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Citations de Lauren Kate (326)


— La limite entre le bien et le mal n’est pas aussi claire que tu le crois.

Il regarda les bâtiments du lycée, qui semblaient sombres et abandonnés.

— Tu viens du Sud, non ? reprit-il. Enfin, dans cette vie. Tu devrais comprendre la liberté dont disposent les vainqueurs pour récrire l’histoire. Tout est question de sémantique, Luce. Ce que tu considères comme le mal… Pour moi, ce ne sont que des mots.

— Ce n’est pas ce que Daniel pense.

Luce aurait aimé pouvoir affirmer qu’elle était du même avis que lui, mais elle n’en savait pas encore suffisamment pour se forger une opinion. Elle avait l’impression de prendre les propos de Daniel pour argent comptant.

Cam se gara sur l’herbe, derrière le dortoir, et vint lui ouvrir la portière.

— Daniel et moi sommes les deux faces d’une même pièce, expliqua-t-il en lui tendant une main qu’elle ignora. Cela doit te faire de la peine d’entendre ça…
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Il se dirigea vers la bibliothèque la plus éloignée et prit un volume épais dont la couverture rouge était poussiéreuse. La République, de Platon. Steven l’ouvrit à la page qu’il cherchait, puis il retourna le livre, face à Luce.

Elle vit l’image d’un groupe d’hommes dans une caverne, menottes l’un à côté de l’autre, contre un mur. Derrière eux flambait un feu. Ils montraient du doigt les ombres projetées sur le mur par un second groupe d’hommes placés derrière eux. Sous l’illustration, elle lut la légende suivante :

L’allégorie de la caverne.

— Qu’est-ce que c’est ? demanda la jeune fille.

Ses connaissances sur Platon se limitaient au fait qu’il était proche de Socrate.

— Une preuve que ton choix de mot, pour désigner les Annonciateurs, est plutôt avisé, répondit Steven en désignant l’image. Imagine que ces hommes passent leur vie à ne voir que les ombres sur ce mur. Ils en viennent à comprendre le monde et ce qui s’y passe grâce à ces ombres, sans voir ce qui les projette. Ils ne comprennent même pas que ce qu’ils voient, ce sont des ombres.

Luce observa le second groupe d’hommes :

— Donc ils ne peuvent jamais se retourner, voir les gens et les choses qui créent les ombres ?

— Exactement. Et, parce qu’ils ne voient pas ce qui projette ces ombres, ils supposent que ce qu’ils perçoivent – ces ombres sur le mur – c’est la réalité. Ils n’ont pas idée que ce ne sont que des représentations et des déformations de quelque chose de bien plus vrai et de plus réel.
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— Très tôt, il s’est livré à une lutte de pouvoir contre Dieu, marmonna Miles en feignant de réciter une leçon par coeur, tout en plantant sa fourchette dans un bout de viande.

— Avant cela, ils étaient liés comme les deux doigts de la main, ajouta Shelby en arrosant ses minifeuilletés de sirop d’érable. Dieu considérait Satan comme son étoile du matin. On ne peut pas dire qu’il était négligé ou mal aimé.

— « Mais il a préféré régner en Enfer que servir au Paradis », déclara Luce.

Elle n’avait peut-être pas lu ces histoires de Néphilim, mais elle connaissait Le Paradis perdu, du moins le « Profil d’une oeuvre », qui lui était consacré.

— Joli ! commenta Arriane, ravie, en se penchant vers elle. Tu sais, Gabbe était très amie avec la fille de Milton, à l’époque, et elle adore s’attribuer cette citation. Moi, je trouve qu’elle en fait trop, mais bon…
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Mais, au moment de rentrer, elle contempla une dernière fois la vue pour mémoriser les détails de cette nuit où tant de choses avaient changé. Au lieu des étoiles, des arbres et des vagues qui déferlaient, Luce fut attirée par quelque chose, derrière l’une des cheminées du bâtiment. Un tourbillon blanc, une paire d’ailes irisées.

C’était Daniel. Accroupi, à demi caché, à quelques mètres de là où elle et Miles s’étaient embrassés. Il lui tournait le dos, la tête penchée.

— Daniel ! appela-t-elle, la voix brisée.

Il se retourna vers elle. Son visage exprimait une terrible souffrance. Comme si Luce venait de lui arracher le coeur, il fléchit les jambes, déploya ses ailes et décolla dans la nuit. Quelques instants plus tard, une nouvelle étoile semblait étinceler dans le ciel noir.
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Luce sentait le poids de tous les regards rivés sur elle: Callie, Miles, Shelby, Daniel, Arriane et Gabbe, Cam, Roland et Molly. Même ceux des Bannis. Mais elle ne parvenait pas à détacher le sien de la fille aux yeux vides et blancs.

-Tu l'épargnes... uniquement parce que je te le demande? demanda Luce, si abasourdie qu'elle rit nerveusement. Je croyais que tu voulais me tuer.

-Te tuer? Toi? répondit la fille d'une voix plus aiguë, trahissant sa surprise. Pas du tout. Nous sommes prêts à mourir pour toi. Nous voulons que tu te rallies à nous. tu es notre dernier espoir. Notre droit d'entrée.

-D'entrée? répéta Miles, exprimant la pensée de Luce, trop étonnée pour parler. Où ça?

-Au paradis, dit la fille en rivant sur Luce ses yeux morts. Tu constitues le prix.

-Non, répondit Luce en secouant la tête.

Mais les paroles de la fille résonnèrent dans son esprit elle se sentit si vide que c'en était presque insupportable.

L'entrée au Paradis. Le prix.
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— Où sommes-nous ? demanda-t-elle, même si elle le savait déjà.

Shoreline. Un grand bâtiment se profilait au loin, totalement plongé dans la pénombre. Daniel garda la jeune fille plaquée contre lui, comme s’ils étaient encore dans les airs. Elle tenta de lire son expression. Il avait les yeux humides.

— Ceux qui m’ont damné m’observent encore, Luce. Depuis des siècles. Et ils ne veulent pas que nous soyons ensemble. Ils tenteront n’importe quoi pour nous en empêcher. C’est pourquoi il est plus prudent que je ne reste pas ici.
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D’une main brûlante, il saisit le poignet de la jeune fille, et Luce se blottit dans ses bras. Lorsque ses lèvres se posèrent sur les siennes, elle s’abandonna, le cœur débordant d’amour. Elle ne se rappelait peut-être pas ses vies antérieures mais, quand Daniel l’embrassait, elle se sentait proche de ce passé. Et de l’avenir.
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Jasmine donna une tape sur le bras de Dawn :

— Tu viens de comparer la passion débridée de Luce à une bouffée de chaleur !

— Désolée, gloussa Dawn. Je suis fascinée, c’est tout. C’est tellement romantique, c’est si génial ! Je t’envie, mais sans jalousie.

— Tu m’envies de mourir chaque fois que j’essaie de vivre avec celui que j’aime ? fit Luce en se repliant un peu sur elle-même. Admets que c’est un peu bizarre.

— Dis ça à la fille qui n’a embrassé, à ce jour, en tout et pour tout qu’Ira Frank, qui souffre de colopathie, railla Jasmine en désignant Dawn.
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— Si…, insista Luce. Tu l’as inscrit sur mon formulaire, le jour où je me suis présentée à la classe. Tu m’as arraché la feuille des mains en m’expliquant que tu parlais plus de dix-huit langues et que tu voyais les vies antérieures. Tu me demandais quelle case cocher.

— Je me souviens très bien de ce que j’ai dit ; tu m’as mal comprise.

— D’accord, concéda Luce. Alors…

— Ce n’est pas parce que j’ai déjà aperçu une fois une vie antérieure que je sais comment m’y prendre. Et cela ne signifie en rien qu’il s’agissait de la mienne.

— Donc, ce n’était pas la tienne ?

— Surtout pas ! La réincarnation, c’est pour les tarés. Luce fronça les sourcils et enfouit les doigts dans le sable, comme si elle voulait s’y enterrer.

— Hé, je déconnais ! lança Shelby en lui donnant un coup de coude. Une vanne spécialement dédiée à la fille qui a vécu mille fois sa puberté. (Elle grimaça.) Une seule puberté, ça m’a suffi, merci !
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Luce était donc celle qui avait enduré mille fois la puberté. Elle n’avait jamais envisagé les choses sous cet angle. C’était presque drôle. Vu de l’extérieur, supporter ce bouleversement encore et encore semblait le pire aspect de son destin. Mais c’était tellement plus compliqué que cela ! Luce allait dire qu’elle était prête à vivre encore mille poussées de boutons et autant de fluctuations hormonales pour avoir un aperçu de ses vies antérieures, et en savoir davantage sur elle-même, quand elle se ravisa
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Luce se sentait seule. La solitude que l'on ressentait au milieu d'une foule était la pire de toutes. Autour d'elle, les élèves bavardaient gaiement de leur retour à la maison, du petit ami ou de la copine qu'ils n'avaient pas revus depuis les vacances d'été. Des fêtes que leurs amis allaient organiser au cours du week-end.
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- Le problème, c'est que nous avons très peu de temps à passer ensemble. Nous sommes toujours ravis de rencontrer tes amis, assura Doreen en lui caressant les cheveux, mais nous préférons les moments partagés avec toi.

- Je sais que je t'impose beaucoup de choses, mais...

Luce posa la joue dans la paume de sa mère.

- Il est spécial, dit-elle. Daniel... Je ne savais pas qu'il viendrait, mais, maintenant qu'il est là, j'ai besoin d'être un peu avec lui, et avec papa et toi, aussi. Tu y comprends quelque chose ?

- Daniel ? répéta sa mère. Le beau blond ? Vous êtes...

- On est amoureux.

Sans savoir pourquoi, Luce tremblait. Elle avait beau avoir des doutes sur sa relation avec Daniel, dire à sa mère qu'elle était amoureuse de Daniel donnais plus de vérité à son couple. Cet aveu lui rappelait que, en dépit de tout, elle l'aimait.

- Je vois, répondit Doreen en hochant la tête, ce qui ne faisait même pas remuer ses boucles figées. Eh bien, on ne peut pas mettre tous les autres dehors, quand même.

- Merci, maman.

- Tu peux remercier ton père, aussi. Chérie, la prochaine fois, préviens nous, s'il te plaît. Si j'avais su que tu nous amènerais ton petit ami, je serais allée chercher ton album de photos de bébé dans le grenier.

Sur ces mots, elle l'embrassa sur la joue.
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Tout le monde voulait s’en emparer, mais personne n’était disposé à s’associer avec les Bannis. Aussi les échanges de tirs d’étoiles se déroulaient-ils toujours de façon clandestine, par le biais d’un messager. Ce qui signifiait que le type que Daniel avait tué n’était pas un homme de main envoyé par les Aînés. C’était un intermédiaire. Les Bannis, le véritable ennemi, avaient disparu comme par enchantement, sans doute dès qu’ils avaient aperçu Daniel et Cam. Daniel frémit ; ce n’était pas de bon augure.
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Elle lui parut presque bizarre, après le temps qu’elle avait passé avec Daniel et les autres… les anges et les démons – elle avait toujours un peu de mal à employer ces termes. Elle scruta les eaux bleu nuit de l’océan qui semblaient s’étendre à l’infini. Au bord de l’Atlantique, où elle avait grandi, le soleil se levait, alors qu’ici la nuit tombait.
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Je ne comprends pas pourquoi tu es si bizarre, dit Shelby à Luce, le lendemain matin. Ça fait six jours que tu es a Shoreline, et tu es déjà la star du lycée ! Tu vas probablement êre à la hauteur de ta réputation, en fin de compte.
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C'est alors qu'elle remarqua la silhouette appuyée de l'autre côté du séquoia , également dissimulée au regard des élèves .

Cam fumait une cigarette en chantonnant en toute insouciance . Mais il était couvert de sang . C'était vraiment gore . Il avais les cheveux plaquée sur le front , les bras égratignés et meurtris . Son T-shirt était trempé de sueur et son jean maculé de sang . Il était sale , repoussant , comme s'il venait de livrer bataille . Mais il n'y avait personne d'autres aux alentours , pas un cadavre , rien que Cam .

Il lui adressa un clin d'oeil .

- Qu'est-ce que tu fais là ? murmura-t-elle. Qu'est-ce que tu as fait ?

L'odeur fétide que dégageaient ses vêtemets ensanglantés lui donna le tournis

- Oh , je t'ai encore sauvé la vie , c'est tout Cela fait combien de fois ? demanda-t-il en faisant tomber les cendres de sa cigarette . Aujourd'hui , c'était la bande de Mlle Sophia , et je dois dire que je me suis éclaté . De vrais monstres . Ils sont à tes trousses , tu sais . La nouvelle de ta présence ici s'est répandue . On dit qu'il t'arrive de te promener dans les bois sans chaperon, précisa-t-il.

-Tu les as simplement tués ?

Horrifiée, elle leva les yeux ver la terrasse pour vérifier si shelby , ou quelqu'un d'autre , pouvait les voir . Non ......

-Quelques-uns oui , de mes propres mains, là tout de suite .

Cam lui montra ses paumes maculés d'un rouge visqueux que Luce n'avais aucune envie de regarder .

-Je veux bien admettre que les bois sont très agréable , Luce ,mais ils fourmille de créature qui veulent ta mort . Alors sois sympa....

-Non. Tu n'as pas à me demander d'être sympa. Tout en toi me dégoûte .

-Très bien mais répondit-il en levant les yeux au ciel . Dans ce cas fais-le pour Grigori . Reste sur le campus .
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Daniel prit la jeune fille par la main et l'emmena au bord de la falaise.

-Ou allons-nous? s'enquit-elle.

Daniel lui sourit et se redressa pour déployer ses ailes. Lentement, elles surgirent de ses épaules et se déplièrent dans le bruissemant léger d'un édredon que l'on dépose sur le lit.

Pour la première fois, Luce remarqua que le T-shirt de Daniel était percé de deux petites fentes presque invisibles par lesquelles les ailes pouvaient se glisser.

Tous ses vêtements avaient-ils subi ces retouches angéliques? Ou bien Daniel enfilait une tenue spéciale lorsqu'il avait l'intention de s'envolé?

Quoi qu'il en soit, Luce en resta sans voix.

Ses ailes étaient immenses, trois fois plus hautes que deux voiles blanches. Leur empleur captait la lumière des étoiles, dont l'éclat se reflétait, encore plus intense, dans un chatoiement irisé. Prés de son corps, les ailes étaient plus foncé et se teintaient de beige. Sur les bords, au contraire, elles étaient fines et luisantes, presque translucides aux extrémités.

Fascinéé, Luce les contempla longuement, cherchant à graver sa mémoire chacune de ses superbes plumes. Daniel était si éclatant qu'il avait de quoi éclipser le soleil. Sans ses yeux violets pétillait un sourire qui disait combien il se sentait bien, les ailes ainsi déployées. Aussi bien que Luce quand elle s'y enveloppait.

-Viens voler avec moi, murmura-t-il.

-Comment?

-On ne va pas se voir avant un petit moment, alors il faut que je te laisse un souvenir.

Luce l'embrassa avant qu 'il ne puisse en dire d'avantage. Elle glissa les bras autour de son cou et le serra le plus fort possible, dans l'espoir de marquer son esprit à son tour.

Son torse plaqué contre le dos de la jeune fille, la tête sur son épaule, Daniel déposa un chapelet de baisers le long de son cou. Le souffle court, elle attendit. Puis il fléchit les jambes et s'envola avec grâce au bord de la falaise.

Ils volaient!

Ils s'éloignèrent de la côte, par-dessus les vagues argentées qui déferlaient, en contrebas, et filèrent comme s'ils voulait rejoindre la lune. Les bras de Daniel protégeaient Luce de la force du vent et de la fraîcheur de l'océan. Dans la nuit était paisible, ils avaient l'impression d'être seuls au monde.

-On est au paradis, non? susurra-t-elle?

Daniel rit.

-J'aimerais bien! Un jour, bientôt, peut-être...
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Soudain, une clameur s’éleva de l’assistance. Luce avait raté l’instant crucial. Francesca planta la pointe de son épée dans la poitrine de Steven, tout près du coeur, si bien que sa lame se courba. Ils demeurèrent tous deux immobiles, à se regarder dans les yeux. Cela faisait-il aussi partie du spectacle ?

— En plein coeur, déclara Steven.

— Comme si tu en avais un ! railla Francesca.

Ils semblaient avoir oublié que la terrasse était bondée d’élèves.
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— Crevettes à la diable, annonça Molly en soulevant le couvercle de sa cocotte.

Luce huma le fumet épicé et aillé.

— Une recette familiale, précisa Molly, qui reposa le couvercle.

Elle bouscula presque Luce pour entrer dans la maison et faillit heurter Shelby au passage.

— Excuse-toi, dirent-elles en choeur en se toisant d’un air soupçonneux.

— Génial, commenta Gabbe en embrassant Luce. Molly vient de se faire une amie.
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Quand elle émergea de la salle de bains, Shelby était en train de dévorer le petit-déjeuner que les filles avaient apporté. C'était très appétissant : viennoiseries, beignets aux pommes, muffins, roulés à la cannelle et trois sortes de jus de fruit. Jasmine lui tendit un énorme muffin au blé complet et une portion de fromage fondu :

- C'est bon pour le cerveau.

- C'est quoi, tout ça ? s'enquit Miles en passant la tête dans l'entrebâillement de la porte.

Sa casquette de baseball lui masquait les yeux, ses cheveux châtains dépassaient sur les côtés et son sourire creusait ses fossettes. Dawn se mit aussitôt à glousser, uniquement parce que Miles était mignon. Elle était comme ça, Dawn.

Mais Miles ne parut pas s'en rendre compte. Entouré de filles, il était presque plus détendu que Luce elle-même. Peut-être avait-il une ribambelle de sœurs ou quelque chose dans ce goût-là. Il était différent des autres garçons de Shoreline, dont la décontraction semblait n'être qu'une façade. Miles, lui, était authentique.

- T'as pas de potes ? lui demanda Shelby, moins agacée qu'elle ne voulait en donner l'impression.

Maintenant qu'elle connaissait un peu mieux sa camarade, Luce commençait à trouver l'humour corrosif de Shelby presque charmant.

- Bien sûr que si, répondit Miles en entrant dans la chambre. Mais pas du genre à se pointer avec un petit déjeuner.

Il prit un roulé à la cannelle dans le sac en papier et mordit avidement dedans.

- Tu es jolie, Luce, commenta-t-il la bouche pleine.

Luce rougit, Dawn retrouva son sérieux et Shelby se mit à toussoter.

- La honte ! railla-t-elle.
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