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3/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 14/01/1625
Mort(e) à : Niort , le 02/06/1680
Biographie :

Fils aîné du pasteur Charles Drelincourt, poète et pasteur français lui-même, Laurent Drelincourt poursuit des études de théologie et de philosophie.
Sous la protection de Valentin Conrart entre autre, premier secrétaire de l’Académie française, il devient traducteur biblique ainsi que poète de salon.
Fils aîné du pasteur Charles Drelincourt, poète et pasteur français lui-même, Laurent Drelincourt poursuit des études de théologie et de philosophie.
Sous la protection de Valentin Conrart, premier secrétaire de l’Académie française, il devient traducteur biblique ainsi que poète de salon.
Ses «Sonnets Chrétiens sur divers sujets» sont un exemple de la poésie protestante de langue française sous le régime de l’Édit de Nantes.
Sa poésie étudie la réalité morale.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Laurent Drelincourt
Sur le soleil


Flambeau de l’Univers, charmant Père du Jour,
Globe d’or et de feu, Centre de la Lumière ;
Admirable Portrait de la Cause première ;
Tu fais de la Nature et la Joye et l’Amour.
 
Comme un superbe Roy, qui brille dans sa Cour,
Couronné de Rayons, en ta haute Carrière,
Des portes d’Orient tu franchis la barrière,
Pour visiter le Gange, et le Pô, tour-à-tour.
 
Ainsi, marchant toûjours dans ta Pompe royale,
Et courant de l’Aurore à l’Inde Occidentale,
Tu répans, en tous lieux, ton Éclat sans pareil.
 
Mais, si je te compare au Dieu de la Nature
Dont tu n’es, après tout, que la foible Peinture,
Ton Eclat n’est qu’une Ombre, et tu n’es plus Soleil.
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             SONNET XIX.
            Sur les Eléments


 FRÈRES, de qui toujours la parfaite Harmonie
Règne, sans s’altérer, dans vos vieux Différens ;
Grands corps, de Siècle en Siècle, affermis en vos
   Rangs,
Dont tous les autres corps sentent la Tyrannie ;

 Elémens séparés, dont la force est unie,
Fixes, mouvans, légers, pesans, actifs, souffrans,
Chauds, froids, humides, secs, obscurs et transpa-
   rens,
Qui marquez du grand Dieu la sagesse infinie ;

 Pères et Destructeurs de tant d’Etres divers
Qui, naissant et mourant, dans ce vaste Univers,
Eprouvent de vos Loix la fatale puissance ;

 Heureux qui ne craint plus l’atteinte de vos coups,
Et qui, sur tous les cieux, loin de votre Inconstance,
Peut vivre, respirer, et se mouvoir sans vous !

p.21
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Sonnet XXIX.

Sur l’Or


Vieux tyran, d’obscure naissance,
Brillant et pâle séducteur,
Subtil et volage enchanteur,
Sujet de trouble et d’insolence ;

Vaine idole, dont la puissance
Soustrait les cœurs au Créateur,
Métal, de tant de maux l’auteur,
Objet de crainte et d’espérance ;

Or fatal, tu viens de l’Enfer,
Pour nous faire un siècle de fer,
Dans le riche siècle où nous sommes.

Mais, ô vertu, rare trésor !
Si tu descendais sur les hommes,
On reverrait le Siècle d’Or.

p.31
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LIVRE PREMIER
SONNET XXIV.

Sur les Vents.


Voix sans poumons, corps invisibles,
Lutins volants, char des Oiseaux,
Vieux Courriers, Postillons nouveaux,
Sur Terre, et sur Mer, si sensibles ;

Doux Médecins, Bourreaux terribles,
Maîtres de l’air, Tyrans des Eaux,
Qui rendez aux craintifs Vaisseaux
Les Ondes fières ou paisibles ;

Vents, qui, dans un cours inconstant,
Naissez et mourez, chaque instant,
Mes jours ne sont qu’un Vent qui passe ;

Mon cœur fait naufrage en la Mort :
Mais Dieu, du Souffle de sa Grâce,
Pousse mon Âme dans le Port.

p.26
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LIVRE PREMIER
SONNET XI

SUR L’HOMME — PETIT MONDE


Portrait de la Divine Essence,
Incomparable Bâtiment,
Où l’Éternel, en le formant,
Déploya sa Toute-puissance ;

Simple Être, par ton Existence,
Plante, par ton Accroissement,
Animal, par ton Sentiment,
Ange, par ton Intelligence ;

Temple vivant, Monde abrégé,
Où le Créateur a logé
Tant de différentes Images ;

Chef-d’œuvre, admirable et divers,
Homme, rens à Dieu les Hommages
Des Êtres de tout l’Univers.

p.13
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Sonnet XVII.
Sur le Soleil


Flambeau de l’Univers, charmant Père du Jour,
Globe d’or et de feu, Centre de la Lumière ;
Admirable Portrait de la Cause première ;
Tu fais de la Nature et la Joie et l’Amour.

Comme un superbe Roi, qui brille dans sa Cour,
Couronné de Rayons, en ta haute Carrière,
Des portes d’Orient tu franchis la barrière,
Pour visiter le Gange, et le Pô, tour à tour.

Ainsi, marchant toujours dans ta Pompe royale,
Et courant de l’Aurore à l’Inde Occidentale,
Tu répands, en tous lieux, ton Éclat sans pareil.

Mais, si je te compare au Dieu de la Nature
Dont tu n’es, après tout, que la faible Peinture,
Ton Éclat n’est qu’une Ombre, et tu n’es plus Soleil.

p.19
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