouement auquel il a droit.
Laurell K. Hamilton ne fouille pas suffisamment les éléments les plus pertinents de son oeuvre, préférant mettre en avant ceux plutôt ordinaires. Si Anita est réanimatrice et tueuse de vampires, c'est le côté réanimateur que l'on aurait aimé découvrir un peu plus, car l'héroïne le dit elle-même, la tuerie de longues canines n'est qu'un plus, une activité secondaire.
Bien que la lecture de ce titre fasse passer le temps, la fin déçoit. Trop rapide, trop facile, seul un détail émeut le lecteur, détail qui, justement, concerne le métier principal d'Anita. On passera aussi sur les noms, véritables clichés du genre qui donne une image comique involontaire des personnages. Tous ces défauts sont-ils excusables du fait de l'âge de ce premier tome? On en doute. Il manque donc indéniablement quelque chose à Anita Blake pour faire partie des livres inoubliables.
Face à la médiocrité de ce titre, et si vous recherchez vraiment une histoire qui sort de l'ordinaire, La Communauté du Sud est une série de bien meilleure qualité et à l'intrigue bien plus poussée.
Par curiosité et parce que les couvertures ont le mérite d'attirer l'oeil, Anita Blake aura sa deuxième chance, mais pas une de plus...
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