Anita Blake, tome 28 : Rafael

Grande fan de cette série que je suis depuis plus de 10 ans, j'ai assisté à son évolution et ses changements.
Néanmoins Rafael est le premier tome dont je fais la critique et malheureusement elle ne me fait pas plaisir.


Avant toute chose, oui Anita est un personnage problématique, je la vois un peu comme un Rambo féminin qui a évolué avec son époque sans pour autant s'y adapter, elle y met toute sa bonne volonté mais laisse un sentiment de conversation étrange avec ta mère quand tu lui explique comment facebook fonctionne et qu'elle te répond avec des expressions “jeuns”. Pour moi c'est quitte ou double avec Anita soit on arrive à passer outre certains aspects et on s'embarque dans l'histoire soit on reste sur le côté en attendant avec impatience qu'il se passe quelque chose.


Ce tome fait malheureusement partie de la deuxième catégorie.



Il est à la fois très court et très long: les derniers tomes ont tendance à poser l'action et parler avant d'agir mais je trouve que là on atteint le summum de l'expression “parler pour ne rien dire” !
J'ai eu l'impression de suivre une des péripéties d'un des premier tome étiré au son maximum pour en faire un roman de 285 pages. Les 100 premières pages, jusqu'au chapitre 9, peuvent clairement être réduites en 25 pages sans que cela impacte la compréhension de l'histoire.


Au vu du thème abordé je ne peux que le comparer au tome 7 et la différence est clairement visible. On a ici un Padma qui reste caché derrière Hector sans pour autant avoir la subtilité d'un membre du conseil. Subtilité qu'il n'avait pas non plus dans le tome 7 où il était montré comme un égoïste vantard mais néanmoins puissant. Ici, il a récupéré une partie du pouvoir de la Mère de toute les Ténèbres mais reste dans une demi mesure à intervenir mais pas trop non plus. Je me serais attendu à ce que voyant Hector échoué il surgisse dans l'arène, impose son pouvoir amplifié aux rats garous et couronne Hector lui-même.


La façon dont est défait Padma m'a aussi beaucoup déçue. La magie du Rodere est un peu confuse, autant je comprends comment elle peut trouver Padma mais comment elle peut invoquer des rats dans sa chambre d'hôtel reste un mystère. Et pourquoi Padma ne se défends pas plus que cela ou au moins chercher à fuir les rats ?



La fin m'a aussi déçue. Après autant de longueur on expédie le récit sur un baiser, pas de chapitre résumant les conséquences de ce qui c'est passé juste “on a battu le méchant - FIN-”


La série m'a habitué à mieux sur plein d'aspects. Je pense que ce tome aurait dû être intégré au prochain et pas être le seul support de l'histoire du tome.
J'ai néanmoins hâte de lire la suite des aventures d'Anita et de voir ou tout cela va nous amener.

Un tome assez court, qui se déroule l'espace d'une journée et qui met en avant, comme son titre l'indique, le roi des rats et le rodere.

Rafael est fragilisé par son statut d'amant d'Anita (et oui, encore un), sans être pour autant son animal à appeler (vu qu'une menace d'un vieil ennemi devenu une sorte d'allié mais pas franc du collier les en empêche), une partie du rodere lui reprochant d'être aux ordres des vampires et craignant que ceux-ci ne les transforme en esclaves. Il est donc sans cesse défié pour son titre de roi et Anita l'apprend par hasard (chose assez récurrente chez Anita, elle apprend les choses importantes, voire essentielles, souvent par hasard, trop occupée qu'elle est à s'envoyer en l'air avec ses maîtresses et ses amants, le peu de temps qui lui reste étant consacré à la préparation du mariage et éventuellement, à son job de marshall).

Mais le challenger semble n'être que le bras armé de quelqu'un de beaucoup plus dangereux, qui va d'ailleurs nécessiter une réunion en urgence du conseil et permettre à Jean-Claude de négocier l'intégration de Rafael vers une nouvelle protection.

Un tome intéressant en ce qu'il permet de découvrir le fonctionnement brutal mais très règlementé des rats-garous, ce qui fait d'ailleurs s'interroger Anita sur cette symbiose qui semble manquer aux léopards-garous (sans doute évoqué dans un prochain tome), où Rafael se dévoile (et offre d'ailleurs un joli moment plutôt en douceur avec Anita, ça change), où Anita flanque la pâtée au gros vilain méchant pas beau finalement assez facilement (mais elle est bien aidée, que ce soit par SON vampire de l'extérieur mais aussi par les sorcières rats-garous de l'intérieur) et qui laisse malgré tout une sensation de trop peu, peut-être d'ailleurs à cause de la fin que j'ai trouvé un peu brutale (je me suis demandé s'il manquait pas des pages, un épilogue, quelque chose quoi...).

Reste plus qu'à attendre le tome 30, prévu pour cette année, d'une série dont le premier tome a été publié en 1993, il y a donc 30 ans... sacré anniversaire.

Un vingt-huitième tome bien court si on le compare au précédent...si court que l'on se demande d'ailleurs si certains passages n'ont pas été coupés, tant le récit est parfois elliptique.

On repasse ici du côté obscur de la série d'Anita Blake : amants en série, sexe à gogo, gêne risible...Le seul point qui m'a réellement intéressée est le développement que fait l'auteur sur la magie des rats et la structure hiérarchique de leur groupe.

Bref, on lit cet opus aussi vite qu'on l'oublie.

Même si j'ai retrouvé avec plaisir l'univers de la série, je reste un peu sur ma faim. En effet, on a enfin un tome qui n'est pas trop axé sexe, il y a un peu d'action mais elle est noyée dans des explications, dialogues, interminables et franchement pas nécessaires à la compréhension de l'instant. En fait, la seule partie vraiment intéressante c'est le combat et encore. Il y a bien l'apparition ou la mention de personnages majeurs habituellement mais de loin ou il ne font que passer.
ça faisait un bon moment que j'avais lu le tome précédent et du coup, j'avoue que je ne savais plus où l'on en était au niveau des intrigues diverses et variées, surtout au niveau de ses amours ou amant(e)s. Par conséquent, j'avais à chaque fois un petit décalage ou j'étais un peu surprise de ce personnage dont je ne me rappelait pas qu'il faisait partie du sérail d'Anita ou était de nouveau aussi intime avec Jean-Claude.
L'écriture de Laurell K.HAMILTON reste malgré tout addictive et je pense que je me jetterait comme d'habitude sur le tome suivant en espérant qu'il relèvera le niveau.

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Ce tome conclut pour le moment mon aventure dans le monde de la chasseuse de vampires préférée.
Il était encore une fois spectaculaire. Plus les tomes avancent et plus j'aime l'histoire, les personnages, la magie enfin tout quoi 😅.

Ici, nous avons un tome plutôt court centré sur Rafael et les rats garous de Saint Louis.
Nous sommes immergés dans la magie du rodere qui nous rappelle une magie rencontrée dans un tome plutôt ancien.

Rafael est le roi des rats d'Amérique et de par son statut, il est amené à être régulièrement défié pour sa couronne. Il est fort, c'est un des personnages que l'on suit depuis le début, il a évolué jusqu'à prendre une place plus importante auprès d'Anita.

Un défi se présente, mais l'homme qui le défie n'est pas ce qu'il semble être. Entre mensonges et complot nos héros vont être surpris par le retour d'un ancien ennemi plus puissant qu'avant, évidemment sinon ce ne serait pas drôle 😏.

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En bref, une excellente histoire mais je suis un peu triste de quitter cet univers et ces personnages qui sont chers à mon coeur. Enfin jusqu'au prochain tome qui sortira hehe.