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4.02/5 (sur 66 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Liège , le 20/09/1966
Biographie :

Laurent Demoulin est un poète et critique belge d'expression française.

Il étudie à l'Université de Liège, où il enseigne par la suite. Son mémoire pour l'obtention du grade de licencié en philologie (1990) s'intitule "Génération Toussaint. Description de la nouvelle tendance du roman français". Sa thèse de doctorat porte quant à elle sur Francis Ponge.

Il a contribué à plusieurs revues telles que Textyles (dont il a codirigé avec Pierre Piret le numéro 38, consacré à Jean-Philippe Toussaint), Le Fram et La Clinique Lacanienne.

Il est en outre responsable des Centre d'études et Fonds Georges-Simenon de l'Université de Liège et a dirigé le numéro 102 des Cahiers de L'Herne, consacré à cet auteur.

Laurent Demoulin est maître de conférences en
Langues et Littératures romanes à l’Université de
Liège.

Depuis 2012, il fait partie du comité éditorial de la collection Espace Nord, dont est propriétaire la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Son frère est le peintre Antoine Demoulin, dit Demant. Deux des dessins de celui-ci ont été publiés en frontispice des recueils "Filiation" (2001), "Même mort" (2011), "Palimpseste insistant" (2014) et l'édition revue et largement augmentée d'"Ulysse Lumumba" (2014).
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Bibliographie de Laurent Demoulin   (14)Voir plus

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Les Colloques de Bordeaux : Franz Johansson, Sorbonne Université-ITEM « Germes, débris, métamorphoses : parcours génétiques au sein de M.M.M.M. » Laurent Demoulin, Université de Liège, Belgique « La Tension phrastique dans M.M.M.M. » Morgane Kieffer, Université Paris X-Nanterre, France « Marie sous toutes les coutures. Indécidabilité romanesque et variations multi-médiatiques » Joël Loehr, UBFC, France et SISU, Chine « Engins et génie du roman dans le cycle de Marie » Retrouvez les livres : https://www.mollat.com/Recherche/Auteur/0-1329378/jean-philippe-toussaint Note de musique : ©mollat Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/

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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Qu’est ce qui nous tient à distance de l’autre sinon le langage? Sans langage, l’autre est partout, en nous, à travers nous. Le repli autistique est une réalité seconde: il est protection face à cette invitation infinie. Souvent, les parents d’enfants oui-autistes souffrent du regard des « gens » : moi, pas du tout. En compagnie de mon petit Robinson, je deviens un pur regard.
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Le bonheur, c'est mon enfance. Plus précisément: les vacances de mon enfance dans la maison de mes grands-parents à la campagne (...) débarrassé du tracas de l'école, des insupportables devoirs et de la méchanceté des camarades, entouré par une double couche d'absolue bienveillance, celle de mes grands-parents, celle de mes parents, jouissant d'un temps infini, me réveillant des seules grâces de la fin du sommeil, le soleil laissant deviner sa caresse à travers les pans des volets, me levant dans un corps sans douleur parfaitement ajusté à ma taille et à mes mouvements.
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Robinson n’a aucun problème. (…) Mais il en est un. Dans le monde tel qu’il est et tel que de plus en plus il devient.
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Encore un peu plus tôt, à table, alors que derrière nous un gentil petit soleil de printemps, inoffensif et guilleret, descendait jusqu'au sol du jardin, Zoé, du haut de ses quatre ans et demi, avait affirmé doctement :
- C'est seulement les méchants qui meurent. Nous, nous ne mourrons jamais, dans notre famille.
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Peut-être suis-je dans l'illusion. Peut-être ses yeux se perdent-ils dans le vide et non dans les miens. Mais je me sens traversé par son regard, transpercé, transporté par lui en mon vrai lieu, dans un contact primordial, dépersonnalisant, dés-égotisant, mythique, céleste et désarmant.
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Par terre, sur le petit tapis qui recouvre ce coin de sol, sur les murs, sur la porte blanche, sur ses vêtements, dans ses couche-culottes et son pantalon, dans l’air via l’odeur et surtout sur ses mains et sur son visage : de la merde. Brun foncé, présentant une belle densité, collante, comme du mastic, comme de l’argile sur laquelle il aurait plu, mais très peu, une ondée d’été.

Robinson tend les bras vers moi, ce qu’il fait rarement, pour que je le prenne dans les miens. Il est heureux.
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Laurent Demoulin
Être pour la tolérance, pour la nuance, devient une position courageuse, étrangement.
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Luctus


le père de mon ami
                    entrant dans mon esprit
dans le téléphone fixe
                    comme une bombe immobile
prononce la phrase Luc est
                    cette phrase élémentaire
suivie d’un attribut
                    revenant du passé
tel que parti tombé
                    et me voilà en pleurs
il ne dit pas est mort
                    par un beau soir d’été
il dit est décédé
                    le cœur rompu hurlant
trois syllabes officielles
                    supernova des langues
indistinctes en chinois
                    tchèque espagnol latin
                       mon ami n’est plus que des mots
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Le printemps fait semblant d’être l’été, à la façon dont Robinson et moi faisons semblant d’être un père et un fils.
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Hommage de Villon à Vian
L’épitaphe Vian
Dite aussi : On n’est pas là pour se faire un pendu


Frères humains qui après Vian vivez,
N’ayez les reins contre lui endurcis
Car il est mort pendu les yeux cavés
D’un cancer qui a son colon farci,
Torturé par des tueurs indécis,
Noyé dans de l’huile pièça pourrie,
Rongé par une rate trop nourrie,
Enseveli sous des ruines en poudre.
Il est mort que personne ne s’en rie :
Veuillez Pléiade son œuvre recoudre.
Il est mort, s’est éteint, il a crevé,
Avant d’avoir connu les chiens noircis,
Le singe à cul nu de soleil gavé,
L’automne à Pékin et l’herbe roussie,
Sans savoir si les saisons sont cinq, six,
Si la lune sous son faux air fleuri
Cache un côté pointu par bouderie,
Sans avoir mis son foutre dans la foudre,
Homme ici n’a point de moquerie :
Veuillez Pléiade son œuvre recoudre.
Il a du vent dans son crâne lavé
Et du vert sur ses osses rétrécis.
Ne croyez pas que, comme un décavé,
Il ricane en pasquinant vos soucis,
Lui qui jamais nul temps n’est bien assis.
C’est une impression fosse, une ânerie,
Car il lui manque sa plastiquerie,
Ses mandibules à broyer et à moudre,
Ses yeux cérules et ses calories.
Veuillez Pléiade son œuvre recoudre.
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